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John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes
John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable
John F. Kennedy et les Titans
John F. Kennedy et les Cochons de Guerre
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3, 4,
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La mystique contre Hitler
Laura Knight-Jadczyk
Signs of the Times
20 octobre 2006
Traduction française: Henri R. et Aude A.
Récemment, John Kaminski, l'ancien essayiste du web hautement respecté, a écrit un nouvel article intitulé "Alerte aux parasites: Exclure ceux qui prétendent être des amis de la vérité" dans lequel il envoie une pique étrange à votre serviteur comme suit: […] Il est aussi intéressant que Daryl écrive sur les Sionistes mais soit d'accord avec la loi française qui dit qu'on ne doive pas parler de l'Holocauste, un acte colossal de couardise qui devrait faire fuir les gens hors de son site et délégitimerait tout ce qu'il dit dans l'esprit de quiconque peut penser. […]
Une autre personne qui tombe dans cette catégorie est le channeler Laura
Knight-Jadczyk, qui a séduit beaucoup de personnes avec ses déclarations
psychologiques prescientes disant qu'il y a un pourcentage de psychopathes
qui tiennent le monde en esclavage par la sauvagerie. Les articles encyclopédiques
et infiniment parfaits de K-J sur les aspects du comportement humain me
fichent la trouille, parce que sa nouvelle science de la ponérologie pourrait
parfaitement servir comme un nouveau modèle pour le totalitarisme, à imposer
par les gens même qui financent des équipes de spécialistes effrayantes
comme celles-ci
Heureusement, elle ne s'est pas répandue dans les groupes que j'observe travailler sur les problèmes du monde. [Voir notre Fil de Forum pour l'essai complet] John a raison: comprendre ce qui se passe réellement ici sur la BBM (NdT: Big Blue Marble = Grosse Boule Bleue) ne s'est pas répandu dans les groupes qu'il observe "travailler sur les problèmes du monde." Nous pouvons aussi noter qu'aucun de ces groupes ne semble être en train de faire des progrès parce que la science même qui pourrait les aider à comprendre le premier niveau de ce qu'ils ont besoin de résoudre avant que toute chose puisse être faite "leur fiche la trouille." Maintenant, pourquoi cela serait-il? C'est une question intéressante, et je veux partager une histoire à propos de quelqu'un d'autre qui travaillait à résoudre les problèmes du monde à une autre époque et un autre lieu dans l'histoire, similaires à notre jour présent, dans le but de soutenir un argument particulier. Je veux parler de Bloody Spectacles (Lunettes Sanglantes) de Fritz Gehrlich. Maintenant, avant d'en venir à Fritz, laissez-moi dire quelques mots sur David Irving. Dans mon précédent blogpost, j'ai discuté de l'idée vraiment effrayante qu'il prend en main beaucoup de cercles anti-sionistes, parce que les Sionistes semblent être à la racine des problèmes d'aujourd'hui, que Hitler doit avoir été un brave type parce qu'il a vu les Juifs comme étant à la racine de tous les maux du monde alors. David Irving semble être un des leaders de cette idée. J'ai lu récemment une interview avec Irving où il dit que le "moment déterminant" pour lui fut quand il pénétra le "cercle des intimes" qui avaient été proches de Hitler et qu'il réalisa qu'ils étaient tous " instruits, biens et honnêtes". Donc, évidemment, si tous ces gens instruits, biens, avec des pensées profondes et des discernements pensaient que Hitler était un brave type, alors évidemment, il devait l'être! Irving a été pris dans le piège du psychopathe comme tous les gens dans le cercle des intimes ont été pris… Il n'est pas le premier, d'ailleurs. Ni ne sera le dernier. En fait, c'est presque épidémique de nos jours. Je n'attaquerai pas ce point; ceux d'entre vous qui sont familiers du problème savent exactement de quoi je parle. Ce qui est problématique est ce que cette "conviction" a guidé Irving à faire: piquer des informations et les déformer. Plus que ça, ça l'a guidé à émuler son héros à certains égards. A propos des gens qui le soutenaient, Irving a été noté en train de dire: "J'ai trouvé odieux d'être dans la même compagnie que ces gens. Il est certain qu'il y a certaines organisations qui propagent ces théories qui sont des antisémites cinglés." Il affirme ensuite qu'il utilise ces "antisémites cinglés" seulement cyniquement. Il projète de s'en débarrasser dès qu'il peut trouver des forums plus respectables: "Si on m'avait refusé une plate-forme dans le monde entier, où pourrais-je faire entendre ma voix ailleurs? Dès que je reviens sur des plates-formes de débat régulières, je dois quitter cette chaussure trop petite dans laquelle je me trouve à présent. Je ne suis pas aveugle. Je sais que ces gens m'ont fait un tas de tort, un tas de mal, parce que j'ai été associé alors à ces actions stupides." [Interviewé par Ron Rosenbaum dans Explaining Hitler, 1998, Random House] L'histoire des psychopathes ayant des partisans qui vénèrent le sol où ils ont marché est légion. La manipulation est la clé des conquêtes du psychopathe. Initialement, le psychopathe feindra de fausses émotions pour créer de l'empathie, et beaucoup d'entre eux étudient les trucs qui peuvent être employés par la technique de l'empathie. Les psychopathes sont souvent capables d'inciter la pitié à des personnes parce qu'ils semblent comme des "âmes perdues" comme l'écrit Guggenbuhl-Craig. Donc le facteur pitié est une raison pour laquelle les victimes tombent souvent pour ces "pauvres" personnes. Martha Stout, qui a étudié ces types de personnes et manipulations en grand détail, écrit à propos du "jeu de la pitié" dans son livre The Sociopath next door (Le Sociopathe d'à-côté): "Le signe le plus fiable, le comportement le plus universel des personnes sans scrupules n'est pas dirigé, comme on peut l'imaginer, vers notre peur. C'est de manière perverse un appel à notre sympathie… "Plus qu'une admiration – plus même que la peur – la pitié des personnes bonnes est carte blanche… La pitié et la sympathie sont des forces pour le bien quand elles sont des réactions pour des personnes méritantes qui sont tombées sur le malheur. Mais quand ces sentiments nous sont extorqués par des non-méritants, par des personnes dont le comportement est constamment anti-social, c'est un signe sûr que quelque chose ne va pas, un signal de danger potentiellement utile que nous négligeons souvent." Robert Hare, qui a dédié sa carrière à l'étude de la psychopathie, cite un cas célèbre où un psychopathe était "l'Homme de l'Année" et président de la Chambre de Commerce dans sa petite ville. (Souvenez-vous que Wayne Gacy était candidat à la présidence de Jaycee au moment même de son arrestation pour son premier meurtre!) L'homme en question avait prétendu avoir un Ph.D. (NdT: Doctorat en Philosophie) de Berkeley. Il présenta sa candidature au conseil de l'école qu'il projetait d'exploiter dans une position dans la commission du comté qui payait plus. A un certain moment, un reporter local eut soudain l'idée d'enquêter sur le type – pour voir si ses lettres de créance étaient réelles. Ce que le reporter a trouvé était que la seule chose qui était vraie à propos de cette "fausse bio" du politicien potentiel était le lieu et la date de naissance. Tout le reste était fictif. Non seulement l'homme était un complet imposteur, mais il avait une longue histoire de comportement anti social, fraude, usurpation d'identité, et emprisonnement. Son seul contact avec une université fut une série de cours de perfectionnement par correspondance qu'il avait suivis quand il était au Pénitencier Fédéral de Leavenworth. Ce qui est encore plus étonnant est le fait qu'avant d'être un escroc, il était un "cow-boy." Pendant deux décennies, il avait fait son chemin par ruse à travers l'Amérique un pas en avant de ceux qu'il avait trompés. Le long du chemin il avait épousé trois femmes et avait quatre enfants, et il ne savait même pas ce qui leur était arrivé. Et maintenant, il était sur une liste de candidature ! Mais maudit soit ce reporter empoisonnant! Quand il fut découvert, il resta complètement indifférent. "Ces personnes confiantes se tiendront derrière moi. Un bon menteur est un bon juge des gens," a-t-il dit. Etonnamment, il avait raison. Bien loin d'être scandalisés au fait qu'ils avaient été complètement trompés et qu'il leur avait menti d'un bout à l'autre, la communauté locale qu'il avait trompée si complètement pour cumuler bénéfices et honneurs pour lui-même qu'il n'avait pas gagnés, se sont précipités pour le soutenir! Je ne blague pas! Et ce n'était pas juste un "soutien symbolique." Le président du parti républicain local a écrit à propos de lui: "J'estime sa droiture, son intégrité et sa dévotion au devoir pour se ranger aux côtés du Président Abraham Lincoln." Comme Hare note sèchement, l'ignorant était facilement influencé par des mots, et était aveugle aux actes. Et cela semble avoir été le cas avec les "intellectuels" associés à Hitler. Donc, évidemment, ayant décidé que Hitler devait être un brave type à cause de tous ces gens instruits qui disaient qu'il l'était, chaque chose que Irving a fait depuis lors était prédit sur son besoin de laver Hitler de tous ses péchés. Le fait est que Hitler était un psychopathe menteur, mauvais qui a assassiné des millions et des millions d'êtres humains honnêtes, dont une grande proportion était des Juifs. Ce qui m'amène à Fritz Gehrlich et le Munich Post. J'ai souvent voulu mettre la main sur les journaux allemands de l'époque avant et après que Hitler vienne au pouvoir afin d'essayer de comprendre ce qui se passait réellement en Allemagne à ce moment-là. Je me demandais si nous pouvions en tirer des leçons pour notre temps présent. J'ai demandé à beaucoup de personnes si elles n'avaient jamais vu de tels articles reproduits quelque part ou entendu parler, et j'ai toujours échoué sur cette question. Après tout, si nous supposons que notre temps présent dans le Reich de Bush a une quelconque similarité avec le Troisième Reich de Hitler, il serait bien d'avoir quelque matière concrète qui a été écrite en temps réel, à l'époque, sur laquelle baser des comparaisons. Il se trouve que Ron Rosenbaum était curieux là-dessus aussi mais pour une raison différente. Il a interviewé un survivant de l'Holocauste qui mentionnait un article dont il se souvenait de l'époque, et Rosenbaum est parti à sa recherche. Il trouva bien plus que ce qu'il avait négocié. Il trouva Fritz Gerlich et le Munich Post. Rosenbaum appelle Fritz et son groupe les "Premiers Explicateurs." Les journalistes héroïques anti-Hitler de Munich qui, de 1920 à 1933 (quand beaucoup étaient jetés en prison ou assassinés) se mirent bravement à la tâche quotidienne d'essayer de dire au monde l'étrange figure qui s'était levée des rues de Munich pour devenir le chef d'un mouvement qui saisirait le pouvoir et inscrirait un nouveau chapitre dans l'histoire du mal. Ma fascination avec ces figures grandement oubliées, les reporters qui furent les premiers à enquêter sur la vie politique et personnelle, la criminalité et les scandales de Hitler et "le parti de Hitler," comme ils l'appelaient astucieusement, commença à croître quand je commençai d'abord à collecter les échos et les traces de leur lutte avec Hitler, enterrés dans les notes de bas de page des historiens d'après-guerre… Ma fascination s'est approfondie quand je suis tombé sur une collection presque complète d'éditions s'effritant et jaunissant, vieilles de sept décennies du Munich Post anti-Hitler, en train de pourrir dans les sous-sols des archives de la bibliothèque Monacensia de Munich. Elles avaient été transférées depuis sur microfilm, mais il y avait quelque chose à propos de communier avec les copies réelles qui s'effritaient du journal du parti de Hitler appelé "La Cuisine du Poison," éditions dans lesquelles Hitler était une figure vivante dans toutes les pages, qui servirent à me donner une intimation douloureuse immédiate de la frustration follement insupportable genre Cassandre que les journalistes du Munich Post ont dû ressentir. Ils furent les premiers à sentir les dimensions du potentiel de Hitler pour le mal – et voir la manière dont le monde ignorait les avertissements désespérés dans leur travail. En tant que journaliste, j'a ressenti en même temps un respect grandissant sur ce qu'ils avaient accompli, combien il s'étaient exposés, et comment ils avaient été oubliés complètement. Leur travail était la première tentative soutenue pour sonder les profondeurs du phénomène Hitler quand il commença à se révéler… La vision des Premiers Explicateurs était la vision des hommes et des femmes qui étaient des témoins critiques du spectacle maintenant perdu de Hitler devenant Hitler. En plus des courageux reporters et rédacteurs du Munich Post, il y en avait d'autres comme Rudolf Olden, Konrad Heiden, Walter Schaber... et Fritz Gerlich. Le rédacteur iconoclaste d'un journal d'opposition conservateur anti-nazi, anti-marxiste appelé Der Gerade Weg (Le Juste Chemin), célébré comme une Némésis journalistique de Hitler à l'époque, est largement oublié aujourd'hui. Gerlich fut assassiné à Dachau pour avoir essayé d'imprimer une exposition portant atteinte à Hitler cinq semaines après que les Nazis eurent pris le pouvoir et écrasé le reste de la presse d'opposition. Une
figure fascinante, Gerlich, une calamité satyrique virulente swiftienne de Hitler, il possédait une perspicacité étrange dans la dynamique raciale de la pathologie de Hitler. Erudit historien sceptique, Gerlich en vint à croire néanmoins aux pouvoirs prophétiques d'uns stigmatisée bavaroise controversée, probablement frauduleuse, et trouva en elle une source de la foi qui l'avait mené à jouer sa vie dans un effort de dernière minute pour abattre Hitler avec son stylo et sa presse à imprimer. Avec un exposé pour terminer tous les exposés sur Hitler, il espérait: une histoire finale qui choquerait le public et provoquerait le Président Paul von Hindenburg à déposer le Chancelier Hitler nouvellement installé avant
qu'il ne soit trop tard.
Ce fut un jeu désespéré qui échoua. Le 9 mars 1933, les troupes
d'assaut débarquèrent dans le bureau d'édition de Gerlich, arrachèrent la
dernière histoire de la presse, le frappèrent jusqu'à l'évanouissement, et
le traînèrent jusqu'à Dachau où il fut assassiné pendant la Nuit des Long
Couteaux en juin 1934. La nature de l'exposé qu'il était sur le point de
publier – certains ont dit qu'il concernait les circonstances de la
mort de la demi-nièce de Hitler Geli Raubal dans son appartement, d'autres
ont dit qu'il concernait la vérité sur l'incendie du Reichstag en février
1933 ou le financement étranger des Nazis – a été effectivement perdu
pour l'histoire; c'est une des pistes relatives aux preuves que j'ai poursuivie
jusqu'au bout…
J'ai réussi à retrouver à Munich un des derniers collègues vivants de Gerlich, le Dr Johannes Steiner, un éditeur à la retraite âgé de plus de 90 ans qui avait été un partenaire dans le journal d'attaque anti-Hitler condamné de Gerlich, Der Gerade Weg. La mémoire du Dr Steiner de cette époque horrible, particulièrement les derniers jours de Gerlich, quand ils étaient en fuite, était fragmentaire. Mais il y eut un moment, un souvenir qu'il avait préservé avec une clarté effrayante pendant six décennies: un souvenir de la Gestapo et les lunettes de Fritz Gerlich. Les lunettes cerclées de fer de Gerlich étaient devenues comme une sorte de signature pour le journaliste combatif parmi ceux qui le connaissaient à Munich, presqu'un emblème de sa détermination inflexible et clarté de vision. Mais après une année à Dachau, après que la Gestapo l'eut traîné hors de sa cellule et tué d'une balle dans la tête pendant la Nuit des Longs Couteaux, les voyous de Hitler choisirent une manière cruelle et glaçante de notifier la femme de Gerlich. Le Dr Steiner se rappelle: "Ils envoyèrent à sa veuve Sophie les lunettes de Gerlich, maculées de sang." [Ron Rosenbaum, Explaining Hitler] Rosenbaum voit le geste cruel peut-être comme une reconnaissance par les voyous de Hitler que Gerlich avait trop vu et en savait trop, "une marque indiquant combien sa vision était redoutée et haïe par le cercle des intimes de Hitler, pour avoir vu à travers eux." Maintenant, avez-vous remarqué quelque chose de particulièrement intéressant dans le bref récit ci-dessus de qui, quoi, quand et où de Fritz Gerlich? C'est probablement passé sous le nez, mais c'était ceci: "Un érudit historien sceptique, Gerlich en vint à croire néanmoins aux pouvoirs prophétiques d'une stigmatisée bavaroise controversée, probablement frauduleuse, et trouva en elle une source de foi qui l'avait mené à jouer sa vie dans un effort de dernière minute pour abattre Hitler avec son stylo et sa presse à imprimer." De quoi parle Rosenbaum? "Une stigmatisée bavaroise"? Bien, avant d'en arriver là, parlons de Fritz Gerlich et du "Procès du Nez de Hitler" En juillet 1932, une image photo composite extraordinaire de Hitler apparut sur la première page d'un des journaux principaux de Munich. [J'ai essayé, sans succès, d'obtenir une image de cette édition] La photo montrait Hitler en haut de forme et queue de pie, au bras d'une fiancée noire dans une scène de mariage et le titre disait: "Est-ce que Hitler a du sang mongol?"
Il semble que des caricatures de Hitler étaient apparues dans beaucoup de journaux d'opposition et sur des affiches durant des années, mais la plupart de celles-ci tendaient à se concentrer sur la moustache et la mèche de cheveux ou l'exagération faciale. Cette image le touchait au vif. Et fut certainement l'arrêt de mort de Gerlich. Pour publier une attaque aussi vicieuse que celle-ci, une attaque qui allait plus loin et blessait profondément dans le corps du texte que même la photo sensationnelle et le titre indiquaient, était un acte de grand courage personnel par un prophète désespéré et condamné. Dans cet article virulent, Gerlich propose que le lecteur applique la "science raciale" d'un des théoriciens raciaux favoris de Hitler, le Dr Hans Gunther – qui avait prescrit la forme et les dimensions précises de tous les traits de la tête et du visage du "type nordique" – à la tête et au visage de Hitler, particulièrement son nez. Avec des photos accompagnatrices, Gerlich poursuit pour démontrer que Hitler n'était pas, en fait, aryen mais était plutôt de type mongol. Gerlich alla plus loin en écrivant une "brillante critique qui résulta dans la conclusion dévastatrice que Hitler – par ses propres lumières – non seulement manquait de physionomie aryenne, il manquait d'une âme aryenne." Rosenbaum écrit: [Cela donna] grande satisfaction qu'au moins ici, un journaliste anti-Hitler se soit lancé à fond, ait frappé au point le plus faible, ait donné libre cours à la colère et au mépris que tous ressentaient avant que l'on ne les ait tous fait taire. Je soupçonne que cette imprudence fatale sans garde-fou a un rapport avec ma propre fascination de Gerlich. Il est surprenant de découvrir, quand vous regardez la littérature sur Hitler et la direction nazie avant et après la guerre, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Allemagne, comment peu de haine et de franc dégoût du fond du cœur sont exprimés dans les documents imprimés. Le ton et la tendance des explicateurs d'avant-guerre était de condescendre vers Hitler, de le traiter comme un phénomène en-dessous du mépris, beaucoup moins de considération sérieuse. Plutôt que de presser la nécessité de combattre Hitler, les explicateurs d'avant-guerre agissaient comme s'il pouvait être balayé avec des mots, déprécié dans l'oubli. Ils le diminuaient au point où il n'était même pas une cible de valeur pour l'antagonisme. La littérature d'après-guerre tend à diminuer Hitler d'une manière différente; sachant bien ce qu'il a forgé, la tendance est de discuter que ce n'était pas réellement lui, c'était les forces plus profondes derrière et sous lui, la vague sur laquelle il surfait… La rare exception à ça comme Gerlich jette l'absence de passion ailleurs dans un relief austère… La haine téméraire mais merveilleusement bien aiguisée sous la surface de la satire de Gerlich… était plus qu'un hurlement, c'était un outil analytique tranchant comme un rasoir qui tailla jusqu'au cœur de la pathologie de Hitler avant que quiconque ne le fit, avant qu'il ne soit trop tard – si quiconque a écouté. [Ron Rosenbaum, Explaining Hitler] Donc, Ron Rosenbaum, un Juif, a trouvé un porteur de drapeau héroïque dans la vie et l'œuvre de Fritz Gerlich; mais il avait un problème. Il dit que Gerlich était "guidé par son obsession avec Hitler du rationnel vers l'irrationnel… "Pourquoi voit-il l'homme qui a réalisé de tels actes de résistance journalistique contre Hitler – actes qu'il admire tant, même jusqu'à la fin, comme "irrationnels"? La même raison que John Kaminski mentionne envers moi péjorativement comme un "channeler." C'est le problème de la "stigmatisée bavaroise " où je vais arriver; soyez patients. Fritz Gerlich naquit protestant et reçut un doctorat en histoire à l'université à Munich. En 1923, il était une figure respectée et influente dans le mouvement nationaliste et était, donc, tôt un supporter de Hitler. Cependant, au printemps 1923, il reçut un visiteur dans son appartement, cette étoile montante des forces nationalistes de droite, Adolf Hitler lui-même. Personne ne sait ce qui se passa au cours de cette réunion, mais il semble que quelque chose dite alors, connectée avec des choses que Hitler fit plus tard, tourna Gerlich en implacable ennemi. Apparemment, Gerlich avait vu quelque chose, les "deux visages de Adolf Hitler." Gerlich forma un groupe de collègues qui travaillèrent tous d'abord au Munchener Neueste Nachrichten, et puis plus tard, avec Gerlich dans son propre journal dérivé anti-Hitler, Der Gerade Weg. Pendant dix ans, de 1923 à 1933, ce groupe était le centre le plus direct du journalisme anti-Hitler parmi les conservateurs en Allemagne. Les membres du groupe Gerlich qui évitèrent l'arrestation dans le raid sur le journal en mars 1933 devinrent le noyau du mouvement anti-Hitler qui culmina dans la tentative d'assassinat échouée de Claus von Stauffenberg en juillet 1944. Comme vous pouvez le deviner, à ce point, ils furent exécutés. Nous en venons maintenant à Rosenbaum pour apprendre à propos de Gerlich et Neumann: Mais quelque chose d'étrange arriva à Gerlich et ce petit groupe à la fin des années vingt: Ils forgèrent une alliance improbable, une qui devint une source de la foi qui alimenta leur courageuse campagne anti-Hitler. Gerlich et ses amis devinrent profondément impliqués avec une stigmatisée sainte – une femme bavaroise hautement controversée, probablement frauduleuse, cependant largement vénérée: Thérèse Neumann.
Il semble encore remarquable pour moi qu'un historien sceptique, protestant, rationaliste tel que Gerlich, l'éditeur de journal non-absurde avec l'œil perçant derrière ses lunettes cerclées de fer, se ferait avoir par cette mystique catholique primitive, malade, dont la propre église était sceptique…
Un des visiteurs [de Thérèse] – un conservateur catholique aristocratique, le Comte Erwin von Aretin, qui a survécu pour devenir le biographe d'après-guerre de Gerlich – devint un croyant… Finalement, après de fortes envies répétées de ses collègues, le protestant sceptique Gerlich décida de rendre visite à la stigmatisée. À la surprise d'à peu près tout le monde, il revint profondément impressionné. Plus que cela, il revint à plusieurs reprises, se trouva attiré de plus en plus profondément dans le cercle de la fille de paysan, transcrira ses énonciations visionnaires et les traduira dans des avertissements et des prophéties sur la crise croissante en Allemagne... Le Dr Johannes Steiner, le collègue de Gerlich, dépeint Gerlich allant d'abord à Konnersreuth " décidé à démasquer chaque fraude qu'il rencontrerait... S'il y en avait a trouver." [Ron Rosenbaum, Explaining Hitler] Oui en effet, le héros de Rosenbaum était agrafé à un "channeler" vivant réel. Et Rosenbaum, le Juif, simplement ne peut pas le supporter. Il continue pendant quelques paragraphes nous assurant que Thérèse Neumann était une fraudeuse, un charlatan et sans aucun doute qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec l'esprit de Gerlich qui l'a mené dans ce non-sens, peu importe qu'il ait continué à faire un travail excellent et était, en fait, parmi les plus courageux de ces journalistes qui ont résisté à Hitler. Plus que cela, il semble que le channeler était littéralement l'inspiration d'une grande part du travail de Gerlich et Rosenbaum se fait des nœuds au cerveau impressionnants pour essayer d'en parler à sa façon! Maintenant, comment cela peut-il être ? Rosenbaum peut à peine le digérer. Il se trouve qu'il semble que Thérèse Neumann n'était pas une fraudeuse : Miracle ou fausses-enquêtes dans le cas de la stigmatisation de Thérèse Neumann de Konnersreuth. Rolf B, Bayer B, Anslinger K. Institut de Médecine Légale, Ludwigs-Maximilians-Universitat, Frauenlobstr. 7 a, 80337, Munich, Allemagne, Burkhard.Rolf@med.uni-muenchen.de. Nous avons examiné deux compresses utilisées par Thérèse Neumann (T.N)., Une femme qui a vécu de 1898 à 1962 à Konnersreuth en Allemagne. Les compresses étaient imbibées du sang pendant l'apparition des stigmates sur le corps de T.N. un vendredi. T.N. est devenu très populaire parmi les fidèles en Allemagne actuellement. La question était de savoir si ce sang était de T.N. elle-même ou d'un parent de la famille ou d'un animal. La comparaison de la séquence de l'ADNmt HV1 et HV2 obtenue des compresses avec les séquences d'un échantillon de référence d'une nièce liée maternellement à T.N. a révélé une identité. En outre, nous avons obtenu un profil répété en tandem court (STR) des taches de sang qui étaient identiques avec le profil STR d'une enveloppe gommée. L'enveloppe contenait une lettre écrite par T.N. dans les années 1930. Donc, nos enquêtes n'ont donné aucune indication d'une quelconque manipulation. Maintenant, passons aux choses sérieuses. Ceux d'entre vous qui ont lu Controversy of Zion sont conscients que Douglas Reed prétend que la Révolution Mondiale est destinée à "détruire le Christianisme." Je pense que la question est beaucoup plus profonde que juste la destruction du "Christianisme", quoique ce soit une étiquette utile à mettre sur l'intention. Mais regardons un peu plus profondément. Dans Controversy of Zion, Reed passe quelque temps à analyser les Protocoles de Sion. Maintenant, nous savons tous que les Protocoles étaient une mystification, qu'ils n'avaient aucun rapport avec les Juifs, mais c'est certainement clair à quelqu'un avec deux neurones en fonctionnement qu'il y a quelque chose de mystérieux à propos de ces Protocoles. En fait, ils décrivent parfaitement la situation que nous voyons dans notre monde aujourd'hui. Mais ces conditions ne sont pas juste "Juives", ni même juste sionistes; les conditions sont créées par les déviants pathologiques qui ont infecté le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam. Dans chaque secteur de la vie, ils pénètrent dans chaque groupe; ils sont les mauvaises pommes qui gâtent chaque baril. Si vous n'avez jamais lu les Protocoles, ce pourrait être maintenant un bon moment pour le faire, en substituant "pathocrates" à "orateurs" et "gens normaux" ou "gens ordinaires" à des références à "goy". Vous comprendrez alors que nous traitons avec des individus avec un pouvoir et des ressources illimités et, semble-t-il, bien plus de connaissance psychologique des gens que la plupart des psychologues et psychiatres en rêvent même; connaissance spécialisée sur ce sujet. Ainsi, laissez-moi citer un peu de ce que Reed avait à dire sur les Protocoles parce que quelques petits détails croustillants intéressants à propos de notre thème apparaissent là : Il est informé par une masse de connaissance (particulièrement des faiblesses humaines) qui peut seulement être apparue de l'expérience accumulée et de l'étude continuelle sur des siècles ou des âges. Il est écrit sur un ton de supériorité élevée, comme par des êtres perchés sur un pinacle olympien de sagesse sardonique et antique et de dédain moqueur pour les masses se tortillant loin en dessous ("la foule"... " animaux alcoolisés"... "bétail"... "bêtes sanguinaires") qui luttent en vain pour échapper "aux pinces" qui se referment sur elles; ces pinces sont "le pouvoir de l'or" et la force brutale de la foule, incitée à détruire ses seuls protecteurs et par conséquent elle-même.[Controversy of Zion] Andrzej Lobaczewski décrit le psychopathe essentiel d'une façon semblable : En dépit de leurs déficiences en acquis psychologiques et moraux normaux, ils développent et disposent de connaissances qui leur sont propres, quelque chose qui est absent chez les personnes ayant une vision du monde naturelle. Ils apprennent dès l’enfance à se reconnaître mutuellement dans une foule, et parviennent à prendre ainsi conscience de l’existence d’autres individus qui leurs ressemblent. Ils sont aussi conscients de leur différence par rapport au monde des gens qui les entourent. Ils gardent vis-à-vis de nous une certaine distance, et nous voient comme une variété para-spécifique.
Les réactions humaines naturelles, qui ne suscitent en général aucun intérêt parce qu’elles sont considérées comme évidentes, les frappent par leur étrangeté et suscitent chez eux un intérêt parfois amusé. Ils nous observent donc, tirent des conclusions, et forment un monde différent de concepts. Ils sont habiles à découvrir nos faiblesses et se livrent parfois à des expériences cruelles. Les souffrances et le sentiment d’injustice qu’ils provoquent ne leur inspirent aucun sentiment de culpabilité puisqu’elles résultent de leur différence et ne s’appliquent qu’aux “autres gens” qu’ils perçoivent comme n’ayant pas la même spécificité. Ni une personne normale, ni notre vision naturelle du monde ne peuvent percevoir ou évaluer convenablement l’existence de ce monde de concepts différents. Le chercheur qui se livre à l’étude de ces phénomènes peut acquérir des connaissances semblablement déviantes à force d’étudier de telles personnalités, et les utiliser avec quelque difficulté, comme une langue étrangère. Ainsi que nous le verrons bientôt, ce genre de talent pratique devient assez commun dans les pays affligés de ce phénomène pathologique macro-social où l’anomalie joue un rôle déterminant. Des personnes normales peuvent parvenir à parler leur langage conceptuel, mais ces psychopathes ne parviendront jamais à incorporer la vision du monde des personnes normales, même s’ils s’y efforcent souvent leur vie durant. Les résultats de leurs efforts ne sont qu’un rôle et un masque derrière lesquels ils dissimulent leur réalité déviante. [Lobaczewski, Ponérologie Politique : la Science du Mal Appliquée à des fins Politiques] Les articles dans les Protocoles qui touchent à mon thème de Fritz Gerlich et la stigmatisée bavaroise et comment cela est lié à la façon péjorative avec laquelle John Kaminski m'a mentionnée comme un "channeler" et un promoteur de connaissance qui "l'effraye" sont dans le passage suivant du livre de Reed, en caractères gras : La ressemblance avec les documents de Weishaupt est très forte dans les passages qui touchent à l'infiltration des départements publics, des professions et des partis, par exemple : "C'est de nous que la terreur qui engloutit tout progresse. Nous avons dans nos personnes de service toutes opinions, toutes doctrines, monarchistes restaurateurs, démagogues, socialistes, communistes et rêveurs utopiques de chaque sorte. Nous les avons tous attelés à la tâche : chacun d'entre eux à son propre compte creuse les derniers restes d'autorité, s'efforce de renverser toute forme établie d'ordre. Selon ces actes tous les États sont au supplice; ils exhortent à la tranquillité, sont prêts à tout sacrifier pour la paix; mais nous ne leur donnerons pas de paix jusqu'à ce qu'ils reconnaissent ouvertement notre Super-Gouvernement international, et avec soumission". Les allusions à la pénétration des universités en particulier et de l'éducation en général, vient aussi directement de Weishaupt ou de n'importe quelle source précédente dont il les a reçues : " ... Nous émasculerons les universités... Leurs fonctionnaires et professeurs seront préparés pour leurs affaires selon les programmes d'action secrets détaillés dont ils ne divergeront pas avec immunité, pas d'un iota. Ils seront nommés avec une précaution particulière et seront placés pour être complètement dépendants du Gouvernement ". Cette pénétration secrète des universités (qui était réussie chez les Allemands à l'époque de Weishaupt, comme le montrent ses documents) a été en très grande partie efficace dans notre génération. Les deux représentants gouvernementaux britanniques qui après leur vol à Moscou ont paradé devant la presse internationale en 1956 pour déclarer qu'ils avaient été capturés par le communisme à leurs universités, étaient des produits typiques de cette méthode, décrite selon les Protocoles au début de ce siècle et par Weishaupt en 1787. Les documents de Weishaupt parlent de la Franc-maçonnerie comme de la meilleure "couverture" à utiliser par les agents de la conspiration. Les Protocoles répartissent la fonction de "couverture" au "libéralisme" : "Quand nous avons introduit dans l'organisme d'Etat le poison du libéralisme, sa nature politique entière a subi un changement. Les Etats ont été saisis avec une maladie mortelle, empoisonnant le sang. Tout ce qui reste est d'attendre la fin de leur agonie mortelle". Le terme "rêveurs utopiques", utilisé plus d'une fois, est appliqué aux libéraux et sa source originale réside probablement dans l'allusion de l'Ancien Testament aux "rêveurs de rêves" avec de "faux prophètes", qui doivent être mis à mort. La fin du libéralisme, donc, serait apparente à l'étudiant même si les Protocoles ne l'ont pas spécifiée : "Nous traquerons le libéralisme des postes stratégiques importants de notre gouvernement sur lequel dépend la formation de subalternes pour notre structure d'Etat". Les régimes "Big Brother" de notre siècle, sont exactement prévus dans le passage, "Notre gouvernement aura l'apparence d'une tutelle paternelle patriarcale de la part de notre dirigeant". Le républicanisme, aussi, doit être une "couverture" pour la conspiration. Les Protocoles sont particulièrement dédaigneux du républicanisme, dans lequel (et dans le libéralisme) ils voient l'arme d'autodestruction forgée à partir de "la foule" : "... puis l'ère des républiques est devenue possible à réaliser; et ensuite nous avons remplacé le dirigeant par une caricature d'un gouvernement, par un président, pris dans la foule, du milieu de nos créatures marionnettes, nos esclaves. C'était la base de la mine que nous avons posée sous les peuples". Puis les scribes inconnus de quelque époque avant 1905 décrivent la position à laquelle les présidents américains ont été réduits à notre siècle. Le passage commence par, "Dans le proche avenir nous établirons la responsabilité des présidents". Cela, comme la suite le montre, signifie responsabilité personnelle, par opposition à responsabilité refrénée par des contrôles constitutionnels; le président doit devenir un des "chefs d'état dictateurs" prévus antérieurement, dont la fonction doit être de démolir les défenses constitutionnelles des états et se préparer ainsi à "l'unification conformément à notre autorité souveraine". Pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, les présidents américains sont en fait vraiment devenus des "chefs d'état dictateurs" dans ce sens, prétendant que "l'urgence" et le besoin de la "victoire" a dicté cette saisie des pouvoirs de responsabilité personnelle; les pouvoirs qui seraient restitués "au peuple" quand "l'urgence" serait passée. Les lecteurs suffisamment âgés se rappelleront comment cela semblait inconcevable avant que ce soit arrivé et comment cela a été accepté passivement dans l'événement. Le passage continue ensuite : "La chambre des députés fournira la couverture, protégera, élira des présidents, mais nous prendrons le droit d'en proposer un nouveau, ou ferons des changements des lois existantes, car nous donnerons ce droit à ce président responsable, une marionnette dans nos mains... Indépendamment de cela nous investirons le président avec le droit de déclarer un état de guerre. Nous justifierons ce dernier droit en raison du fait que le président en tant que chef de l'armée entière du pays doit l'avoir à sa disposition en cas de besoin... Il est facile de comprendre que, dans ces conditions, la clé du lieu saint reposera dans nos mains, et que personne à l'extérieur de nous ne dirigera plus la force de la législation... Le président, à notre discrétion, interprétera le sens de telles lois existantes comme admettant des interprétations diverses; Il les annulera ultérieurement quand nous lui indiquerons la nécessité de faire ainsi, en plus de cela, il aura le droit de proposer des lois provisoires et même de nouvelles dérogations dans le travail constitutionnel du gouvernement, le prétexte tant pour l'un que pour l'autre étant les exigences pour le bien-être suprême de l'état. Par de telles mesures nous obtiendrons le pouvoir de destruction peu à peu, point par point, tout cela au début quand nous entrerons dans nos droits, nous serons contraints de l'introduire dans les constitutions des états pour nous préparer à la transition à une abolition imperceptible de chaque sorte de constitution et ensuite le temps sera venu de transformer chaque gouvernement en notre despotisme ". Cette prévision de 1905 ou antérieure mérite particulièrement l'hommage de Lord Sydenham pour "l'exactitude mortelle". Les présidents américains dans les deux guerres de ce siècle ont agi comme montré ici. Ils ont vraiment pris le droit de déclarer et de faire la guerre et cela a été utilisé au moins une fois (en Corée) depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale; toute tentative au Congrès ou à l'extérieur de les priver de ce pouvoir, ou de les refréner dans l'utilisation de cela rencontre une attaque violemment hostile. Les Protocoles continuent ainsi. On ne permettra pas aux peuples, pendant leur progression "d'une désillusion à une autre", "un moment de répit". Tout pays "qui ose s'opposer à nous" doit rencontrer la guerre et toute opposition collective, la "guerre universelle". On ne permettra pas aux peuples "de lutter par la sédition" (voici la clé des attaques furieuses des années 1790, 1920 et aujourd'hui sur toutes les demandes pour "l'enquête", "la chasse aux sorcières", "le maccarthysme" et ainsi de suite). Dans le Super-Etat à venir, l'obligation tombera sur les membres d'une famille pour dénoncer les dissidents dans le cercle de famille (la Dispense de l'Ancien Testament mentionnée antérieurement). "La destruction complète de la religion chrétienne" ne sera pas longtemps retardée. Les peuples seront maintenus distraits par des amusements insignifiants ("des palais populaires") pour les empêcher de devenir gênants et poser des questions. L'histoire sera récrite pour leur illusion (un autre précepte accompli depuis en Russie communiste), car "…nous effacerons de la mémoire des hommes tous les faits des siècles précédents qui nous sont indésirables et laisserons seulement ceux qui dépeignent toutes les erreurs des gouvernements nationaux". "Toutes les roues de la machinerie de tous les États tournent par la force du moteur, qui est dans nos mains et ce moteur de la machinerie des États est l'Or". Et la fin de tout ça : "A quoi nous devons arriver est qu'il devrait y avoir en tous les Etats du monde, à côté de nous, seulement les masses du prolétariat, quelques millionnaires dévoués à nos intérêts, la police et les soldats... La reconnaissance de notre despote... viendra quand les peuples, tout à fait fatigués par les irrégularités et l'incompétence... de leurs dirigeants, réclameront à cor et à cri : ' Qu'ils s'en aillent et donnez-nous un roi sur toute la terre qui nous unira et annihilera les causes de discordes, frontières, nationalités, religions, dettes d'Etat, qui nous donnera la paix et le calme que nous ne pouvons pas trouver sous nos dirigeants et représentants". Dans deux ou trois de ces passages j'ai substitué "peuple" ou "masses" à "Goy", parce que l'utilisation de ce mot touche à l'affirmation non prouvée contenue dans le titre du livre et je ne veux pas confondre les questions; la preuve de l'identité des auteurs de la conspiration doit être cherchée ailleurs que dans une allégation non prouvée. Les auteurs peuvent avoir été juifs, non-juifs ou antisémites. C'est peu important. Quand il a été publié, ce travail était un manuscrit dactylographié d'un drame qui n'avait pas été exécuté; aujourd'hui il existe depuis cinquante ans et son titre est Le Vingtième Siècle. Les personnages dépeints dedans bougent sur notre scène contemporaine, jouant les rôles prévus et produisent les événements prévus. Seul le dénouement reste, fiasco ou accomplissement. … Mais il a existé pendant au moins 180 ans et probablement beaucoup plus longtemps et les Protocoles ont fourni encore un preuve dans une chaîne de preuves qui a été depuis énormément allongée. La conspiration pour la domination du monde par un état esclave mondial existe et ne peut être à cette étape brusquement stoppée ou interrompue; de l'élan qu'elle a acquis, elle doit maintenant continuer jusqu'à l'accomplissement ou l'échec. L'un ou l'autre sera destructif pour quelque temps et difficile pour ceux du temps dans lequel vient le dénouement. [...] Notez que Reed fait remarquer l'allusion de l'Ancien Testament aux "rêveurs de rêves" et "faux prophètes" qui sont condamnés à mort. Maintenant, regardons un extrait d'un autre texte, Red Symphony, qui prétend être un interrogatoire de la police stalinienne (NKVD) en 1938 d'un fondateur de l'Internationale Communiste, Christian G. Rakovsky, 65 ans, qui faisait face à son exécution pour avoir comploté pour renverser Staline. La transcription de 50 pages de son interrogatoire, surnommée "The Red Symphony" ("la Symphonie Rouge") n'a jamais été destinée à être rendue publique. Elle discute l'idée qu'il y a une mauvaise cabale (pas nécessairement juive, mais certainement avec quelques membres juifs aussi bien que Gentils - la seule qualification semble être que l'on soit un déviant pathologique) qui planifie d'utiliser la Révolution Mondiale pour établir une dictature mondiale des déviants. L'interrogatoire de Rakovsky révèle que la Cabale met non seulement Hitler au pouvoir, ils ont ensuite constaté que leur Frankenstein échappait à leur contrôle et il était nécessaire de le détruire. Christian Rakovsky était un initié communiste expérimenté. Né Chaim Rakeover en 1873, il étudia la médecine en France avant de devenir un révolutionnaire. Il était le leader d'un groupe de terroristes qui attaquaient des représentants gouvernementaux. En 1919, Lénine le nomma responsable du gouvernement de l'Ukraine soviétique. Il a avec succès tenu le secteur pour les Bolcheviks pendant la guerre civile. Staline le nomma ambassadeur de Russie à Paris en 1925. Rakovsky appartenait à la faction trotskiste puissante qui prenait ses ordres des Rothschild. Beaucoup de ce groupe ont été tués dans la purge du Parti Communiste de Staline en 1937. Ainsi, voici la partie de l'interrogatoire qui a un point (et j'ai inclus un extrait plus long pour le contexte) de grande signification pour mon thème :
Rakovsky - Par suite du fait que j'étais pressé, je ne me suis pas exprimé tout à fait correctement et vous ne m'avez pas bien compris. S'il est vrai qu' "Ils" ont financé Hitler, cela ne signifie pas qu'ils lui ont révélé leur existence et leurs buts. L'ambassadeur Warburg s'est présenté sous un faux nom et Hitler n'a pas même deviné sa race; il a aussi menti quant à quel représentant il était. Il lui a dit qu'il avait été envoyé par les cercles financiers de Wall Street qui s'intéressaient au financement du mouvement National-Socialiste dans le but de créer une menace pour la France, dont les gouvernements poursuivaient une politique financière
qui provoquait une crise aux Etats-Unis.
G.- Et Hitler l'a cru ?
Rakovsky- Nous ne savons pas. Ce n'était pas si important, s'il a cru ou non nos explications; notre but était de provoquer une guerre... et Hitler était
la guerre. Comprenez-vous maintenant ? [...]
Rakovsky- Si j'avais eu le temps d'expliquer tout leur plan, alors
vous connaîtriez déjà les raisons de leur approbation. Actuellement je
les condenserai en trois :
G.- Lesquelles ?
Rakovsky - L'une est celle que j'avais déjà mentionnée.
Hitler, cet homme sans instruction et élémentaire, a rétabli grâce à son intuition naturelle et même contre l'avis technique de Schacht, un système économique d'une sorte très dangereuse. Étant illettré dans toutes les théories économiques et étant guidé seulement par nécessité, il a supprimé, comme nous l'avions fait en URSS, le capital privé et international. Cela signifie qu'il a repris pour lui le privilège de l'argent industriel et des sommes d'argent non seulement physiques, mais aussi financières; il a repris la machinerie intacte de falsification et l'a mise à travailler pour le bénéfice de l'État. Il nous a dépassés, quand nous, l'ayant supprimé en Russie, l'avons remplacé simplement par cet appareil brut appelé Capitalisme d'Etat; c'était un triomphe très cher en vue des nécessités de la démagogie pré révolutionnaire...
Ici je vous donne deux faits réels pour comparaison. Je dirai même que Hitler avait eu de la chance; il n'avait presque pas d'or et c'est pourquoi il n'a pas été tenté de créer une réserve d'or. Dans la mesure où il possédait seulement une pleine garantie monétaire d'équipement technique et la capacité de travail colossale des Allemands, sa "réserve d'or" était la capacité technique et le travail... quelque chose de si complètement contre-révolutionnaire qu'il a, comme vous voyez déjà, au moyen de la magie, éliminé en effet radicalement le chômage parmi plus de sept millions de techniciens et ouvriers.
G.- Grâce à un réarmement accru.
Rakovsky – Que donne votre réarmement ? Si Hitler a atteint ce point malgré tous les économistes bourgeois qui l'entouraient, alors il était tout à fait capable, en absence du danger de guerre, d'appliquer son système aussi à la production pacifique... Etes-vous capable d'imaginer ce qui serait sorti de ce système s'il avait infecté un certain nombre d'autres États et avait provoqué la création d'une période d'autarcie... Par exemple le Commonwealth. Si vous pouvez, imaginer alors ses fonctions contre-révolutionnaires...
Le danger n'est pas encore inévitable, comme nous avons eu la chance en ce que Hitler a rétabli son système, pas selon une théorie antérieure, mais empiriquement et il n'a pas fait de formulations d'une sorte scientifique. Cela signifie que dans la mesure où il n'a pas pensé à la lumière d'un processus déductif basé sur l'intelligence, il n'a aucun terme scientifique ou doctrine formulée; pourtant il y a un danger caché aussi à tout moment qui peut apparaître, comme la conséquence de la déduction, une formule. C'est très sérieux. Beaucoup plus pour que tous les facteurs externes et cruels dans le National-Socialisme. Nous ne l'attaquons pas dans notre propagande comme il pourrait arriver que nous provoquions par la polémique théorique une formulation et une systématisation de cette doctrine économique si décisive. Il n'y a qu'une solution – la guerre.
G.- Et le deuxième motif ?
Rakovsky- Si Thermidor a triomphé dans la révolution soviétique, alors c'est arrivé comme le résultat de l'existence de l'ancien nationalisme russe. Sans un tel nationalisme, le bonapartisme aurait été impossible. Et si c'est arrivé en Russie, où le nationalisme était seulement embryonnaire dans la personne du Tsar, alors quels obstacles le marxisme doit-il rencontrer dans le nationalisme entièrement développé de l'Europe occidentale ? Marx a eu tort en ce qui concerne les avantages pour le succès de la révolution. Le marxisme a gagné non dans les pays les plus industrialisés, mais en Russie, où le prolétariat était petit. A part d'autres raisons, le fait explique notre victoire ici qu'en Russie il n'y avait aucun nationalisme réel et en d'autres pays il était à sa pleine apogée. Vous voyez comment il est réincarné sous ce pouvoir extraordinaire du fascisme et comment il est infectieux. Vous pouvez comprendre qu'à part ça il peut profiter à Staline, le besoin de la destruction du nationalisme vaut à lui
seul une guerre en Europe.
G.- En somme vous avez établi, Rakovsky, une raison économique et une raison politique. Quel est la troisième
?
Rakovski- C'est facile à deviner. Nous avons encore une autre raison, une raison religieuse. Le Communisme ne peut pas être le vainqueur s'il n'a pas supprimé le Christianisme toujours vivant. L'histoire en parle très clairement : la révolution permanente a exigé dix-sept siècles pour réaliser sa première victoire partielle - au moyen de la création de la première fissure dans la Chrétienté. En réalité le Christianisme est notre seul ennemi réel, puisque tous les phénomènes politiques et économiques dans les États bourgeois sont seulement ses conséquences. Le Christianisme, contrôlant l'individu, est capable d'annuler la projection révolutionnaire de l'État soviétique ou athée neutre en l'étranglant et, comme nous le voyons en Russie, les choses ont atteint le point de la création de ce nihilisme spirituel qui est dominant dans les masses dirigeantes, qui sont, néanmoins, restées chrétiennes : cet obstacle n'a pas encore été supprimé pendant vingt ans de marxisme. Admettons concernant Staline qu'il n'était pas bonapartiste envers la religion. Nous n'aurions pas fait plus que lui et aurions agi de la même manière. Et si Staline avait osé, comme Napoléon, traverser le Rubicon du Christianisme, alors son nationalisme et pouvoir contre-révolutionnaire auraient été augmentés par mille. [Red Symphony]
La question est, bien sûr, quel genre de Christianisme il est nécessaire de détruire pour instituer un Nouvel Ordre Mondial sous le Judaïsme Talmudique ? Certainement pas ce qui se passe pour le Christianisme aujourd'hui. Non, cela doit être un autre Christianisme, quelque chose de plus vieux, plus vieux même que Jésus... Boris Mouravieff, auteur des trois volumes Gnosis, a remarqué sur Gurdjieff :
Les gens intéressés par des questions ésotériques auront probablement lu le livre de P.D. Ouspensky, publié à titre
posthume, intitulé A la Recherche du Miraculeux : Fragments d'un Enseignement Inconnu.
Les idées dans ce livre ont été présentées à Ouspensky par Georges Gurdjieff. Gurdjieff indique la base de son enseignement : "pour le bénéfice de ceux qui savent déjà, je dirai que, si vous voulez, c'est le Christianisme ésotérique." [Mouravieff, Gnosis]
Je voudrais noter ici que le travail de Mouravieff fournit ce pont inéluctable entre les travaux de Gurdjieff, le Sufi Shaykh, Ibn Al-'Arabi, le Christianisme ésotérique que j'ai conjecturé avoir existé pendant les temps mégalithiques et dont nous avons seulement le Shamanisme Sibérien antique comme une ombre d'une relique, l'hermétisme/alchimie et les Transmissions Cassiopéennes - mon propre "channeling". Il devrait être noté que les Cassiopéens - nous dans l'avenir - ont définitivement soutenu l'existence et le travail d'un homme autour duquel la légende de Jésus a été formée - quoiqu'ils nous disent que l'histoire dans la Bible que l'on suppose être l'histoire est un mythe - et des autres sources mentionnées, nous sommes capables d'assembler un corps des enseignements qui prête le contexte à ce point de vue, aussi bien que l'information supplémentaire qui élucide les nombreux indices offerts par les Cassiopéens - nous dans l'avenir. Ce point de vue a reçu le support inattendu de l'érudit du Nouveau Testament, Burton Mack, dans son livre The Lost Gospel. La discussion de Mack montre comment le mouvement de Jésus fut une expérience sociale vigoureuse qui a été produite pour des raisons autres qu'un "événement initial" comme une "expérience religieuse" ou la "naissance du fils de Dieu."
Le mouvement de Jésus semble avoir été une réponse aux temps troublés et difficiles. Mack esquisse et décrit les temps, et montre comment les pressions du milieu ont mené à avoir de nouvelles pensées à propos des valeurs traditionnelles et expérimenter avec les associations qui traversaient les frontières ethniques et culturelles. Le mouvement de Jésus était composé de nouvelles notions sociales et de styles de vie qui niaient et rejetaient les systèmes traditionnels d'honneur basés sur le pouvoir, la richesse et la place dans des structures sociales hiérarchiques. Les codes religieux antiques de pureté rituelle, les tabous contre des relations à travers des frontières ethniques, ont été rejetés. Les gens ont été encouragés à penser à eux comme appartenant à la famille humaine, plus grande. Q dit : "Si vous embrassez seulement vos frères,
que faites-vous de plus que les autres ?"
Les gens de Jésus ont non seulement rejeté le vieil ordre des choses, ils étaient activement au travail sur les questions de quel ordre social idéal ils voulaient manifester et promouvoir. L'attraction des gens de Jésus sur ses disciples n'était pas du tout basée sur une idée de reformer une tradition religieuse qui avait mal tourné, ni qu'elle ait été même pensée non plus comme une nouvelle religion en aucune façon. C'était tout à fait simplement un mouvement social qui cherchait à augmenter les valeurs humaines qui grandissaient d'un monde ingérable de cultures et d'histoires sociales déconcertantes. C'était un groupe d'individus de même opinion qui ont créé un forum pour penser au monde de nouvelles façons, inventant de nouvelles idées qui incluaient la notion choquante qu'un groupe mélangé sur le plan ethnique pourrait former sa propre sorte de communauté et vivre selon ses règles propres. Mack écrit
:
D'abord personne n'était responsable des groupes qui se sont formés autour de tels enseignements. La conversation et le support mutuel étaient suffisants pour encourager un individu à agir "naturellement", comme si les espérances normales de concession aux conventions sociales ne s'appliquaient pas. A mesure que les groupes se formaient dans le support d'individus de même opinion, cependant, la fidélité au mouvement de Jésus se renforçait, une vision sociale pour le bien-être humain a été produite dans le groupe et des codes sociaux pour le mouvement ont dû être convenus. Pourquoi ne pas demander quand on est dans le besoin et partager ce qu'on avait quand on le demandait, se sont-ils demandés ? Finalement, donc, le mouvement de Jésus a pris la forme de petits groupes se rencontrant ensemble comme des familles étendues à la poursuite impétueuse
de ce qu'ils appelaient le royaume de Dieu.
Explorer la communauté humaine basée sur la parenté fictive sans respect envers les tabous standard contre l'association basée sur la classe, le statut, le genre, ou l'appartenance ethnique, auraient créé une véritable agitation et aurait été sa propre récompense. Puisqu'il n'y avait pas de grande conception pour réaliser une telle vision, des groupes différents s'installèrent dans des pratiques qui variaient de l'un à l'autre. Le jugement des nombreuses formes de communauté qui s'est développée dans le mouvement de Jésus, tel que documenté dans la littérature qui commence à apparaître vers la fin du premier siècle, ces groupes ont continué à partager un ensemble fondamental d'attitudes. Ils avaient tous une certaine position critique envers la manière dont la vie était vécue dans le monde gréco-romain. Ils luttaient tous pour ne pas être déterminés par le vide des poursuites humaines dans un monde de codes qu'ils tenaient pour superficiels. [...] Malgré ces accords, cependant, chaque groupe est allé selon sa propre voie et a tiré des conclusions différentes
sur quoi penser et quoi faire. [The Lost Gospel Burton L. Mack]
En plus de la reconstruction des temps dans lesquels les gens de Jésus ont vécu, Mack présente le document Q lui-même, montrant qu'il a été créé en trois couches, chaque couche étant des compléments faits en réponse aux pressions externes sur le groupe. Ce qui est le plus intéressant est l'analyse de la première couche, celle qui doit être composée des enseignements réels de l'homme appelé Jésus. Il semble que le défi de Jésus à ses disciples était de jeter un regard plus profond sur leur monde et le défier dans la manière dont ils vivaient leurs vies. Sept groupes d'enseignements ou de paraboles, sont apparus de l'étude de Q et chacun exprime un ensemble logique de questions. Ces paraboles comprennent un jeu complet d'observations sages qui enchantent dans un commentaire critique sur le monde quotidien et les instructions peu orthodoxes quotidiennes qui recommandent un comportement peu conventionnel! Le thème omniprésent des enseignements de Jésus était un examen de la vie et des valeurs conventionnelles qui promouvaient l'idée que les prétentions usuelles sont creuses, richesse, étude, biens, secrets, rang et pouvoir sont sans signification en termes de la vraie valeur d'un être humain. Jésus promouvait l'idée que l'Empereur est nu, quoiqu'il propose nullement une quelconque idée de changer le système. Implicite dans sa critique est l'idée qu'il y a une meilleure façon de vivre. Le défi était d'être capable de vivre sans être consommé par le souci, même si on était entièrement conscient que le monde "là-bas" était une jungle dangereuse qui exigeait du soin pour naviguer. Quand il est entièrement analysé et comparé avec d'autres normes du temps, Jésus apparaît comme un homme vivant la vie de la philosophie populaire du Cynique. C'est saisissant parce qu'on se rappelle des Cyniques comme distinctement pas très sympathiques parce qu'ils promouvaient un sarcasme acéré et un comportement public qui était conçu pour attirer l'attention sur l'absurdité des conventions standard. Les Cyniques étaient :
"…critiques des valeurs conventionnelles et des formes oppressantes de gouvernement. [...] Leurs cadeaux et grâces allaient de l'endurance d'une vie de renonciation en pleine vue publique, le courage pour offrir une critique sociale en haut lieu, jusqu'à l'étude et la sophistication requise pour l'adhésion des vues Cyniques au niveau le plus haut de composition littéraire. Justement célèbres comme des irritants pour ceux qui vivaient par le système et aimaient les bénédictions de privilège, prospérité et pouvoir, les Cyniques étaient à juste titre considérés
pour leur accomplissement dans l'affinage de la vertu d'autosuffisance
au milieu des temps incertains.
Les paraboles vives de Jésus dans Q montrent que ses disciples pensaient à lui comme à un
sage semblable aux Cyniques. [...]
Ces philosophes populaires d'un mode de vie naturel ne se sont pas égarés pour souffrir en silence. Leurs colonnes étaient une structure pour un petit jeu de "je t'ai bien eu" avec les citoyens de la ville. [...] le but du Cynique était de désigner les disparités supportées par le système social et refuser de laisser le système le mettre à sa place. [...] le marché était la plate-forme du Cynique, l'endroit pour afficher un exemple vivant de liberté des contraintes sociales et culturelles et un endroit duquel s'adresser aux citadins sur l'état actuel des affaires. [...] le défi pour un Cynique était
de voir l'humour dans une situation et le tourner rapidement en avantage.
[...]
A notre époque, il n'y a pas un seul rôle social avec lequel comparer les Cyniques antiques. Mais nous reconnaissons vraiment le critique social et considérons comme allant de soi un certain nombre de façons dont la critique sociale et culturelle est exprimée. Celles-ci se comparent bien avec les divers aspects de la profession du Cynique. Par exemple, nous sommes habitués à la critique sociale des caricaturistes politiques, des comiques résistants et particulièrement la satire dans le genre du cabaret. Tous utilisent l'humour pour appuyer leur argument. Nous sommes aussi habitués à la critique sociale dans une veine plus sérieuse et philosophique, comme celle représentée par le commentaire politique. Et il y a un précédent pour prendre un style de vie alternatif comme la protestation sociale, du mouvement utopique du dix-neuvième siècle, au mouvement de contre-culture des années 1960, à la protestation écologiste des années 1980 et 1990. La liste pourrait être énormément étendue, car beaucoup de divertissement moderne se met en scène contre le fond des tabous non examinés et des préjugés prévalant à notre époque. Chacune de ces approches à l'évaluation critique de notre société (la satire, le commentaire et le style de vie alternatif), ressemble à la profession du sage Cynique dans l'antiquité tardive.
[...]
Observer l'esprit du Cynique ne devrait pas détourner notre attention de leur sens de vocation et de but. Epictète a écrit que le Cynique pourrait être assimilé à un espion ou à un éclaireur d'un autre monde ou royaume, dont la mission était d'observer le comportement humain et rendre un jugement dessus. Le Cynique pourrait aussi être assimilé à un médecin envoyé pour diagnostiquer et guérir les maux d'une société. [...] Les Stoïques prétendaient parfois que les Cyniques étaient comme leurs précurseurs.
[...]
[Les Cyniques] étaient beaucoup plus intéressés par la question de la vertu, ou comment un individu devait vivre étant donné l'échec des systèmes sociaux et politiques pour soutenir ce qu'ils appelaient un mode de vie naturel. Ils empruntaient librement à chaque philosophie morale populaire, comme celle du Stoïque, pour faire comprendre un certain point. Ce point était le coût de l'intelligence et de l'intégrité si on suivait aveuglément
la convention sociale et si on acceptait ses rationalisations usuelles.
[...]
Ce qui comptait le plus, disaient-ils, étaient un sens de valeur et d'intégrité personnelle. Il ne fallait pas permettre à d'autres de déterminer sa valeur sur l'échelle de la position sociale. On possède déjà toutes les ressources dont on a besoin pour vivre raisonnablement et bien en vertu d'être un être humain. Pourquoi ne pas être vrai de la manière dont le monde vous affecte en réalité [objectivement] ? Dites ce que vous voulez et ce que vous voulez dire. Répondez à une situation comme vous la voyez en vérité, pas comme le précepte de convenances habituel. Ne laissez pas le monde vous presser dans son moule. Parlez haut et agissez. L'invitation était de rassembler son courage et nager contre les courants sociaux qui menaçaient d'écraser
et faire taire le sens de la verve d'une personne. [...]
Les gens de Jésus sont compris le mieux comme ceux qui ont remarqué le défi des temps en Galilée. Ils ont profité du mélange des peuples pour ajuster les autorités de toute tradition culturelle qui présumait installer la norme pour les autres. Ils trouvèrent une façon de s'encourager dans la poursuite de la vie raisonnable et simple. Et ils développaient
un discours qui exsudait l'esprit du Cynique. [...]
Les croyances n'étaient pas un souci principal. Le comportement consistait en ce qui importait et l'arène pour l'action était en public. La sphère publique n'était pas soumise à une analyse systématique, cependant, comme si les maux de la société avaient été reliés à cette cause-ci ou à cette cause-là. Le monde social était examiné, pour être sur, car le comportement recommandé était intentionnellement non-conventionnel, doucement perturbateur et implicitement contre-culturel. Mais il n'y a aucune indication que le but de ce comportement était de changer la société en général. La manière dont la société fonctionnait était en général considérée comme allant de soi, dans le sens "Que peut-on attendre de plus?" Au lieu de cela, les impératifs étaient adressés aux individus comme s'ils pouvaient vivre selon d'autres règles s'ils choisissaient de faire ainsi. [...] Il est important de voir que le but du changement n'était pas une réforme sociale. Les gens de Jésus n'étaient pas organisés pour combattre le pouvoir romain ou reformer la religion juive. [The Lost Gospel Burton
L. Mack]
Apparemment beaucoup ont répondu au mouvement et des associations de gens de même opinion ont commencé à se former. Et ensuite, quelque chose de très intéressant est arrivé... Soudainement, dans la couche suivante de Q, un sens intensifié d'appartenance à un mouvement devient évident parce que les injonctions données comme des aphorismes deviennent maintenant des règles supportées par des arguments. À ce point, l'idée du "Royaume de Dieu" entre dans l'image. Ce "Royaume" était, apparemment, un royaume ou un domaine dans lequel la règle de Dieu est réalisée. La règle de Dieu est ce que les gens de Q disaient qu'ils représentaient dans le monde. Pour les gens de Jésus, cela signifiait quelque chose de tout à fait différent de ce que les Chrétiens supposent maintenant que cela signifie. Tout d'abord, il n'y avait rien du tout d'apocalyptique en cela (tout cela vint plus tard). Pour les gens de Jésus, le Royaume de Dieu était comparé à plusieurs reprises au processus naturel de croissance comme témoigné dans la Nature. Tout de ce "Royaume de Dieu" était pratique, ayant un rapport avec les choses qui peuvent être accomplies par contraste avec la vie conventionnelle. La correspondance entre les Cyniques et les gens de Jésus n'est pas exacte dans tous les cas parce que les gens de Jésus avaient VRAIMENT un intérêt dans l'aspect "Divin" de "Dieu". Malheureusement, il y a peu de choses dans le document Q qui explique cette source Divine à part le fait que les gens de Jésus le représentaient comme un "Père" et ceux qui pouvaient résister avec succès à la ruine des maux sociaux étaient les "enfants de Dieu." La manière dont les gens de Jésus mentionnaient Dieu était un peu plus sérieuse que la manière dont les Cyniques mentionnaient de telles idées. Les gens de Q étaient concernés par le soin de leurs membres comme une "famille". Je suggérerais qu'il y ait une perception de différences dans les êtres humains parmi les gens de Q, quoique Mack n'analyse pas spécialement cette question. La question est, bien sûr, qu'est-ce qui est arrivé ? Le document ne nous le dit pas, quoiqu'il fasse des allusions à la nature du problème en vertu du texte complémentaire qui traitait des questions. Il y eut, évidemment, des expériences douloureuses qui ont été transformées en leçon. Mack suggère que la formation des "familles" des gens de Jésus a dû sérieusement offenser certaines autorités. Il écrit :
Ce souci pour la fidélité au mouvement est en concordance avec des signes de détresse sociale. Des rapports tendus dans le mouvement sont indiqués par l'énonciation de scandales et l'instruction de pardonner à un frère s'il change d'avis. Mais les changements d'avis n'ont pas été apparemment la règle. Les familles ont été déchirées en morceaux et les divisions ont été rationalisées entièrement comme conformément à l'importance
et au but du mouvement. Douloureux? Oui, mais on devait s'y attendre.
Il semble que les familles étaient divisées, et les conventions ethniques étaient personnellement défiées sur la fidélité au mouvement. L'évidence indique que c'est arrivé par rapport au Judaïsme.
L'histoire de l'accusation Belzébuth est à propos du rejet, conflit et étiquetage de Jésus et ses disciples comme les agents d'un Dieu étranger (syrien). La réplique de Jésus à propos de "vos fils" retourne le défi sur ses demandeurs et dirige la question du conflit au monde social que Jésus partage avec eux. Il y a des instructions sur ce qu'il faut faire dans le cas où on est appelé devant les autorités
du village. [...]
Les gens de Q2 n'avaient pas organisé leur mouvement pour devenir une société avec des exigences d'adhésion et des officiers, encore moins avec des rites d'entrée. Mais la règle de Dieu qu'ils représentaient était certainement dans le processus d'être reconçue comme un domaine ou un royaume discret et il y avait maintenant beaucoup de conversation à propos de "l'entrée" dans le royaume ou de l'exclusion du royaume. [...] la Fidélité au mouvement de Jésus s'était heurtée au défi de la convenance juive et la question d'appartenir aux gens de Dieu comme les enfants d'Abraham, ou d'Israël. Et les gens de Jésus avaient pris ce défi au sérieux. La preuve de cela inclut les appels répétés aux traditions bibliques, les prêches de Jean sur les enfants d'Abraham, l'importance de l'accusation Belzébuth et la liste des contre-accusations levées contre les Pharisiens et les hommes de loi. [The Lost Gospel Burton L. Mack]
Ici nous trouvons la distorsion la plus fascinante d'entre toutes dans le développement du Christianisme. Si les gens de Jésus n'avaient pas été attaqués par les autorités juives, ils n'auraient pas cherché à justifier leur mouvement en termes de la religion juive. C'était seulement par défense qu'ils l'ont fait. Ils sont entrés en collision avec le code pharisaïque, probablement parce qu'ils avaient des membres juifs dont les familles étaient horrifiées à la participation de leurs enfants ou parents dans le nouveau mouvement. La question de la fidélité en est venue à être exprimée comme une question "juive" et les gens de Jésus ont estimé qu'ils devaient y répondre en termes juifs.
Les accusations contre les Pharisiens et les hommes de loi sont particulièrement intéressantes à cet égard. Les questions qui étaient débattues étaient juste à quoi l'on pouvait s'attendre - linge, dons charitables, dîmes, justice, honneur et connaissance. La liste combine des articles typiques pour le code pharisaïque de pureté rituelle avec des articles pour lesquels les représentants scribaux du système du temple de cours et de taxation seraient connus. De tels standards avaient apparemment été soutenus comme exemplaires par des familles et des chefs de village cherchant à réprimander leurs gens de Jésus en position de convenance. Apparemment les gens de Q n'étaient pas impressionnés.
[...]
Fidèles à leur héritage cynique, les gens de Jésus étaient toujours capables d'engagement dans une riposte caustique. Les Pharisiens étaient comme des tombeaux (pour leur désir d'être honorés) et les hommes de loi traitaient les gens comme des bêtes de somme (pour leurs revendications de connaître
la loi et d'administrer la justice). [...]
Admirez et contemplez, les gens de Q ont lié les Pharisiens et les hommes de loi à l'histoire de ce que leurs pères ont fait aux prophètes....
C'est une première mise...
Il est clair que la violation avait été enregistrée et que la défense devait battre les exemples juifs à leur
propre jeu. [The Lost Gospel Burton L. Mack]
Il se trouve que Douglas Reed discute l'autre côté de cette question, l'inquiétude évidente que les Juifs avaient du Christianisme et les étapes qu'ils ont franchies pour le combattre. Dans Controversy of Zion, il écrit :
Le Talmud était au fond la réponse hostile au Christianisme, la bataille en règle revue à la lumière des nouvelles dispositions de "l'ennemi". Les encyclopédies laïques (auxquelles notre génération ne peut se fier sur les questions liées au Judaïsme) dissimulent ce fait aux lecteurs Gentils. Celle qui se trouve actuellement devant moi, par exemple, dit : "Le Talmud a été par moments accusé par les Chrétiens - très injustement - d'être anti-Chrétien". L'insertion de deux termes suggestifs par quelque Scribe partisan fait que ce volume fournit une contrevérité démontrable et transforme une déclaration factuelle en propagande. L'attaque du Christianisme a donné au Talmud son ton caractéristique et est en fait la seule nouveauté du Talmud. Son autre enseignement reste celui d'Ézéchiel
et des Pharisiens.
L'Encyclopaedia Juive dit : "C'est la tendance des légendes Juives du Talmud, les Midrash" (les sermons à la synagogue) "et sur la vie de Jésus
Christ (Toledoth Jeshua) qui émergea au Moyen Âge de rabaisser la personne de Jésus en lui attribuant une naissance illégitime, de la magie et une mort honteuse". On fait généralement allusion à lui comme "cet anonyme", "menteur", "imposteur" ou "bâtard" (l'attribution de la bâtardise est destinée à le faire tomber sous le coup de La Loi telle que stipulée
dans le Deutéronome 23.2 : "Un bâtard n'entrera point dans l'assemblée du Seigneur"). Mentionner le nom de Jésus est défendu dans les maisonnées
Juives.
L'oeuvre citée par l'Encyclopaedia Juive comme ayant "émergé au Moyen Âge" n'est pas seulement une mémoire déshonorante d'un passé ancien, comme cette allusion pourrait le suggérer ; elle est utilisée dans les écoles Hébraïques de nos jours. C'était une production rabbinique de la période Talmudique et elle répétait tous les rituels de moquerie du Calvaire lui-même sous une forme différente. Jésus est décrit comme le fils illégitime de Marie, la femme d'un coiffeur, et d'un soldat romain du nom de Panthéra. Jésus lui-même est appelé par un nom que l'on pourrait traduire par "Joey Virgo". On le montre comme étant amené en Égypte par son beau-père
et y apprenant la sorcellerie.
Ce qui est significatif à propos de cette fausse biographie (la seule information sur Jésus que les Juifs étaient censés lire) est que Jésus
n'y est pas crucifié par les Romains. Après son apparition à Jérusalem et son arrestation là-bas comme agitateur et sorcier, il est livré au Sanhédrin et passe quarante jours au pilori avant d'être lapidé et pendu à la Fête de la Pâque ; cette façon de mourir exécute parfaitement la Loi établie
dans le Deutéronome 21.22 et 17.5, alors que la crucifixion n'aurait pas été conforme à cette
Loi Judaïque. Le livre déclare ensuite qu'il souffre en enfer de la torture de la boue en ébullition.
Le Talmud se réfère aussi à Jésus en tant que "Bouffon", "sorcier", "impie", "idolâtre", "chien", "enfant de la luxure" et ainsi de suite ; la conséquence de son enseignement, sur une période de plusieurs siècles, est montrée par le livre du Juif Espagnol Moïse de Léon, réimprimé en 1880, qui parle de Jésus comme d'un "chien mort" qui gît "enterré sous un tas de fumier". Les textes Hébreux originaux de ces allusions Talmudiques apparaissent dans le Jesus Christus im Talmud de Laible. Cet érudit raconte que pendant la période des Talmudistes la haine de Jésus devint "le trait le plus national du Judaïsme", qu'"à l'approche du Christianisme les Juifs furent encore et toujours saisis d'une fureur et d'une haine qui relevait de la folie", que "la haine et le mépris des Juifs était toujours dirigée en premier contre la personne de Jésus" et que "la haine de Jésus par les Juifs est un fait fermement établi, mais ils veulent le montrer aussi peu que possible". [...]
Cette diffamation du fondateur d'une autre religion distingue le Judaïsme des autres croyances et le Talmud des autres littératures publiées au nom de la religion. Les Musulmans, les Bouddhistes, les Confucianistes, les Chrétiens et les autres ne haïssent
pas les autres croyances ou leurs fondateurs en tant que tels. Ils
se contentent de diverger et de croire que les chemins se rencontreront
peut-être un jour, Dieu décidant du lieu de la rencontre.
Par exemple, le Coran décrit Jésus comme "fortifié par l'Esprit Saint" et reproche aux Juifs de rejeter "l'Apôtre de Dieu", à qui fut donné "l'Évangile avec sa guidance et sa lumière". De sa mère, le Coran dit : "Ô Marie ! En vérité Dieu t'a choisie et purifiée, et t'a choisie entre toutes les femmes de ce monde", et : "Jésus, le fils de Marie, illustre ici-bas et dans l'autre monde, l'un de ceux qui peuvent approcher Dieu".
Le message central du Talmud, la "nouvelle Loi" la plus récente, est clair : il développa la Loi spécifiquement
pour l'appliquer au Christianisme et ne laissa aucun doute sur le devoir
d'un Juif envers ce dernier.
Un autre raison pour ce nouveau compendium était le problème qui se posait pour la secte interne par le fait que les Gentils avait trouvé dans la traduction de la Torah beaucoup de choses qui leur parlaient (malgré le fait évident que c'était dirigé mortellement contre eux). Les anciens scribes Lévitiques ne pouvaient pas prévoir cela (car ils ne pouvaient prévoir la traduction même). La secte dirigeante avait besoin d'une nouvelle Loi propre, dans laquelle les "étrangers" ne pourraient pas mettre leur nez, et elle avait besoin de faire comprendre aux Juifs que, même si les païens avaient de manière inexplicable attaché la Loi racialo-religieuse à la Bible Chrétienne, cette Loi était néanmoins toujours la Loi des Juifs seuls, et elle était
inexorablement en vigueur.
Donc le Talmud entreprit d'élargir la brèche et de rehausser la barrière entre les Juifs et les autres. Un exemple du langage différent que la Torah employait, pour les Juifs et pour les Gentils, a été donné précédemment : l'allusion obscure et apparemment inoffensive à "une nation insensée" (le Deutéronome,
32.21). D'après l'article sur la Discrimination envers les Gentils dans l'Encyclopaedia Juive, l'allusion
dans l'original Hébreu est aux "infâmes et vicieux Gentils", si bien que Juifs et Gentils ont reçu des significations très différentes du même passage dans l'original et dans la traduction. Le Talmud, cependant, qui ne devait atteindre que des yeux Juifs, supprima tout doute qui aurait pu survenir dans les esprits Juifs en parcourant la traduction plus modérée ; il relia particulièrement
le passage du Deutéronome à celui d'Ézéchiel, 23.20, et par
ce fait définit les Gentils comme ceux "dont la chair est comme celle des ânes et dont l'approche comme celle des chevaux" ! Dans cet esprit était l'"interprétation" de La Loi continuée
par les Talmudistes.
Les décrets Talmudiques allaient tous dans le même sens. La Loi (stipulait le Talmud) autorisait la restauration d'un article perdu à son propriétaire si c'était "un frère ou un prochain", mais pas si c'était un Gentil. L'incendie des livres (Gentils) était recommandé (l'incendie des livres est une invention Talmudique, comme la chasse aux sorcières prescrite par la Torah). La bénédiction, "Béni sois Tu... qui ne m'as pas fait goy", devait être récité quotidiennement. Les éclipses étaient de mauvais augure seulement pour les Gentils. Le Rabbin Lévi posait que l'injonction à ne
pas se venger (Lévitique 19.18) ne s'appliquait pas aux Gentils, et invoqua apparemment Ecclésiaste 8.4
pour supporter son jugement (une interprétation discriminatoire donnée alors à un
passage dans lequel le Gentil ne pouvait suspecter une telle intention).
Le Juif qui vend à un Gentil un bien foncier attenant au terrain d'un autre Juif doit être excommunié. Un Gentil ne peut être tenu pour témoin fiable dans une action criminelle ou civile parce qu'on ne pourrait pas compter sur lui pour tenir parole comme un Juif. Un Juif témoignant à une cour Gentile subalterne en tant que témoin unique contre un Juif doit être excommunié. L'adultère commis avec une femme non-Juive n'est pas un adultère "car les païens n'ont pas de femme mariée légalement, elles ne sont pas vraiment leurs femmes". Les Gentils sont en tant que tels exclus de l'admission à un
monde futur.
Et enfin, l'interprétation Talmudique du commandement moral originel : "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur", est que "l'homme se consacrera à l'étude de l'Écriture Sainte et de la Mishna et aura des relations avec des hommes savants et sages". En d'autres mots, l'homme qui prouve le mieux son amour de Dieu est celui qui étudie
le Talmud et fuit son semblable Gentil.
Un aperçu illustratif contemporain montre parfois le mieux l'effet produit sur les esprits humains par des siècles d'autorité Talmudique. En 1952, un certain M. Frank Chodorov publia cette anecdote : "Une nuit très froide le rabbin entra chez nous en chancelant, dans un état pitoyable ; il fallut une demi-douzaine de verres de thé bouillant pour le faire dégeler. Il raconta alors comment un sympathique goy lui avait offert une paire de gants et pourquoi il avait refusé le cadeau ; un Juif ne doit pas être
l'instrument susceptible d'amener une mitvah, ou bénédiction, sur un non-croyant. C'était la première fois, je crois, que je tombais en plein sur la doctrine du "peuple élu", et elle me parut stupide et mesquine".
Voilà pour la "clôture" que le Talmud éleva entre les Juifs et l'humanité, et pour le sentiment de mépris et de haine envers les "étrangers" qu'il entreprit d'instiller chez les Juifs. Qu'a-t-il fait aux Juifs eux-mêmes ? De cela, l'Encyclopaedia Juive dit : "Les Talmudistes ont transformé la Torah en code pénal". Pour une fois, dans cet ouvrage minutieusement exact, le sens n'est pas très clair ; la Torah était déjà un code pénal (comme la lecture contemporaine de cette dernière le montre), et ses peines avaient quelquefois été appliquées (par Esdras et Néhémie contre les Juifs ; et d'ailleurs par les Romains, sur l'ordre du Sanhédrin, contre le "prophète et rêveur de rêves", Jésus). Il est possible que la signification soit que, sous les Talmudistes, le code pénal fut régulièrement appliqué, et ses clauses renforcées. [...]
Le commandement, "détruis", forme la base même de la Loi créée par les Lévites. S'il est supprimé, ce qui reste n'est pas "la Loi Mosaïque" ou la même religion, mais quelque chose de différent ; l'impératif, "détruis", est la marque de l'identité. Il a dû être choisi délibérément. De nombreux autres termes auraient pu être utilisés ; par exemple, conquiers, défais,
vaincs, soumets ; mais détruis fut choisi. On le mit dans la bouche de Dieu, mais c'était
visiblement le choix des scribes.
C'était le genre de perversion que Jésus attaquait : "enseigner comme
doctrine les commandements des hommes".
Reed a beaucoup à dire de Jésus et du Christianisme et l'état d'esprit particulier que le Christianisme représente, que les déviants de tous types cherchent à détruire :
En quelques mots il balaya la totalité de la politique raciale, que la secte dirigeante avait entassée sur l'ancienne loi morale, et tel un archéologue ramena au grand jour ce qui avait été enterré. Les Pharisiens reconnurent immédiatement un "prophète et rêveur de rêves" des plus dangereux.
Le fait qu'il trouva tant de disciples parmi les Judéens montre que, même si la masse des gens voulait un Messie militant et nationaliste qui les libérerait des Romains, beaucoup parmi eux devaient réaliser inconsciemment que leur véritable captivité était d'ordre spirituelle et Pharisienne, plus que Romaine. Néanmoins, le peuple répondit mécaniquement à l'accusation des politiciens Pharisaïques que l'homme était un blasphémateur
et un faux Messie.
Par cette réponse ils léguèrent à toutes les futures générations de Juifs un doute torturant, pas moins insistant parce qu'il ne devait pas être prononcé (car le nom de Jésus ne peut même pas être mentionné dans une maison Juive pieuse): Le Messie est-il apparu, seulement pour être rejeté par
les Juifs, et si c'est le cas, quel est leur avenir, sous La Loi?
Quel genre d'homme était-ce donc? Un autre paradoxe dans l'histoire de Sion est que dans notre génération les ecclésiastiques et théologiens Chrétiens insistent souvent que "Jésus était un Juif", alors que les sages Judaïstes refusent de permettre cela (ces rabbins Sionistes qui racontent occasionnellement aux publics politiques ou "inter-religieux" que Jésus était un Juif ne font pas vraiment exception à la règle; ils ne feraient pas cette déclaration parmi les Juifs et cherchent à produire
un effet parmi les auditeurs non-Juifs, pour des raisons politiques).
Cette affirmation publique, "Jésus était un Juif", est toujours utilisée à notre époque pour des raisons politiques. Elle est souvent employée pour étouffer les objections à l'influence sioniste en politique internationale ou à l'invasion sioniste de la Palestine, la suggestion étant que, comme Jésus était un Juif, nul n'a le droit de s'opposer à quoi que ce soit se présentant comme étant fait au nom des Juifs. La non-pertinence est évidente, mais les foules sont touchées par de telles expressions, et le résultat paradoxal, une fois encore, est que la déclaration, des plus offensantes pour les Juifs littéraux, est le plus fréquemment faite par des hommes politiques et des ecclésiastiques
non-Juifs qui recherchent les faveurs des Juifs.
L'abréviation anglaise, "Jew" (NdT: "Juif"), est récente et ne correspond à rien qui soit indiqué par les termes araméen, grec ou romain pour "Judaïte" ou "Judéen", qui étaient utilisés au temps de Jésus. En fait, le nom anglais "Jew" ne peut être défini (si bien que les dictionnaires, qui sont très scrupuleux concernant tous les autres mots, en sont réduits à des absurdités aussi flagrantes que "Personne
de race Hébraïque"); et l'état sioniste n'a aucune définition légale
du terme (ce qui est naturel, parce que la Torah, qui est la Loi,
exige une descendance Judaïte pure, et on aurait du mal à trouver une personne
d'un tel lignage dans le monde entier).
Si la déclaration "Jésus est un Juif" a une signification, donc, elle doit s'appliquer aux conditions qui prévalaient à son époque. En ce cas elle signifierait une de ces trois choses, ou toutes: que Jésus était de la tribu de Juda (donc un Judaïte); qu'il demeurait en Judée (et donc Judéen); qu'il était religieusement parlant "un Juif", si une quelconque religion dénotée par ce terme existait à son époque.
La race, la résidence, la religion, donc.
Ce livre n'est pas le lieu pour discuter de la question de la descendance
raciale de Jésus, et ce qui est surprenant est que les théologiens Chrétiens se permettent de faire certaines déclarations. Le lecteur devrait se former sa propre opinion, s'il désire
en avoir une sur la question.
La généalogie de Marie n'est pas donnée dans le Nouveau Testament, mais trois passages sembleraient sous-entendre qu'elle était de descendance Davidique; Saint Matthieu et Saint Luc retracent la descendance de Joseph à partir de David et de Juda, mais Joseph n'était pas le père biologique de Jésus. Les autorités Judaïstes discréditent toutes ces références de descendance, maintenant qu'elles furent insérées pour aligner le récit sur la prophétie.
Quant à la résidence, Saint Jean déclare que Jésus est né à Bethléem en Judée par le hasard que sa mère dut y venir depuis la Galilée pour l'enregistrement; les autorités Judaïstes, encore,
maintiennent que cela fut ajouté pour que le compte rendu concorde avec la prophétie de Michée qu'"un souverain viendrait de Bethléem".
L'Encyclopaedia Juive insiste que Nazareth était la ville natale de
Jésus, et en fait, l'accord général est qu'il était un Galiléen, quelle que soit la possibilité de son véritable lieu de naissance. La Galilée, où il passa presque toute sa vie, était d'un point de vue politique entièrement séparée de la Judée, sous son propre tétrarque Romain, et avait avec la Judée des relations de "pays étranger" (Graetz). La mariage entre un Judéen et un Galiléen était interdit et même avant la naissance de Jésus tous les Judéens vivant en Galilée avaient été contraints par Siméon Tharsi, un des princes Macchabées, d'émigrer en Judée.
Donc, les Galiléens étaient racialement et politiquement distincts des Judéens. [Comme
Burton Mack le fait remarquer, Jésus n'était probablement pas du tout un Juif; il était
probablement un Celte.]
Ce Galiléen était-il, religieusement, ce que l'on pourrait appeler aujourd'hui "un Juif"? Les autorités Judaïstes, bien-sûr, rejettent cela des plus vigoureusement; cette déclaration, souvent entendue dans les tribunes et les chaires, pourrait causer une émeute à la
synagogue.
Il est difficile de savoir ce que des hommes publics responsables peuvent
bien signifier quand ils utilisent cette expression. Il n'y avait du temps
de Jésus aucune religion "Juive" (ou même Judaïte ou Judaïste ou Judéenne). Il y avait le Jéhovisme, et il y avait les diverses sectes, Pharisiens, Sadducéens et Ésseniens, qui se disputaient violemment entre eux et luttaient, autour du temple, pour le pouvoir sur le peuple. Elle n'étaient pas seulement des sectes, mais aussi des partis politiques, et la plus puissante d'entre elles était les Pharisiens avec leurs "traditions orales" de ce que Dieu avait dit à Moïse.
Si aujourd'hui les Sionistes sont "les Juifs" (et c'est la déclaration acceptée par toutes les grandes nations Occidentales), alors le parti qui en Judée correspondait aux Sionistes du temps de Jésus était celui des Pharisiens. Jésus consacra toutes ses forces à attaquer ces Pharisiens. Il s'en prit aussi aux Sadducéens et aux scribes, mais les Évangiles montrent qu'ils considéraient les Pharisiens comme l'ennemi de Dieu et de l'homme et qu'il s'exprimait envers eux avec un mépris particulièrement éreintant. Les choses qu'il choisit d'attaquer, chez eux et dans leur doctrine, sont les choses même que les Sionistes d'aujourd'hui prétendent être les traits caractéristiques des Juifs, de la Judaïté et du Judaïsme.
Religieusement, Jésus semble à n'en pas douter avoir été l'opposé et l'adversaire de tout ce qui aujourd'hui ferait un Juif littéral ou aurait fait alors un Pharisien littéral.
Nul ne peut dire avec certitude qui ou ce qu'il était, et les déclarations suggestives de politiciens non-Juifs sonnent aussi faux que les pamphlets railleurs à propos du "bâtard" qui circulaient dans les ghettos Juifs. […]
Ce qui est encore plus significatif, il n'avait connu aucune école rabbinique ou éducation sacerdotale. Ses ennemis, les Pharisiens, en témoignent; aurait-il été de leur clan ou de leur famille, ils n'auraient pas demandé, "D'où cet
homme tient-il cette sagesse, et ces miracles?"
Ce qui donne à l'enseignement de ce jeune homme illettré son effet de révélation aveuglante, la qualité de la lumière découverte pour la première fois, est le fond noir de la Loi Lévitique et de la tradition Pharisaïque, sur lequel il évolua quand il alla en Judée. Même aujourd'hui la soudaine plénitude de l'illumination, dans le Sermon sur la Montagne, éblouit l'étudiant qui émerge d'une lecture critique de l'Ancien Testament; c'est comme si le plein midi arrivait à minuit.
La Loi, quand Jésus arriva pour l'"accomplir", était devenue une énorme masse de législations, étouffante et fatale dans son immense complexité. La Torah n'était que le début; empilés dessus se trouvaient toutes les interprétations, tous les commentaires et les jugements rabbiniques; les sages, tels de pieux vers à soi, tissaient le fil toujours plus loin dans l'effort d'y prendre toute action humaine imaginable; des générations de législateurs avaient peiné pour arriver à la conclusion qu'un oeuf ne doit pas être mangé le jour du Sabbat si la plus grande partie en avait été pondue avant qu'une seconde étoile
ne soit visible dans le ciel.
Déjà la Loi et tous les commentaires nécessitaient une bibliothèque pour eux-seuls, et un comité de juristes internationaux, à qui on aurait fait appel pour donner leur opinion, auraient mis des années à passer au crible les couches accumulées.
Le jeune homme sans instruction venu de Galilée tendit un doigt et balaya la pile entière, révélant en même temps la vérité et l'hérésie. Il réduisit "toute la Loi et les Prophètes" aux deux commandements, Aime Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi-même.
C'était l'exposition et la condamnation de l'hérésie fondamentale que les Lévites et les Pharisiens, au cours des siècles, avaient entrelacée
dans la Loi.
Le Lévitique contenait l'injonction, "Aime ton prochain comme toi-même", mais elle était régie par la limitation du "prochain" à ses semblables Judéens. Jésus rétablit alors la tradition ancienne et oubliée de l'amour du prochain sans distinction de race ou de croyance; c'était clairement ce qu'il signifiait par les mots, "Je ne suis pas venu pour détruire la loi, mais pour l'accomplir". Il en rendit la signification évidente quand il ajouta, "Vous avez entendu qu'il a été dit... tu haïras ton ennemi. Mais je vous dis, Aimez vos ennemis". (L'objection rusée est quelquefois faite que le commandement spécifique, "tu haïras ton ennemi", n'apparaît nulle part dans l'Ancien Testament. Ce que Jésus voulait dire était clair; les innombrables injonctions au meurtre et au massacre des prochains qui n'étaient pas des "voisins", dont l'Ancien Testament abonde, exigeaient assurément la haine et l'hostilité).
C'était un défi direct à La Loi telle que les Pharisiens la représentaient, et Jésus amena le défi plus loin en refusant délibérément de jouer le rôle du libérateur et conquérant nationaliste du territoire pour lequel les prophéties avaient lancé l'idée du Messie. Il aurait probablement pu avoir beaucoup plus de disciples, et peut-être le soutien des Pharisiens, s'il avait accepté ce rôle.
Son reproche, à nouveau, fut laconique et clair: "Mon royaume n'est pas de ce monde... Le royaume des Cieux est en vous...
Ne vous amassez pas de trésors sur la terre... mais amassez-vous des trésors dans les cieux, où ni les mites ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent".
Tout ce qu'il disait, avec des mots aussi simples que ceux-là, était un défi calme mais franc aux hommes les plus puissants de son temps et de son lieu, et un coup porté aux fondations de la doctrine que la secte avait élaborée au cours des siècles.
Ce que la totalité de l'Ancien Testament enseignait dans des centaines des pages, le Sermon sur la Montagne le réfutait en quelques mots. Il opposait l'amour à la haine, la miséricorde à la vengeance, la charité à la malveillance, l'amitié entre voisins à la ségrégation, la justice à la discrimination, l'affirmation (ou la réaffirmation) au déni, et la vie à la mort. Il commençait
(comme les chapitres du Deutéronome sur les "bénédictions-ou-malédictions") par les bénédictions, mais la ressemblance s'arrêtait là.
Le Deutéronome offrait des bénédictions matérielles, sous forme de territoire, de butin et de massacre, en retour de l'observance stricte de milliers de "lois et jugements", certains d'entre eux prescrivant le meurtre. Le Sermon sur la Montagne n'offrait aucune récompense matérielle, mais enseignait simplement que la conduite morale, l'humilité, l'effort pour bien agir, la miséricorde, la pureté, la paix et la force d'âme seraient bénis pour eux-mêmes et recevraient une récompense
spirituelle.
Le Deutéronome faisait suivre ses "bénédictions" par des "malédictions". Le Sermon sur la Montagne ne prononçait aucune menace; il n'exigeait pas que le transgresseur soit "lapidé à mort" ou "pendu à un arbre", ou soit absous de la non-observance au prix d'un lavage de mains dans le sang d'une génisse. Le pire qui pouvait arriver au pécheur était qu'il soit "le plus petit au royaume des cieux"; et ce à quoi l'obéissant pouvait s'attendre le plus était d'être "appelé grand au royaume des cieux".
Le jeune Galiléen n'enseigna jamais la servilité, seulement une humilité intérieure, et il fut invariablement et constamment méprisant dans une seule direction: son attaque envers les Pharisiens.
Le nom, Pharisiens, dénotait qu'ils "restaient à l'écart des personnes et des choses impures".
L'Encyclopaedia Juive nous dit, "Seulement quant aux relations avec la populace impure et sale, Jésus différa grandement des Pharisiens". L'écho pourrait répondre, "Seulement !" C'était bien sûr le grand clivage, entre l'idée de la divinité tribale et l'idée du dieu universel; entre la doctrine de la haine et l'enseignement de l'amour. Le défi était clair et les Pharisiens l'acceptèrent immédiatement. Ils commencèrent à garnir leurs pièges, de la manière exacte décrite par Jérémie longtemps auparavant: "Tous mes familiers guettaient ma faiblesse, se disant, d'aventure il se laissera entraîner, et nous aurons l'avantage sur lui, et nous nous vengerons de lui".
Les Pharisiens l'observaient et demandèrent, "Pourquoi votre Maître mange-t-il avec des publicains et des pécheurs?" (une infraction pénale sous leur Loi). Il leur était également supérieur en débat et pour échapper à leurs pièges appâtés, et il répondit, promptement mais avec calme, "Ce n'est pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin d'un médecin, mais les malades... Je ne suis pas venu appeler les justes à la repentance, mais les pécheurs".
Ils le suivirent plus loin et virent ses disciples en train d'égrener des épis de maïs pour les manger pendant le Sabbat (une autre infraction sous la Loi), "Vois, tes disciples font ce qu'il est illégal de faire le jour du Sabbat".
Ils le poursuivaient avec de telles interrogations, toujours en rapport
au rite, et jamais à la foi ou à la conduite; "pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens, car ils ne se lavent pas les mains quand ils mangent du pain?". "Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit : Ce peuple s'approche de moi par la parole et m'honore des lèvres; mais son cœur est éloigné de moi. C'est en vain qu'ils me vénèrent, en enseignant des préceptes
qui sont des commandements d'hommes."
C'était le mensonge absolu: La Loi, accusa-t-il, n'était pas la loi de Dieu mais
la loi des Lévites et des Pharisiens: "les commandements d'hommes"!
À partir de ce moment il ne put y avoir aucun compromis, car Jésus se détourna des Pharisiens et "appela la multitude, et leur dit, Écoutez, et comprenez: Ce n'est pas ce qui entre dans sa bouche qui souille l'homme, mais ce qui sort de la bouche, cela souille l'homme".
Par ces paroles Jésus jetait le dédain public sur l'une des prérogatives des prêtres les plus jalousement gardées, impliquant la grande masse des lois alimentaires avec le rituel entier du massacre, de l'exsanguination, du rejet de "ce qui meurt de lui-même", et ainsi de suite. Tout ceci était sans nul doute un "commandement de l'homme", bien qu'attribué à Moïse, et la stricte observance de ce rituel alimentaire était considérée comme étant de la plus haute importance par les Pharisiens, Ézéchiel (le lecteur s'en souviendra) recevant l'ordre du Seigneur de manger des excréments "pour expier les iniquités du peuple", avait plaidé son observance inébranlable des lois alimentaires et avait vu son supplice quelque peu adouci pour cette raison. Même les disciples étaient apparemment tellement sous l'influence de cette tradition alimentaire qu'ils ne pouvaient comprendre comment "ce qui sort de la bouche" pourrait souiller un homme, plutôt que ce qui y entrait, et demandaient une explication, remarquant que les Pharisiens "étaient offensés, après avoir entendu ce dicton".
La simple vérité que Jésus leur donna alors fut une abominable hérésie pour les Pharisiens: "Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre par la bouche va dans le ventre, et est rejeté dans les lieux secrets? Mais ces choses qui sortent de la bouche proviennent du cœur; et elles souillent l'homme. Car du cœur sortent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, la fornication, les vols, le faux témoignage, les blasphèmes:
ce sont les choses qui souillent un homme; mais manger les mains sales ne souille pas un homme".
Cette dernière remarque était une autre infraction pénale sous la Loi et les Pharisiens commencèrent à se rassembler pour la mise à mort. Ils préparèrent les fameuses questions pièges: "Alors les
Pharisiens allèrent se consulter sur les moyens de surprendre Jésus par ses propres paroles." Les deux questions principales étaient, "À qui devons-nous payer le tribut?" et "Qui donc est mon prochain?" Une mauvaise réponse à la première le livrerait au châtiment du souverain étranger, Rome. Une mauvaise réponse à la seconde permettrait aux Pharisiens de le dénoncer au souverain étranger comme contrevenant à leur propre Loi, et d'exiger son châtiment.
Ceci est la méthode décrite antérieurement par Jérémie et toujours en usage aujourd'hui, au Vingtième Siècle. Tous ceux qui ont eu affaire à un débat public de nos jours, connaissent la question piège, préparée soigneusement à l'avance, et la difficulté d'y répondre sur l'impulsion du moment. Des méthodes diverses pour éviter le piège sont connues des débatteurs professionnels (par exemple, dire "pas de commentaires", ou répondre par une autre question). Donner une réponse complète, au
lieu d'avoir recours à de telles dérobades, et en faisant cela, éviter le piège de l'incrimination et pourtant maintenir le principe en jeu est une des choses les plus difficiles connues de l'homme. Cela exige les qualités les plus hautes de vivacité d'esprit, de présence d'esprit et de clarté de pensée. Les réponses données par Jésus à ces deux questions restent pour toujours des modèles, que l'homme mortel ne peut qu'espérer
imiter.
"Dis-nous donc, Que penses-tu? Est-ce légal de payer tribut à César, ou non? (on peut entendre le ton affable de l'honnête demande). "Mais Jésus perçut leur méchanceté et dit, Pourquoi me tentez-vous, hypocrites?... Rendez à César ce qui appartient à César; et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Quand ils entendirent ces mots, ils furent étonnés, le quittèrent et partirent".
À la seconde occasion, "un certain homme de loi se leva et le tenta, en disant, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle?" Dans sa réponse Jésus écarta à nouveau l'énorme masse de la Loi Lévitique et répéta les deux choses essentielles: "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur... et ton prochain comme toi-même".
Alors vint le piège: "Et qui est mon prochain?"
Quel homme mortel aurait donné la réponse que Jésus donna? Nul doute qu'un homme mortel, sachant comme Jésus que sa vie était en jeu, aurait dit ce qu'il croyait, car les martyres ne sont en aucune façon rares. Mais Jésus fit beaucoup plus que cela: il désarma son interrogateur comme un épéiste accompli qui sans effort envoie la rapière de son adversaire tournoyer dans les airs. On était en train de l'attirer afin qu'il se déclare ouvertement; qu'il dise que "les païens" étaient aussi des "prochains", et donc qu'il se rende coupable de transgresser La Loi. En fait il répondit en ce sens, mais d'une manière telle que l'interrogateur fut défait;
rarement un juriste ne fut aussi confondu.
L'enseignement Lévitique-Pharisaïque était que seuls les Judéens étaient des "prochains", et de tous les païens exclus ils abhorraient particulièrement les Samaritains (pour les raisons indiquées plus tôt). Le simple contact d'un Samaritain était une souillure et une "transgression" majeure (cela continue d'être vrai à ce jour). Le but de la question qui lui fut posée était d'entraîner Jésus à faire une déclaration qui le qualifierait pour le bannissement majeur; en choisissant les Samaritains, parmi tous les peuples, pour réponse, il fit preuve d'une audace, ou d'un génie, qui était
plus qu'humain:
Il dit qu'un certain homme tomba aux mains de voleurs et fut laissé pour mort. Vint alors "un prêtre" et "ensuite un Lévite" (reproche cinglant à ceux qui cherchaient l'occasion pour le mettre à mort), qui "passèrent de l'autre côté". En dernier vint "un certain Samaritain", qui banda les blessures de l'homme, l'amena dans une auberge, et paya pour ses soins: "maintenant lequel de ces trois, pensez-vous, était
le prochain de celui qui tomba aux mains des voleurs?"
Le juriste, coincé, ne put se résoudre à prononcer le nom avilissant "Samaritain"; il dit, "Celui qui lui montra de la pitié" et de ce fait se joignit (comme il le réalisa probablement trop tard) à la condamnation de ceux pour lesquels il parlait, tels que "le prêtre" et "le Lévite". "Alors Jésus lui dit, va, et agis de même". Par ces quelques mots, et sans allusion directe, il fit détruire à son interrogateur, de sa propre bouche, l'entière hérésie raciale sur laquelle la Loi avait été élevée.
Critique Judaïste modéré, M. Montefiore s'est plaint que Jésus ait fait une exception à cette règle d'"aime tes ennemis";
il n'eut jamais une bonne parole pour les Pharisiens.
Les érudits pourraient discuter ce point. Jésus savait qu'ils le tueraient lui ou tout homme qui les démasquerait. Il est vrai qu'il mettait particulièrement en cause les Pharisiens, ainsi que les scribes, et voyait clairement en eux la secte responsable de la perversion de la Loi, si bien que l'entière littérature de la dénonciation ne contient rien de comparable à cela:
"Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! car vous fermez aux hommes le royaume des cieux; vous n'y entrez pas vous-mêmes, et vous n'y laissez pas entrer ceux qui veulent entrer... vous parcourez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et quand il l'est devenu, vous en faites deux fois plus que vous un fils de l'enfer... vous payez la dîme
de la menthe, de l'anis et du cumin, et vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la foi...
vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, mais au dedans ils sont
pleins de rapines et d'excès... vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toutes sortes d'impuretés... vous construisez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et vous dites : si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne nous serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi contre vous-mêmes que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents,
race de vipères..."
Ces derniers mots de Jésus semblent être tout à fait durs et selon Mack, faisaient partie de la couche des "paraboles" qui ont été ajoutées plus tard après des interactions négatives significatives avec les Pharisiens par les gens qui ont suivi le programme social du sage semblable au cynique autour de qui la légende de Jésus s'est accumulée. Ce qui est clair, cependant, est que ce passage reflète vraiment quelque chose de réel des idées innovatrices de ces premiers "gens de Jésus" et leur conscience des déviants pathologiques. Maintenant, pour revenir à mon thème, la chose intéressante de tout cela est que quand je lus la pique humiliante de John Kaminski envers moi, je me suis juste demandée "heu ? Qu'est-ce qui se passe avec ça ? Je n'ai jamais été autrement qu'agréable avec ce type; l'ai soutenu émotionnellement et financièrement quand tous les autres se retournaient contre lui et il fait ça ?" Donc, j'ai été certainement blessée et déconcertée. C'était presque immédiatement après que j'ai commencé à lire le livre de Rosenbaum et j'ai noté que la connexion étrange entre Fritz Gerlich et Thérèse Neumann aussi bien que le renvoi diffamatoire de Rosenbaum de Neumann comme une fraudeuse - une position typiquement juive. Laissez-moi expliquer ce que je veux dire. Quelques années en arrière quand je faisais des recherches en channeling, j'ai remarqué une chose très étrange : il semble que c'est le Judaïsme qui a "rationalisé" notre monde et a détruit les racines mêmes de la civilisation occidentale/celtique, c'est-à-dire la source du Christianisme Ésotérique - nos vraies natures spirituelles. Quand on suit à la trace toutes les "questions" antiques et qu'on étudie les différents groupes, en essayant de les suivre comme ils se déplaçaient d'un endroit à l'autre, en étudiant la morphologie génétique pour suivre qui est qui et en comparant la linguistique, le mythe et l'archéologie, on en vient à la réalisation ahurissante qu'il y avait des polarités significatives partout dans l'espace et le temps. J'ai provisoirement identifié ces polarités comme le Peuple du Cercle et le Peuple du Triangle - ou de la Pyramide. Dans un sens général, on peut voir la large dispersion du peuple du triangle dans l'Hémisphère sud, dans les pyramides et les cultures liées et les artefacts. Pour la plupart, leur art est primitif et stylistiquement rigide. Dans l'hémisphère nord, on voit les fabricants de cercles, les spirales, les mégalithes grossiers, l'art de Lascaux et Chauvet et les nombreuses autres cavernes. On peut noter une différence claire entre les perceptions et la réponse à l'environnement entre les deux tendances et groupes. Bien sûr, il y a des secteurs où il y avait un mélange évident tant des cultures que des styles et des constructions idéologiques, mais en général il y a une différence très distincte. Il y a beaucoup de livres sur la "science alternative" publiés dans le présent sur les civilisations prétendument antiques. Une supposition qu'ils semblent tous avoir en commun est que tout était excellent, douceur et lumière parmi tous les gens et la seule chose qui est arrivée fut qu'un cataclysme désagréable est arrivé et a mis fin à tout cela. Ils continuent à oublier la question des Védas et du Timée de Platon où une guerre antique a été décrite et c'était à ce point dans le temps ou immédiatement après, que la catastrophe cosmique est arrivée. Il serait alors seulement raisonnable de soupçonner que les mêmes différences entre les parties engagées seraient transportées dans le monde post-cataclysmique. Et ce semble être une supposition raisonnable que "l'influence du Sud," incluant l'Egypte, était celle des "Atlantes" de Platon et que "l'influence du Nord," incluant les constructeurs de Stonehenge, étaient les "Athéniens" de Platon, "les Fils de Borée," ou le Vent du Nord, gardant à l'esprit que ces "Athéniens" n'étaient pas évidemment d'Athènes comme nous le savons aujourd'hui, quoique nous commencions à soupçonner que nous savons qui ils étaient. Nous aimerions aussi noter que la prétendue "influence civilisatrice" du Sud, des créateurs de civilisations agricoles, l'instigation de l'écriture et de la roue et ainsi de suite, sont toujours connectés d'une certaine façon aux créatures "écailleuses" comme les Dieux Poisson ou les Serpents. Ce n'est qu'assez tard que le Serpent fait son apparition parmi les découvertes archéologiques de l'Europe et de l'Asie Centrale. Avant que le serpent ne soit apparu là, il y avait seulement des déesses, des oiseaux et des lignes onduleuses représentant l'eau et l'énergie cosmique. Je pense qu'il est dangereux de confondre les questions. À maintes reprises nous voyons les courants de deux processus complètement différents, deux factions, deux façons de percevoir et d'interagir avec le cosmos : celui qui souhaite cacher et celui qui souhaite révéler, celui qui souhaite dominer, celui qui souhaite partager. Nous remarquons que beaucoup de sites mégalithiques sont placés en certains points qui correspondent à une certaine géométrie. Mais, si nous regardons d'encore plus près, si nous renonçons à l'actuelle "Géométrie Sacrée" prétendue et regardons juste les sites eux-mêmes et les laissons parler - tous - au lieu de laisser celui-ci ou celui-là parce qu'il ne va pas tout à fait, ou est seulement "très proche" pour convenir, nous pouvons découvrir un autre rapport qui est suggéré par les sites, plutôt que travailler pour adapter les sites dans une supposition. Tant d'idées bizarres sont propagées actuellement, y compris l'idée absurde des mégalithes installés pour absorber l'énergie des sacrifices humains et que les pierres "boivent le sang," qu'il est tout à fait décourageant de comprendre comment les gens sont facilement induits en erreur par le non-sens. Si de tels auteurs ne peuvent comprendre que les mégalithes ont été rendus démoniaques par l'église parce qu'ils étaient révérés par les religions de la nature, dont nous théorisons que ce sont les porteuses de la connaissance scientifique antique et les religions de la nature elles-mêmes ont été aussi rendues démoniaques, alors il n'y a pas beaucoup de chance qu'ils représenteront autre chose non plus. De tels gens ont aussi tendance à être convaincus que le Saint Graal est la coupe du Dernier Dîner, aussi, et je ne le commenterai même pas. Quant aux Celtes : On ne nous apprend presque rien d'eux à l'école, quoiqu'ils semblent être considérés comme les ancêtres de la plupart des Européens, donc aussi des Américains. Pourquoi est-ce que la religion et la culture de la région mésopotamienne dominent nos vies et notre culture quand c'est, en effet, "étranger" ? La littérature vernaculaire celtique, y compris mythes, histoires et poésies, en sa forme écrite, date principalement du Moyen âge. C'est basé sur la transmission orale qui va loin au-delà de l'Ère Chrétienne. Il est très difficile d'avoir une image claire des Celtes pré-chrétiens à partir des textes transmis, non seulement à cause du mélange typique du mythe et de la réalité et du laps de temps, mais aussi parce que l'empire romain a cherché à l'anéantir en commençant avec César et en continuant avec l'église romaine. Cependant, en étudiant ce qui est disponible de près, on obtient l'impression de gens dynamiques, quelque peu indisciplinés. Les Celtes étaient fiers, imaginatifs, artistiques, amateurs de liberté et d'aventure, de l'éloquence, la poésie et les arts. Vous pouvez toujours discerner l'influence celtique par les grands talents artistiques de ces peuples. Les Celtes étaient très soupçonneux envers n'importe quelle sorte "d'autorité" centralisée et c'est, à la fin, ce qui a provoqué leur chute. Ils ne pouvaient pas résister à la machine de guerre hiérarchique de l'empire romain. Dans un sens, vous pourriez presque dire que c'est comment Hitler a presque vaincu l'Europe, plus particulièrement la France. Les Gaulois prennent les principes de liberté et d'égalité très au sérieux – jusqu'à l'homme de la rue qui ne se considère nullement inférieur au Premier ministre. Un des historiens principaux de l'ère romaine, Jules César, nous dit que les Celtes étaient gouvernés par les Druides. Les Druides "gardaient toute la connaissance." Les Druides étaient chargés de toutes les activités intellectuelles et n'étaient pas limités à la religion, en soi, ce qui nous suggère que la "religion" et la "connaissance" dans une approche plus ou moins scientifique, sont considérées comme essentielles l'une pour l'autre - symbiotiques. Ce sont les auteurs postérieurs qui ont commencé à diffamer les Celtes en les accusant des choses habituelles dont les gens sont accusés quand quelqu'un veut les rendre démoniaques : sacrifice humain, homosexualité, etc... La plupart de ce non-sens remonte à Posidonius, qui a été cité comme une "autorité" par chaque autre "autorité" sur les Celtes depuis. Malheureusement, quand on vérifie Posidonius, on constate qu'il n'avait pas vraiment d'indices et fabriquait probablement la matière jusqu'à accomplir un ordre du jour. Le manque de textes écrits par les Celtes a été le problème le plus grand pour les historiens et les étudiants des Celtes. Beaucoup d'idées sont "supposées" ou on a compté sur des sources antiques avec des ordres du jour et certaines d'entre elles proposent même qu'il y ait un "tabou" par les Celtes sur la mise par écrit des choses.. Bien, je suppose que si notre civilisation périssait et si tous nos enregistrements sur médias magnétiques étaient détruits, les gens pourraient dire que nous n'avons rien mis par écrit non plus. Il y a eu beaucoup de non-sens écrit sur la raison pour laquelle les Celtes n'ont pas noté de choses et la plus absurde, considérant ce que nous connaissons vraiment de leur culture, est que c'était comment les Druides "ont gardé leur pouvoir" ou qu'ils ont cru à quelque chose d'idiot comme : "si les mythes sacrés étaient révélés, ils deviendraient profanés et perdraient ainsi leurs vertus mystiques." Ce que César a dit était que la raison de l'interdiction de l'écriture était que les Druides étaient soucieux que leurs élèves ne devaient pas négliger la formation de leurs mémoires, c'est-à-dire le cortex frontal, en comptant sur des textes écrits. J'ai discuté la production de ligands et leur potentiel pour déverrouiller l'ADN dans mon livre L'Histoire Secrète du Monde. Il semble être très intéressant que les choses mêmes que nous avons apprises des Cassiopéens, de textes alchimiques, de nos propres expériences et de la recherche - que "penser avec un marteau" est la clé à la transformation - ont été notées comme une partie intégrante de l'initiation druidique. Il vaut la peine de noter que, au dix-neuvième siècle, il a été observé que les bardes yougoslaves illettrés, qui étaient capables de réciter des poésies interminables, ont en réalité perdu leur capacité à retenir une fois qu'ils avaient appris à compter, lire et écrire. Bien que les Druides aient interdit à certaines choses d'être notées, il est clair qu'ils ont vraiment écrit. Des écritures celtiques en écriture ogamique ont été trouvées sur beaucoup de pierres antiques. César nous dit que les Celtes utilisaient l'alphabet grec quand les Romains sont arrivés en Gaule au premier siècle av. J.-C. Cependant, la connaissance de l'initié a été transmise entièrement oralement et avec l'information sur les ligands et les récepteurs, nous commençons à comprendre pourquoi. La destruction de la culture celtique fut si complète que nous connaissons très peu de leur religion. Nous savons vraiment qu'ils célébraient leurs "rites" dans les forêts et près des lacs sans ériger des temples couverts ou des statues de divinités. Tacite nous dit : Ils n'imaginent pas, conformément à la majesté divine, d'enfermer les dieux dans des murs ou les peindre dans la ressemblance de n'importe quelle mine humaine. Leurs lieux saints sont des bois et des bosquets et ils appliquent les noms de déités à cette présence cachée que l'on voit seulement par les yeux de révérence. Platon avait des doutes sur les origines grecques de l'œuvre d'Homère parce que non seulement les descriptions physiques dans ses poésies ne correspondent pas au monde grec, mais la philosophie homérique diffère aussi beaucoup de la philosophie grecque dans la ligne du courant dominant que nous connaissons aujourd'hui. La dernière est basée sur le dualisme de deux éléments opposés, thèse/antithèse, bien/mal, vie/mort, corps/âme, etc.. omettant l'idée de la Troisième Force. Depuis l'époque de Platon, plusieurs ont cherché à tirer la "synthèse" de ces éléments opposés, avec peu de succès. "La troisième force" de Gurdjieff a été amenée plusieurs fois avec peu de satisfaction dans les tentatives de la comprendre et peut-être que c'est dans ce que nous pouvons dériver des enseignements celtiques qui nous aidera ici. Selon Homère, la philosophie du monde antique était qu'il y avait un troisième élément qui liait les éléments opposés. Entre le corps et l'âme, il y a l'esprit. Entre la vie et la mort il y a la transformation qui est possible pour l'individu, entre le père et la mère il y a l'enfant qui prend les caractéristiques tant du père que de la mère et entre le bien et le mal il y a la situation spécifique qui détermine quoi est quoi et ce qui doit être fait. Autrement dit, il y a trois déterminants simultanés dans toute situation qui rendent impossible de dire qu'une liste de choses est "bonne" ou "mauvaise" intrinsèquement et que le vrai déterminant est la situation. En tout cas, le symbole de cette philosophie est le triskèle, représentant trois ondes jointes ensemble. L'existence simultanée du troisième élément ne signifie pas que la notion "bien" et "mal" n'a pas existé ou n'a pas été reflétée dans la loi celtique. Ce qui était clair était qu'il a été compris que rien ne pourrait être "fixé d'avance" en termes de loi, que chaque situation était unique et les circonstances devaient être soigneusement pesées. Aristote a considéré la Gaule comme "l'enseignant" de la Grèce et les Druides comme "les inventeurs de la philosophie." Les Grecs ont aussi considéré les Druides comme les savants les plus grands du monde et dont la connaissance mathématique était la source de l'information de Pythagore. Il semble que toutes les cultures "primitives" ou d'avant l'écriture avaient une certaine forme de communication codifiée entre "les esprits" et la vie. De nouveau, laissez-moi réitérer que je considère cette nomenclature comme simplement une convention. Ce phénomène semble être universel dans le monde antique et est seulement venu sous la condamnation avec le commencement du monothéisme autour de 1000 av. J.-C. Quand Yahweh a parlé par ses canaux, ils ont été appelés les prophètes et l'activité était "l'inspiration divine". Quand quelqu'un autre le faisait, c'était de la nécromancie ou de la possession démoniaque ou même juste de la tromperie. C'était parce que, évidemment, puisque Jehovah/Yahweh était le seul Dieu, ces autres "dieux" n'existaient pas, donc, quiconque revendiquait communiquer avec eux était un menteur. Bien sûr cela résout une question quant à pourquoi les gens ont été mis à mort pour avoir menti sur la communication avec les dieux qui étaient revendiqués ne pas exister ? Et, s'ils existaient vraiment et communiquaient en réalité, comme Yahweh le faisait aussi, alors quel statut cela suggère-t-il sur Yahweh, puisqu'il était celui qui revendiquait être le seul Dieu et que cela était simplement vrai parce qu'Yahweh avait dit ainsi via le channeling? Des plus curieux. Au sixième siècle av. J.-C. les cultes dionysiaques thraces étaient connus pour utiliser des chamans comme canaux de transe pour communiquer avec les esprits ou ce que l'on connaissait alors comme theoi ou dieux qui étaient dits être des êtres immortels désincarnés avec des pouvoirs surhumains. Quelques érudits suggèrent que la philosophie rationaliste soit née des cultes de mystères dionysiaque, orphique et d'Eleusis consacrés au channeling de ces dieux; certainement beaucoup de philosophie grecque antique, particulièrement celle de Pythagore, Héraclite et Platon, était saturée avec ces mystères. Dans le Theagetes de Platon, Socrate avoue, "Par la faveur des Dieux, j'ai depuis mon enfance été suivi par un être semi-divin dont la voix me dissuade de temps en temps de certaine entreprise, mais ne m'ordonne jamais ce que je dois faire." L'article le plus intéressant de tous est le fait que Pythagore ait utilisé quelque chose comme une tablette ouija dès 540 av. J.-C : une "table mystique" sur roues se déplaçait et se dirigeait vers les signes qui étaient alors interprétés par le philosophe lui-même ou son élève Philolaus. Même jusqu'au jour présent, les mystères des Pythagoriciens sont des sujets d'intérêt intense pour les scientifiques et les mystiques de la même façon. Et ici il semble qu'il y a la preuve que la connaissance avancée de Pythagore puisse avoir été obtenue via une tablette Ouija! Cela nous amène à la question, bien sûr, quant à comment l'information "channelée", qui est le plus certainement ce qui a formé la base de ce qui fut postérieurement déformé et tordu dans le Judaïsme, pourrait avoir été la base de la philosophie rationaliste disant qu'il n'y avait rien à canaliser ? Pourrait-ce être simplement une progression de l'idée d'Yahweh/Jehovah disant qu'il y avait seulement un Dieu et qu'il l'était? Juste une autre étape arrachant un soutien spirituel des vies de gens ? De "beaucoup de dieux", c'est-à-dire de nos "moi supérieurs," nous avons été réduits à un et seulement un Dieu et ce Dieu était le Dieu des Juifs, ou des Judéens comme on les connaissait alors. Oui, il y a des variations sur ce thème et tant le Christianisme que l'Islam revendiquent représenter le même Dieu, celui que les prêtres des Judéens ont inventé comme le "seul Dieu". Plus que cela, il y avait seulement une façon de "s'approcher" de Dieu et c'était par le prêtre dûment autorisé ou le rituel ou les deux. Au moment où les Romains avaient vaincu la Grèce, le mouvement rationaliste se retournait contre le channeling de l'esprit. Cicéron, le rationaliste romain que les premiers Pères de l'Eglise ont fortement révéré, s'est répandu en injures contre le channeling de l'esprit ou la nécromancie en raison du fait qu'il impliquait des rituels païens horribles. A ce moment-là, c'était peut-être le cas. Regardez juste tout le mouvement New Age/Spiritualiste aujourd'hui. Quel bourbier. Ce qui semble être arrivé est que le rationalisme a finalement mordu la main qui l'alimentait et il a commencé à dévorer son père, le monothéisme, en étendant l'argument à l'idée qu'il n'y a aucun Dieu, il n'y a aucun esprit, rien ne réchappe de la mort du corps physique, ainsi il n'y a vraiment personne pour nous parler de "l'autre côté," ainsi pourquoi se donner la peine ? La science a pris le point de vue que tout cela était une escroquerie et c'est à peu près l'opinion scientifique dans la ligne du courant dominant actuel du phénomène aujourd'hui. Et la science est, comme il se trouve, dominée de beaucoup de façons par des Juifs. De plus, ils sont fiers du fait de leurs grands accomplissements intellectuels, donc le déclarer n'est pas une attaque contre eux. Nous revenons maintenant pour considérer le passage cité de Rosenbaum sur Gerlich et Thérèse Neumann, qu'une partie du mépris de Rosenbaum pour elle était que même sa propre église ne l'acceptait pas comme une vraie stigmatisée. Cela peut, bien sûr, avoir eu un rapport avec sa politique et peut-être même sa philosophie comme elle a été délivrée dans son channeling. Ce qui est certainement vrai est que Thérèse Neumann, un channeler, était l'inspiration derrière un des journalistes les plus courageux en Allemagne pendant les temps dans lesquels Hitler est monté au pouvoir. Même après le meurtre de Gerlich à Dachau, le cercle autour de Thérèse Neumann a continué sa participation dans la résistance moralement significative à Hitler. C'était la source mystique de la force de Gerlich qui a infusé sa dissection incisive, chirurgicale de la mentalité de Hitler. Et c'est ce legs qu'il a laissé derrière pour nous tous. Partout dans l'histoire, s'étendant en arrière encore et encore avant n'importe quels rapports écrits, les gens ont obtenu beaucoup de force des sources mystiques. Comme nous avons vu dans cet article, de telles sources se sont trouvées attaquées avec la montée des religions monothéistes. La connexion entre une connaissance émotionnelle du monde et une connaissance intellectuelle du monde a été enclenchée. Nous vivons dans les conditions terrifiantes qui sont le résultat de cette pause. Une grande partie de l'humanité est maintenant l'esclave de son intellect. L'appréhension du monde via les émotions, l'intuition, l'inspiration que je suggère sont la base pour des expériences mystiques et le channeling véritable - c'est-à-dire un lien avec les centres supérieurs discutés par Gurdjieff et Mouravieff et la partie de la Tradition apprise par le personnage historique qui est devenu plus tard transformé dans le Jésus du Nouveau Testament - va à l'extérieur des structures hiérarchiques que l'esprit raisonnable a construit pour nous emprisonner, que ce soit la science matérialiste d'une part ou le besoin de communiquer avec le divin via des prêtres et d'autres représentants d'autre part. Dans le peuple du cercle, chacun avait son lien propre au point de centre, au moins potentiellement. Dans le peuple du triangle ou de la pyramide, la base doit passer par toutes les couches intermédiaires pour atteindre le sommet. Le monothéisme est la représentation idéale de cette structure. La connexion directe avec le divin a été tuée; elle devait être tuée. Cette mort de notre propre divinité est le vrai héritage qui nous est légué par les prêtres qui ont construit les murs autour des gens de la Judée. J'ai commencé en citant l'attaque de John Kaminski sur moi et sa référence péjorative au channeling. C'est ironique, mais en fin de compte triste, qu'un homme, qui est tombé dans un tel antisémitisme enragé, doive être tenu captif et enchaîné par un héritage qui a ses origines avec ceux-là qu'il voit comme ses ennemis les plus acharnés.
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et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel
présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation
en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens
sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien
pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo
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ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers
domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas
CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est «
quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir
une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies
par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus
perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à
être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations»
et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres
la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments
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