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Le résultat de l’impact du Dryas récent (1) et les cycles de catastrophes cosmiques – les climatologues se réveillentRH Traduction française: Henri R. L’aigle glapit, Et avec son bec paâe déchire les cadavres… Les montagnes se brisent en se heurtant, Les héros prennent le chemin des Enfers, Et les cieux sont partagés en deux… Tous les hommes abandonnent leurs maisons Quand le gardien de Midgard En colère massacre le serpent. Le soleil s’assombrit, La terre s’enfonce dans la mer, Les étoiles brillantes Disparaissent des cieux ; Le feu fait rage, La chaleur s’embrase, Et de hautes flammes jouent ‘contre les cieux eux-mêmes’ R.B. Anderson, « Mythologie Nordique », 1875 La NASA semble passer beaucoup de temps à rechercher et à réfléchir à des moyens pour dévier des astéroïdes errants qui pourraient éventuellement percuter la Terre. Ils continuent cependant à rassurer le public que la probabilité d’être réellement heurté par un astéroïde est extrêmement faible. Alors pourquoi toute cette attention ? Pour David Morrison, un scientifique senior de la NASA, la Terre orbite autour du Soleil dans une sorte de stand de tir cosmique. Plus d’un million d’astéroïdes tournent autour du Soleil, et c’est le travail de Morrison de comprendre lequel de ces morceaux de roche, poussière et métal pourrait venir s’écraser sur la Terre. Actuellement, la NASA suit 127 astéroïdes qui ont une très faible chance de percuter la planète. Ce nombre est sur le point d’augmenter considérablement. Des télescopes plus puissants et un nouveau mandat du Congrès permettront aux scientifiques de détecter des milliers d’astéroïdes plus petits qui ont plus de chance de percuter la Terre. Et les scientifiques élaborent des moyens pour les arrêter, depuis des « tracteurs gravitationnels » jusqu’aux armes à rayon solaire. « La question n'est pas de savoir s'ils vont percuter la Terre,» dit Russell Schweickart, un ancien astronaute d’Apollo qui fait partie d’un groupe qui étudie les astéroïdes. « La question est de savoir à quelle fréquence nous aurons à intervenir à leur propos. » En fait, Schweickart pense que les leaders mondiaux auront à faire quelque chose à ce sujet très bientôt, d’ici les 15 prochaines années. Au début du mois de mars, des scientifiques russes, européens, japonais et américains ont tenu à Washington une Conférence de Défense Planétaire pour discuter des menaces et établir une stratégie pour les traiter. La priorité immédiate est l’identification des astéroïdes proches de la Terre, dit Dave Jonta, un porte-parole de la conférence. Un grand astéroïde provoquerait ce que les scientifiques appellent un « hiver d’impact » : un énorme volume de poussière serait propulsé dans l’atmosphère, bloquant complètement ou partiellement la lumière solaire, causant la perte des récoltes, la maladie et une possible famine mondiale. Et des astéroïdes plus petits pourraient tuer des centaines de milliers, sinon des millions de personnes, dit Schweickart. Un groupe d’experts, de scientifiques, de diplomates et de juristes internationaux se rencontreront en mai pour confronter les problèmes du type quel pays financera les missions de destruction des astéroïdes. Un problème : À cause de la difficulté d’extrapoler une orbite d’astéroïde, les scientifiques ne peuvent que prédire la probabilité d’impact d’un astéroïde spécifique sur la Terre. Ainsi les leaders internationaux pourraient avoir à prendre une décision avant de savoir avec certitude quelle trajectoire peut prendre un astéroïde. « Nous pouvons avoir à dépenser 300 millions de dollars pour envoyer un vol en mission qui, en fin de compte, n’était pas nécessaire,» dit Schweickart, « mais c’est bien mieux que de vivre avec un risque de 10% d’un impact sur la ville de New York. » Il semble que, soit leur programme sur les astéroïdes n’est qu’un autre truc inutile pour enrichir des contractants du complexe militaro-industriel, soit ils mentent. Probablement une combinaison des deux. Si nous ne pouvons empêcher l’impact d’un astéroïde ou d’une comète, pensez-vous qu’ils vont semer la panique dans le public en annonçant à l’avance une collision imminente ? Avez-vous un bunker personnel ? Je suis un analyste de modèles de climats pour un institut de recherche majeur. Le 1er mars de cette année, j’ai reçu un courriel curieux d’un climatologue, le professeur James P Kennett, de l’université de Californie à Santa Barbara, envoyé à une liste de paléo-climatologues à laquelle je suis inscrit. C’était une invitation à soumettre des résumés pour le meeting de l’Union géophysique américaine à Acapulco au Mexique en mai de cette année 2007. Il disait : « Le résultat de l’impact du Dryas récent » : La déglaciation qui a suivi la dernière période glaciaire a été brutalement et spectaculairement interrompue il y a ~12 900 ans par un refroidissement étendu qui marque le début du Dryas récent. Beaucoup de signes montrent que le Dryas récent a été marqué par des changements soudains dans la configuration de la calotte glaciaire, l’assèchement soudain des lacs préglaciaires, le détournement des flots d’inondation de l’Amérique du Nord vers l’Atlantique Nord, et la réorganisation de la circulation thermohaline (2). Néanmoins, des questions significatives ont surgi récemment à propos du timing et de la direction des flots majeurs d’eau douce vers les océans, soulevant en retour des questions sur le mécanisme de déclenchement du Dryas récent. Le début du Dryas récent paraît avoir coïncidé également avec des changements massifs, étendus et ponctuels dans la faune et le développement culturel paléolithique centré en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Ceci est représenté par la plus récente de toutes les extinctions massives, la disparition de la mégafaune des Amériques, comprenant les mammouths, les chevaux et les paresseux et la fin de la culture Clovis (3) et autres cultures humaines paléolithiques contemporaines. La cause de ces changements est très controversée et beaucoup débattue, mais elle est probablement liée aux sévères changements environnementaux qui se sont produits au commencement du Dryas récent. Une autre hypothèse attribue les extinctions à une chasse excessive par les peuples de Clovis et autres chasseurs paléolithiques ou à des pandémies associées aux migrations humaines. Cependant, toutes ces hypothèses ne réussissent pas pleinement à expliquer de manière satisfaisante la plupart des faits disponibles. Une nouvelle hypothèse avance que le refroidissement du Dryas récent a été déclenché par des impacts extraterrestres qui ont provoqué la déstabilisation de la calotte glaciaire, le détournement des eaux d’inondation, et les changements dans les courants océaniques. Ce travail offre des preuves nouvellement découvertes d’un impact ou d’explosions aériennes extraterrestres il y a 12 900 ans, comprenant des sédiments de la période de Clovis dans toute l’Amérique du Nord avec des niveaux élevés en iridium, des sphérules magnétiques et en carbone, du carbone ressemblant à du verre, des fullerènes (4), et des proportions de gaz nobles extraterrestres souvent associés aux couches carbonifères (« tapis noirs ») avec un biote (5) inhabituel. Au cours de cette session, nous sollicitons des résumés qui exploreront les forces et les faiblesses des hypothèses existantes et nouvelles qui essayent d’expliquer la cause du Dryas récent, les changements climatiques globaux, les extinctions et les changements culturels humains. Nous sommes intéressés dans l’exploration de nouveaux points de vue sur la chronologie, la succession stratigraphique, et les interconnexions potentielles entre une vaste étendue de processus qui semblent avoir été associés au Dryas récent. Ceux-ci comprennent un changement climatique brutal, une déglaciation de la calotte glaciaire, un détournement des eaux d’inondation, la géologie de surface, la libération d’icebergs, la réorganisation des océans, y compris la circulation thermohaline et le changement du niveau de la mer. Bien que je n’ai pas eu la possibilité d’y assister, les rapports de l’événement ont fait l’actualité. L’ère glaciaire s’est terminée d’une manière spectaculaire : une comète a-t-elle explosé au-dessus de l’Est du Canada ? Des marques découvertes sur plus de deux douzaines de sites dans toute l’Amérique du Nord suggèrent qu’un objet extraterrestre a explosé dans l’atmosphère terrestre au-dessus du Canada il y a environ 12 900 ans, juste quand le climat se réchauffait à la fin de la dernière ère glaciaire. L’explosion a allumé d’immenses incendies, dévasté des écosystèmes et des cultures préhistoriques de l’Amérique du Nord et déclenché une saison froide longue d’un millénaire, disent les scientifiques. La première chose que vous notez est que ce n’était pas un astéroïde, mais une comète. De manière similaire, l’événement de Tunguska en 1908 était une comète, pas un astéroïde. Les mythologies nordiques parlent d’un « Loup-Fenris (6) » qui avance la gueule grande ouverte, la « mâchoire supérieure » touchant les cieux et la « mâchoire inférieure » la terre. « Les étoiles seront projetées hors des cieux »… « Puis il arrivera que la terre sera secouée si violemment que les arbres seront déracinés, les montagnes se renverseront, et tous les liens et les chaînes seront brisés et rompus. » Finalement pourquoi la NASA recherche-t-elle des astéroïdes ? Peut-être parce qu’ils sont les seules choses qu’ils peuvent observer dans le système solaire interne avec des trajectoires entrecroisant celle de la Terre. Et en même temps, ils sont les seules choses pour lesquelles ils peuvent établir des plans pour les faire dévier des années en avance. Ils ne peuvent s’occuper des comètes, parce qu’elles viennent de l’extérieur du système solaire sans avertissement. En fait, il n’y a pas de programme de la NASA, du moins officiel, qui essaie de détecter les comètes. Presque toutes les comètes découvertes dans l’histoire récente furent trouvées par des amateurs avec des télescopes dans le jardin. Une exception est la comète Shoemaker-Levy, désignée anciennement D/1993 F2, découverte par trois astronomes professionnels, Eugene et Carolyn Shoemaker et David Levy, la neuvième comète à courte période qu’ils avaient détectée. Elle fut repérée la première fois sur une photographie prise la nuit du 24 mars 1993 avec le télescope Schmidt de 400 mm du Mont Palomar en Californie. La comète percuta Jupiter en juillet 1994. Ce fut le signal du réveil pour la NASA. Mais y a-t-il quelque chose d’autre ? Dans l’article de Laura Knight-Jadczyk « Est-ce que Niburu/planète X a été observée ? » (Ne vous inquiétez pas, elle ne l’a pas été.) elle écrit : Immanuel Velikovsky a montré de manière plutôt convaincante qu’il y avait des preuves massives de nature à la fois littéraire et scientifique montrant que des changements catastrophiques étaient intervenus au cours du second millénaire av. J.-C. par suite de pluies de comètes et le passage rapproché de Vénus. Il a déterminé une date de 1450 av. J.-C., mais des faits scientifiques plus récents indiquent une date de 1628 av. J.-C. Il y a aussi des preuves d’un bouleversement vers 5200 av. J.-C., 8800 av. J.-C., 12 400 av. J.-C., 16 000 av. J.-C., 19 600 av. J.-C., et par extrapolation logique tous les 3600 ans dans le passé durant une période de temps indéfinie et inconnue. En outre, si le dernier « retour » s’est produit en 1628 av. J.-C., nous ne sommes pas à l’échéance, nous sommes en retard pour le prochain. Les théories sur Nibiru ne prennent pas en compte de nombreux rapports littéraires des anciens sur ces grands bombardements de comètes. Velikovsky a essayé d’en tenir compte en suggérant qu’une Vénus cométaire traînait une queue constituée de roches. Il semble que Velikovsky et ses partisans, de même que Sitchin et les siens, quoique reconnaissant des catastrophes mondiales sérieuses, n’ont pas réussi à reconnaître la véritable nature de tels événements. Velikovsky a proposé que le fait que Vénus soit en dehors de son orbite était un événement plus ou moins unique plutôt que le symptôme d’un cycle à long terme. Sitchin s’en est rapproché avec sa compréhension du cycle, mais il n’a pas réussi à prendre en compte toutes les variables dans sa solution. En outre, une fois ancré dans son idée comme étant la seule et unique solution, ses efforts pour ajuster les éléments mythiques à l’hypothèse devinrent aussi absurdes que les efforts de la science officielle pour les éviter ! La cause principale confirmée de la chute des cultures de l’Age de Bronze tardif, les civilisations du Moyen Orient, et d’autres désastres enregistrés que l’on trouve « vers cette époque,» semble être la période allant de 1644 à 1628 av. J.-C. Les carottes glaciaires montrent les perturbations qui commencent en 1644 (enregistrées en 1645) et les anneaux des arbres montrent un grand pic en 1628, bien que toute la période fût perturbée. « La concentration en micro particules et la conductivité électrique d’une carotte de glace de 700 m de la station antarctique Mizuho » de Yoshiyuki Fujii et Okitsugu Watanabe publié dans les Annales de la glaciologie (1-, 1988) p. 38-42, montre que des « changements environnementaux à grande échelle sont peut-être survenus dans l’Hémisphère Sud au milieu de l’Holocène. (Au cours des derniers 10 000 ans). Leurs profils de profondeur en concentration de micro-particules, conductivité électrique et oxygène 18 vers 1600 av. J.-C. indiquent un pic dans les lectures pour tous ces éléments. Les faits montrent que cette perturbation a couvert cette période désignée, mais avec un « pic énorme » vers 1600 av. J.-C. Des faits similaires selon le même article existent en 5200 av. J.-C. Cette période montre une période similaire mais moins sévère. Le profil en oxygène 18 est proche de la normale, mais il y a une bande volcanique visible. La datation de ce segment est moins proche parce qu’il est clair que personne ne regarde vraiment ce cycle, mais il semble correspondre à la bande de cendres du noyau de la station Byrd. Je reviendrai sur ces dates, mais ce dont j’aimerais discuter est l’allégation qu’il y a eu un impact de comète ou un événement de changement climatique en 1628 av. J.-C. Selon nos connaissances, ce qui est arrivé cette année-là est l’éruption du Théra (ou Santorin) dans le sud de la mer Egée. Les cendres et la poussière pourraient alors être détectées comme des micro-particules dans les carottes de glace du Dôme C de l’Antarctique. La présence de micro-particules, comme le fait remarquer Mme Knight-Jadczyk, « les anneaux des arbres ne montrent presque pas d’enregistrement dans les carottes de l’Antarctique en termes d’activité volcanique. Mais les carottes du Nord montrent une activité qui commence en 1644 av. J.-C. » En fait, il est difficile de croire que l’éruption du Théra ait eu un grand impact sur le climat mondial : L’éruption minoenne de Santorin fut un événement naturel de grande magnitude. Cependant en termes d’échelle, elle se classe plus petite en volume et intensité éruptives que l’éruption historique du Tambora en 1815 ap. J.-C., et plus petite en émission de soufre et, par conséquent, en effets climatiques que les éruptions du Tambora et du Pinatubo en 1991. Les statistiques des éruptions au cours des derniers 2000 ans indiquent que les éruptions de la taille de la minoenne se produisent typiquement à une cadence de plusieurs par millier d’années. Des éruptions qui injectent du soufre dans la stratosphère comme l’éruption minoenne se produisent bien plus fréquemment – à une fréquence d’une ou deux par siècle. Les inférences d’impacts sociologiques, religieux et politiques massifs de tels éruptions appartiennent plus à la mythologie qu’à la réalité. [L’impact global de l’éruption minoenne de Santorin en Grèce, D.M. Pyle, Géologie environnementale, volume 30, n° 1-2 / mars 1997] Si l’on regarde la première série chronologique EOF (fonction orthogonale empirique) de la carotte GISP2 (Groenland) qui est un marqueur de l’intensité de circulation, on voit clairement d’autres événements qui ont déclenché la réduction de la circulation, mais pas l’éruption du Théra (voir fig.22 de Weiss et al. reproduite ci-dessous avec un cadre jaune marquant la période de temps).
Cela ne veut pas dire que l’éruption qui tua des milliers de personnes n’était pas un événement terrifiant, mais il semble de plus en plus qu’elle n’eut qu’un impact régional, essentiellement sur les systèmes politiques, mais guère d’impact majeur sur le climat mondial, réduisant peut-être la température globale d’un degré l’année suivante comme cela s’est produit avec l’éruption du Pinatubo, avant que la poussière ne retombe – dont une partie en Antarctique. Revenons maintenant à ces autres dates. Plus loin dans son article, Mme Knight-Jadczyk se réfère à un autre document sur les carottes de glace de l’Antarctique. En regardant plus avant : Michel R. Legrand et Robert J. Delmas du Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement publièrent un article « Impuretés solubles dans quatre carottes de glace de l’Antarctique au cours des derniers 30 000 ans » dans les Annales de la Glaciologie (10, 1988, p. 116-120). Ils ont fait un graphique des variations de l’oxygène 18 et des composants ioniques Na=NH (sub4), Ca (sup 2), H, Cl, NO (sub 3) et SO (sub 4). L’échelle du temps pour chaque niveau de composant ionique ainsi que les niveaux de O (sup 18) s’étendent jusqu’à 30 000 ans. Le graphique montre des corrélations aux pics de 5 200, 8 800, 12 400, env. 16 000, env. 19 600 av. J.-C. Toutes ces périodes furent des périodes de grande tension géologique. Cependant, si vous regardez la figure (voir fig.1 du document ci-dessous) qui fut utilisée pour déterminer les dates de cet événement récurrent, il n’est pas très évident que toutes ces choses soient arrivées aux dates citées. L’échelle du temps (Années avant l’époque actuelle) sont données en haut de la figure. On peut voir un événement à 12 400 – 13 000 BP (7) sur la courbe d180, mais pas du tout dans les microparticules. Il n’y a pas d’événement à 5200 BP sur la courbe d180, mais ce qui ressemble à un événement à 6000 BP dans deux des courbes de microparticules. Il est difficile de situer précisément l’événement de 19 600 BP bien qu’il y ait quelque chose qui se passe vers l’événement de 20 000 BP. De toutes façons, le point est que les auteurs ne mentionnent pas d’événements spécifiques dans le document et il est difficile pour le lecteur d’interpréter le timing des événements à partir de la figure.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de phénomène cyclique, mais le meilleur moyen de comprendre cela n’est pas de regarder subjectivement une courbe remontant à 30 000 ans et de cueillir et choisir des dates. Non, il y a un meilleur moyen. Et il y a eu de nombreux documents et collectes de données depuis la parution de l’article de Legrand. Nous avons maintenant des données remontant à des centaines de milliers d’années, à la fois dans des carottes de l’Antarctique et du Groenland. En fait, si vous essayez de comprendre les cycles et leurs impacts sur les cultures de l’Hémisphère Nord, il est mieux de rester avec les carottes du Groenland. Harvey Weiss, un archéologue de l’université de Yale, a écrit un article en 2002 appelé Désastre environnemental et archéologie de la réponse humaine. Les plus anciens changements de climat soudains de l’Holocène se sont produits en 12 800, 8200 et 4200 BP. Le changement brutal de 4200 BP est particulièrement bien documenté en Asie occidentale, Asie centrale, Afrique et des parties du Nouveau Monde. Les dates radiométriques limnologiques (8) et spéléothermes (9) situent le commencement de cet événement vers 3800 années radiocarbone avant 1950 (3800 ans BP) ou env. 2200 av. J.-C. Les enregistrements paléoclimatiques à haute résolution comprenant la carotte GISP2 du Groenland, les sédiments du lac Van, et la dendrochronologie du Sud-Ouest des Etats-Unis, fournissent aussi une datation calendaire absolue pour cet événement en plus de la quantification de son amplitude relative aux états antérieurs et postérieurs du climat. Des adaptations sociales à cet événement se trouvent dans les enregistrements archéologiques contemporains du sud-ouest de l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie occidentale : repèrage de l’habitat, abandons de la population régionale, migrations et écroulement socio-politique. La première chose à noter est qu’il ne mentionne même pas l’événement de l’éruption du Théra de 1628 av. J.-C. Autrement dit, son impact fut régional, essentiellement dans la zone méditerranéenne. Une autre chose à noter est que la datation précise confirme le timing de ces événements. La seule date qui colle aux dates ci-dessus est l’événement de 5200 BP, autrement nous avons des ajustements par rapport aux autres événements. Comme vous pouvez voir, le cycle de 3600 ans est plus difficile à discerner. Mais a-t-il disparu ? Ce qui semble apparaître à sa place, excluant l’événement de 5200 BP, est un cycle de ~4200 ans. Mais comme je l’ai mentionné, nous avons des données remontant à des centaines de milliers d’années, ainsi s’il y a un cycle de 3600 ans ou de 4200 ans, et qu’il s’est répété durant une longue période de temps, il devrait apparaître dans cet enregistrement. Il y a une technique d’analyse de données, connue sous le nom de Transformée de Fourier rapide (FFT), qui extrait essentiellement les coefficients spectraux et donne la puissance de toute cyclicité dans les données passées à travers ce filtre mathématique. La fig.2 montre les résultats en utilisant la FFT sur les données GRIP et NGRIP de l’isotope 18 de l’oxygène. Avant de passer les données dans la FFT, elle furent interpolées en valeurs annuelles. Les données NGRIP (à gauche) remontent à 112 900 ans, les données GRIP (a droite) à 41 760 ans. Et comme on peut le voir dans la FFT GRIP, il y a un signal plutôt fort à 4600 ans, un signal plus large, mais légèrement plus fort, centré vers ~8200 ans, et un signal prononcé à 20 900 ans. Pour ce type de données, les erreurs sur ces signaux augmentent avec la durée de la période, parce que l’erreur est proportionnelle aux nombres de cycles contenus dans la période de temps des données. Ainsi par exemple, l’erreur pour 4600 ans est 1/racine carrée(N) où N=41760/4600, soit 33%, ce qui est environ 1500 ans. Pour la plus grande période, l’erreur est extrêmement élevée, mais ce signal est bien connu. C’est un des cycles de Milankovitch, spécifiquement les périodes de précession de 19 000, 22 000, et 24 000 ans. Il y a un cycle de 3500 ans, mais ce n’est pas un signal aussi fort, moins de la moitié de l’intensité du signal de 4600 ans et n’est donc pas aussi important pour la nature cyclique des données, cependant il existe, bien que sa signification soit discutable. L’erreur sur celui-ci est plus petit, encore à 29% soit +/- 1000 ans.
En regardant la série plus longue des données NGRIP, nous voyons à nouveau le cycle précessionnel avec une meilleure résolution à 25 000 et 20 500 ans. Le plus grand signal de 41 000 ans est un autre cycle de Malinovitch, l’obliquité ou le basculement de l’axe de la Terre. Le signal de 61 500 ans emprunte très probablement le cycle d’excentricité de 100 000 ans, étant donné que le jeu de données n’est que de 112 900 ans et l’erreur aussi grande. Mais ce sont les cycles plus courts qui nous concernent ici. A cause de la série de données plus longue dans le temps (grossièrement un facteur 3), les erreurs sont réduites par environ 1,7 (racine carrée(3)). Comme on peut le voir dans le graphique, il y a un cycle de ~6000 ans qui a été identifié dans les données des carottages du Groenland (« Un cycle climatique de 6000 ans au cours des derniers 50 000 ans au moins » [pdf]) « Une croissance significative de la glace est arrivée en fait vers 6000 ans BP. Des études de certains des plus grands des 3000 petits glaciers qui sont menées en Fennoscandie aujourd’hui, indiquent que la majorité de ceux-ci ont commencé à croître peu de temps après 6000 ans BP. » On croit que le déluge de Noé remonte à cette période de temps. Selon la recherche archéologique récente, l’inondation de la mer Noire remonte à cette période : William Ryan et Walter Pitman, géologues de l’université de Columbia, ont publié en 1998 des faits montrant qu’une inondation massive s’est produite à travers le Bosphore vers 5600 av. J.-C. La fonte des glaces avaient transformé les mers Noire et Caspienne en immenses lacs d’eau douce, tandis que le niveau des mers restait plus bas dans le monde entier. Les lacs d’eau douce vidèrent leurs eaux dans la mer Egée. A mesure que les glaciers reculaient, les rivières se jetant dans la Mer Noire réduisirent leur volume et trouvèrent de nouveaux débouchés dans la mer du Nord, et les niveaux baissèrent par évaporation. Puis, vers 5600 av. J.-C. quand le niveau des mers monta, Ryan et Pitman suggèrent que la Méditerranée, qui montait de niveau, se déversa finalement par un rebord rocheux au Bosphore. L’événement inonda 155 000 km2 de terres et étendit la côte de la mer Noire vers le Nord et l’Ouest. Ryan et Pitman ont écrit : « 43 km3 d’eau se sont déversés chaque jour, deux cents fois le flot des chutes Niagara. …Le canal du Bosphore a rugi et déferlé à son débit maximum durant au moins trois cents jours. » Le prochain plus grand signal inférieur à 6000 est ~4300 ans, et ensuite, un cycle de 3600 ans. Une analyse spectrale similaire utilisant le périodogramme de Lomb-Scargle (non montré) montre que les périodicités de 4300 et 6000 ans sont significatives, mais pas le cycle de 3600 ans. Nous voyons donc dans les données de période plus longue un cycle de 4300 ans plus fort et un cycle de 6000 ans encore plus fort. Ces deux cycles (peut-être trois) sont inexpliqués. Nous ne savons pas ce qui les provoque. Ou le savons-nous ? La réponse est importante car non seulement il y a eu un événement mondial il y a 4200 ans (et à nouveau il y a 8200 ans BP), il y en a eu un il y a 6000 ans (et à nouveau en ~12 000 BP). Pour couronner le tout, il y a eu la montée rapide du niveau de la mer il y a 19 000 ans et le réchauffement associé de la région de l’Atlantique Nord qui a commencé il y a 21 000 à 22 000 ans BP, coïncidant avec le cycle précessionnel (voir Montée rapide du niveau de la mer il y a 19 000 ans et ses implications globales [pdf]). Puis il y a eu un événement il y a 41 000 ans, peut-être une supernova (Firestone et al.), aligné sur le cycle de l’obliquité. Nous avons donc quatre cycles, peut-être cinq si nous incluons l’éruption du Théra en tant que partie du cycle de 3600 ans, qui convergent en ce moment. Je pense que ma rectification suivante est correcte : nous devons nous inquiéter d’un cycle de 4300 ans, pas d’un cycle de 3600 ans. Indubitablement, le cycle de 4300 ans pourrait aller avec le cycle de 41 000 ans, mais cela ne collerait pas avec le renforcement solaire connu dû au cycle de l’obliquité. Juste un rapide coup d’œil au graphique du site wiki (reproduit ci-dessous) Il montre que si des périodes chaudes récentes (ou interglaciaires) sont un guide, alors nous pouvons glisser bientôt dans une autre période glaciaire et que ce qui l’amène arrive à échéance maintenant, étant donné qu’au moins quatre cycles coïncident, pour faire baisser les températures globales de quelques crans. Le battage sur le réchauffement planétaire, (qui a précédé tous les cycles glaciaires au cours des derniers cinq millions d’années), n’est qu’une simple distraction en comparaison, parce que la plus grande surprise reste à venir.
Revenons maintenant au courriel, le résultat de l’impact du Dryas récent. Ce qui est intéressant dans cette histoire est que les climatologues n’étant pas des historiens, ni des archéologues, ni des astronomes, ni des physiciens nucléaires (ils sont essentiellement des géologues), tendent à penser que seul le soleil influence le climat et que la terre est plutôt un système fermé qui a des changements climatiques périodiques, probablement dus à la nature chaotique du système. Un commentaire du Dr Peter de Menocal de l’Observatoire de la Terre Lamont-Doherty résume très bien les opinions des paléoclimatologues sur l’ère Holocène : La communauté archéologique – et des parties de la communauté du paléoclimat – ont vu l’Holocène comme étant stable du point de vue du climat… Et ainsi ils imaginent que tout le drame de l’émergence de la civilisation a eu lieu sur un terrain plat en termes d’environnement. Mais une base plus grande de connaissances apportée par des archéologues, des astronomes et des physiciens nucléaires a semé la perturbation et cela dure depuis une décennie. Un coup d’œil à certains des résumés présentés à la réunion donnera un avant-goût de la manière dont les choses se sont passées au cours des dernières années : Forage scientifique, cratères d’impact, paléoclimat et extinctions massives ; I D A King, Lunar and Planetary Institute ; J Urrutia-Fucugauchi, Universidad Nacional Autonoma de Mexico Un impact de bolide a-t-il déclenché le Dryas récent et balayé la mégafaune américaine? Une réaction de sceptique à une hypothèse intrigante. ; Fiedel, S J Preuves géophysiques d’un cratère d’impact dans le Nord-Ouest de l’Amérique du Sud ; Hernandez, O Exploration de l’écologie humaine de la collision extraterrestre du Dryas récent ; Kennett, D J, Erlandson, J M, Braje, T J , Culleton, B J La théorie de l’impact extraterrestre du Dryas récent et les extinctions terminales des mammifères en Amérique du Nord ; Erlandson, J M ,Kennett, D J, Braje, T, Culleton, B Déclenchement du refroidissement du Dryas récent par un impact extraterrestre ; Kennett, J P, Becker, L, West, A Preuves pour une origine d’impact extraterrestre des Baies de Caroline sur la côte atlantique de l’Amérique du Nord ; Howard, G A, West, A, Firestone, R B,Kennett, J P, Kimbel, D, Kobres, R Preuves d’une explosion aérienne massive au-dessus de l’Amérique du Nord il y a 12 900 ans; Firestone, R B, West, A,Revay, Z, Belgya, T,Smith, A, Que Hee, S S Marqueurs extraterrestres trouvés sur des sites Clovis à travers l’Amérique du Nord; West, A, Firestone, R B, Kennett, J P,Becker, L Le résumé de Kennett, Déclenchement du refroidissement du Dryas récent par un impact extraterrestre, dit : L’énigmatique épisode de refroidissement du Dryas récent (YD (10)) (12 900 – 11 500 ans) est unique dans les déglaciations de la fin du Quaternaire ; son timing est inexplicable par un forcement orbital parce que l’ensoleillement de l’hémisphère Nord augmentait à cette époque. Le début soudain de refroidissement du YD coïncida avec, et fut probablement en partie, une conséquence de la réduction de la circulation thermohaline (THC) dans l’Atlantique Nord. Le déclenchement du refroidissement du YD a souvent été attribué au détournement majeur de l’écoulement d’eau douce depuis l’intérieur du continent via des débouchés nouvellement ouverts résultant de la fonte de la calotte glaciaire. Cependant, un déclenchement primaire alternatif pour YD est activement recherché à cause de problèmes liés au timing des ouvertures des débouchés et l’importance relative de la magnitude et le timing de l’entrée d’eau douce dans l’océan. Nous présentons des faits pour soutenir l’hypothèse que le déclencheur primaire du refroidissement du YD peut avoir été à la place un impact extraterrestre (l’événement d’impact YD) au-dessus de l’Amérique du Nord il y a 12 900 ans. Cet événement d’impact est enregistré dans une gamme diverse de marques liées à l’impact à l’intérieur de la couche YDB largement distribuée qui indique des effets d’impact à l’échelle du continent. Le refroidissement du YD a résulté probablement d’une combinaison de processus atmosphériques à court terme dus à l’impact lui-même qui a réduit la radiation solaire et de la réorganisation des courants océaniques. L’hypothèse postule aussi que l’impact a provoqué une déstabilisation partielle des couches de glace du Nord et l’ouverture de conduits d’eau douce ; fonte de la couche de glace due en partie au dépôt de la poussière liée à l’impact (i.e. albedo) sur les couches de glace ; rafraîchissement des eaux de surface de l’Arctique et de l’Atlantique Nord, résultant en une forte réduction dans le THC de l’Atlantique Nord. L’hypothèse d’impact pour le déclenchement du YD explique l’énigme du timing de l’épisode du YD et est cohérente avec beaucoup de données existantes :
L’événement d’impact du YD soutient le concept que des impacts extraterrestres, même d’une telle portée géographique limitée, peuvent affecter significativement et brutalement le changement du climat. La comparaison de l’événement du YD avec d’autres événements d’écoulements de glace fondue plus grands de la dernière déglaciation qui avait des effets limités sur la THC, suggère que le refroidissement du YD n’a pas été déclenché seulement par les changements des courants océaniques pilotés par la salinité. Au lieu de cela, des perturbations de climat à court terme dues à l’impact ont probablement joué un rôle dans le déclenchement du refroidissement initial qui fut renforcé ou amplifié par les changements de la circulation des courants océaniques. Ainsi, l’épisode du climat du YD ne serait pas arrivé en l’absence de l’événement de l’impact extraterrestre. Le résumé sceptique de Fiedel dit : Il y a peut-être une preuve physique crédible d’un impact de bolide en Amérique du Nord en 12 900 cal BP. Cependant, plusieurs aspects incongrus des enregistrements paléoclimatiques, archéologiques, et de la faune de la fin du Pléistocène doivent être abordés pour apaiser le scepticisme sur l’hypothèse des effets spectaculaires sur les humains et la mégafaune :
Bien que les questions sceptiques de Fiedel nécessitent une réponse, l’apparition d’un « tapis noir » et de sphérules de carbone dans les sédiments répandus dans toute l’Amérique du Nord, avec les Baies de Caroline rayonnant de possibles cratères d’impact dans le lac Michigan datant de cette période est une preuve plutôt convaincante qu’une comète ou un autre bolide a impacté au-dessus de la plaque de glace Laurentide il y a approximativement 12 900 ans. Et ceci est apparu récemment dans les nouvelles : Deux géologues de Washington voyageaient vers le Nord au centre du Montana la semaine dernière après une découverte accidentelle de ce qu’ils pensent être un « nouveau » cratère d’impact de météorite, situé au Sud-Est de Thornhill Butte. Le Havre Daily a intercepté jeudi les deux étudiants de l’université de St Martin à l’intersection de la 5e rue et Short Stop dans la ville de Havre. Les découvreurs étaient sur le chemin d’une blanchisserie locale pour sécher leurs vêtements, trempés par la pluie de la veille, avant de s’en retourner dans leur buggy fabriqué maison, « la Mule » conçu pour les terrains accidentés. Joe d’Alelio et Gabriel Mainwaring de Shelton dans l’Etat de Washington, ont dit qu’ils utilisaient Google Earth pour localiser des terrains de chasse fossiles quand le hasard mena la vue satellite à scanner une formation familière, mais très excitante. « Nous avons zoomé et avons vu que cela avait la forme d’un cratère d’impact de météorite, » a dit d’Alelio, « Nous avons vérifié avec l’USGS (United States Geological Survey) et il n’état pas enregistré. Le seul qu’ils ont se trouve au Sud du fleuve Missouri à 200 miles environ. Celui-là est situé au Nord de la jonction DY (Highways 66 et 191). Vous pouvez le voir de la Highway 66. Nous avons chargé la Mule et sommes partis lundi et avons campé quand nous avons atteint le cratère. Nous avons étudié le bord, le creux et les environs et avons pris des échantillons. Tout à fait comme Daniel Moreau Barringer qui décrivit le célèbre Meteor Crater en Arizona en 1902, D’Alelio et Mainwaring ont dit qu’ils n’avaient pas passé une journée complète avant de savoir que le cratère avait été causé par un impact de météorite. « Il fait environ un mile de diamètre, de bord à bord et les couches de calcaire sont à l’envers, » a dit D’Alelio. « Le blanc est au-dessus de l’impact. Vous pouvez mesurer le grès rouge pour voir son épaisseur et il vous donne l’âge. Nous pensons qu’il a impacté il y a 10 000 à 50 000 ans, ce qui est relativement récent. » Pourquoi pas 12 900 ans ? Vous pouvez voir le cratère ici. Remarquez vers la droite (Nord-Est). Il semble qu’il y ait un autre cratère plus grand, mais il n’y a pas de moyen d’en être sûr depuis l’image satellite. Combien d’autres cratères « relativement récents » sont encore à découvrir ? Firestone a écrit un livre sur ce sujet, je ne vais donc pas en parler. De nouvelles preuves de changements catastrophiques apparaissent régulièrement dans les publications scientifiques. La plus récente, une inondation catastrophique de glace fondue et la formation de la Vallée Shelf de l’Hudson. En outre, il est non seulement probable que la Terre a été percutée par des essaims de comètes périodiques, mais ces essaims de comètes sont relativement récents sur la scène, géologiquement parlant. Dans un article publié dans Science en mars 2000, intitulé « Histoire des impacts lunaires à partir de la datation des sphérules de verre Ar(40)/Ar(39) », Les sphérules lunaires sont de petites perles de verre qui sont principalement le résultat de petits impacts sur la surface lunaire ; les âges de ces impacts peuvent être déterminés par la technique isochrone Ar(40)/Ar(39). Ici, 155 sphérules séparées d’un gramme du sol d’Apollo 14 furent analysées en utilisant cette technique. Les données montrent que durant les derniers 3,5 milliards d’années approximativement le taux de cratérisation a diminué d’un facteur de 2 à 3 à un minimum il y a 500 à 600 millions d’années, puis a augmenté d’un facteur 3,7 +/- 1,2 au cours des derniers 400 millions d’années. Cette dernière période a coïncidé avec la rapide radiation évolutionnaire biotique sur Terre. Et le même essaim qui a percuté la Lune a sûrement frappé la Terre qui a une bien plus grande surface. Comme Firestone l’a spéculé, le soleil se déplace maintenant à travers le bras extérieur de la galaxie de la Voie Lactée qui est parsemée de débris, de restes de supernovas et cela signifie probablement des rencontres gravitationnelles bien plus fréquentes avec des étoiles errantes capables de perturber le nuage d’Oort et même d’être capturées par notre propre soleil. L’augmentation la plus spectaculaire correspond au moment de l’extinction des dinosaures il y a 65 millions d’années, et elle continue à ce jour à un niveau plus élevé que pendant la plupart des derniers 3 milliards d’années. Il est manifeste que la Lune a été fortement attaquée par des météores et des comètes à des époques récentes et cela signifie que la Terre a subi le même sort. Selon la recherche de Muller, nous sommes encore à un des niveaux les plus élevés de bombardement que la Terre a vu au cours des derniers 3 milliards d’années. Il n’y a absolument rien qui indique que c’est terminé ; au lieu de cela, les faits suggèrent que cela continue. [Richard Firestone, Le cycle des catastrophes cosmiques p. 248]
Il y a un extrait souvent cité du « Critias » de Platon (env. 428 – env. 347 av. J.-C.) dans lequel il décrit une rencontre par Solon, son ancêtre, avec un prêtre égyptien. Cela vaut la peine d’être répété ici (12) : Critias : Prête donc l’oreille, Socrate, à un récit qui, même s’il est tout à fait étrange, reste absolument vrai, comme l’a affirmé il y a longtemps le plus sage des sept sages, Solon. Solon avait des liens de parenté avec Dropide, mon arrière-grand-père, pour lequel il avait en outre beaucoup d’affection, comme il l’a fait lui-même savoir en maints endroits de son œuvre poétique. Devant Critias, mon grand-père, il raconta – récit que celui-ci à son tour dans sa vieillesse me fit de mémoire – que, dans le passé, notre cité accomplit de grands et admirables exploits, dont le souvenir s’est effacé sous l’effet du temps et en raison des catastrophes qui ont frappé l’humanité, mais que, parmi ces exploits, l’un surpassait tous les autres. Cet exploit nous permettrait, si nous nous le remettions en mémoire, en même temps de te rendre grâce … […] Dans cette ville, où l’avait conduit son voyage, disait Solon, on lui témoigna beaucoup de considération. Et, racontait-il entre autres, un jour qu’il interrogeait sur les choses du passé les prêtres les plus versés en la matière, il lui apparut que ni lui ni aucun autre Grec ne savait pour ainsi dire presque rien sur la question. Or, comme il souhaitait amener les prêtres à parler de l’antiquité, il se mit à évoquer ce qui chez nous remonte à la plus haute antiquité. Il raconta le mythe de Phoronée, qu’on dit être le premier homme, et de Niobé ; puis celui qui décrit comment Deucalion et Pyrrha survécurent au déluge. Il fit aussi la généalogie de leurs descendants, et il essaya de calculer à combien d’années remontaient les événements qu’il évoquait, en se remettant en mémoire leur âge. C’est alors qu’un prêtre dont l’âge était particulièrement avancé, l’interrompit : « Solon, Solon, vous autres Grecs êtes toujours des enfants ; vieux, un Grec ne peut l’être. » Sur ce, Solon s’enquit : « Que veux-tu dire par là ? » Et le prêtre de répondre : « Jeunes, vous l’êtes tous par l’âme, car vous n’avez en elle aucune vieille opinion transmise depuis l’antiquité de bouche à oreille ni aucun savoir blanchi par le temps. » Voici pourquoi. « Bien des fois et de bien des manières, le genre humain a été détruit, et il le sera encore. Les catastrophes les plus importantes sont dues au feu et à l’eau, mais des millions d’autres causes provoquent des catastrophes moins importantes. Prenons par exemple cette histoire qu’on raconte chez vous. Un jour, Phaéton, le fils du Soleil, attela le char de son père, mais comme il n’était pas capable de conduire en suivant la route de son père, il mit le feu à ce qui se trouvait à la surface de la Terre et périt lui-même foudroyé. Ce récit n’est qu’un mythe, la vérité la voici. Les corps qui, dans le ciel, accomplissent une révolution autour de la terre sont soumis à une variation, qui se reproduit à de longs intervalles ; ce qui se trouve à la surface de la Terre est alors détruit par un excès de feu. A ces moments-là, tous les êtres humains qui sont établis sur des montagnes et en des lieux élevés ou secs périssent en plus grand nombre que ceux qui habitent au bord des fleuves ou près de la mer. Nous, c’est le Nil, notre sauveur en d’autres circonstances qui, en cette situation difficile aussi, nous sauve par sa crue. Platon continue à écrire sur l’Atlantide. Mais c’est une autre histoire… Ce qui est important ici est que le prêtre égyptien dit à Solon que le mythe reflète des cycles de destruction astronomiques réels et qu’ils ne croient pas au mythe en tant que fait littéral, mais ce qu’il représente en réalité. Revenons au présent ; Laura Knight-Jadczyk a écrit au sujet de l’apparition de nouvelles lunes autour de Neptune, Saturne et Jupiter : Pour revenir à notre conversation sur l'humanité qui a dépassé sa date « d’extinction », j'ai songé que quiconque avec des yeux et des oreilles et un peu de connaissance scientifique peut regarder autour de lui et voir que quelque chose se passe « là-bas ». Le problème est, bien sûr, que les masses de l'humanité sont si distraites par tous les soucis de la vie quotidienne - dont beaucoup sont tout à fait sérieux de nos jours, particulièrement la menace de guerre nucléaire apportée à nous par George W. Bush et les conservato-sionistes - que la plupart d'entre eux n'ont pas d'indice leur disant qu'ils ne doivent probablement pas s’inquiéter du réchauffement mondial. (Et juste parce que je dis que les gens ne doivent pas s'inquiéter du réchauffement mondial ne veut pas dire qu'ils ne doivent pas s'inquiéter !) La preuve qui est tout autour de nous nous aide de nos jours même à se rendre compte qu’il n’y avait rien de vraiment magique ou mystérieux dans l'histoire de Noé. La Bible nous dit que Dieu a dit à Noé que quelque chose était en cours, que quelque chose aprochait et qu'il devait construire une arche et cela permettrait à lui, sa famille et quelques créatures de survivre. Mais évidemment, actuellement, nous n'avons vraiment pas besoin de Dieu pour nous dire que quelque chose de mauvais arrive par ici. En tout cas, ce qui est parfaitement clair est que l'histoire de Noé et l'histoire de l'Atlantide sont apocryphes : beaucoup de petits groupes de gens dans le monde entier ont réchappé de l'événement il y a 12 000 ans ici et là et très probablement beaucoup d'entre eux ont réchappé parce qu'ils ont compris ce qui venait. Après, dans leurs histoires et légendes, leurs descendants ont attribué leur survie à l'intervention de leur déité particulière pour donner plus d'autorité à cette déité. Il y a eu récemment un autre article d’Alexander Cockburn, peut-être le seul auteur libéral ici-bas parlant contre le « réchauffement climatique » ou l’idée que l’homme en est la cause. Il écrit : Nous ne devrions jamais être plus vigilants qu’au moment où un nouveau dogme est en train d’être installé. La claque approuvant ce qui est maintenant honoré comme « la théorie dominante » du réchauffement planétaire s’étire des verts radicaux par Al Gore jusqu’à George W. Bush, qui s’est engagé à la fin du mois de mai. La gauche a été balayée, fascinée par le charme du climat comme agent révolutionnaire, concevant naïvement le réchauffement global comme une crise qui forcera des changements sociaux radicaux dans le capitalisme par le poids de l’urgence globale. Parmi l’écroulement de la politique authentiquement radicale, ils l’ont vu comme une alarme annonçant un nouveau Grand éveil spirituel. Hélas pour leurs illusions. Le capitalisme est en train d’ingérer le réchauffement planétaire avec autant de bonheur qu’un python avale un porcelet. La presse, qui prospère avec la peur, promeut cette menace inexistante aussi vigoureusement qu’elle a faite de l’imminence de l’attaque soviétique pendant la guerre froide, de concert avec l’industrie de l’armement. Il y a de l’argent à faire, et donc comme l’a dit Talleyrand, « Enrichissez-vous ! » M. Cockburn embrouille certains des faits, mais le fond de son article est correct (voir les commentaires dans le lien ci-dessus). Ce qui se passe est que les contrôleurs utilisent le réchauffement planétaire comme une distraction pour consolider leur main mise sur le public, l’économie, et maintenant même l’armée : Un rapport secret, supprimé par les chefs de la défense américaine et obtenu par The Observer, avertit que les principales villes européennes seront englouties sous les mers dont le niveau monte tandis que l’Angleterre sera plongée dans un climat sibérien en 2020. Conflit nucléaire, méga-sécheresse, famine et émeutes répandues éclateront à travers le monde. Le document prédit qu’un changement de climat brutal pourrait amener la planète au bord de l’anarchie tandis que les pays développeront une menace nucléaire pour défendre et sécuriser la nourriture, l’eau et l’énergie en diminution. La menace de la stabilité mondiale éclipse celle du terrorisme, disent les quelques experts qui sont au courant de son contenu. L’analyse du Pentagone conclut : ‘Perturbation et conflit seront des caractéristiques endémiques de la vie’. ‘Encore une fois, la guerre définirait la vie humaine. Les découvertes s’avéreront humiliantes pour l’administration Bush, qui a constamment nié que les changements de climat existent. Des experts ont dit qu’ils feront aussi une lecture dérangeante au Président qui a insisté pour que la défense nationale soit une priorité. Le rapport fut commandité par Andrew Marshall, conseiller à la défense du Pentagone, qui a eu une influence déterminante sur la pensée militaire américaine au cours des trois dernières décennies. Il fut l’homme derrière une récente revue considérable qui visait à transformer l’armée américaine sous le Secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Le changement du climat ‘devrait être élevé au-delà d’un débat scientifique vers un souci de sécurité nationale américaine’, disent les auteurs, Peter Schwartz, consultant de la CIA et ex-chef de la planification dans le groupe Royal Dutch/Shell, et Doug Randall du Global Business Network basé en Californie. Un scénario imminent de changement de climat est ‘plausible et lancerait un défi à la sécurité nationale des Etats-Unis de manières qui devraient être prises en compte immédiatement’, concluent-ils. Dès l’année prochaine, des inondations étendues, dues à une montée du niveau des mers, créeront des cataclysmes majeurs par millions. Bien sûr, cela ne s’est pas avèré du tout humiliant pour Bush. En fait, il a fait son jeu, étant donné qu’il a englobé encore plus de pouvoir, comme le python qui avale le porcelet. Comme je l’écrivais au début de cet article, « Si nous ne pouvons empêcher un astéroïde ou une comète de nous percuter, pensez-vous qu’ils sèmeraient la panique dans le public en annonçant à l’avance une collision imminente ? » Néanmoins, semer la panique est de rigueur pour les Pouvoirs en place, mais uniquement pour les choses qu’ils peuvent maîtriser. Le réchauffement planétaire qui va lentement se concrétiser au cours des décennies est le problème idéal pour ceux qui cherchent le pouvoir : les avertissements toujours plus sinistres sont tout bénéfice pour les contrôleurs, étant donné qu’ils l’utilisent pour justifier des dépenses militaires toujours plus grandes, le démantèlement des libertés individuelles, plus de contrôle pour les sociétés, et des invasions « préemptives » dans la quête de ressources en baisse. Ce dont le public ne se rend pas compte est que ce peut très bien être en préparation pour le moment où ce premier essaim de comètes nous paniquera, nous, petits terriens qui n’avons ni bases souterraines, ni réserves de provisions, ni protocole pour survivre à un tel événement, pour faire surface de l’autre côté toujours en contrôle. Que ce soit un cycle de 3600, 4200, 6000, 20 000, 41 000 ans et que ce fut il y a 3600 ou 4200, 6000, 12 000, 20 000 ou 41 000 ans ne fait pas de différence pour notre date d’extinction. Comme je le notais plus haut, les cycles convergent et le moment est maintenant. En effet, Quelque chose de mauvais arrive par ici. Si l’humanité pouvait se réveiller à ce qui lui est réservé, elle pourrait être capable de rejeter le bagage idéologique et culturel fixé sur nous depuis la naissance et arrêter de nourrir un système géré par des psychopathes, tous trop heureux de nous asservir avec le joug de la peur et la guerre perpétuelle, et FAIRE quelque chose. Et c’est ce qu’Ils craignent. ----- (1) NdT : Le stade du Dryas récent, nommé d'après la Dryas octopetala de la toundra et de la flore alpine, fut une brève ( approximativement 1 300 ± 70 ans) période climatique froide précédée par l'interstade de Bölling-Allerød à la fin du Pléistocène entre approximativement 12 700 et 11 500 ans avant le présent, et précédant le Préboréal de l'Holocène précoce. En Irlande, la période est connue en tant que stade Nahanagan, alors qu'au Royaume-Uni il est appelé le stade de Loch Lomond. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Dryas_r%C3%A9cent (2) NdT : La circulation thermohaline est la circulation permanente à grande échelle de l'eau des océans engendrée par des écarts de température et de salinité des masses d'eau. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Circulation_thermohaline (3) NdT : La culture Clovis (ou culture Llano) est une culture préhistorique de l’Amérique du Nord qui est apparue, d’après les sites archéologiques d’Amérique du Nord, il y a environ 11 000 ans, à la fin de la dernière ère glaciaire. - http://en.wikipedia.org/wiki/Clovis_culture (en anglais) (4) NdT : Les fullerènes sont des molécules composées de carbone et pouvant prendre la forme d'une sphère, d'un ellipsoïde, d'un tube ou d'un anneau. Ils sont similaires au graphite, qui est composé de feuilles d'anneaux hexagonaux liés, mais contiennent des anneaux pentagonaux, et parfois heptagonaux, ce qui empêche la feuille d'être plate. Les fullerènes tubulaires sont appelés nanotubes. Les fullerènes ont été découverts en 1985 par Harold Kroto (Université de Sussex), Robert Curl et Richard Smalley (Université Rice à Houston). Cette découverte leur valut le prix Nobel de Chimie en 1996. - http://fr.wikipedia.org/wiki/Fuller%C3%A8ne (5) NdT : Biote : Représente la somme de la faune et de la flore vivant dans une région donnée. (6) NdT : Dans la mythologie nordique, Fenrir ou Fenris est le fils de Loki et de la géante Angrboda (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fenrir) (7) NdT : BP = Before Present – datation depuis l’époque actuelle, calée en 1950. (8) NdT : limnologie : « science des eaux superficielles continentales ou intérieures » (eau douce ou salée, stagnante ou mouvante, dans les lacs, rivières, marécages...).- http://fr.wikipedia.org/wiki/Limnologie (9) NdT : Spéléothermes : Dépôts de calcaire créés par la calcite et qui forment des stalactites et des stalagmites. (10) NdT : YD = Younger Dryas = Dryas récent (11) NdT : IRD = Ice Rafted Detritus = Objets transportés par les icebergs (12) NdT : Traduction française de Luc Brisson En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
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