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Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

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"Culture officielle" en Amérique:
Un Etat Naturel de Psychopathie?

Exposé Greenbaum

Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
cycliques—

Jour d'Indépendance

Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

Le Matériel sur l'Aéroport de Denver

Les ETs et COINTELPRO cosmique

Pourriel Cosmique

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Discernement 2: Le Monde est pénétré de malignité

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Vérité ou Mensonge (6)

Traduction française: Henri R.


Le 21 novembre 2003:

La Bible est un Livre Extraordinaire : Un livre qui revendique l'infaillibilité; qui aspire à l'autorité absolue sur l'esprit et le corps; qui exige la reddition inconditionnelle à toutes ses prétentions sur la peine de damnation éternelle, est un livre extraordinaire et devrait, donc, être soumis à des tests extraordinaires.

Mais ce n'est pas le cas.

Ni les prêtres chrétiens ni les rabbins juifs n'approuvent d'appliquer à la Bible les mêmes tests par lesquels d'autres livres sont testés.

Pourquoi ?

Parce que ça aidera la Bible ? Ca ne peut pas être cela.

Parce que ça pourrait porter atteinte à la Bible ? Nous ne pouvons penser à aucune autre raison.

La Vérité est que la Bible est : une Compilation d'Écritures de Date Inconnue et de Paternité Restituée en anglais de Copies Supposées d'Originaux Supposés, Malheureusement Perdus

Ainsi écrit M. M. Mangasarian, ancien congrégationaliste et ministre presbytérien,qui  étudia au Séminaire Théologique de Princeton, et très tôt dans sa vie renonça à son affiliation chrétienne et poursuivit une carrière remarquable comme partisan de la Pensée Libre.

Hier, il y eut un article de nouvelles qui attira mon œil: Un scientifique d'Oxford lance une critique aiguë de la religion. Il semble que Richard Dawkins, auteur de The Blind Watchmaker, a lancé une nouvelle salve contre les "vrais croyants".

Dawkins argumentait que la présence étendue de la religion – malgré son manque de bénéfices évidents – suggère que ce ne fut pas une adaptation évolutionnaire. La Société fournit un sol de reproduction pour le "virus" de la religion en étiquetant les enfants avec la religion de leurs parents. Les enfants, en retour, absorbent ces croyances parce qu'ils sont conditionnés à le faire.

Bien qu'elle soit universelle, dit Dawkins, la religion n'est pas largement bénéfique. En rejetant la théorie de beaucoup de ses contemporains, Dawkins argumente que la religion n'a pas aidé les gens à s'adapter ou à survivre. Au-delà d'agir comme une source de consolation, la religion ne fournit aucune protection contre les maladies ou les menaces physiques.

"Une personne qui fait face à un lion n'est pas mise à l'aise quand on lui dit que c'est un lapin," dit Dawkins. La religion, du point de vue de Dawkins, non seulement fournit un faux confort - elle est activement séparative et nocive. Désignés comme chrétiens ou musulmans par leurs parents, les enfants sont aptes à faire face à la discrimination associée avec ces étiquettes, dit Dawkins. Dawkins fait remarquer l'exemple des fondamentalistes protestants à Belfast crachant sur les filles catholiques simplement parce que leurs parents les ont étiquetées catholiques.

Dawkins a raison. Même si je ne suis pas d'accord avec ses idées qui promeuvent l'existence comme seule conséquence de "l'aspect mécanique accidentel de l'univers", je dois dire qu'il a mis dans le mille sur l'élément crucial de la religion – ou du culte – tel qu'elle est connue aujourd'hui; c'est un virus, et un virus mortel. Dawkins fait remarquer plutôt succinctement que la religion est une norme de société qui prend racine dans les tendances psychologiques des enfants. C'est leur obéissance unique qui les rend vulnérables aux virus et aux vers", dit Dawkins.

Leur obéissance unique. La religion est une forme d'obéissance coercitive à la Machiavel.     

Quant aux utilisations de la religion pour le contrôle politique, il faudrait toujours garder à l'esprit, en lisant Machiavel, qu'il écrivait son petit livre basé sur ce qu'il observait comme les pratiques communes des "princes" divers de son temps. Il pouvait voir ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas et il a assemblé les méthodes dans son livre basé sur le précédent historique.

Quelques experts proposent que le livre de Machiavel ne soit pas tant un "conseil" qu'un commentaire satirique de la corruption du riche et du puissant.

Les choses ont certainement peu changé depuis son époque.

Quand nous considérons l'idée que notre histoire présentée par le judaïsme dans l'Ancien Testament et présentée par le christianisme selon le Nouveau Testament, sans mentionner l'histoire du développement du christianisme jusqu'au Moyen âge, nous sommes certainement déconcertés par l'impossibilité apparente de propagation et de maintien d'une tromperie aussi énorme.

Beaucoup de critiques littéraires semblent penser qu'une hypothèse sur les  questions obscures et distantes de l'histoire peut être réfutée par une simple demande de la production de plus de preuves qu'il n'existe en fait. […] Mais le vrai test d'une hypothèse, si on ne peut pas la montrer en  conflit avec des vérités connues, est le nombre de faits qu'elle corrèle et explique [Cornford, Origins of Attic Comedy]

Hans Conzelmann, Professeur des Études du Nouveau Testament à Tottingen a admis que la communauté chrétienne continue à exister parce que les conclusions de l'étude critique de la Bible sont en grande partie tenues à l'écart d'eux.

Joachim Kahl, diplômé en théologie de l'Université Phillips à Marburg a noté que "l'ignorance de la plupart des Chrétiens est due largement à la maigre information fournie par les théologiens et les historiens ecclésiastiques, qui connaissent deux façons de cacher les faits scandaleux de leurs livres. Ils y déforment la réalité à l'opposé absolu ou la cachent."

Le Docteur Johannes Lehman, co-traducteur d'une édition moderne de la Bible remarqua : "les évangélistes sont des interprètes, pas des biographes; ils n'ont pas illuminé ce qui était devenu sombre avec le passage des générations, mais ont obscurci ce qui était encore clair. Ils n'ont pas écrit l'histoire, mais ont fait l'histoire. Ils n'ont pas voulu rapporter, mais justifier."

Les "textes originaux" de la Bible qui sont si souvent mentionnés dans l'ergotage théologique n'existent pas. Ce qui existe vraiment sont les transcriptions qui sont apparues entre le quatrième et le dixième siècle. Et celles-ci sont des transcriptions de transcriptions, environ mille cinq cents d'entre elles et pas une d'entre elles n'est d'accord avec une autre.. Plus de quatre-vingt mille variations des "textes originaux" de la Bible ont été comptées. Il n'existe pas une seule page des "textes originaux" sans contradictions. On a pu trouvé que le plus remarquable d'entre eux, le Codex Sinaiticus, contenait seize mille corrections, qui peuvent être tracées en arrière à sept correcteurs. Ces correcteurs ont fait leurs "corrections" parce que chacun comprenait les vers différemment et ils ont transformé les fonctions selon ce qu'ils ont perçu être les besoins du temps.

Le docteur Robert Kehl de Zurich écrit : "Fréquemment le même passage a été 'corrigé' par un correcteur dans un sens et 'recorrigé' immédiatement dans le sens opposé par un autre, dépendant entièrement de quelle vue dogmatique devait être défendue dans l'école appropriée. En tout cas, un texte complètement chaotique et une confusion irrémédiable ont déjà surgi par suite des corrections individuelles', mais même plus par des corrections délibérées".

Le Père Jean Schorer, conseiller spirituel pendant beaucoup d'années à la Cathédrale Saint-Pierre de Genève, a conclu que la théorie de l'inspiration divine de la Bible est en une telle contradiction avec la base de connaissance la plus basique, élémentaire de la raison humaine normale et est si évidemment réfutée par la Bible elle-même, que seulement des personnes ignorantes la défendraient, tandis que seulement les gens complètement exempts de n'importe quelle sorte de culture la croiraient.

Le Docteur Robert Kehl écrit dans Die Religion des modernen Menschen (La Religion des Hommes Modernes):

La plupart des partisans de la Bible ont le credo naïf que la Bible existait toujours sous la forme sous laquelle ils la lisent aujourd'hui. Ils croient que la Bible contenait toujours toutes les sections qui sont trouvées dans leur copie personnelle de la Bible. Ils ne savent pas - et la plupart d'entre eux ne veulent pas savoir - que pendant environ 200 ans les premiers Chrétiens n'avaient aucune 'Ecriture sainte' sauf l'Ancien Testament et que même le canon de l'Ancien Testament n'avait certainement pas été établi dans les jours des premiers Chrétiens, que les versions écrites du Nouveau Testament ont seulement surgi tout à fait lentement, que pendant une longue période de temps personne n'a rêvé de considérer ces écrits du Nouveau Testament comme l'Ecriture Sainte, qu'avec le passage du temps la tradition est apparue de lire ces écritures aux congrégations, mais que même alors personne n'a rêvé de traitement d'elles comme des Ecritures Saintes avec le même statut que l'Ancien Testament, que cette idée est d'abord arrivée aux gens quand les différentes factions dans le christianisme se battaient l'une contre l'autre et ils ont senti le besoin d'être capables de se conforter avec quelque chose d'imposé, que de cette façon les gens ont seulement commencé à considérer ces écrits comme l'Ecriture Sainte environ en 200 ap. J.-C.

Laissez-nous juste dire que dans l'examen de ce processus du développement des "Ecritures Saintes" et du christianisme lui-même, nous ne trouvons rien du "Saint-Esprit" là-dedans. C'est le fait pur et dur. Et beaucoup de gens dans le "business" de la religion le savent.

Néanmoins, nos institutions d'études supérieures ont généralement une attribution de faculté spéciale pour l'enseignement de la théologie, financée par le contribuable, qu'il soit chrétien ou juif.

On suppose que l'on donne aussi aux étudiants qui étudient cette théologie accès à d'autres études, comme les maths, les langues, la science, et ainsi de suite.

La question devient alors : quel genre de distorsion étrange, quelle corruption incompréhensible a lieu dans les esprits des gens, pour qu'ils puissent si complètement séparer leur connaissance universitaire de ce qu'ils entendent prêcher de la chaire ?

Quel genre de lavage de cerveau peut ainsi efficacement causer le plus simple des faits à être oublié?

Comment cela arrive-t-il ?

C'est littéralement ahurissant pour un être humain logique, intelligent, que le conte de fées de la Bible – en tant que parole de Dieu - ait duré si longtemps. Il n'y a rien auquel nous pouvons le comparer dans les sept mille ans d'histoire humaine dont nous sommes conscients. Appeler tout cela "un tissu de mensonges" semble plutôt dur, mais il est de plus en plus évident qu'il induit certainement intentionnellement en erreur. Et, dans ce cas, comment l'appellerons-nous ?

Naturellement, tous ces problèmes ont mené à beaucoup de solutions théologiques intéressantes. Il est étonnant comment de vrais croyants créatifs peuvent être quand ils font face à des faits que cette idée ou cette autre qu'ils ont tenus pendant longtemps n'est plus soutenable.

Les théologiens chrétiens prétendent que les enseignements de Jésus (qui est le dogme religieux établi, pas nécessairement ce que "Jésus" peut avoir enseigné), sont inconditionnellement valables. Rudolf Augstein demande  : "... Avec quel droit les églises chrétiennes se réfèrent-elles à Jésus qui n'a pas existé dans la forme qu'elles revendiquent, aux doctrines qu'il n'a pas enseignées, à une autorité absolue qu'il n'a pas conférée et à une filiation avec Dieu qu'il n'a jamais revendiquée ?" [Jésus Menschensohn, Munich, 1972]

Quand nous prenons du recul par rapport à la situation, la chose que nous voyons est que cette prophétie est au centre de la tradition judéo-chrétienne-islamique. Les prophètes de ces religions ont revendiqué être dans le contact direct avec le Créateur de l'Univers et ce créateur semble avoir été singulièrement "personnel" dans le sens d'avoir des traits personnels, des caprices, des amours et des haines. Ses prophètes sont, naturellement, des messagers privilégiés, recevant ses révélations divines et ces révélations divisent l'humanité en ceux qui les croient et ceux qui ne les croient pas. Naturellement, ceux qui ne les croient pas sont damnés.

Il semble que les cultures "primitives" ou pré littéraires avaient une certaine forme de communication codifiée entre les esprits et les vivants. Ce phénomène semble être universel dans le monde antique, et vint à être condamné seulement avec le début du monothéisme vers 1000 av. J.-C.

Quand Yahweh parlait à travers ses channels, ils étaient appelés prophètes et l'activité était la "divine inspiration". Quand tout autre le faisait, c'était de la nécromancie ou de la possession démoniaque, ou même de la tromperie totale. C'était parce que, bien sûr, puisque Jehovah/Yahweh était déclaré être le seul dieu, ces autres "dieux" n'existaient pas, en conséquence, quiconque déclarait les channeler mentait. Evidemment cela pose la question pourquoi les gens était mis à mort du fait de mentir sur la communication avec les dieux qui étaient déclarés ne pas exister? Et, s'ils existaient réellement, et communiquaient, comme Yahweh le faisait aussi, alors quel statut cela suggère sur Yahweh, puisqu'il était celui qui réclamait être le seul dieu et que c'était vrai simplement parce que Yahweh disait ainsi via le channeling? Des plus curieux.

Au sixième siècle av. J.-C. les cultes dionysiaques de la Thrace étaient connus pour  utiliser des chamans comme channels en transe pour communiquer avec les esprits, ou ce qui était alors connu comme les theoi ou les dieux; des êtres désincarnés immortels avec des pouvoirs surhumains. Certains érudits suggèrent que la philosophie rationaliste naquit des cultes de mystères dionysiaques, orphiques, et d'Eleusis consacrés au channeling de ces dieux; certainement beaucoup de l'antique philosophie grecque, spécialement celle de Pythagore, Héraclite et Platon, fut saturée par ces mystères.

Cela soulève la question, bien sûr, sur comment de l'information "channelée" a pu avoir été la base de la philosophie rationaliste qu'il n'y avait rien à channeler? Est-ce que cela pourrait être simplement une progression de l'idée de Yahweh/ Jehovah qu'il n'y avait qu'un seul dieu, et que c'était lui? Juste une autre étape en ôtant tout savoir réel de notre réalité des vies des êtres humains?

Dans Theagetes de Platon, Socrate confesse, "Par la faveur des Dieux, j'ai été accompagné depuis mon enfance par un être semi-divin dont la voix me dissuadait de temps en temps d'entreprendre certaines choses, mais ne me dirigeait jamais sur ce que je devais faire."

Les oracles de Dodone et de Delphes et d'autres sites prophétisaient en se mettant en transe durant laquelle ils étaient possédés par des esprits désincarnés; certains des plus célèbres par un seul esprit, ou ce que nous appellerions aujourd'hui un "esprit-guide". Les oracles vivaient souvent dans des cavernes et pensaient que les esprits qu'ils channelaient venaient à eux du monde souterrain au travers des fissures dans le roc.

La chose la plus intéressante de toutes est le fait que Pythagore utilisait quelque chose comme une tablette de oui-ja dès 540 av. J.-C: une "table mystique" sur roues bougeait et pointait vers des signes qui étaient interprétés par le philosophe lui-même, ou son élève Philolaos. Même jusqu'au jour présent, les mystères de Pythagore sont sujets à un intérêt intense de la part des scientifiques et des mystiques également. Et ici il semble qu'il y ait une évidence que le savoir avancé de Pythagore a pu être obtenu via une tablette oui-ja!

A l'époque où les Romains avaient conquis la Grèce, le mouvement rationaliste se tournait contre le channeling des esprits. Cicéron, le rationaliste romain que les premiers Pères de l'Eglise révéraient hautement, s'en prit au channeling des esprits ou à la nécromancie en raison qu'ils impliquaient des rituels affreusement païens. Le Rationalisme grec et le Monothéisme firent un pas de deux quelque temps, mais, en réalité, le rationalisme étendit l'argument à l'idée qu'il n'y a pas de dieu, il n'y a pas d'esprits, rien ne survit à la mort du corps physique, donc il n'y a personne pour nous parler de l'"autre côté", donc pourquoi s'inquiéter?

Le rationalisme fut utile au monothéisme tant qu'il aida à renverser les cultes païens, mais dès que le christianisme fut établi, le rationalisme devint hérésie. La Science fut "ranimée" à la Renaissance et prit la vue que toute la chose religieuse était un jeu de dupes, et c'est plutôt l'avis scientifique courant du phénomène aujourd'hui. Et certainement, il semble que la science est correcte sur ce point. Mais même Richard Dawkins concède qu'il y a une sorte de qualité religieuse qui caractérise le phénomène scientifique. "Le sens de la transcendance est quelque chose qui est partagé par ceux qui ne s'appelle pas eux-mêmes religieux", dit Dawkins. Mais évidemment, Dawkins ne va pas au-delà de spéculations sur le monde MATERIEL. Pour lui, il n'y a rien à considérer sauf ce qui existait APRES le Big Bang. D'autres scientifiques dans d'autres disciplines, considèrent VRAIMENT les questions de ce qui se passait AVANT le Big Bang et ce qui peut se passer que nous ne pouvons percevoir de notre propre réalité. Un autre sujet dans les nouvelles d'hier: le professeur médite sur les mondes parallèles;

Vous pourriez vous sentir soit respectueux, soit petit, en écoutant la lecture de Max Tegmark à l'Université du Delaware mercredi après-midi sur la probabilité de l'existence d'univers parallèles mimant ou divergeant du nôtre. Tegmark, un professeur de physique et d'astronomie à l'Université de Pennsylvanie, discuta du multivers (plus qu'un "uni-"vers) avec un groupe de plus de 50 physiciens bourgeonnants et divers majors en philosophie, biologie et science à une lecture du Département de Physique et d'Astronomie.

Evidemment, votre réaction dépend de votre point de vue. Si vous titubez encore du fait anti-intuitif que la Terre n'est pas placée au centre de l'univers – certainement pas le système solaire; que notre système solaire est caché dans un bras extérieur obscur d'un tourbillon laiteux d'étoiles; et que notre galaxie n'est qu'une parmi beaucoup fonçant à des vitesses énormes à travers l'espace glacé et indifférent – Les théories de Tegmark que les versions multiples de vous-même existent probablement au-dehors, quelque part, rend le sens commun ancien sembler encore plus hors de propos.

"Il peut y avoir au moins un millier d'univers parallèles au-dehors" Tegmark dit à son auditoire, et c'est basé entièrement sur les dernières capacités de mesure et les équations mathématiques conçues par les physiciens ces dernières années. […]

Autrement dit, les païens peuvent avoir été précisément sur quelque chose. Il y a de sérieuses ramifications à cette idée d'univers parallèles sur laquelle nous reviendrons par la suite, mais pour l'instant, essayons d'arrêter le cheminement ici et continuons dans une certaine mesure chronologiquement. Après tout, la chronologie est ce que nous essayons de comprendre!

La religion chrétienne et ses ramifications Nouvel Âge, sont les partisans en chef des nombreux scénarios de Fin du Monde avec lesquels nous sommes les plus familiers. Les scénarios de la fin des temps prennent leur origine surtout dans le corps des écritures apocalyptiques, eschatologiques des Nouveau et Ancien Testaments. C'est dans le livre final, l'Apocalypse, que les représentations les plus saisissantes et symboliques sur la fin du monde sont dépeintes par plusieurs.

C'est un travail difficile à comprendre. Probablement aucun autre morceau d'écriture dans l'histoire n'a été examiné plus à fond et interprété plus largement. C'est la légende de la fin du monde, un conte du jour du Jugement dernier sur du pain rassis avec des effets spéciaux de réalité virtuelle en abondance. C'est la source inspirante pour les prophètes fous, les prédicateurs crachant de la salive, les magiciens Enochiens apocalyptiques, les vrais croyants fanatiques, les fabricants de films de série-B et les tricheurs et les vendeurs d'élixir miracle de toute forme et toute sorte.

Cela signifie-t-il que nous pouvons simplement renoncer à l'Apocalypse et aux autres prophéties en tout ? Il serait agréable de penser ainsi, mais comme nous avons déjà noté, bien que le Système de Contrôle intervienne toujours pour faire le contrôle des dégâts, ils le font oh, si soigneusement! Tandis que le susdit est plutôt précis en termes des nombreuses interprétations diverses que l'on a données à cette Mère de toutes les Prophéties de la Fin des Temps, il n'y a aucune raison à jeter le bébé avec l'eau du bain. Quiconque a des yeux et des oreilles et la moitié d'un cerveau peut voir qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans notre monde, dans notre réalité et une fois qu'on le voit et une fois que l'on pose les questions, qui mènent alors à la recherche, nous en venons à l'idée que quelque chose va vraiment arriver!  Bien sûr, cela N'indique PAS qu'après l'une ou l' autre religion va atténuer quoi que ce soit qui arrive dans le monde naturel selon des principes scientifiques.

Ce qui semble être vrai est que les auteurs des Ancien et Nouveau Testaments ne pouvaient pas simplement jeter les traditions orales. Ils les ont utilisées d'une façon très spéciale. Il semble souvent que tout ce qui était positif a été tordu et retourné. Avec une conscience de comment l'histoire peut être mythifiée et ensuite officialisée et n'importe quelle combinaison de cela, nous pouvons regarder les Ecritures Saintes d'un oeil différent. Nous pouvons théoriser qu'il doit y avoir eu une personne réelle autour de qui la légende de Jésus - l'histoire mythifiée - a été enveloppée. Nous pouvons théoriser qu'il enseignait quelque chose d'important et de spectaculaire pour avoir fait un tel impact. Nous pouvons aussi théoriser que cet "impact" fut d'abord vu comme très dangereux, mais plus tard - après que beaucoup de torsions et de déformations aient été introduites, on a pensé qu'il pourrait être utile d'utiliser le mythe croissant comme la pierre angulaire d'un Système de Contrôle. Mais, comme nous soupçonnons aussi, la nature même de la Matrice elle-même et nos observations de nos jours, aussi bien qu'un large examen historique, suggère que quoi que "Jésus" fisse et disse vraiment, cela a été très certainement déformé, corrompu et des accentuations ont été déplacées de façons assez prévisibles.

On nous dit que les premiers Chrétiens ont cru que la fin du monde et la réapparition de leur Messie était imminentes. On nous dit que, depuis les premiers jours de l'église organisée, l'attente du millénaire - le règne de mille ans du Christ revenu - était en conflit avec la politique ecclésiastique qui grandissait rapidement dans la hiérarchie de la nouvelle église.

Dans ce qui est aujourd'hui la Turquie, un homme nommé Montanus a revendiqué avoir éprouvé une vision de la Nouvelle Jérusalem céleste sur le point de descendre sur la Terre. Montanus et son idée ont été perçu comme une menace pour l'autorité ecclésiastique. Hippolyte, écrivant en 215 ap. J.-C., a accusé les partisans montanistes d'hérésie, y compris l'écoute des révélations de voyants féminins. Le montanisme a continué à s'étendre, particulièrement après que Tertullien - le savant légal brillant qui était né à Carthage et converti au Christianisme en 196 ap. J.-C. - ait rejoint le mouvement. Il annonça une vision de cette ville céleste descendant du ciel, une métaphore qui a persisté pendant des siècles.

L'omniprésence de cette vision est intéressante pour beaucoup de raisons, plus particulièrement quand on considère la possibilité que ces premiers Chrétiens peuvent avoir interagi avec des réalités hyperdimensionnelles. Tandis que quelques groupes gnostiques ont "spiritualisé" les événements prévus dans l'Apocalypse, il y avait toujours ceux qui ont insisté pour que ce paradis soit tout à fait réel et physique et pourrait exister sur la terre. Cette idée est devenue connue comme le chiliasme, une forme de vision apocalyptique qui a dépeint le millenium comme une période physique et matérielle.

Un prophète gnostique nommé Cerinthus a dit qu'il y aurait un royaume terrestre du Christ et que la chair de gens peuplant de nouveau Jérusalem serait soumise aux désirs et au plaisir. Il a ajouté, "Le royaume du Christ ... consisterait en la satisfaction de l'estomac et des organes inférieurs, dans le manger et le boire et les plaisirs nuptiaux." Un auteur a décrit Cerinthus et ses disciples en notant, "il y avait le grand enthousiasme parmi ses partisans pendant cette fin..."  Pas de doute.

Beaucoup de chiliastes croyaient que dans le millenium toute manière de sollicitation physique serait rassasiée, que les hommes trouveraient toutes les femmes belles et désirant participer dans des plaisirs charnels. D'autres ont appris que les femmes porteraient beaucoup d'enfants, mais sans la douleur d'accouchement ni même l'inconvénient du sexe. Il peut être noté qu'il y a un fil d'allusions sexuelles dans la vision millénariste qui - pendant les siècles - est apparue à maintes reprises.

Il est assez simple de voir dans "la graine" du chiliasme primitif des premières idées chrétiennes le concept de Boucles de Temps et des faits hyperdimensionnels aussi bien que l'idée de catastrophes cycliques signalant tant la fin que le début de "mondes". Cependant, il semble y avoir eu quelque chose d'autre de ce premier christianisme qui a créé des problèmes pour les pères de l'Eglise qui étaient occupés à codifier le dogme et la construction d'un vaste empire ecclésiastique. Puisque "la fièvre de la fin des temps" ne partait pas, elle a été codifiée comme "croyez en nos dogmes et vous irez au ciel à la Fin des Temps. Cela arrivera seulement une fois et nous sommes les agents de Dieu qui va détruire tous ceux qui n'appartiennent pas à notre club."

La question est : si les premiers Pères de l'Eglise ont éliminé le "chiliasme primitif" du christianisme, quoi d'autre ont-ils éliminé ? Comme noté, ce que nous connaissons comme le christianisme aujourd'hui, selon beaucoup d'experts, est un peu plus qu'une amalgamation de beaucoup de représentations mythiques du thème de la mort et de la résurrection de Dieu. Plus que quoi que ce soit, il reflète le drame Tammuz avec un revêtement majeur de la religion égyptienne du temps.

À maintes reprises nous revenons à la question : "comment pouvaient-ils le faire ?" Il semble même impossible de concevoir qu'une telle fraude soit commise sur le Monde Occidental entier. Mais, comme noté, l'étude de l'histoire n'est pas statique. Des découvertes sont faites chaque jour qui étendent notre compréhension et nous donnent un meilleur contexte dans lequel placer les détails que nous avons déjà. Et très souvent, quand nous plaçons l'histoire "écrite" dans le contexte de ce que la science doit nous montrer, cela simplement NE colle PAS. Et c'est alors que nous devons commencer à poser des questions sérieuses.

Au lieu de supposer que nos ancêtres ne nous mentiraient pas, nous devons demander pourquoi ont-ils cru ce qu'ils ont fait et l'ont transmis comme mandat saint ? Nous pouvons certainement penser qu'un parent qui transmet à ses enfants certaines idées qui sont "factuelles" autant qu'il les connaît, ne ment pas en soi. Il ne peut pas juste connaître la vérité. Mais tout de même, le résultat est que l'empilement de mensonge sur mensonge et notre compréhension de notre monde devient un peu plus qu'une conversation chuchotée transmise le long d'une file de 100 ou plus de personnes, à la fin de laquelle, la déclaration finale est sans rapport avec l'original.

À ce point nous voudrions faire note d'une série curieuse de remarques par l'alchimiste semi-légendaire, Fulcanelli, dans les premières pages de son livre les Demeures Philosophales. Il nous dit dans ses premières phrases qu'il y a une idée fausse grossière sur le Moyen âge, commune parmi les savants et les profanes, produite par une histoire écrite qui n'est pas supportée par l'évidence.

L'histoire nous dit que le Moyen Age était un temps d'invasions, de guerres, de famines, d'épidémies et un hôte de ruptures de la vie et de la culture; cependant la même période était le temps de la construction de grandes cathédrales, de monuments, de maisons, de villes, et ainsi de suite; aucun desquels ne porte les marques de tels fléaux.

Fulcanelli continue alors à faire remarquer que l'art est entièrement le reflet d'une culture et prospère généralement seulement pendant les temps de paix.

Les constructions gothiques - les cathédrales et d'autres - tous reflètent indéniablement la paix, la sérénité, la prospérité et une société heureuse florissante. La statuaire, ayant évidemment utilisé des modèles vivants, nous montrent des gens dodus, bien alimentés, avec des expressions joviales, aimant la bonne vie et la satire. Même les gargouilles sont plus comiques qu'effrayantes et les Christs en souffrance sont généralement dépeints comme "en repos" plutôt qu'en réalité dans le supplice.

Comme Fulcanelli fait remarquer, si cette période de d'histoire avait été aussi "sombre" qu'elle est dépeinte, si les gens avaient été souffrants et gémissants dans la misère de la douleur humaine, l'art l'aurait dépeint.

Mais il ne l'a pas fait.

Quelque chose est, en effet, inexplicablement incorrect ici. Et, comme Fulcanelli fait remarquer :

"Il est facile de fabriquer des textes et des documents à partir de rien. […] la falsification et la contrefaçon sont aussi vieux que les collines et l'histoire, qui abhorre les vides chronologiques, devait parfois appeler [des contrefacteurs] à l'aide."

Au dix-septième siècle, un Père Jésuite, Jean Hardouin, a découvert une fraude où les gens du pays créaient des pièces de monnaie et des médailles grecques et romaines antiques et les enterraient dans la campagne pour "remplir les vides" de l'histoire et aussi se faire de l'argent en vendant de telles "trouvailles".  En 1639, un certain Jacques de Bie publia Les Familles de France, Illustrée par les Monuments des Médailles Anciennes et Modernes, qui, d'après Anatole de Montaiglon contient plus "de médailles inventées que de vraies".

Fulcanelli continue en citant plus de cas dans lesquels la possibilité - la probabilité - que notre histoire a été en grande partie fabriquée de lueurs comme un spectre de confusion toujours croissant. Nous avons déjà vu comment l'histoire d'un astéroïde impactant la Terre fut "falsifiée" comme un "fait historique", à savoir la conversion de Constantin par un signe de Dieu, et nous découvrirons, comme nous progressons, que ce problème de falsification de l'histoire n'est pas qu'une chose occasionnelle, mais répétée encore et encore.

Il se trouve qu'il y a quelques experts éminents au jour présent qui ont senti que quelque chose n'allait pas et qui proposent la même chose exacte que Fulcanelli a suggérée.

En plus de la falsification des événements, nous avons le problème de falsification de la chronologie dans le but de supporter les faux événements.

Quand nous examinons la question, nous découvrons que la chronologie de l'histoire antique et médiévale dans sa forme présente a été créée et achevée dans une mesure considérable dans une série de travaux pendant les 16ème et 18ème siècles, commençant par J. Scaliger (1540-1609), "le fondateur de la science chronologique moderne." et D. Petavius (1583-1652). La chronologie est ce qui nous dit combien de temps s'est écoulé entre un certain événement et le présent. Pour déterminer la chronologie réelle, il faut être capable de traduire les données dans les documents antiques dans la terminologie et les unités de compte des temps modernes. Beaucoup de conclusions et d'interprétations historiques dépendent de quelles dates nous attribuons aux événements dans un document antique donné.

La chronologie traditionnelle acceptée du monde antique et médiéval repose sur une base de sable mouvant. Par exemple, entre les versions différentes de la datation d'un événement aussi important que la fondation de Rome, il existe une divergence de 500 ans. Qui plus est, "la falsification des nombres a été effectuée jusqu'à l'histoire contemporaine". Alexandre Polyhistor a fait les premiers pas pour remplir les cinq cents ans, qui voulaient mettre la destruction de Troie et l'origine de Rome dans la connexion chronologique. Mais, aidait-il, ou embrouillait-il encore plus la question ? Il se trouve que, selon une autre chronologie, Troie était tombée en même temps que la fondation de Rome et pas 500 ans avant elle!

Isaac Newton consacra beaucoup d'années aux études historiques et chronologiques. Il a composé ses tables propres qui s'avérèrent être la chronologie généralement admise. Beaucoup de gens ne sont pas conscients que certains des événements importants de l'histoire grecque ont été arbitrairement avancés par lui de 300 ans et ceux des Egyptiens ont été avancés jusqu'à mille ans.

Naturellement, des esprits pénétrants étaient capables de discerner les problèmes et dès le seizième siècle, le professeur de Arcilla ,de l'Université de Salamanque, a publié deux papiers dans lesquels il a déclaré que toute l'histoire avant le 4ème siècle ap. J.-C., avait été falsifiée.

Dans les temps plus modernes, la première tentative sérieuse de systématiser le matériel critique considérable et d'analyser les paradoxes historiques et les duplicata du point de vue des sciences naturelles a été entreprise par un scientifique russe et un académicien, N. A. Morozov (1854-1946).

En 1994, A. T. Fomenko, un mathématicien russe, publia une analyse empirico-statistique de matériels narratifs et ses applications à la datation historique. Le résumé de ce livre dit :

Ces deux volumes représentent un travail majeur, unique qui est le premier de la sorte publié en langue anglaise.

Un jeu complet de nouvelles techniques statistiques est présenté pour l'analyse de données historiques et chronologiques. Cette technique constitue une nouvelle tendance importante dans la statistique appliquée.

Le premier volume se concentre principalement sur le développement d'outils statistiques mathématiques et leurs applications aux données astronomiques : datation d'éclipses antiques, datation de l'Almageste, etc… Les problèmes de datation correcte pour des événements antiques et médiévaux sont discutés.

Le deuxième volume se concentre sur l'analyse de chroniques antiques et médiévales et des rapports (tels qu'égyptien, byzantin, romain, grec, babylonien, européen etc). On considère une richesse stupéfiante de données.

Les conclusions qui sont tirées concernant la datation chronologique acceptée d'événements dans l'histoire antique provoqueront certainement la controverse et un sérieux débat. L'auteur suggère une nouvelle chronologie qui diffère radicalement de la traditionnelle. [...]

Le résultat principal est comme suit : le "manuel" moderne d'histoire antique et médiévale traditionnelle est la chronique fibreuse dérivée en collant ensemble les quatre répliques pratiquement identiques A, B, C, D de la chronique plus courte A. Trois chroniques B, C, D sont obtenues de A en la translatant comme un bloc rigide en arrière de 333, 1053 et 1778 ans (approximativement).

Autrement dit, tout le "manuel moderne" peut être complètement reconstitué de sa moindre partie A entièrement placée à droite de 960, c'est-à-dire chaque époque de l'histoire, placée aujourd'hui à gauche (en dessous) de 960, est une réflexion de certains événements réels de l'intervalle 960 - 1600. [...]

Le livre fournit le contexte et le matériel nécessaires pour la participation intelligente dans de tels débats. [Kluwer Academic Publishers, 1994. P.O.Box 17, 3300 AA Dordrecht, Pays-Bas. ISBN 0-7923-2604-0 (Volume 1) ISBN 0-7923-2605-9 (Volume 2)]

Le travail de Fomenko mérite une série entière de volumes pour le discuter correctement et ce serait impossible ici sauf de noter que des historiens dans la ligne du courant dominant et des archéologues crient "Abominable!" sur cela malgré le fait qu'il a tiré quelques conclusions extraordinaires et présente ses analyses minutieuses avec des arguments logiques et un désir sincère d'arriver à la Vérité.

Comme nous avons déjà noté, il est de plus en plus clair que le "statu quo" est plus important à certaines personnes que la Vérité. Quant à la période médiévale par laquelle nous sommes actuellement concernés, (gardant à l'esprit que l'anglais n'est pas la première langue de Fomenko) Fomenko fait remarquer que :

Nous avons découvert qu'existe là un parallélisme fort entre les durées de règnes pour l'histoire anglaise des années 640-1327 d'un côté et l'histoire byzantine des années 378-830 continuée par l'histoire byzantine des années 1143-1453 d'un autre côté.

Il suggère que Byzance soit un original dans le susdit parallélisme et l'Angleterre avant l'an 1327 - une réflexion. On pourrait voir [...] comment l'histoire anglaise avant l'an 1327 fut construite de plusieurs réflexions de l'Empire de Byzance des années 1143-1453. […]

Le lecteur demande : Comment les chroniques byzantines pourraient-elles être insérées dans l'histoire anglaise médiévale (de l'île Anglia) ? La réponse sera extrêmement simple si nous effaçons de nos esprits l'image qui est imposée par la chronologie traditionnelle de Scaliger.

Commençant au 11ème siècle, plusieurs croisades prennent d'assaut l'Empire byzantin. Les états de plusieurs croisés féodaux ont été fondés sur le territoire de l'Empire byzantin aux 11e-14ème siècles. Dans ces états, beaucoup de nations ont été mélangées : population locale, croisés de l'Angleterre, de la France, de l'Allemagne, de l'Italie etc. Dans ces régions de croisés et dans l'Empire byzantin la nouvelle culture a été créée, en particulier une chronique historique a été écrite.

Parmi des habitants byzantins, beaucoup de gens étaient de l'Europe, particulièrement d'une certaine île, qui sera appelée plus tard l'Angleterre.

En 1453 ap. J.-C. les Turcs ont conquis Constantinople. L'Empire Byzantin a été ruiné et les foules de ses habitants ont quitté le pays. Beaucoup d'entre eux sont retournés en Europe, dans leur ancienne patrie. En particulier - dans l'île Anglia.

Ces descendants de croisés ont pris avec eux leur chronique byzantine, parce que ces textes décrivent leur propre histoire réelle à Byzance (pendant beaucoup d'années - des centaines d'années). Plusieurs décennies ont passé. Dans l'île Anglia [les immigrants] commencent l'écriture de son histoire (c'est-à-dire, l'histoire des gens vivant dans l'île).

Dans les 16e-17ème siècles quelques historiens qualifiés apparaissent et commencent à créer l'histoire générale du pays Anglia entier ("depuis le  début"). Ils cherchent des documents antiques. Soudain ils trouvent plusieurs vieux coffres avec de "très vieux" documents. Les documents sont poussiéreux, le papier est très fragile et les vieux livres tombent en pièces. Ces chroniques ont été transportées de l'empire byzantin. Mais maintenant (aux 16e-17ème siècles) personne ne le savait. Malheureusement, la préhistoire de ces coffres est oubliée. Et, malheureusement, on a oublié que ces chroniques décrivent l'histoire d'un AUTRE PAYS.

Les historiens anglais des 16e-17ème siècles analysent soigneusement ces textes comme l'histoire "de l'île l'Angleterre" et les mettent dans la base de "l'ancienne histoire de l'Île britannique, qui a commencé il y a des siècles". Dans un sens fort ils avaient raison parce que vraiment les auteurs des chroniques ont été étroitement connectés avec l'île Anglia (mais, laissez-nous répéter, ils ont décrit un AUTRE PAYS – l'empire byzantin). Ce processus est tout à fait naturel et ne suggère pas de falsification spéciale de l'histoire.

De telles erreurs naturelles étaient inévitables aux premières étapes de création de l'histoire générale. En conséquence, il est apparu des chroniques telles que la Chronique Anglo-saxonne, la chronique de Nennius, etc…

Après quelque temps, cette version erronée d'une ancienne histoire anglaise reste figée, devient un "monument". De nouveaux historiens modifient simplement (seulement un peu) l'arrangement initial de l'histoire, ajoutent quelques nouveaux documents.

Et seulement aujourd'hui, en utilisant certaines méthodes statistiques et d'autres nous commençons à découvrir quelques régularités étranges à l'intérieur du "manuel de l'histoire" et à commencer à nous rendre compte que l'histoire réelle était probablement suffisamment plus courte et qu'aujourd'hui nous devons supprimer de "l'ancienne histoire anglaise" sa "partie byzantine" et rendre ce morceau à sa juste place (dans le temps et dans le sens géographique). Cette procédure est très douloureuse. Nous le comprenons parce que nous avons découvert le même problème dans  l'ancienne histoire russe, quand nous avons aussi trouvé plusieurs duplicata chronologiques.

Il est possible, que ce processus "d'insertion d'anciennes chroniques byzantines" au début d'une "histoire locale" soit présenté pour plusieurs régions différentes qui ont été étroitement connectées avec l'Empire byzantin. C'est particulièrement vrai pour la Russie, pour l'Angleterre, pour Rome, pour la Grèce. [Et la France] [Op. Cit.]

Comme noté ci-dessus, il est facile de fabriquer des textes et des documents à partir de rien. La falsification et la contrefaçon sont aussi vieux que les collines. J. K. Huysmans a écrit dans Las-bas,

"Les événements sont pour un homme de talent rien d'autre qu'un tremplin d'idées et de style, puisqu'ils sont tous atténués ou aggravés selon les besoins d'une cause ou selon le tempérament de l'auteur qui les manipule. Pour autant que les documents qui les supportent sont concernés, c'est encore plus mauvais, puisqu'aucun d'eux n'est irréductible et tous sont révisables. S'ils ne sont pas juste apocryphes, d'autres documents non moins certains peuvent être déterrés plus tard, qui les contredisent, attendant à leur tour d'être dévalués par le déterrement d'encore d'autres archives pas moins certaines." [Huysmans, 1891, Ch II].

Fomenko est généreux en suggérant qu'un tel processus de la falsification de d'histoire est quelque chose qui en quelque sorte "arriva" et sans intention de conspiration. J'ai tendance à être d'accord avec lui pour l'essentiel. Mais il y a certainement d'autres choses qui suggèrent fortement la dissimulation intentionnelle de la vérité. Et, bien sûr, de la part de l'histoire de Byzance, dont il y a beaucoup de documentation, nous constatons que la falsification des faits était aussi active alors que ça l'est aujourd'hui.

Mais il y a quelque chose même plus étrange sur cela que l'explication simple que Fomenko a donnée : nous voulons demander quel genre de vide a existé en Europe occidentale pour qu'il soit possible d'importer l'histoire de Byzance ? Ils n'avaient pas déjà leur propre histoire? Qu'est-ce qui se passait là tandis que l'Empire Romain et le christianisme grandissaient à l'Est ?

Et ici, dans cette question, nous trouvons quelques indices des plus intéressants.

 


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