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Traduction française: Henri R.


Vendredi 19 mars 2004 : je voudrais attirer à nouveau l'attention du lecteur sur un commentaire cité dans un chapitre précédent :

Indépendamment de la difficulté d'adaptation de la plupart des endroits décrits dans l'Iliade et l'Odyssée dans la réalité physique des pays entourant la mer Egée, il y a aussi un problème avec le contenu spirituel des travaux d'Homère. Platon avait des doutes quant à leur origine grecque et le grand philosophe n'était en aucun cas un admirateur de ce poète imaginatif dont les dieux, avec leurs jalousies et vengeances, se comportaient comme des enfants gâtés. Platon était particulièrement inquiet de l'influence de corruption des poésies d'Homère sur les esprits de la jeunesse grecque, par dessus tout à cause de leur "manque de respect" pour les dieux. Il a suggéré que certains passages de l'Iliade et de l'Odyssée doivent être corrigés ou expurgés à jamais et s'il avait été le dictateur de son "état idéal," il les aurait brûlés, cassant ainsi la chaîne de transmission de ces poésies uniques et extrêmement antiques. [Wilkens]

Je pense qu'il y a une explication complémentaire de la raison pour laquelle Platon était si antagonique aux contes de Homère : l'histoire de Platon de l'Atlantide était l'histoire du modèle original de la Guerre de Troie et il savait que beaucoup de caractéristiques de la guerre originale étaient déformées par Homère et attribuées à une guerre bien postérieure, à une échelle différente, avec certains éléments ajoutés qui créeraient le malentendu dans les esprits de lecteurs.

L'idée d'une guerre de dix ans - avec des pertes massives des deux côtés - étant livrée  pour une femme m'a exercée pendant quelque temps, particulièrement pendant que je lisais le récit de Hérodote sur Hélène. Ses observations sont si vigoureuses et son style d'écriture est si amusant que je voudrais le partager avec le lecteur :

Ceux des Perses qui ont la connaissance de l'histoire déclarent que les Phéniciens ont d'abord commencé la querelle. Ceux-ci, disent-ils, vinrent de ce qui est appelé la Mer Erythréenne jusqu'à la nôtre; et s'étant installés sur la terre où ils continuent à demeurer même maintenant, se mirent immédiatement à faire de longs voyages par mer.
 
Et en transportant des marchandises de l'Egypte et d'Assyrie ils sont parvenus à d'autres lieux et aussi à Argos.
 
Argos était à ce moment-là sur tous les points le premier des États dans cette terre qui est maintenant appelée Hellade.
 
Le Phéniciens sont arrivés alors à cette terre d'Argos et ont commencé à disposer de la cargaison de leur bateau : et le cinquième ou sixième jour après qu'ils fussent arrivés, quand leurs marchandises avaient été presque toutes vendues, arriva à la mer une grande compagnie de femmes et parmi elles la fille du roi; et son nom, comme les Hellènes le disent aussi, était Io la fille d'Inachos.
 
Celles debout près de la poupe du bateau achetaient des marchandises telles que celles qui leur plaisaient le plus, quand soudain les Phéniciens, se passant le mot de l'un à l'autre, les assaillirent; et la plus grande partie des femmes s'échappèrent en s'enfuyant, mais Io et certaines autres furent enlevées.
 
Donc ils les mirent à bord de leur bateau et partirent immédiatement, faisant voile vers l'Egypte.
 
De cette manière, les Perses annoncent qu'Io est venue en Egypte, n'étant pas d'accord là-dedans avec les Hellènes et cela, disent-ils, était le premier début des maux.
 
Puis après cela, disent- ils, certains Hellènes (mais ils ne sont pas capables de dire le nom des personnes) entrèrent dans la ville de Tyr en Phénicie et remportèrent la fille du roi Europe; - ceux-ci seraient sans aucun doute des Crétois; - et donc ils étaient quittes pour la précédente blessure.
 
Après cela cependant, les Hellènes, disent-ils, étaient les auteurs du second mal; car ils ont navigué en Asie de Colchide et dans la rivière Phasis avec un navire de guerre et de là, après qu'ils eussent fait l'autre affaire pour laquelle ils étaient venus, ils ont emporté Médée, la fille du roi.
 
Et le roi de Colchide envoya un héraut à la terre de Hellade et exigea réparation pour l'enlèvement et avoir sa fille restituée.
 
Mais ils répondirent que, comme les Barbares ne leur avaient donnés aucune satisfaction pour l'enlèvement d'Io l'Argive, ils ne donneraient donc pas satisfaction aux Barbares pour cela.
 
Dans la génération suivante après cela, disent-ils, Alexandre le fils de Priam, ayant entendu parler de ces choses, désira obtenir une femme pour lui-même par la violence de Hellade, étant entièrement assuré qu'il ne serait pas contraint de donner une quelconque satisfaction pour ce mal, attendu que les Hellènes n'en avaient pas donné pour le leur.
 
Donc il enleva Hélène et les Hellènes résolurent d'envoyer des messagers d'abord et exiger sa restitution avec satisfaction pour l'enlèvement; et quand ils avancèrent cette demande, les autres leur alléguèrent  l'enlèvement de Médée, disant que les Hellènes désiraient maintenant que satisfaction leur soit donnée par d'autres, quoiqu'ils n'aient donné personne eux-mêmes, ni n'aient livré la personne quand la demande avait été faite.
 
Jusqu'à ce point, disent-ils, rien de plus n'arriva que l'enlèvement de femmes des deux côtés; mais après cela les Hellènes furent grandement à blâmer; car ils installèrent le premier exemple de guerre, en faisant une expédition en Asie avant que les Barbares n'en aient fait aucune en Europe.
 
Maintenant ils disent que dans leur jugement, quoique ce soit un acte d'injustice d'enlever des femmes par la force, c'est une folie de mettre son cœur à exercer la vengeance pour leur enlèvement et la voie sage est de ne prêter aucune considération quand elles ont été emportées; car il est évident qu'elles ne seraient jamais emportées si elles ne désiraient pas s'en aller. Et les Perses disent qu'ils, à savoir les gens de l'Asie, quand leurs femmes ont été enlevées par la force, en avaient fait une question sans importance, mais les Hellènes à cause d'une femme de Lacédémone réunirent une grande force militaire et ensuite allèrent en Asie et détruisirent le dominion de Priam; et qu'à partir de maintenant ils considéraient toujours la race hellénique être leur ennemi : car les races d'Asie et les races Barbares qui demeurent là, les Perses prétendent comme leur appartenant; mais ils considèrent la race d'Europe et hellénique comme séparée d'eux.
 
Le Perses pour leur part disent que les choses sont arrivées ainsi; et ils concluent que le début de leur querelle avec les Hellènes était à cause de la prise d'Ilion : mais en ce qui concerne Io, les Phéniciens ne sont pas d'accord avec les Perses dans ce récit du conte; car ils nient qu'ils l'aient emportée en Egypte par des moyens violents et ils disent d'autre part que quand ils étaient à Argos elle était intime avec le maître de leur bateau et percevant qu'elle était avec un enfant, elle avait honte de l'avouer à ses parents et donc est partie sur un navire avec les Phéniciens de son propre gré, de crainte d'être découverte.
 
Ce sont les récits dits par les Perses et les Phéniciens séparément : et concernant ces choses je ne vais pas dire qu'elles sont arrivées de telle manière ou de telle autre, mais quand j'ai indiqué l'homme qui d'abord à ma propre connaissance a commencé à commettre le mal contre les Hellènes, j'avancerai plus loin avec l'histoire, donnant un récit des villes des hommes, petites aussi bien que grandes : car celles qui dans le passé étaient grandes sont pour la plupart devenus petites, tandis que celles qui étaient dans mon propre temps grandes avaient l'habitude d'être petites dans les temps précédents: donc alors, puisque je sais que la prospérité humaine ne continue jamais de manière immuable, je mentionnerai les deux indifféremment. [...]
 
Et les prêtres [de l'Egypte] m'ont dit, quand j'ai demandé, que les choses concernant Hélène sont arrivées ainsi: - Alexandre, ayant remporté Hélène, naviguait loin de Sparte vers sa propre terre et quand il arriva dans la Mer Egée des vents contraires l'ont dévié de sa course dans la Mer de l'Egypte; et après cela, puisque les vents n'ont pas cessé de souffler, il est venu en Egypte lui-même et en Egypte à ce qui est maintenant nommé la bouche Canobique du Nil et à Taricheiai.
 
Il y avait sur le rivage, comme il y a toujours maintenant, un temple à Héraclès, dans lequel si l'esclave de n'importe quel homme prend refuge et fait mettre les marques sacrées sur lui, se consacrant au dieu, il n'est pas permis de poser la main sur lui; et cette tradition a continué toujours inchangée depuis le début jusqu'à mon propre temps.
 
En conséquence, les préposés d'Alexandre, ayant entendu parler de la tradition qui existait à propos du temple, s'éloignèrent de lui en courant et s'asseyant comme les suppliants de Dieu, accusèrent Alexandre, parce qu'ils désiraient lui faire du mal, disant tout le récit sur la manière dont les choses étaient à propos d'Hélène et du mal fait à Ménélas; et cette accusation ils l'ont faite non seulement aux prêtres, mais aussi au surveillant de cette embouchure d'une rivière, dont le nom était Thonis.
 
Thonis, ayant alors entendu leur récit, envoya immédiatement un message à Protée à Memphis, qui disait comme suit : "Là est venu un étranger, un Teucrien par la race, qui a commis dans Hellade un acte impie; car il a trompé la femme de son propre hôte et est venu apportant ici avec lui cette femme et énormément de richesse, ayant été déporté de sa voie par des vents vers votre terre. Lui permettrons-nous alors de naviguer indemne, ou lui prendrons-nous d'abord celle qu'il a apportée avec lui ?"
 
En réponse à cela, Protée renvoya un messager qui dit ainsi : "Capturez cet homme, quiconque il puisse être, qui a fait l'impiété à son propre hôte et apportez le en ma présence, que je puisse savoir ce qu'il trouvera à dire."
 
En l'entendant, Thonis captura Alexandre et retint ses bateaux et après cela il a apporté l'homme lui-même jusqu'à Memphis et avec lui Hélène et la richesse qu'il avait et aussi, en plus d'eux, les suppliants. Ainsi quand tout avaient été transmis en haut là, Protée a commencé à demander à Alexandre qui il était et d'où il venait; et il lui dit à la fois son origine et le  nom de son pays natal, et de plus relata son voyage, depuis où il naviguait.
 
Après quoi ce Protée lui demanda d'où il avait pris Hélène; et quand Alexandre s'égara dans son récit et ne dit pas la vérité, ceux qui étaient devenus des suppliants l'ont reconnu coupable de mensonge, rapportant complètement le récit entier de la mauvaise action.
 
En détail Protée leur déclara cette phrase, disant, "N'était-ce que je considère une question de grand moment de ne pas assassiner n'importe lequel de ces étrangers qui, étant déviés de leur course par des vents, sont venus à ma terre jusqu'ici, je devrais avoir exercé ma vengeance sur vous de la part de l'homme de Hellade, voyant que toi, le plus vil des hommes, ayant reçu de lui l'hospitalité, as vraiment exercé contre lui un acte le plus impie. Car tu es vraiment allé vers la femme de ton propre hôte; et ce n'était même pas assez pour toi, mais tu l'as vraiment remuée avec le désir et tu es parti avec elle comme un voleur.
 
De plus, pas même ceci en soi n'était assez pour toi, mais tu es venu ici avec le pillage pris de la maison de ton hôte. Maintenant pars donc, voyant que je l'ai considéré de grand moment pour ne pas être un tueur d'étrangers. Cette femme en effet et la richesse que tu as, je ne te permettrai pas de les emporter, mais je les tiendrai en lieu sûr pour l'Hellène qui était ton hôte, jusqu'à ce qu'il vienne lui-même et désire les remporter chez lui; à toi-même cependant et tes compagnons-voyageurs je proclame que vous partiez de votre mouillage dans trois jours et alliez de ma terre à une autre; et sinon, que vous serez traités comme des ennemis. "
 
Ceci que les prêtres ont dit était la manière de l'arrivée d'Hélène à Protée; et je suppose que Homère avait aussi entendu cette histoire, mais puisque ce n'était pas aussi approprié à la composition de sa poésie que l'autre qu'il a suivi, il l'a écartée finalement, précisant en même temps qu'il était au courant de cette histoire aussi : et selon la façon avec laquelle il a décrit les errances d'Alexandre dans l'Iliade (il ne s'est ailleurs pas rétracté non plus de ce qu'il avait dit) il est clair que quand il apporta Hélène il avait été déporté de son cours, errant dans des pays divers et qu'il est allé, entre autres lieux, à Sidon en Phénicie. De cela le poète a fait la mention dans la "prouesse de Diomède," et les vers sont les suivants :
 
"Là elle avait des robes multicolores, les travaux des femmes de Sidon,
Celles que son fils lui-même le divin de forme Alexandre
Apporta de Sidon, quel temps le long périple en mer il navigua
Ramenant Hélène à la maison, d'un noble père engendrée. "
 
Et dans l'Odyssée aussi il l'a mentionné dans ces vers :
 
"Telles avait la fille de Zeus, de telles drogues de ruse exquise,
Bonnes, que la femme de Thon, Polydamna, lui avait données,
En demeurant en Egypte, la terre où les prairies généreuses produisent des drogues plus que tous les autres pays, beaucoup de bonnes étant mélangées, beaucoup de mauvaises. "
 
Et ainsi aussi Ménélas dit à Télémaque :
 
"Pourtant les dieux me soutinrent en Egypte, pour revenir ici désirant,
Me soutenant pour rentrer à la maison, puisque le sacrifice était dû que je n'ai pas exécuté. "
 
Dans ces lignes il précise qu'il connaissait l'errance d'Alexandre en Egypte, car la Syrie avoisine l'Egypte et les Phéniciens, dont est Sidon, demeurant en Syrie.
 
Par ces lignes et par ce passage on montre aussi plus clairement que "l'Épopée chypriote" n'a pas été écrite par Homère, mais par un autre homme : car dedans il est dit que le troisième jour après avoir quitté  Sparte, Alexandre est venu à Ilion apportant avec lui Hélène, ayant eu "un vent soufflant-doucement et une mer lisse," tandis que dans l'Iliade il dit qu'il s'est égaré de son cours quand il l'apporta.
 
Quittons maintenant Homère et l'Épopée "chypriote"; mais ceci je le dirai, à savoir que j'ai demandé aux prêtres si ce n'est pas qu'un récit futile que les Hellènes racontent de ce qui, disent-ils, est arrivé à Ilion; et ils m'ont répondu ainsi, disant qu'ils avaient leur connaissance selon des recherches de Ménélas lui-même.
 
Aps le rapt d'Hélène arriva en effet, dirent-ils, au pays Teucrien une grande armée d'Hellènes pour aider Ménélas; et quand l'armée fut sortie des bateaux pour atterrir et eut planté son camp là, ils envoyèrent des messagers à Ilion, avec qui alla aussi Ménélas lui-même; et quand ceux-ci entrèrent dans l'enceinte, ils exigèrent le retour d'Hélène et la richesse qu'Alexandre avait volée à Ménélas et qu'il avait emportée; et de plus ils exigèrent la réparation pour les maux accomplis : et les Teucriens dirent le même récit alors, et ensuite, tant avec serment que sans serment, à savoir qu'en fait et en vérité ils n'avaient pas Hélène, ni richesse pour laquelle la demande était faite, mais que tous les deux étaient en Egypte; et cela qu'ils ne pouvaient pas justement être contraints de donner satisfaction pour ce que Protée le roi de l'Egypte avait.
 
Les Hellènes pensaient cependant qu'ils étaient moqués par eux et ils assiégèrent la ville, jusqu'à ce qu'enfin ils l'aient prise; et quand ils eurent pris le mur et ne trouvèrent pas Hélène, mais entendirent le même récit qu'auparavant, alors ils crurent l'ancien récit et envoyèrent Ménélas lui-même à Protée.
 
Et Ménélas étant venu en Egypte et ayant navigué jusqu'à Memphis, dit la vérité de ces questions et non seulement trouva un grand divertissement, mais aussi reçut Hélène indemne et toute sa propre richesse en plus.
 
Alors cependant, après qu'il ait été ainsi traité, Ménélas se montra ingrat envers les Egyptiens; car quand il commença à naviguer, des vents contraires le retinrent et comme cette état de choses dura longtemps, il conçu un acte impie; car il prit deux enfants des habitants du pays et les sacrifia. Après ça, quand il fut connu qu'il avait agi ainsi, il devint abhorré et, étant poursuivi, il s'échappa et partit dans ses bateaux en Libye; mais où il est allé en outre après cela, les Egyptiens n'étaient pas capable de le dire. De ces choses ils dirent qu'ils ont découvert une partie selon des enquêtes et le reste, à savoir celle qui est arrivé sur leur propre terre, ils l'ont rapporté de connaissance sûre et certaine.
 
Ainsi les prêtres des Egyptiens m'ont dit; et je suis aussi d'accord moi-même avec l'histoire que l'on a dite d'Hélène, ajoutant cette considération, à savoir que si Hélène avait été à Ilion elle aurait été cédée aux Hellènes, qu' Alexandre consente ou non; car Priam n'était certainement pas si fou, ni non plus les autres de sa maison, qu'ils étaient désireux de courir le risque de la ruine pour eux, leurs enfants et leur ville, afin qu'Alexandre puisse avoir Hélène comme femme : et même à supposer que pendant la première partie du temps ils avaient été disposés ainsi, cependant quand beaucoup d'autres Troyens perdaient en plus leurs vies aussi souvent qu'ils se battaient avec les Hellènes et toujours deux ou trois ou plus des fils de Priam lui-même étaient même tués quand une bataille avait lieu (si on peut avoir confiance en tout aux poètes Épiques), - quand, je dis, les choses venaient ainsi à passer, je considère que même si Priam lui-même avait eu Hélène comme femme, il l'aurait redonné aux Achéens, si au moins en faisant ça il pouvait être libéré des maux qui l'opprimait. [...]
 
En vérité cependant ils n'avaient pas le pouvoir de rendre Hélène; et les Hellènes ne les ont pas crus, quoiqu'ils disaient la vérité ... [les Histoires, extraits choisis]

Nous reviendrons à cette histoire plus tard parce que bien qu'elle semble confuse et improbable, elle tient la clé de notre problème. Mais nous ne pensons pas que c'était pour une femme qu'ils se battaient; non en effet, c'était le "trésor". Une chose que nous remarquons de cette histoire est que cela semble un peu comme George Bush exigeant les Armes de Destruction Massive de l'Irak. Juste une telle situation comme nous voyons le développement dans notre propre temps entre les Etats-Unis et le reste du monde peut s'être développée entre l'Atlantide, l'Europe et l'Asie il y a 12 000 ans environ et ensuite de nouveau plus tard, entre les Troyens et les Achéens en Europe.

Le dépistage de ce problème m'a fait parcourir beaucoup de chemins d'accès intéressants et les indices les plus utiles sont venus de l'alchimiste Fulcanelli. Un ses thèmes souvent réitérés sont que les "Grecs antiques” — pas les Egyptiens — étaient la source de la science Hermétique et de toute la connaissance ésotérique. Cependant, dans un passage particulier, il semble se contredire dans les remarques suivantes :

L'Atlantide. Est-ce que cette île mystérieuse, de laquelle Platon a laissé la description énigmatique, existât jamais ? Une question difficile à résoudre, pour donner la faiblesse des moyens que la science possède pour pénétrer dans le secret des abîmes. Néanmoins, quelques observations semblent soutenir les partisans de l'existence de l'Atlantide. […]
 
La foi en la véracité des travaux de Platon résulte en la croyance de la réalité des bouleversements périodiques dont le Déluge de Moïse, nous l'avons dit, reste le symbole écrit et le prototype sacré. À ceux qui nient ce que les prêtres de l'Egypte confièrent à Solon, nous demanderions seulement de nous expliquer ce que le maître d'Aristote a voulu révéler par cette fiction d'une nature sinistre. Car nous croyons en effet qu'au-delà du doute, Platon est devenu le propagateur de vérités très antiques et que par conséquent ses livres contiennent un jeu, un corps de connaissance cachée. Son Nombre Géométrique et la Caverne ont leur signification; pourquoi le mythe de l'Atlantide ne devrait pas avoir la sienne propre ?
 
L'Atlantide doit avoir subi le même destin que les autres et la catastrophe, qui l'a submergée, tombe évidemment dans la même cause que celle qui a englouti, quarante-huit siècles plus tard, sous une couche profonde d'eau, l'Egypte, le Sahara et les pays de l'Afrique du Nord. Mais plus favorisé que la terre des Atlantes, l'Egypte a tiré profit d'un élévation du fond de l'océan et est revenue à la lumière de jour, après un certain temps d'immersion. Pour l'Algérie et la Tunisie avec leur "chotts" secs couverts d'une couche épaisse de sel, le Sahara et l'Egypte avec leurs sols constitués pour une grande partie de sable de mer montrent que des eaux ont envahi et couvert des étendues énormes du continent africain. Les colonnes des temples des Pharaons portent sur elles les traces indéniables d'immersion; dans les chambres hypostyles, les blocs, toujours existants, qui forment les plafonds ont été levés et déplacés selon le mouvement oscillant des vagues; On peut remarquer la disparition de la couche extérieure des pyramides et en général celui du joint de pierre (les Colosses de Memnon qui ont l'habitude de chanter) les traces évidentes de corrosion par l'eau sur le sphinx de Gizeh, aussi bien que sur beaucoup d'autres travaux de la statuaire égyptienne n'ont aucune autre origine. [Fulcanelli, les Demeures Philosophales, pp. 511-512.]

Remarquez qu'il a dit : "A ceux qui nient ce que les prêtres de l'Egypte confièrent à Solon, nous demanderions seulement de nous expliquer ce que le maître d'Aristote a voulu révéler par cette fiction d'une nature sinistre." Fulcanelli continue alors une longue série de remarques qui nient en réalité ce que les prêtres de l'Egypte ont dit à Solon, à savoir, que l'Egypte n'avait jamais été inondée. Maintenant, pourquoi Fulcanelli dit d'abord "d'avoir foi en la véracité des mots de Platon," et ensuite se retourne et les nie ?

Un autre article de curiosité est ici sa remarque sur le "Déluge de Moïse." Chacun sait que Noah a été associé à l'Inondation et Moïse a été associé à l'Exode. Certainement, il y avait une sorte "d'inondation" dans l'histoire de Moïse où la Mer Rouge a noyé le Pharaon, mais cette histoire ne semble pas beaucoup se rapporter à une Inondation réelle; ou est-ce le cas ?

Le Timée et le Critias, écrits par Platon quelque temps autour de 360 av. J.-C sont les seuls rapports écrits antiques existants qui se réfèrent spécifiquement à l'Atlantide. Les dialogues sont des conversations entre Socrate, Hermocrate, Timée et Critias. Apparemment en réponse à une conversation antérieure par Socrate de sociétés idéales, Timée et Critias consentent à entretenir Socrate d'un récit qui n'est pas “une fiction, mais une vraie histoire.”

L'histoire est sur le conflit entre les Athéniens antiques et les Atlantes 9000 ans avant l'époque de Platon. La connaissance du passé a été apparemment oubliée par les Athéniens de l'époque de Platon et la forme que l'histoire de l'Atlantide a pris dans le récit de Platon était que ces prêtres égyptiens l'ont transmis à Solon. Solon a passé le récit à Dropides, l'arrière-grand-père de Critias. Critias l'a appris de son grand-père aussi nommé Critias, le fils de Dropides.

Jetons un regard prudent à la section principale de l'histoire, omettant l'introduction qui décrit Solon allant en Egypte et bavardant avec les prêtres.

C'est pourquoi un des prêtres, qui était d'un très grand âge, dit: O Solon, Solon, vous Hellènes n'êtes que des enfants, et il n'y a pas de vieil homme parmi vous. Solon en retour lui demanda ce qu'il voulait dire. Je veux dire, il répondit, qu'en esprit vous êtes tous jeunes; il n'y a pas d'ancienne opinion transmise parmi vous par une tradition ancienne, ni aucune science qui soit blanchie par l'âge. Et je vais vous dire pourquoi.
 
Il y a eu, et il y aura encore, beaucoup de destructions de l'Humanité se produisant par suite de beaucoup de causes; les plus grandes ont été apportées par l'intermédiaire du feu et de l'eau, et d'autres moindres par d'innombrables causes. Il existe une histoire que vous avez même préservé, il était une fois Phaéton, le fils d'Hélios, ayant asservi les coursiers du chariot de son père, parce qu'il n'était pas capable de les conduire sur le chemin de son père, qui brûla tout ce qui était sur la Terre, et fut lui-même détruit par un éclair. Maintenant, cela a la forme d'un mythe, mais signifie réellement une déclinaison des corps se déplaçant dans les cieux autour de la Terre, et une grande conflagration de choses sur la Terre, qui reviennent après de longs intervalles; à de telles époques, ceux qui vivent dans les montagnes et dans des endroits secs et élevés risquent plus la destruction que ceux qui vivent près des rivières ou de la mer. Et de cette calamité le Nil, qui est notre sauveur infaillible, nous délivre et nous préserve.
 
Quand, d'autre part, les dieux purgent la Terre avec un déluge d'eau, les survivants dans notre pays sont les bergers et les pâtres qui vivent dans les montagnes, mais ceux qui, comme vous, vivent dans les cités sont balayés par les rivières jusqu'à la mer. Tandis que dans ce pays, ni avant ni en d'autres temps, l'eau ne tombe dans les champs, ayant toujours tendance à venir du bas; pour cette raison les traditions préservées ici sont les plus anciennes.
 
Le fait est, que où que soit l'extrémité du gel hivernal ou de l'été n'empêche pas à l'humanité d'exister, quelquefois en plus grand nombre, quelquefois en moins grand nombre. Et quoiqu'il arrive dans votre pays ou dans le nôtre, ou dans une autre région connue par nous - s'il y avait des actes nobles ou grands ou remarquables d'une autre manière, ils ont tous été notés par nous depuis longtemps et sont préservés dans nos temples.

Nous voulons ici prendre note du fait que la preuve actuelle suggère que l'Egypte ait été inondée et qu'elle a aussi éprouvé un climat pluvieux comme le montre l'érosion par l'eau sur le sphinx. Fulcanelli a même fait des remarques sur l'inondation de l'Egypte. Et alors nous voyons que Fulcanelli nous a donné une allusion, un indice. Cela nous mène à la question de savoir si vraiment cette histoire est réellement venue de la bouche d'un prêtre égyptien en termes de l'Egypte comme nous la connaissons maintenant. S'il en est ainsi, un tel prêtre aurait connu la période de lourde pluie et des mers peu profondes en Egypte, par laquelle le Sphinx et d'autres monuments furent érodés et qui déposa une couche de sel sur l'intérieur des pyramides et d'autres structures que Fulcanelli a mentionnées. Et alors nous suggérons, pour réconcilier cette difficulté, pas que l'histoire est fausse — parce que Fulcanelli nous a dit “d'avoir foi dans le récit de Platon” — mais plutôt que c'était une "tromperie" exotérique délibérée.

Tandis que vous et d'autres nations commencez juste à être équipés d'une culture et d'autres choses requises pour une vie civilisée, après l'intervalle habituel, le flot du ciel, comme une peste, se déverse en bas et laisse seulement ceux d'entre vous qui êtes privés de culture et d'éducation; et donc vous devez recommencer encore une fois comme des enfants et ne rien savoir de ce qui est arrivé dans le passé, parmi nous ou parmi vous. Quant à vos généalogies que vous nous avez racontées, elles ne sont pas mieux que des contes pour enfants.
 
En premier lieu vous vous rappelez un seul déluge seulement, mais il y en a eu beaucoup d'autres précédemment; ensuite, vous ne savez pas que dans votre pays habitait la race d'hommes la plus juste et la plus noble qui ait jamais vécu, et que vous et votre ville entière êtes descendants d'une petite graine ou d'un reste d'entre eux qui a survécu. Et c'était inconnu de vous, parce que, pendant beaucoup de générations, les survivants de cette destruction sont morts, ne laissant aucun mot écrit. Car il y avait un temps, Solon, avant le grand déluge d'entre tous, quand la ville qui est maintenant Athènes était la première dans la guerre et en toutes façons la mieux dirigée de toutes les villes, est dite avoir réalisé les actes les plus nobles et avoir eu la constitution la plus juste parmi celles racontées par la tradition, sous la face du ciel.

A nouveau, interrompons le dialogue pour montrer qu'il est peu probable qu'un prêtre de l' Egypte que nous connaissons eusse déclaré que les Athéniens étaient "la race la plus juste et la plus noble", ni qu'ils "accomplissaient les actes les plus nobles" et avaient "la constitution la plus juste…sous la face du ciel"! Un autre indice que le conteur nous donne est que ce n'est pas l' Egypte qui est la source de cette information.

Solon s'est émerveillé à ses mots, et demanda sincèrement aux prêtres de l'informer exactement et en ordre sur ces anciens citoyens. Vous êtes le bienvenu pour entendre parler d'eux, Solon, dit le prêtre, tant pour votre salut et celui de votre cité, et par-dessus tout, pour le salut de la déesse qui est la patronne commune et parente et éducatrice de nos deux cités. Elle a fondé votre cité mille ans avant la nôtre, recevant de la Terre et d'Héphaïstos la graine de votre race, et ensuite elle a fondé la nôtre, dont la constitution est notée dans nos registres sacrés comme ayant huit mille ans.

Encore de nouveau, le prêtre égyptien donne une antiquité plus grande aux Grecs qu'aux Egyptiens! Un autre indice pour le lecteur pour comprendre que ce n'est pas une histoire égyptienne de l'Egypte comme nous la connaissons maintenant!

Concernant vos citoyens d'il y a neuf mille ans, je vous informerai brièvement de leurs lois et de leur action la plus célèbre; nous parcourrons après à loisir les détails exacts de l'ensemble dans les registres sacrés. Si vous comparez ces lois avec les nôtres, vous trouverez que beaucoup des nôtres sont la contrepartie des vôtres comme autrefois.

Ici, bien sûr, nous aboutissons à l'idée qu'il y avait une connexion antique et une communication entre les "Egyptiens réels” et les "Athéniens réels." Georges Gurdjieff a une fois fait remarquer que le Christianisme a été pris à l'Egypte, une déclaration qui pourrait suggérer qu'il était d'accord avec l'école pan-égyptienne. Mais non : le Christianisme, il s'est empressé d'expliquer, n'a pas été pris à l'Egypte historique, mais à une "Egypte beaucoup plus ancienne” qui n'est pas consignée."

En premier lieu, il y a la caste des prêtres, qui est séparée de tous les autres; ensuite, il y a les artisans qui exercent leurs différents métiers par eux-mêmes et ne se mélangent pas; et il y a aussi la classe des bergers et des chasseurs, de même que celle des cultivateurs; et vous observerez, aussi, que les guerriers en Egypte sont distincts de toutes les autres classes, et sont commandés par la loi de se consacrer seulement aux carrières militaires; de plus, les armes qu'ils portent sont des boucliers et des lances, un style d'équipement dont la déesse s'est inspirée auprès des Asiatiques pour d'abord nous l'enseigner, et dans votre partie du monde d'abord à vous.

La remarque que la fonction juste de la société était "d'abord enseignée aux Asiatiques" est des plus intéressants. La référence aux "Asiatiques" dans ce contexte d'un "Prêtre Egyptien" historique est extrêmement douteuse parce que, dans les nombreuses inscriptions égyptiennes des temps historiques, les Asiatiques sont toujours mentionnés comme "Vils". Néanmoins, même dans les temps historiques, il est en effet vrai que les Egyptiens ont emprunté leur équipement militaire et leurs stratégies de guerre des Asiatiques, mais c'était un développement de beaucoup postérieur à ce que l'histoire susdite suggérerait. La question de savoir qui étaient ces "vils Asiatiques" est un débat en cours, mais cela semble relié aux Hittites, aux Hyksos, et autres tribus indo-européennes qui sont descendues des Steppes en vagues diverses.

Alors quant à la sagesse, observez-vous comment notre loi au tout début faisait une étude de l'ordre global des choses, s'étendant même à la prophétie et à la médecine qui donne la santé, tirer de ces éléments divins ce qui était nécessaire pour la vie humaine, et ajouter chaque sorte de savoir qui leur était apparenté. Tout cet ordre et arrangement que la déesse vous a d'abord transmis en établissant votre cité; et elle choisit l'endroit de la Terre où vous êtes nés, parce qu'elle vit que le tempérament heureux des saisons dans ce pays produirait les plus sages des hommes. C'est pourquoi la déesse, qui était à la fois amateur de guerre et de sagesse, choisit et avant tout colonisa ce lieu qui était le plus favorable pour produire des hommes les plus semblables à elle. Et là vous avez demeuré, ayant de telles lois que celles-ci et encore de meilleures, et excellé toute l'humanité en toute vertu, comme vous êtes devenus les enfants et les disciples des dieux.

A maintes reprises, ce prêtre "égyptien" très étrange dit des choses qui contredisent complètement la vue égyptienne qu'ils sont la "race la plus ancienne et la plus noble". Dans les remarques précédentes, il a dit que la déesse a transmis D'ABORD aux Grecs toutes les lois de santé et ces choses nécessaires pour préserver et prolonger la vie. Les Grecs sont déclarés être les plus sages des hommes, et ceux "les plus semblables à la déesse". Et de nouveau "a excellé toute l'humanité en toute vertu", ce qui n'est pas très probable d'avoir été dit par un prêtre égyptien de l'Egypte que nous connaissons.

Ici arrive l'histoire de la guerre, donc prêtez vraiment attention:

Beaucoup de grands et merveilleux actes de votre état sont consignés dans nos histoires. Mais un d'entre eux excède tout le reste dans la grandeur et le courage. Car ces histoires parlent d'un puissance formidable qui organisa délibérément une expédition contre toute l'Europe et l'Asie et contre qui votre cité mit fin.
 
Cette puissance arriva de l'océan Atlantique, car à cette époque l'Atlantique était navigable; et il y avait une île placée devant le détroit appelé par vous les Colonnes d'Hercule; l'île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies et était le chemin vers d'autres îles et de celles-ci vous pouviez passer sur l'ensemble du continent opposé qui entourait le vrai océan; car cette mer qui est en deçà du détroit d'Hercule n'est qu'un port, avec une entrée étroite, mais cette autre est une vraie mer, et la terre environnante peut vraiment être appelée un continent illimité.
 
Alors dans cette île de l'Atlantide, il y avait un grand et merveilleux empire qui avait dirigé l'île entière et plusieurs autres, et d'autres parties du continent, et, en outre, les hommes de l'Atlantide avaient soumis les parties de la Libye en deçà des colonnes d'Hercule jusqu'à l' Egypte, et d'Europe jusqu'à Tyr.
 
Cette puissance énorme, rassemblée en une seule, a essayé de soumettre d'un coup notre pays et le vôtre et toute la région en deçà du détroit; et ensuite, Solon, votre pays a brillé dans l'excellence de sa vertu et de sa force, parmi toute l'humanité. Elle était prééminente en courage et en habileté militaire et était le leader des Hellènes. Et quand le reste fit défection, étant contrainte d'être seule, après être passée par la dernière extrémité du danger, elle a défait et triomphé des envahisseurs et a préservé de l'esclavage ceux qui n'étaient pas encore subjugués et libéré généreusement tout le reste d'entre nous qui demeurons en deçà des colonnes.

De toutes les choses que le "prêtre égyptien" a dit, le susdit est le plus stupéfiant et le plus parlant. Il donne à nouveau la prééminence aux Grecs, qu'ils ont exécuté le plus héroïque des actes de tous les temps, qui était de défaire l'Empire Atlante!

C'est le point qui est si souvent ignoré par les amateurs de l'Egypte et de l'Atlantide! L'Atlantide était le "mauvais empire de Borg" originel! Et en plus, dans ce passage, on donne l'indice que l'ancienne civilisation égyptienne - -la construction des pyramides et autres architectures monumentales sur lesquelles tant de la manie égyptienne actuelle est basée - - le travail de Schwaller de Lubicz, etc…- - a revendiqué être la ramification de l'Atlantide, cette partie qui est si admirée par la masse des égyptophiles d'aujourd'hui - - était très probablement une tentative de reconstruction de l'EMPIRE MAUVAIS DE L'ATLANTIDE! Autrement dit, la "science des prêtres" des Egyptiens, mentionnée par Fulcanelli, a précédé la matière si diligemment étudiée par Schwaller et d'autres pour "des indices" vers les secrets alchimiques et l'ésotérisme, c'était très probablement une Egypte que l'on ne connaît même plus comme l'Egypte!

Mais ensuite arrivèrent de violents tremblements de terre et inondations; et en un seul jour et une seule nuit de malheur tous vos guerriers furent engloutis dans la Terre, et l'île de l'Atlantide a disparu de la même manière dans les profondeurs de la mer. C'est la raison pour laquelle la mer dans ces régions est infranchissable et impénétrable, parce qu'il y a un haut-fond boueux dans le chemin; et ceci fut causé par l'affaissement de l'île.
 
Je vous ai dit brièvement, Socrate, ce que Critias âgé entendit de Solon et nous a relaté. Et quand vous parliez hier de votre ville et de vos citoyens, le récit que je vous ai juste répété est entré dans mon esprit et j'ai remarqué avec étonnement comment, par quelque coïncidence mystérieuse, vous avez été en concordance sur presque tous les points avec la narration de Solon; mais je n'aime pas parler à ce moment. Car une longue période de temps s'est écoulée, et j'ai trop oublié; Je pensais que je devais d'abord effacer le récit dans mon propre esprit et ensuite je parlerais.

Ici nous trouvons un autre indice intéressant. Critias vient de nous dire que Socrate discutait des mêmes choses qui sont incluses dans cette histoire - -que tout ce que Socrate avait dit le jour précédent "concordait en presque tous les points avec le récit de Solon". Apparemment, cette histoire avait été transmise via une autre ligne de transmission.

Et ainsi j'ai accédé promptement à votre demande hier, considérant que dans de tels cas la principale difficulté est de trouver un récit approprié à notre but, et qu'avec un tel récit nous devrions être assez bien pourvu. Et donc, comme Hermocrate vous a dit, en rentrant à la maison hier, j'ai immédiatement communiqué le récit à mes compagnons tel que je me le suis rappelé; et après que je les ai laissés, en pensant pendant la nuit j'ai presque tout récupéré. Vraiment, comme on le dit souvent, les leçons de notre enfance font une merveilleuse impression sur nos mémoires; car je ne suis pas sûr que je pourrais me rappeler tout le discours d'hier, mais je serais très surpris si j'oubliais n'importe laquelle de ces choses que j'ai entendues il y a très longtemps. J'écoutais à l'époque avec un intérêt enfantin le récit du vieil homme; il était tout prêt à m'apprendre et je lui ai demandé à maintes reprises de répéter ses mots, pour que, comme une image indélébile, ils aient été marqués dans mon esprit.
 
Dès la fin du jour, je les ai répétés comme il les avait dits à mes compagnons, de telle manière, comme moi-même, ils puissent avoir quelque chose à dire. Et maintenant, Socrate, pour terminer ma préface, je suis prêt à vous raconter l'ensemble du récit. Je vous donnerai non seulement les points généraux, mais aussi les détails, comme on me les a dits.
La ville et les citoyens, que vous nous avez décrits hier dans la fiction, nous allons maintenant les transférer dans le monde de la réalité. Ce sera la ville antique d'Athènes et nous supposerons que les citoyens que vous avez imaginés, étaient nos ancêtres véritables, dont le prêtre parlait; ils s'harmoniseront parfaitement et il n'y aura aucune inconséquence dans le fait de dire que les citoyens de votre république sont de l'antique Athènes. Laissez-nous diviser le sujet parmi nous, et tout l'effort selon notre capacité pour exécuter gracieusement la tâche que vous nous avez imposée. Considérez alors, Socrate, si ce récit est adapté au but, sinon nous en chercherons un autre. [Platon, Timée, traduit par B. Jowett]

Et nous arrivons à la compréhension finale qui nous transmet le secret de l'histoire de l'Atlantide: qu'elle ne soit pas en réalité venue d'un prêtre égyptien, mais que c'était une histoire créée pour exécuter la tâche que vous [Socrate] nous avez imposée", qui devait fournir les indices que le "prêtre égyptien" n'était nullement apparenté à la terre que nous connaissons maintenant comme l'Egypte.

Quant à l'emplacement de Wilkens de Troie en Angleterre, le lecteur pourrait vouloir se rappeler les passages de Diodore de Sicile cité dans un chapitre précédent de cette présente série. Il y a quelque chose de plus de Diodore quant aux Hyperboréens :

Et il y a aussi dans l'île à la fois une enceinte sacrée magnifique d'Apollon et un temple notable, qui est orné de beaucoup d'offres votives et est de forme sphérique. En outre, une ville est là qui est consacrée à ce dieu, et la majorité de ses habitants sont des joueurs de cithare; et ceux-ci jouent continuellement sur cet instrument dans le temple et chantent les hymnes d'éloge au dieu, glorifiant ses actes …
 
Ils disent aussi que la Lune, telle qu'elle est vue de cette île, semble être seulement à une petite distance de la terre et y avoir des proéminences, comme celles de la terre, qui sont visibles à l'œil nu. On donne aussi le récit que le dieu visite l'île tous les dix-neuf ans, période dans laquelle le retour des étoiles à la même place dans le ciel est accompli et pour cette raison les Grecs appellent la période de dix-neuf ans “l'année Métonienne”. Au moment de cette apparition du dieu il joue tant sur la cithare qu'il danse continuellement la nuit de l'équinoxe vernal jusqu'au lever des Pléiades, exprimant de cette manière son plaisir dans ses succès.
 
Et les rois de cette ville et les surveillants de l'enceinte sacrée sont appelés Boréades, puisqu'ils sont les descendants de Boreas et la succession à ces positions est toujours tenue dans leur famille. [Diodore de Sicile, traduction anglaise par C. H. Oldfather, Loeb Classical Library, Volumes II et III. London, William Heinemann, et Cambridge, Mass., USA, Harvard University Press, 1935 et 1939.]

Qu'est-ce que ça signifiait que tous les dix-neuf ans un dieu "danse" de l'équinoxe vernal jusqu'au lever des Pléiades ? Cela nous suggère qu'une date très spécifique est enregistrée dans ce mythe. Le levé héliaque des Pléiades n'arrive pas tous les 19 ans. Ainsi, à part nous parler d'un événement régulier qui arrive tous les dix-neuf ans, le mythe a enregistré quelque chose d'autre de très significatif, dont la date est interne au mythe. Quand les Pléiades sont-elles levées juste avant le soleil sur l'équinoxe vernal ?

Il y en a plusieurs qui supposent qu'un "lever héliaque” signifie qu'une étoile ou une constellation sont en conjonction avec le soleil. Mais ce n'est probablement pas correct. Les anciens pratiquaient l'astronomie d'observation. Otto Neugebauer, dans beaucoup de ses études quant à ce que les anciens savaient ou pas de la science et des mathématiques, a noté la chose suivante :

Quand nous observons le lever d'étoiles sur l'horizon oriental, nous voyons qu'elles apparaissent nuit après nuit au même endroit sur l'horizon. Mais quand nous prolongeons notre observation dans la période du crépuscule, de moins en moins d'étoiles seront reconnaissables quand elles traversent l'horizon et près du lever du soleil toutes les étoiles auront disparu. Supposons qu'une certaine étoile S était vue se levant juste au début de l'aube, mais disparaissait de la vue dans un temps très court à cause de l'approche rapide de lumière du jour. Nous appelons ce phénomène le "lever héliaque” de S, utilisant un terme d'astronomie grecque. Supposons que nous utilisions ce phénomène comme l'indication de la fin de la "nuit" et considérons S comme l'étoile “de la dernière heure de la nuit.” […]
 
Nous pouvons continuer de la même manière pendant plusieurs jours, mais pendant ce temps un changement défini a lieu. […]
 
Évidemment, après un certain laps de temps, cela ne signifie plus rien de prendre S comme l'indicateur de la dernière heure de la nuit. Mais il y a de nouvelles étoiles qui peuvent prendre la place de S. Ainsi année après année S peut servir pendant quelques jours comme l'étoile de la dernière heure, pour être remplacée en ordre régulier par d'autres étoiles. [Neugebauer, Otto, The Exact Sciences in Antiquity (les Sciences Exactes dans l'Antiquité), (New York : Dover 1969)]
 

Pour observer une lever héliaque d'une étoile ou d'un groupe d'étoiles, elles doivent se lever assez longtemps avant que  le soleil ne soit "observé", parce que dès que le soleil se lève, on ne peut plus voir les étoiles. Le lever héliaque des Pléiades devrait arriver au moins 36 minutes avant que le soleil n'apparaisse, pour être vu. Ainsi, la question réelle semble être : quand les Pléiades se sont-elles levées environ une demi-heure avant le Soleil, au moment de l'équinoxe ? Quand les Pléiades étaient les étoiles de la "dernière heure de la nuit” et quelle pourrait avoir été la signification de cet événement ?

Certains textes "standards", écrits par des individus qui n'ont pas tenu compte de la nature d'observation d'un lever héliaque, ont donné 2300 av. J.-C. comme date, parce que c'était quand les Pléiades étaient conjointes au Soleil sur l'Équinoxe vernal. Cependant, après les calculs soigneux faits par nous, de même que l'aide par des astronomes experts, la date du lever héliaque réel des Pléiades, en termes que Neugebauer nous a donnés, arriva le 16 avril 3100 av. J.-C.

Le 16 avril 3100 av. J.-C. où le dieu a dansé toute la nuit sur l'équinoxe jusqu'au lever des Pléiades :

Le premier "Âge des Ténèbres" prétendu, signifiant une période dont on connaît peu malgré beaucoup d'information avant et après cette période, se passa vers 3100 av. J.-C - 3000 av. J.-C. Par exemple dans la Mésopotamie cette période est appelée Jemdet Nasr.
 
Vers 3100 av. J.-C il y eut soudainement un changement vers des âges plus primitifs comparés à la période Uruk précédente. Par exemple le système symbolique numérique a régressé.
 
En 3000 av. J.-C cependant il y eut un rétablissement soudain. C'est appelé la Première Dynastie, qui peut être décrite comme la première culture connue, qui a commencé à avoir une certaine sorte de système centralisé. Et les jetons ont été non seulement calculés de nouveau, la base pour l'écriture naquit.
 
Ce qui est arrivé en 3100 av. J.-C, peut-être juste en 3114 av. J.-C ? C'est l'année 0 dans le calendrier Maya.
 
Il y a beaucoup d'histoires dans le monde entier de grandes inondations. Il y a deux petits cratères de ce temps approximativement, mais ce qui semble plus probable, est un essaim de météorites énormes qui causa à la fois beaucoup de dégâts sur la terre, souleva des tsunamis et recouvra l'atmosphère de poussière. Cela peut avoir été un éclatement d'une grande comète dans les parties intérieures du système solaire. Les gens étaient pris de panique.
 
Les débuts de civilisations, cependant, obtenaient malgré des dégâts immédiats, une première grande croissance, qui, après une centaine d'années, a disparu. Il y eut une grande époque de développement qui a finalement mené à la croissance des premières grandes civilisations au début du troisième millénaire av. J.-C. L'exemple principal est l'unification de l'Egypte du sud et du nord.
 
Le grand mystère est comment la fusion est arrivée ? Il n'y a pas d'indication claire d'une partie vainquant l'autre. Il semble que la culture du nord ait vaincu celle du sud, mais que les nouveaux rois sont venus du sud. Les artefacts font allusion que le premier Roi de l'Egypte unifiée a été appelé Menés et que l'unification a eu lieu entre 3150 et 3110 av. J.-C.
 
3100 av. J.-C a été traditionnellement tenu comme le filigrane entre la Période Prédynastique et l'Epoque Archaïque en Egypte. Cela a pris encore 400 ans avant qu'elle ne soit transformée en Ancien Empire prétendu en 2700 av. J.-C. environ. Ces horodatages ont assez curieusement une grande ressemblance en plus de l'année Maya 0.
 
Les Mésopotamiens avaient de grandes variations dans leurs pré-écritures qui ont finalement menées aux premières marques qui peuvent vraiment être appelées comme de l'écriture. La roue a aussi été introduite. Les grandes cités Ur et Uruk ont été construites et autour de 2600 av. J.-C elles avaient commencé à faire partie d'une plus grande union politique.
 
Gilgamesh, le grand roi du déluge, a vécu pendant cette période. La culture Pré Minoenne se développa en Crète. Des installations néolithiques, Stonehenge, Newgrange, Skara Brae dans l'île Orkney écossaise ont été construites. Les menhirs côtiers (de grandes pierres) ont commencé à être intégrés à la Bretagne.

( Je crois que la dernière phrase ci-dessus est incorrecte. Les constructeurs de mégalithes de l'Europe se sont enfuis au Sud, en Méditerranée et à l'Est, dans les steppes Eurasiennes, à ce point, apportant l'éducation des éléments qui ont créé la civilisation de l'Âge de Bronze. Pour des renseignements en datation de Stonehenge, voir mon article Pincknett et Prince et les Cassiopéens.)

Dick Meehan ajoute à cette liste des marques d'inondation dans les données paléoclimatiques, le sommet du méthane dans la glace du Groenland et le temps froid d'après les pins bristlecones en Grande-Bretagne. Bien que n'importe lequel d'entre eux ne serait en soi d'aucun grand intérêt, leur chronologie dans un cadre de seulement 100 ans, est la chose qui nous fait soupçonner que quelque chose d'inhabituel se passait. Et en réalité commençant, les 1000 ans suivants ou environ furent généralement un temps globalement très agité.
 
La conséquence de cela peut être l' impact océanique de 2807 av. J.-C. décrit par Bruce Masse dans Peiser et al. : Natural Catastrophes (Catastrophes Naturelles) (Oxford, 1998). Si c'est la grande Comète du Déluge, comme Masse semble l'indiquer, cela explique pourquoi l'histoire Sumérienne du Déluge, sur laquelle l'histoire du Déluge de la Genèse Noéchienne est construite, est combinée avec l'histoire de Gilgamesh. Gilgamesh a régné au 27ème siècle, 300-450 ans avant les deux grands cataclysmes à la fin du troisième millénaire av. J.-C. Ou bien la ou les comètes essaimaient-elles et détruisaient la période entière de 3114 av. J.-C à 2807 av. J.-C avec une fréquence en diminution et des dégâts finissant temporairement dans un grand plouf dans l'Atlantique ? [Timo Niroma, Helsinki, Finlande]

De Rogue Asteroids and Doomsday Comets (Astéroïdes Dévoyés et Comètes du Jour du Jugement dernier) par Duncan Steel :

La suggestion atroce que je vais faire est que le Complexe Tauride produisait des tempêtes de météores phénoménales il y a 4 500 à 5 000 ans, accompagnés par de multiples détonations atmosphériques de classe Tunguska et que Stonehenge I été conçu pour permettre la culture (frappée de terreur, terrifiée) de l'Angleterre du sud de faire les observations des Phénomènes et peut-être prévoir leur répétition.
 
Peter Lancaster Brown, dans son livre sur les sites mégalithiques, a écrit que "les éclipses, les comètes et les météorites étaient des phénomènes astronomiques largement observés par les anciens. Mais probablement seulement les éclipses étaient prévisibles." (Steel veut dire supposer que Stonehenge I a été nécessaire pour faire des observations parce que les chutes de météorites sont beaucoup plus imprévisibles, mais et en même temps peuvent être durables et récurrentes. - TN.)

Laissez-moi suggérer que les survivants et les descendants du cataclysme global qui est arrivé au moment de la guerre entre l'Atlantide et "Athènes" aient été réduits à un peu plus qu'une existence d'Âge de pierre pendant une très longue période de temps sauf, peut-être, pour de petites enclaves ici et là qui ont provoqué plus tard des impulsions "d'éducation" aux emplacements divers autour de la planète. Et de même que certains des "bons" ont survécu, de même y avait-il les survivants du Mauvais Empire d'Atlantide. De nouveau je note les polarités entre "les gens des cercles" et "les gens des pyramides".

Plus tard, il y avait de nouveau une bataille, une grande trahison aux Cloîtres d'Ambrius suivi par une autre rupture globale, fixant l'événement dans les esprits des gens comme étant "comme la destruction de l'Atlantide" pour que les histoires aient été jointes ensemble.

De tels événements embrasseraient les mythes des Filles de Danaos et les Fils d'Egyptos, de même que l'histoire d'Orphée - "le massacre aux Cloîtres d'Ambrius" - une guerre entre des peuples antiques peuplant la Grande-Bretagne et ceux peuplant l'Europe continentale où les noms de lieux reflètent si fortement les descriptions données par Homère comme décrit par Wilkens. Les réfugiés se sont enfuis dans les pays plus hauts, en Europe de l'Est, en Eurasie, en Egypte et au-delà emportant leur connaissance avec eux. Bien sûr, juste qui est "le premier" et qui est venu d'où est extrêmement difficile à déterminer sans une analyse longue et prudente.

C'est dans le plus récent de ces événements - au moment de la chute de la civilisation de l'Âge de Bronze autour de 1600 av. J.-C. - où les pièces finales du drame eurent lieu. Ce dernier épisode est où nous trouverons finalement Hélène.

En fait, quand vous y réfléchissez, les histoires dans la Bible sont remarquablement semblables aux mythes grecs avec la plupart des éléments fantastiques supprimés, des noms changés et des généalogies insérées pour donner l'impression d'une longue histoire. On pourrait dire que "l'histoire" de l'Ancien Testament est simplement "le mythe historifié." Et bien sûr, les mythes dont c'était historifié peuvent avoir appartenu à des  peuples entièrement différents.

De nouveau nous nous rappelons que les vainqueurs (ou les survivants) écrivent l'histoire et nous avons une histoire très étrange à dire ... la Conspiration d'Hélène et de l'Exode : le visage qui a lancé mille Guerres.

Mais nous avons beaucoup de terre à couvrir avant que nous ne fassions face à Hélène.

Suite...

 


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

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