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CommentairesTraduction:
Ingrid R., Sylvain G.
2004 : Février - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Août -Septembre - Octobre - Novembre - Décembre
Lundi 23 février 2004 (signs 404)
Ici, aux Signes des Temps, nous traitons de probabilités. Nous disons que nous ne savons pas. Nous cherchons à travailler en réseau avec ceux qui pourraient avoir une autre petite pièce du puzzle que nous appelons réalité. Ce genre de recherche est la totale anti-thèse de la « pensée » dogmatique. En fait, dire que l'on sait quelque chose de façon certaine n'est pas de la pensée, c'est plutôt une croyance. Une réponse consistant en une vérité relative semble juste mener à plus de questions. Il paraît y avoir toujours plus de niveaux au-delà de notre connaissance ; un concept effrayant pour beaucoup.
Le Pentagone, ainsi que nous l'avons discuté hier, se prépare à sa propre version de la fin du monde, avec des plans pour quelques survivants, impliquant des armes nucléaires et des guerres. La croyance est limitative, elle diminue les possibilités. La diminution des possibilités semble faire rejaillir le pire chez les êtres humains. L'affirmation qu'il y a seulement une seule voie et une seule vérité, signifie que tout le reste doit être détruit, en général pour maintenir le pouvoir. Si ce rapport secret du Pentagone est vrai, il apparaît avoir été créé par ceux qui croient en une limitation d'options sévère.
24 février 2004 Le ciel est en train de tomber : un conte de fée pour enfants de tous âges L'image du prophète fou sur sa caisse proclamant « la Fin est proche » est probablement bien enracinée chez la plupart d'entre nous, même si les seuls exemples que nous ayons vus de ce cliché proviennent des films ou de la télévision. Combien d'entre nous ont réellement rencontré le prophète du Jugement Dernier ? Pas beaucoup, à moins que vous ne viviez dans la région des États-Unis surnommée Bible Belt où il est fréquent d'entendre du préchoir l'annonce que la Fin des Temps est proche. Aujourd'hui, nous aimerions aborder un sujet sérieux d'une façon humoristique. Certains lecteurs nous accusent de ne pas avoir le sens de l'humour, de ne voir que le négatif. Pour prouver que ce n'est pas vrai, nous vous proposons ceci :
Ainsi les pauvres animaux de la Ferme de P'tit Poussin ont fini dans la tanière de Renard Roublard, qui s'est trouvé là pour tirer avantage de la folie collective faisant suite au coup sur la tête que P'tit Poussin a reçu, un nouveau Pearl Harbor, pourrions-nous dire. Si c'était en fait Renard Roublard qui avait fait tomber le gland sur la tête de P'tit Poussin, l'histoire aurait eu un sens complètement différent, mais ceux qui connaissent Renard Roublard nous assurent que, même s'il est disposé à tirer profit d'une telle tragédie, il ne se donnerait jamais, au grand jamais, la peine de l'organiser lui-même. Nous laisserons les enfants décider eux-mêmes. Un renard plus rusé pourrait se rendre compte que pour attirer des animaux dans sa tanière, il n'aurait même pas besoin de lancer une pierre sur la tête de P'tit Poussin pour le convaincre que le ciel est en train de tomber ; Il n'aurait qu'à répandre la rumeur qu'un tel événement serait non seulement possible, mais qu'il serait en fait imminent. S'il était suffisamment intelligent, il pourrait accuser les animaux du fait que le ciel est en train de tomber : « Le ciel est en train de tomber parce que vous n'avez pas respecté les lois du Dieu Ciel ! Alors qu'il n'est pas trop tard pour empêcher le ciel de tomber, vous pouvez vous protéger en vous réfugiant dans ma tanière ! Si vous faîtes ce que je dis, alors juste avant que le ciel ne tombe, je vous conduirai rapidement dans un lieu sûr ! » Après avoir écouté ce sermon du frère Renard Roublard, deux loups, Wolfy Hardi et Rumy Aigri, qui ont des projets bien à eux concernant les animaux, décident de rentrer dans le jeu de Renard Roublard. Ils remarquent que certains animaux ne croient pas que Renard Roublard puisse les sauver, alors Wolfy Hardi et Rumy Aigri persuadent les non-croyants qu'ils peuvent construire un abri pour protéger tous les animaux. Une fois que les animaux ont été séduits par l'idée, les deux leur annoncent combien cela va coûter : la moitié de leur nourriture. Les pauvres animaux sont si inquiets au sujet du ciel qui va tomber qu'il sont d'accord pour payer le prix nécessaire, quel qu'il soit ; et donc Wolfy Hardi et Rumy Aigri se mettent au travail, collectant la nourriture. Pendant tout ce temps, un peu à l'écart de la basse-cour, se tient Lassie Cassie, le chien de berger. Les autres pensent que Lassie Cassie est bizarre et idiote car elle n'est pas devenue hystérique à l'idée que le ciel puisse tomber à tout moment. Elle fait ses rondes chaque jour, étudiant les poulets, les dindes, et plus spécialement, les moutons. Elle observe aussi intensément le ciel, cherchant des signes qui indiqueraient qu'il est en train de tomber. Elle suspecte quelque chose car elle a vu Renard Roublard traîner autour de l'arbre le jour où P'tit Poussin s'est pris un coup sur la tête. Elle a aussi remarqué que Wolfy Hardi et Rumy Aigri avaient un comportement étrange. Un jour, alors qu'elle est sortie s'occuper des moutons, Lassie Cassie aperçoit une traînée dans le ciel, suivie par un bruit d'explosion juste au-delà des arbres. Elle part enquêter. Dans une clairière non loin de là, elle aperçoit de la fumée. S'approchant avec précaution, elle voit Wolfy Hardi et Rumy Aigri qui inspectent le terrain. Ils prennent des notes, examinant un gros rocher qui est tombé du ciel. « Humm », pense Lassie Cassie. « Des rochers tombent bien du ciel. Mais un rocher aussi gros passerait à travers l'abri construit pour protéger les animaux de la ferme. Il y a anguille sous roche. » Lassie Cassie décide de suivre Wolfy Hardi et Rumy Aigri cette nuit là alors qu'ils ramènent le paiement en nourriture dans leur cachette. « Je me demande bien pourquoi ils ont besoin de toute cette nourriture », s'interroge-t-elle. Quand le soleil s'est couché et que les autres animaux sont profondément endormis, les deux loups partent avec leur butin. Ils se dirigent vers les collines environnantes. Cheminant sur des routes sinueuses et grimpant des coteaux escarpés, à bout de souffle, ils transportent la nourriture. Après de nombreuses heures, ils arrivent à une cave et pénètrent à l'intérieur. Lassie Cassie reste cachée un petit peu plus haut de façon à pouvoir les observer. Le temps passe. Finalement, les deux conspirateurs sortent et prennent le chemin du retour vers la ferme. Lassie Cassie décide de pénétrer dans la cave et de voir ce qu'il y a dedans. La cave est sombre, avec un long passage sinueux qui semble conduire dans les profondeurs de la colline. Lassie Cassie continue. Elle veut résoudre ce mystère. Quoi ! De la lumière ! Elle n'arrive pas à en croire ses yeux. Très prudemment, Lassie Cassie avance vers la lumière. Enfouie profondément dans la colline, elle découvre un palais souterrain, équipé avec tout le luxe de la basse-cour. Il y a de l'eau courante qui provient d'une rivière souterraine. La nourriture qu'ils ont prise aux animaux est soigneusement stockée dans des conteneurs identifiés par des numéros. Quoi ! Ce ne sont pas juste des nombres, ce sont des dates ! Des années ! Assez pour couvrir les besoins de nombreuses générations de loup ! Se pourrait-il que Wolfy Hardi et Rumy Aigri sachent quelque chose que Renard Roublard ignore ? Lassie Cassie ne le sait pas, mais ce qu'elle sait en revanche c'est qu'il y a bien davantage à apprendre au sujet de ces rochers qui tombent du ciel. Renard Roublard dit que lorsque le ciel tombera, le monde entier sera détruit. Mais si le monde entier va être détruit, alors pourquoi les deux loups se préparent-ils pour un long séjour souterrain ? Sûrement, si le monde entier venait à être détruit, alors la colline et la cave le serait également. Non. Quelque chose ne colle pas. Clairement, Wolfy Hardi et Rumy Aigri ne croient pas les histoires de Renard Roublard. Ils utilisent l'hystérie engendrée par Renard Roublard pour leur propre compte. « Humm », pense Lassie Cassie. Elle entreprend d'étudier les rochers tombant du ciel. Elle s'en va discuter avec son ami Hibou Scribouillou. Les autres animaux évitent Hibou Scribouillou car il ne perd pas son temps avec les imbéciles. Quand ils viennent à lui pour de l'aide, il y a de bonnes chances qu'il les ignore. Quand il était plus jeune, il a essayé de les aider à apprendre, mais ils disaient toujours : « Pourquoi devons-nous apprendre nous-mêmes ? Tu peux nous donner les réponses ». Lassie Cassie était différente. Elle adorait venir discuter avec Hibou Scribouillou qui lui donnait des énigmes à résoudre et lui montrait comment trouver les réponses elle-même. « Hibou Scribouillou, j'ai un problème qu'on ne sera pas trop de deux à résoudre, je pense. Comme c'est une question qui nous concerne tous les deux, je pense que ma demande d'aide est justifiée » Elle raconte ensuite à Hibou Scribouillou tout ce qu'elle a appris. Hibou Scribouillou l'écoutait attentivement. Quand elle eut terminé, il se mit à osciller d'une patte sur l'autre. Ensuite il parla. « Lassie Cassie, tu as eu raison de me faire part de ce problème. Les anciens écrits parlent de ce genre de choses. De nos jours, les autres animaux se moquent et ignorent cette sagesse. Ils préfèrent croire qu'ils seront en sécurité dans la tanière de Renard Roublard ou sous la protection de Wolfy Hardi et Rumy Aigri. Comprendre ce qui se passe nécessitera beaucoup d'étude et de recherche. J'espère que nous avons le temps. » Il donna alors à Lassie Cassie une liste de choses à étudier. Lui-même s'envolerait vers des régions lointaines et apprendrait tout ce qu'il pourrait des Sages Hiboux des autres terres. Les deux partirent alors. Nous n'avons pas la place ici pour raconter la totalité des aventures merveilleuses et effrayantes de Lassie Cassie et de Hibou Scribouillou alors qu'ils recherchaient, étudiaient et réfléchissaient au sujet des problèmes qui se posaient à eux. Il suffit de dire pour le moment qu'ils ont étudié et encore étudié, parlant aux scientifiques et aux historiens. A la fin de leur voyage, ils avaient découvert qu'il y avait une grande quantité de preuves indiquant que l'histoire suivait des cycles et que la basse-cour et même les terres lointaines étaient soumises à ces pluies de rochers récurrentes provenant du ciel. Pas seulement cela, mais aussi que la venue de ces pluies était accompagnée par de grands changements climatiques. Après avoir rassemblé tout ce qu'ils avaient appris dans un énorme cahier, ils retournèrent dans la basse-cour pour parler aux animaux. Ils expliquèrent qu'il était normal que le ciel tombe une fois de temps en temps, mais que cela ne signifiait pas que la basse-cour allait disparaître. Oui, ce serait difficile, mais si les animaux commençaient à se documenter sur les effets produits par les rochers tombant du ciel, ils pourraient se préparer. Le futur n'était pas écrit dans le marbre. De plus, si les animaux venaient à écouter Renard Roublard, ils seraient tous mangés une fois arrivés dans sa tanière. Lassie Cassie et Hibou Scribouillou racontèrent aux animaux les anciennes histoires oubliées à propos des renards, qu'ils n'étaient pas les amis des animaux, mais étaient des créatures sournoises qui utiliseraient n'importe quelle ruse pour s'attaquer à leurs victimes. Entendant cela, tous les animaux qui avaient projeté d'être sauvés par Renard Roublard commencèrent à hurler et à crier que Lassie Cassie et Hibou Scribouillou étaient des menteurs, qu'ils étaient les agents des rochers provenant du ciel et qu'ils avaient été envoyés pour tester leur foi en Renard Roublard ; et ils s'en allèrent pour raconter à Renard Roublard les problèmes que Cassie et Hibou Scribouillou créaient dans la basse-cour, criant « vous êtes une secte dangereuse » alors qu'ils décampaient. Lassie Cassie et Hibou Scribouillou continuèrent, parlant aux animaux qui avaient placé leur foi en Wolfy Hardi et Rumy Aigri. Si les animaux écoutaient Wolfy Hardi et Rumy Aigri, disaient-ils, ils seraient tués lorsque l'abri leur tomberait dessus. Les deux loups amassaient la nourriture dans un vaste réseau de tunnels sous la colline, ce qui montrait qu'ils n'avaient eux-mêmes aucune confiance dans l'abri. « Quelle histoire à dormir debout ! » crièrent ceux qui avaient chèrement payé pour construire l'abri. « Des tunnels sous la colline ! Seul un imbécile pourrait croire à de telles absurdités ! » Et ils filèrent aussitôt avertir Wolfy Hardi et Rumy Aigri au sujet de ces histoires subversives, criant « Vous êtes une secte dangereuse » alors qu'ils décampaient. Lassie Cassie et Hibou Scribouillou se regardèrent. Ils regardèrent tout le contenu de leur recherche étalé sur le sol à leurs pieds, les faits indiscutables concernant les rochers tombant du ciel. Pourquoi les autres ne les voyaient-ils pas ? « J'aimerais bien étudier vos découvertes », dit une petite voix toute proche. C'était P'tit Poussin. Peut-être y avait-il de l'espoir après tout. 26 février 2004 Il y a quelques semaines, l'article suivant du New York Times a attiré notre attention. Sa lecture est intéressante.
La plupart des gens seront d'accord pour dire que les humains sont des êtres ne servant que leurs propres intérêts, et de ce fait, les révélations ci-dessus ne sont pas particulièrement surprenantes ou choquantes. En tant qu'êtres au service de nos propres intérêts, nous nous mentons à nous-mêmes tout le temps, et nous nous convainquons que nous ne sommes pas égoïstes et que nous exprimons réellement un « amour » véritable pour autrui. Cependant, demandez à 20 personnes ce qu'elles veulent dire lorsqu'elles déclarent « je t'aime » et vous obtiendrez peut-être 20 réponses différentes. Les réponses seront généralement une réflection de leurs propres besoins plutôt que des besoins du « bénéficiaire » de leur amour. Nous nous disons que nous aimons un autre, alors qu'en fait notre motivation pour dire les mots « je t'aime » résulte d'un besoin. Si nous étions vraiment honnêtes, plutôt que de dire « je t'aime », nous dirions : « Je suis motivé par un besoin inconscient généré physiologiquement de recevoir une dose de produits chimiques. Merci de me la fournir. » Il a été dit que les animaux de compagnie, tels que les chiens, considèrent un besoin comme de l'amour. Peut-être avons-nous plus de choses en commun avec « Médor » qu'on ne pourrait le croire. Nous avons abordé à maintes reprises (la dernière fois, c'était hier) les différences entre les influences « A » [matérielles] et les influences « B » [ésotériques ou spirituelles] ainsi que leurs définitions. Ces concepts sont tout aussi applicables à notre compréhension de l'amour qu'ils le sont dans les autres compartiments de nos vies. Ce que nous considérons comme de l'amour est de nature strictement matérielle, physique et chimique. Nous recevons le plaisir chimique de cet amour terre à terre, et ensuite nous nous persuadons qu'il est synonyme de l'amour plus élevé ou « spirituel » dont parle les textes sacrés. Ce n'est pas surprenant si la question de l'amour est souvent la source de tant de confusion, conduisant à des conséquences inévitables et douloureuses lorsque des relations à long terme avec une autre personne sont fondées sur un tel concept si mal compris de part et d'autre. Si tous, nous comprenions et acceptions la vérité au sujet de l'origine biologique de ce que nous appelons communément « amour », nous nous épargnerions beaucoup de souffrances. L'alcoolique, par exemple, ne souffre pas parce qu'il est désenchanté et que ses rêves ont été brisés, car il n'a jamais projeté dès le départ une image idéalisée de l'amour envers le propriétaire du magasin d'alcool. Pas plus que le drogué ne croit que son revendeur soit son « âme soeur » juste parce qu'il lui fournit de la drogue. Bien sûr, nous ne suggérons pas que la solution à ce problème soit simplement de comprendre que l'amour standard soit une sensation induite par des produits chimiques ; l'objectif est de se débarrasser de la dépendance et du besoin qui en est la cause. Qu'en est-il alors de l'idée d'« amour véritable » ? Est-ce simplement une autre tromperie à l'égard de soi-même, inventée afin de faciliter et justifier la poursuite du service de soi et de l'acte de se « nourrir » au nom de l'amour. Il semble qu'il existe bien une aspiration humaine vers un idéal d'« amour plus élevé » qui est de nature altruiste, même si la capacité à l'exprimer n'est pas vraiment instinctive ou naturelle. Voici par exemple un passage que l'on a attribué à St Paul :
L'amour décrit par Paul ne peut être le résultat d'un besoin biologique d'avoir un shoot, car c'est l'antithèse du besoin, quel qu'il soit. De quoi donc parle Paul exactement ? Il parle de quelque chose de permanent en nous, la partie éternelle de nous-mêmes avec laquelle nous avons perdu contact. Si nous voulons un tel amour dans ce monde, nous devons le trouver en nous-mêmes. Pour nous aimer nous-mêmes, nous devons nous connaître nous-mêmes. Plus nous en apprendrons sur nous-mêmes, plus nous nous comprendrons, et cela nous permettra en retour de connaître et de comprendre les autres. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Que nous connaissons l'endroit où les gens sont nés, les problèmes qu'ils ont eus avec leurs parents et leur famille quand ils grandissaient, leurs succès et leurs échecs dans la vie, leurs besoins actuels et leurs désirs pour l'avenir ? En partie. Mais par-dessus tout, nous avons besoin de savoir où ils en sont dans l'évolution de leur conscience, de leur volonté et de leur capacité à FAIRE. Si nous savons où ils en sont dans cette voie, cette compréhension nous permettra de les aimer vraiment, c'est à dire de connaître ce dont ils ont besoin, pour pouvoir, s'ils le demandent, les aider à avancer dans cette voie. De la même façon, ils ont besoin de savoir où nous en sommes dans notre évolution. Dans ce cas, la relation sera mutuellement profitable. Si l'un ou les deux individus ne connaissent pas vraiment leur partenaire, leur parcours combiné conduira à la destruction mutuelle et assurée de leurs soi individuels. Il semble que ce ne soit que par un partage équilibré et désintéressé de la connaissance – et par la croissance des deux personnes qui en résulte – que l'amour véritable peut naître. C'est la seule forme d'« amour » qui tient compte du principe créateur. En poursuivant sur la voie de la connaissance de soi, nous arriverons peut-être à connaître et à comprendre la vraie nature de l'« amour » en nous. Nous saurons alors que nous avons touché l'Éternel. C'est là que nous pourrons trouver la foi et l'espoir de poursuivre. Ce n'est pas l'amour qui provient d'une chimie interne, de la montée passagère d'hormones ou d'un désir physique. C'est la force créatrice qui est endormie en chacun de nous, à la fois chemin du retour à la maison et destination du voyage. C'est l'« amour » : toi, moi et l'étoffe de notre existence. Comme le dit Paul : « Quand ce qui est parfait sera venu, tout ce qui est incomplet disparaîtra. » Ce qui est parfait est l'Amour, qui unit en lui-même l'accomplissement de toutes les vertus, de toutes les prophéties, de tous les mystères et de toute la connaissance. La distance qui nous reste à parcourir se mesure à la distance en nous qui nous sépare de cet Amour. Vendredi 27 Février 2004 (signs 408)
Essence contre personnalité. Parfois, les articles, commentaires et idées présentées sur la page des Signes sont choquants ou perturbants. Nous avons effectivement reçu de nombreux emails de lecteurs qui déclarent que nous sommes trop négatifs. Nous entendons souvent que nous devrions aussi regarder les bons cotés de la vie, ou que nous devrions avoir le sens de l’humour vis-à-vis de la noirceur du monde. Pour continuer à répondre aux inquiétudes de ces lecteurs, il peut être bénéfique de considérer la différence entre l’essence, et la personnalité. Si nous lisons un article au sujet d’une personne qui a été enlevée et torturée à cause de la « Guerre contre le terrorisme » engloutissant actuellement notre planète, nous pouvons observer en nous une agitation d’une nature très déplaisante. Par exemple, hier nous avons inclus l’article : « Un détenu canadien veut des réponses d’Ottawa : des officiels syriens, des agents du CSIS posent les mêmes questions : la victime parle de torture » du Globe and Mail :
Quand il a été renvoyé dans sa cellule, M. Nureddin raconte qu’on lui a dit qu’il devrait réfléchir à ses réponses et que la prochaine fois qu’il serait interrogé, une forme de torture pire serait utilisée. Maintenant qu’il est de retour au Canada, Il dit qu’il veut des réponses du gouvernement fédéral au sujet de la situation dans laquelle il s’est retrouvé. Spécifiquement, il dit vouloir savoir si le Service d’Intelligence de Sécurité Canadien est responsable de sa détention et sa torture en Syrie. Nous pouvons lire cet article et peut-être ressentir une sensation de révulsion et d’horreur, mais la source de cette réponse peut varier. La réponse émotionnelle à cet article peut consister en de la peur. Peut-être nous inquiétons-nous pour nos proches qui vont bientôt voyager. Peut-être craignons-nous pour notre propre sécurité. Nous pouvons penser que cet article est une tentative, par ceux qui ont un penchant plus politiquement libéral, pour faire des ravages à l’aide de la terreur, en rapportant la torture brutale d’un homme qui affirme n’avoir rien fait de mal. Nous pouvons voir cela comme une justification de plus que la Syrie est un pays du mal qui aime enlever et torturer les gens, et ainsi que ce pays devrait être « démocratisé ». Ou peut-être, nous pouvons simplement justifier et rejeter tout l’article, en faisant porter le blâme d’une telle absurdité sur les « médias libéraux ». Dans tous les cas, il semble que nous ne pouvons pas complètement faire confiance aux sentiments et pensées qui naissent en nous quand nous sommes confrontés à un aperçu de la réalité – ou une illusion, pour ce sujet. Comment pouvons-nous même être sûrs quelle partie de nous réagit ? Comment pouvons-nous savoir que les pensées que nous avons sont vraiment les nôtres ? Gurdjieff a écrit sur les deux parties séparées qui sont dans chaque individu : l’essence et la personnalité. En premier lieu, considérons la personnalité. La personnalité est le résultat d’une myriade d’influences qui agissent sur une personne tout au long de sa vie. La personnalité consiste en ces influences de type ‘A’ qui sont absorbées par notre être en vivant tout simplement dans le monde. La façon dont nous avons été élevés par nos parents, combien de parents ont joué un rôle dans notre vie, les conditions économiques et sociales de notre éducation – toutes ces choses affectent notre personnalité. Des systèmes entiers de croyance se créent en nous, basés sur les facteurs présents dans nos années les plus formatrices. Ce pendant, même plus âgés, l’influences de ces facteurs peut ne pas diminuer. On peut déménager dans un nouveau lieu et absorber une partie de la culture locale, tandis que d’autres éléments de la personnalité restent inébranlables. Ces changements dans la personnalité semblent ne rimer à rien. Les croyances et les désirs peuvent changer et changeront en une nuit. Pour l’individu les expérimentant, tout peut paraître normal – des justifications sans fin peuvent être créées pour renforcer les nouvelles croyances et nouveaux besoins en contradiction directe avec ceux que nous avions la veille. Dans ce cas, Gurdjieff fait remarquer que l’esprit et les sentiments opèrent chacun sans reconnaître l’influence de l’autre. Un exemple de la nature saugrenue de la personnalité est celui des goûts musicaux d’une personne. Nous décidons que nous aimons un certain genre de musique ‘C’ pour ce que cela nous fait ressentir. Nous décidons aussi qu’un autre genre ‘D’ est terrible, bien que nous n’ayons aucune justification réelle pour en juger. Peut-être sommes-nous sortis un jour avec quelqu’un qui aimait la musique ‘D’ et c’est pourquoi nous en avons une haine irrationnelle après que la relation ce soit terminée sur une mauvaise note. Du point de vue de la personnalité, la musique ‘C’ est bonne et la musique ‘D’ est mauvaise. Puis nous nous faisons peut-être un nouvel ami qui aime un groupe de musique ‘D’ que nous n’avions jamais entendu auparavant. Au fur et à mesure que l’amitié grandit, notre goût pour la musique change de ‘C’ vers ‘D’, et alors c’est la musique ‘C’ que nous allons calomnier inlassablement. Du point de vue de la pensée, quelqu’un qui a la connaissance de la composition musicale pourrait examiner les deux genres ‘C’ et ‘D’ et conclure qu’il y a vraiment très peu de différences entre les structures musicales sous-jacentes des deux styles. Peut-être que les mêmes cœurs ou rythmes sont utilisés dans les deux cas, et que seules les paroles sont différentes. La personnalité n’est pas capable de traiter réellement cette information. En essence, la personnalité ne peut que réagir d’après les règles « Si ... Alors ... » qui ont été intégrées dans la programmation de l’individu. Chaque jour sur la page des Signes, nous essayons d’ajouter un peu de perspective aux nouvelles souvent choquantes. L’intention est de fournir une alternative aux nouvelles reconstituées, pasteurisées et préemballées, véhiculées par les médias de masse. Nous croyons que la reconnaissance de ce qu’est le monde extérieur, combiné avec la reconnaissance de ce qu’est le monde intérieur, peut aider dans la tâche de réfréner les influences de type ‘A’ et d’absorber les influences de type ‘B’. Nous croyons qu’il est possible d’arrêter de réagir, et de commencer à agir en nous reconquérant nous-mêmes, pour ainsi dire. A la lumière de cela, Gurdjieff parle de l’essence comme de ce qui est véritablement à nous, cet élément de notre monde intérieur qui peut se développer et changer à travers nos efforts pour travailler sur nous-mêmes. La première étape est d’apprendre à distinguer la personnalité de l’essence. Peut-être que l’aspect le plus important de la quête pour la reconnaissance de la personnalité et de l’essence est la sincérité envers soi. Voici le sujet du mensonge de retour, une fois de plus. Les mensonges à soi doivent s’arrêter. Il n’y a aucun moyen facile pour accomplir cette tâche. Ni potions magiques, ni méditations, ni chants, ni autre tralala, qui rendront le chemin plus court ou moins douloureux. Cela doit simplement être fait. Si nous voulons voir les effets de la personnalité, nous ne devons pas fuir l’auto-examination. L’observation exige beaucoup de choses. Avant tout la sincérité envers soi-même. Et c’est très difficile. Il est beaucoup plus facile d’être sincère avec un ami. L’homme a peur de voir le mal. Si par hasard, plongeant profondément en lui-même, il voit ce qui est mal en lui, il découvre sa nullité. Nous avons l’habitude de chasser les pensées qui nous concernent, parce que nous avons peur des remords de conscience. La sincérité est comme la clef qui ouvrira la porte d’où une partie peut en voir une autre. Avec la sincérité, l’homme peut regarder une chose en face, et la voir. La sincérité envers soi-même est très difficile, parce qu’une croûte épaisse a recouvert l’essence.[...] Et ainsi, chaque jour, nous rassemblons des articles qui soulignent la nature de ce monde - un monde imprégné par l’entropie. Les articles et les commentaires n’ont aucune intention de blesser ou offenser un quelconque pays, un système politique ou une personne. Le monde est tel qu’il est. Nous offrons un miroir. Un commentaire qui inclue un point de vue politique différent n’a pas pour but de provoquer le système établi, mais c’est un outil pour ceux qui travaillent sur eux-mêmes afin considérer de nouvelles possibilités, de voir le monde pour ce qu’il est, et peut-être pour voir l’insignifiance du soi. En tant qu’individus, nous avons peu d’espoir de changer quoi que ce soit dans cette réalité. En tant que petit groupe, nous n’avons pas le désir de changer quoi que ce soit dans cette réalité. Désirer changer le monde extérieur revient à nier ce qui est. Quand nous parlons d’ailes de papillon, de petits changements pouvant résulter en de grandes mutations dans la réalité, nous ne parlons pas de changer le monde extérieur – nous parlons de la relation de notre monde intérieur au monde extérieur. Le premier pas est de voir la personnalité et ses effets, et ainsi, de rétablir le lien vers son essence. Comme Gurdjieff le présente : « Année après année, l’homme endosse nouveaux vêtements, pose sur son visage un nouveau masque. Il faut progressivement enlever tout cela – se libérer, se dénuder soi-même. Tant que l’homme ne s’est pas mis à nu, il ne peut voir. » Dimanche 29 Février 2004 (signs 410) Dans un article de ce site web, nous discutons l’idée de responsabilité. Cet article particulier parle de la responsabilité qu’ont les Américains pour les actions de leur gouvernement, mais ce concept s’applique aussi à tous les autres membres de l’espèce humaine. Nous ne voulons pas suggérer qu’une personne ou un groupe peuvent, ou même doivent, faire quoi que ce soit pour CHANGER le statu quo, mais nous suggérons que le principe de responsabilité demeure. Nous parlons d’accepter notre responsabilité envers l’humanité et la nature humaine qui réside en chacun de nous. Considérez la question de quelle responsabilité vient, s’il y en a une, avec la naissance et la vie dans ce monde. On pourrait dire que la seule chose dont nous sommes réellement responsables dans cette vie c’est nous-mêmes. Il reste ensuite essentiellement à déterminer qui nous sommes, afin de comprendre nos responsabilités. Dans un sens plus large, nous sommes tous des membres de l’espèce humaine. L’appel du service-de-soi qui transparaît dans les actions de gens comme George Bush ou Adolf Hitler, est aussi en nous. C’est la condition humaine. La différence bien sûr est que Bush et Hitler ont pris l’aspect service-de-soi de la nature humaine et l’ont développé à l’extrême. Il y a bien sûr l’argument qu’il y a différents types d’êtres humains dans l’ensemble de l’espèce humaine, cependant la nature inhérente du service-de-soi ou entropique est à un certain degré un facteur commun à tous. Le choix peut être une variable . Certains peuvent avoir le choix, d’autres non, et d’autres peuvent n’être pas intéressés par avoir le choix. Si je fais partie d’un groupe qui à un instant donné décide à l’unanimité du cours d’une action, alors, en tant qu’individu et membre du groupe, je suis en partie responsable pour les résultats de la décision du groupe. Si à un moment je réfléchis à ces résultats et que je décide que je ne désire plus suivre le cours de l’action que le groupe et moi-même avons choisie, je dois alors prendre mes responsabilités, et pour ma décision personnelle changer de trajectoire. En même temps, je ne peux pas me décharger d’une certaine forme de responsabilité pour les résultats que la décision du groupe à façonnés. Après tout, ma contribution à la dynamique du groupe a alimenté l’action collective, et aussi dans une certaine mesure les actions des individus. C’est dans ce sens que nous que nous voulons dire que nous portons la responsabilité pour toute l’humanité. En tant que membres de l’espèce humaine, il y a quelque chose qui nous unit – nous sommes des êtres au service-de-soi. Cette nature qui a engendré le meurtre par Pol Pot de millions de Cambodgiens, est aussi en nous. Nous ne voulons pas par là suggérer que vous ou moi somme capables de tels génocides, mais nous possédons la même nature essentielle, qui dans le cas de Pol Pot ou des néocons à Washington, a été autorisée à se développer en des logiques – illogiques – extrêmes. Le bénéfice d’accepter cette responsabilité au sein de notre groupe nommé « humanité » est qu’elle peut agir comme un catalyseur pour nous encourager nous, individus, à changer de trajectoire. Quand nous observons les actions de l’humanité dans leur ensemble, nous voyons un aperçu de cet aspect de notre être qui est entropique, et qui reflète notre monde. Lorsque nous voyons clairement l’horreur de l’orientation destructive du service-de-soi, et lorsque nous acceptons le fait que nous sommes un membre d’un groupe, qui a collectivement contribué à tant de peines et de souffrances dans ce monde, nous pouvons nous résoudre à faire tout notre possible pour « payer nos dettes ». Même si notre seule contribution au groupe est de nous résoudre à changer la nature interne qui nous a mené à l’état où nous sommes. Dans un Univers ouvert aux possibilités infinies, nous ne pouvons préjuger les effets possibles des efforts d’un groupe aussi petit soit-il. Nous le répétons, nous ne pouvons rien CHANGER, ni qui que ce soit d’autre. La loi du libre-arbitre doit être respectée, mais peut-être qu’aux travers de nos recherches nous trouverons une autre option, et en faisant un choix différent, nous pourrons peut-être fournir une inspiration qui indiquera la route à d’autres chercheurs. L’article ci-dessous de John Kaminski sert tout à fait à mettre en relief le commentaire ci-dessus : Par
John Kaminski Vous souvenez-vous du Péril Rouge, aussi connue sous le terme de menace Communiste ? Ou du troisième Reich, dont le créateur est devenu l’emblème du mal durant le 20ème siècle ? La plupart des Américains, et certainement ceux de moins de 30 ans, ne s’en souviennent pas non plus. Diantre, ils ne se souviennent même pas du Vietnam, de Nixon ou des Beatles. Les termes et leurs connotations leur sont complètement étrangers, sauf quand ils sont rencontrés dans les livres historiques. Des millions d’Américains ne se rappellent tout simplement pas ce que l’Amérique représentait – liberté, justice égalité – en en conséquence, ils ne comprennent pas entièrement la réalité effroyable de ce que l’Amérique est devenue. Il était une fois, au temps d’Elvis et du Houla Hop, quand j’étais gosse, une école où l’on m’a enseigné que lorsque l’Allemagne avait envahi la France, la Pologne et d’autres pays d’Europe, c’était mal, et que les Etats-Unis sacrifièrent près d’un demi-million de leurs propres jeunes pour renverser ces situations au nom de la liberté. Et ceci se produisit par deux fois, en 1916-1918 et en 1941-1945. Dans le même esprit, je grandis en apprenant que l’annexion de la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et tous les pays de l’Europe de l’est par l’Union soviétique était une mauvaise action, et que durant les années d’une période appelée Guerre Froide, l’objectif militaire américain était dirigé vers le retournement de cette injuste oppression. Dans les années 50, quand j’étais à l’école élémentaire nous étions habitués à des exercices de routine de Défense Civile, où nous nous cachions sous nos pupitres, prétendant être sur le point d’être atomisés par les Russes. Vraiment ! C’est un monde nouveau à présent. D’une part, la population de la planète a doublé rien qu’en 50 ans. D’autre part, ce sont les Etats-Unis qui balayent maintenant le monde, ramassant tous ces autres pays au nom de la démocratie capitaliste, et racontant des mensonges sur leur motivation à entrer en guerre. Et au lieu de s’élever comme elle l’avait fait par le passé, contre le puissant géant volant la liberté de toutes ces victimes infortunées, la presse américaine l’acclame, le justifie aux noms de plus en plus ambivalents du capitalisme et de la démocratie. Pire, le peuple américain l’applaudit aussi, chose qui n’était jamais arrivée dans l’histoire des E.U. : quand le peuple supporte une guerre qu’il sait basée sur des mensonges. Bien entendu, la presse américaine l’acclame parce que ce sont les militaires américains qui le font. Même la presse allemande et la presse russe ne le critiquent pas de façon sérieuse. Parce qu’aucun pays ne peut s’opposer à l’Amérique, qui dépense plus dans le militaire que tous les autres pays réunis, et se plaint cependant qu’il faut dépenser plus, même quand ses ponts et ses écoles se désagrègent et que sa base de production a complètement disparu, précipitant son effondrement économique imminent. Pourtant les dépenses militaires augmentent toujours, et les projets de guerre foisonnent comme une tache d’encre maligne s’étendant sur le globe. L’empire du mal, première menace contre la paix dans le monde, est maintenant les Etats-Unis. Plus de Péril Rouge, plus de Troisième Reich. Maintenant c’est une Guerre de la Terreur menée par le plus grand terroriste de tous – l’Amérique, la nation qui a tué son propre peuple par milliers pour déclencher la Troisième Guerre Mondiale et confisquer tous les champs de pétrole du monde. Le fusil a à présent changé d’épaule, à l’évidence. Les Etats-Unis assument maintenant le rôle de l’Allemagne nazie et de la Russie soviétique à leur apogée, et combinées. Elle a des troupes prêtes et menaçantes dans 127 pays. Via les mécanismes diaboliques de l’Organisation Mondiale du Commerce et le Fonds Monétaire International, elle a déjà pillé financièrement la plupart des autres pays, volant leur utilité et appauvrissant leurs habitants. Et les nations qui résistent à cette escroquerie comme la Yougoslavie, sont tout simplement envahies et asservies. Les nations qui jouent le jeu comme la Russie ou l’Argentine, sont réduites à la plus abjecte pauvreté avec quelques millionnaires pro-occidentaux qui possèdent tout. Et malheur à ces nations qui ne jouent pas le jeu, comme l’Iraq. Elles sont effacées et transformées en zone de guerre permanente. Leurs populations sont assassinées dans leur sommeil par des soldats américains débarqués, à qui leur leader cynique a raconté qu’ils allaient dispenser la démocratie, quand ce qu’il vont réellement dispenser est une infinité d’opportunités pour le pillage par des sociétés commerciales politiquement bien connectées. Et le leader de l’Amérique ment au sujet d’absolument tout. Jamais, à aucun moment de mon histoire personnelle il n’y a eu un instant où un président américain n’ait pas dit la vérité sur quelque chose, ne serait-ce que par accident ; mais ce temps est venu. Il était une fois, des Américains qui prêchaient la cause de la liberté et de la justice pour tous. C’est en fait écrit dans leur Pacte d’Allégeance. Mais ils n’y adhèrent plus. Après tout, les Américains ont annulé leur Déclaration des Droits, qui les avaient un jour rendus célèbres – et les avaient faits aimer !- tout autour du monde. Maintenant, ils sont craints tout autour du monde. Insultés. Quand les Américains ont lancé leur guerre mondiale contre la terreur – basée sur un évènement traître dans lequel ils tuèrent un grand nombre de leur propre gens – ils ont trahi le monde entier. Ils ont trahi tous les rêves de liberté que quiconque pouvait avoir, ou que ce soit. Les gens qui l’ont fait, l’ont fait pour quelques milliards de dollars. Pouvez-vous les blâmer ? C’est de l’argent facile que de détruire un pays et de faire porter le chapeau à un autre. Même vous, vous le ferez si vous en avez l’occasion. Les Américains soutiennent ce genre d’idée. C’est le capitalisme dans sa splendeur, contrôlant le marché, faisant de l’argent en vendant des armes, faisant de l’argent sur la reconstruction en impliquant ses amis dans les contrats, sans offres d’appel publiques, bien entendu. Vous perdez donc quelques vies à la peau bazanée. Le monde est surpeuplé, de toute façon. Regardez cela comme une régulation de la population (bien que cela soit un autre sujet, bien plus étendu) Les choses sont devenues si répugnantes aux États-Unis que le candidat à la présidence de l’opposition libérale dit aux activistes de la paix d’ «en finir ! ». Qu’il n’y aura aucune paix quel que soit le président. Que l’Amérique est unie pour envahir et ravir le monde entier, simplement parce qu’il n’y a personne pour l’arrêter. Ceci est l’Amérique qui fut vénérée et admirée tout autour du monde. Ceci est ce que l’Amérique est devenue quand il n’y eu plus de pouvoir pour la garder honnête. Elle devint malhonnête – et une nation tueuse. Les peuples outre-atlantique commettent une erreur quand ils disent qu’ils n’ont rien contre les américains, que c’est simplement le gouvernement américain qu’ils abhorrent et craignent. Ce sont les Américains qui ont permis à ceci de se produire, ce sont eux qui en portent le tort et qui récolteront la tempête due à leur inaction. [...] Le monde rira cependant le dernier sur l’Amérique, après que ses dirigeants auront fini de sucer les os de sa carcasse financièrement décimée. Parce que les Américains ont abandonné la défense de la véritable liberté autour du monde, le jour viendra bientôt (plus tôt qu’ils ne le pensent) où ils auront à défendre leur propre liberté contre le monstre qu’ils ont créé par leur propre indifférence égoïste. La bête institutionnelle qui brûle la liberté autour du monde tournera un jour prochain sa mâchoire béante vers l’Amérique , et les Américains, qui ont décidé d’oublier comment défendre la véritable libérté dans le monde, auront nécessairement oublié comment défendre la leur[...] Et quand le reste du monde viendra réclamer justice contre cette tyrannie meurtrière et cette oppression mondiale que l’Amérique pratique en ce moment, que direz-vous quand il pointera ses pistolets vers vous ? Que vous ne saviez pas ?
En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
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