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Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

Supplément des Signs: Armes Ethniques Spécifiques

Supplément des Signs: L'Assassinat de JFK

HITLER : Tel que le Peuple Allemand Le Connaît

—Série JFK—
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John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes

John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable

John F. Kennedy et les Titans

John F. Kennedy et les Cochons de Guerre

John F. Kennedy et la Psychopathologie de la Politique

John F. Kennedy, J. Edgar Hoover, le Crime Organisé et le Village Mondial

John F. Kennedy et tous ces "ismes"

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Les Débris de l'Histoire

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Jim Hoffman – Attrape-nigaud pour les Chercheurs de Vérité du 11 septembre - Joe Quinn

L'ADMINISTRATION BUSH ET le 11 SEPTEMBRE: 100 RAISONS DE DISSIDENCE

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Commentaires sur l'attaque du Pentagone

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Commentaires sur l'attaque du Pentagone

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Le Culte le plus dangereux dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

"Culture officielle" en Amérique:
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Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
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Jour d'Indépendance

Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

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Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji

Henry See

Traduction française: Henri R.


Je pense que tout le monde sera d'accord pour dire que nous vivons dans un monde violent et dérangé. Quelle que soit la direction où l'on regarde, nous ne voyons pas de réelle sécurité, que ce soit pour nos métiers, nos enfants, pour l'environnement, et spécialement pour ceux aux confins de l'empire dont la vulnérabilité est utilisée sans scrupule pour maintenir notre standard de vie par ceux qui prétendent nous représenter. Quand vous êtes confrontés avec le fait que maintenant, quand on nous dit que nous sommes au sommet de la civilisation, bénis par une technologie étonnante, le fait que nous soyons moins à l'abri que jamais dans notre histoire enregistrée nous dit que quelque chose ne va vraiment pas, mais vraiment pas du tout. Si cette image vous semble trop sinistre, c'est que vous n'avez pas fait attention.

Comment sommes-nous arrivés à cette situation?

A cause des mensonges.

Notre gouvernement et nos dirigeants, nos écoles, nos familles et nos amis nous mentent. Bien que certains de ces mensonges soient conscients, d'autres ne sont que la simple répétition de mensonges transmis par d'autres, des mensonges que tout le monde accepte et croit simplement parce que tous les autres semblent les accepter et les croire. Mais un mensonge est un mensonge, et ils ne sont pas moins dangereux en étant inconscients ou acceptés par naïveté ou confiance dans la mauvaise personne.

Il est difficile de garder la tête froide et un cœur serein dans un tel monde. Notre situation terrible nous parle profondément et indirectement à travers le fossé – un véritable abîme – qui sépare ce que nous avons appris à croire comme le meilleur et le plus noble dans l'Homme, et ce que nous voyons, vivons, éprouvons dans la vraie vie, que ce soit au travail, à la maison ou ce qui est forcé dans nos sens par les médias.

La plupart d'entre nous sait que quelque chose ne va pas du tout.

Mais que faire?

L'infection des mensonges et des tromperies propagée par ceux qui désirent grimper au sommet ou y rester a suinté dans les coins les plus intimes de nos vies, en commençant par l'enfance où nous entrons dans le monde et découvrons que ceux qui sont censés être notre personnel soignant sont déjà infectés par le mal. De l'alcoolisme aux diverses formes d'abus psychologique; de la psychopathie aux formes cachées de narcissisme; nos modes fondamentaux de pensée et de vie sont l'étoffe d'une maladie pernicieuse qui nous garde séparés de notre vrai être. Nous apprenons à nous perdre dans les besoins et les demandes de ceux qui sont infectés, en définissant notre propre valeur au travers des yeux de nos parents d'abord, puis de nos pairs, et finalement, de notre société – tous étant souvent endommagés plus qu'ils ne le savent, et certainement plus qu'un nourrisson ou un enfant ne peut le savoir.

Mais nous savons, à un certain niveau, que nos besoins fondamentaux d’honnêteté et de vrai soin ne sont pas satisfaits.

Et ainsi certains d'entre nous commencent ce qui peut être une quête de toute une vie à la recherche des réponses, une recherche qui ne peut que nous ramener vers nous-mêmes et l'ancien adage "Connais-toi toi-même"

Mais la connaissance de soi, si elle n'est pas en correspondance avec la connaissance du monde "au dehors", nourrit une vision et une interprétation subjectives du monde, limitées par nos expériences, notre routine, nos illusions, nos préjugés, et notre conditionnement social. Pour s'en échapper, pour trouver le chemin hors de cette mer de souffrance, on a besoin de voir le monde tel qu'il est, sans aucune œillère. Malheureusement, en sachant que certains membres du troupeau essaieront toujours de s'échapper, ceux au sommet qui bénéficient de notre ignorance, les méchants bergers, dont la connaissance fait partie de ce savoir nécessaire du "au dehors", ont érigé beaucoup de barrières qui doivent être toutes brisées sur le chemin de la sortie. Nous sommes pris dans un labyrinthe, où les chemins qui semblent mener vers la sortie font demi-tour au dernier moment et nous laissent piégés encore plus profondément; où les enseignants qui prétendent connaître le chemin de la sortie nous laissent encore plus égarés dans l'illusion parce que nous pensons que nous voyons clairement, quand tout ce que nous voyons est notre propre subjectivité enchâssée comme la Vérité.

Certains de ces enseignants sont sincères, étant eux-mêmes trompés. D'autres sont de réels prédateurs de l'esprit se nourrissant de la soif de vérité et de savoir de leurs disciples. Qu'ils soient sincères ou des prédateurs conscients, ils servent le même but, garder le troupeau hypnotisé et emprisonné.

Les pièges spécifiques que nous analyserons sont : 1) celui de la Paix Intérieure, la croyance que tout ce qui est nécessaire est de trouver un coin tranquille à l'intérieur, d'où obtenir la force nécessaire pour faire face aux souffrances du monde; 2) la notion que nous avons besoin de vivre dans le Présent, que ce moment est le seul moment, et que nous devons en profiter pleinement; 3) l'idée que la Connaissance vient uniquement du Cœur, que c'est une certitude émotionnelle, la suppression d'un doute.

Ces idées pernicieuses de Paix Intérieure, comme présenté par de nombreux enseignants, nous assurent que les gens qui ont commencé à poser des questions, qui sont vidés par les horreurs et les souffrances du monde et de leurs propres vies, continueront à alimenter ces prédateurs autour d'eux en développant une capacité à se brancher à une source cachée d'énergie ou de béatitude. Une fixation sur le Présent – dans le contexte particulier de limitation du "maintenant" – nous aveugle dans notre expérience passée et dans l'application de nos leçons au moment présent et aux conséquences dans l'avenir. Le Savoir défini comme une certitude émotionnelle, nous refroidit en nous-mêmes, en nous éloignant de ces gens qui pourraient être capables de nous voir plus clairement que nous ne nous voyons nous-mêmes, annulant ainsi tout espoir de nous échapper.

N’importe lequel de ces enseignements, ou tous, peut être accompagné de techniques conçues pour produire un état modifié dans celui qui cherche, un état de conscience modifié qui déclenche certains produits neurochimiques qui "ressemblent" au bonheur, et ceci sert ensuite à renforcer l'idée que l'enseignement est "bon" et "réel", la fin pleine et entière, et que l'enseignant est quelqu'un de spécial pour avoir fourni la clé. Dans les cas les plus dangereux, le gourou ou maître est crédité en "donnant" cet état au dévot, en créant un lien psychologique fort et sinistre entre les deux, un lien imperméable à la logique, la raison et la pensée claire.

Nous utiliserons comme exemple ce gourou international de la jet-set – Prem Rawat – qui se fait appeler Maharaji, un prédateur spirituel qui s'est nourri de l'innocence, l'ignorance et la crédulité de centaines de milliers, sinon de millions de gens durant trente ans, se récompensant lui-même pour sa duplicité intelligente avec un style de vie dépensier.

Mais jetons d'abord un bref coup d'œil à l'état objectif des choses dans notre monde pour voir à quoi nous avons à faire face et pour mieux comprendre plus tard, pourquoi ces enseignements sont si dangereux. Inutile de dire que ce qui suit n'est pas inclus dans les enseignements de Prem Rawat ou d'autres prédateurs spirituels.

Le Monde

Le but de tout travail ésotérique doit être celui de l'objectivité, d'abord dans notre compréhension de nous-mêmes, et ensuite, tandis que nos filtres et programmes sont délogés, du monde. Un véritable enseignement ésotérique se focalisera donc, non seulement sur "Connais-toi toi-même", mais fournira également la connaissance sur la réalité de notre réalité. Si l'un ou l'autre de ces aspects manque à un enseignement, alors vous pouvez être certain qu'il est incomplet, et un enseignement incomplet, même si c'est par ignorance de l'enseignant, même s'il est inconscient, est dangereux.

Les lecteurs réguliers du site seront au courant que nous nous concentrons sur plusieurs questions que nous pensons être le cœur pour développer une image objective de ce qui se passe réellement dans notre monde. Les plus importants parmi ces sujets sont:

  1. Réalités hyperdimensionnelles: Notre réalité est englobée dans un système complexe de réalités où nous ne sommes pas le point final des créations de Dieu, nous ne sommes pas au sommet de la chaîne alimentaire. Notre réalité est contrôlée par des habitants de plus haute densité, et les forces au travail dans cette réalité ne sont pas toutes bonnes. Ce sont la source d'énergie derrière les méchants bergers cités ci-dessus. Gurdjieff se réfère à eux dans l'histoire du Méchant Mage citée par Ouspensky dans In Search of the Miraculous (Fragments d’une enseignements inconnue):

    "Il y a un conte Oriental qui parle d'un mage très riche qui avait beaucoup de moutons. Mais en même temps ce mage était très avare. Il ne voulait pas embaucher de bergers, il ne voulait pas non plus ériger une barrière au pâturage où ses moutons paissaient. Les moutons erraient par conséquent souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins, etc… et par-dessus tout ils partaient en courant, car ils savaient que le mage voulait leur chair et leur peau et cela était quelque chose qu’ils n'aimaient pas.

    "Finalement le mage trouva un remède. Il hypnotisa ses moutons et leur suggéra tout d'abord qu'ils étaient immortels et qu'aucun mal ne leur était fait quand ils étaient tondus, que, au contraire, ce serait très bon pour eux et même plaisant; deuxièmement il suggéra que le mage était un bon maître qui aimait tellement son troupeau qu'il était prêt à faire quoi que ce soit dans le monde pour eux; et en troisième lieu il leur suggéra que, si quelque chose allait leur arriver, cela n'allait pas arriver à ce moment même, en tout cas pas ce jour-là et que donc, ils n'avaient pas besoin d'y penser. En outre, le mage suggéra à ses moutons qu'ils n'étaient pas des moutons du tout; à certains d'entre eux il suggéra qu'ils étaient des lions, à d'autres qu'ils étaient des aigles, à d'autres qu'ils étaient des hommes et à d'autres qu'ils étaient des mages.

    "Et après ça, tous ses soucis et inquiétudes concernant les moutons furent terminés. Ils ne sont plus jamais partis en courant, mais attendaient tranquillement le moment où le mage exigerait leur chair et leur peau.

    "Ce conte est une très bonne illustration de la position de l'homme." [p. 226]

D'ailleurs, c'est aussi une très bonne illustration de la relation des étudiants de Maharaji vis-à-vis de leur "Maître".

  1. Que les six milliards de gens sur la planète ne sont pas tous pareils; il y a des différences fondamentales qui sont génétiques et ésotériques. Mais ces différences n'ont rien à voir avec celles citées à travers l'histoire et utilisées pour justifier la domination d'un groupe sur un autre: couleur, culture, langue, richesse ou statut social. Les différences réelles, les différences fondamentales sur lesquelles l'histoire secrète du monde est basée, ont à voir avec la conscience. Que nous aimions l'admettre ou non, il y a ceux qui n'ont pas de conscience, les psychopathes, le principal prédateur de l'homme, mais un prédateur qui ressemble exactement à sa proie, le prédateur qui se déplace de manière invisible dans la société en se nourrissant du faible et de l'ignorant. Dans le cas des psychopathes, nous avons vécu trop longtemps dans l'ignorance parce que ce prédateur, oh, si intelligent, a travaillé très ardûment pour s'assurer que nous ne soyons même pas au courant de son existence ni de ses ruses et chemins d'attaque.

La seconde différence est entre ce groupe d'humains que nous appelons les portails organiques et ces humains qui ont la possibilité de créer un lien permanent avec leur vrai 'moi', leur moi supérieur; les êtres humains avec un organe ésotérique appelé "conscience". De plus, parce que les psychopathes ont le pouvoir et ont établi leur propre vision du monde comme le standard, toute autre personne sur la planète est dans une mesure ou une autre infectée et sert à propager, justifier, et perpétuer le système pathologique, un système que nous avons appelé la Pathocratie, d'après l'ouvrage de Andrew Lobacewski, Political Ponerology (Ponérologie Politique).

Pour une bonne introduction à ces idées, nous invitons le lecteur à regarder les sujets suivants sur le Forum de Signs of the Times, où ces questions sont discutées en profondeur.

http://signs-of-the-times.org/signs/forum/viewforum.php?id=10

http://signs-of-the-times.org/signs/forum/viewtopic.php?id=457

    1. Que notre planète passe par des catastrophes périodiques, connues dans les légendes diverses comme le Grand Déluge, le Déluge de Noé, ou la Chute de l'Atlantide. Notre recherche indique que nous entrons dans une telle période de catastrophe, une qui peut même faire pâlir la légendaire Chute de l'Atlantide en comparaison. La découverte récente d'un cratère de météore sous la glace de l'Antarctique, un cratère de 480 kilomètres de diamètre et donné maintenant comme la cause de la grande extinction il y a 250 millions d'années, peut être une indication de ce à quoi on peut s'attendre.

Evidemment, ceci le résumé le plus extrême des grandes lignes du savoir nécessaire pour voir le monde comme il est réellement. Nous le présentons pour donner au lecteur une idée de la complexité de notre réalité et du type de savoir que toute école ésotérique ou Tradition doit inclure si elle veut donner une image complète de notre situation.

Nous avons observé que les enseignements soi-disant ésotériques qui promeuvent principalement des idées de Paix Intérieure, vivre dans le Présent, et la "Connaissance du Cœur" (c'est-à-dire, la certitude de sentiment subjectif intérieur) ne traitent pas de ces questions. La signification de cela devrait devenir apparente au fur et à mesure que nous avançons. Il suffit de dire pour le moment que tout enseignement qui ne va pas plus loin que d'aider les gens à trouver "la force pour endurer la souffrance de la vie", sans leur décrire précisément et objectivement les conditions réelles qui sont la base de cette vie, et les possibilités réelles d'interagir avec la vie en se basant sur la Vérité gardera ses disciples dans un état permanent de bonne volonté pour nourrir les prédateurs naturels de l'homme, souvent volontiers, dans la croyance erronée qu'un tel don est la plus haute manifestation de l'Amour. De tels disciples ne sont guère plus que des vaches laitières nourrissant les prédateurs de notre monde.

Prem Rawat (Maharaji) Prédateur Spirituel

Le Seigneur de l'Univers en personne

Vous savez, certaines gens n'aiment pas les gens riches. Ils ont cette idée-ci ou cette idée-là de ce que c'est d'être riche. Mais en réalité ils ne savent pas. Ce n'est pas facile d'être riche. Ce ne l'est pas. Une fois que vous avez gagné votre premier million, vous avez besoin d'un autre pour le protéger. Puis vous aurez deux millions, et vous aurez besoin de deux autres millions pour protéger ces deux millions. Puis vous aurez quatre millions et vous aurez besoin de quatre autres millions pour protéger ces quatre millions, et puis vous aurez huit millions. Evidemment, vous aurez besoin de 8 autres millions pour protéger  ces huit millions et ensuite vous aurez 16 millions… ce n'est pas facile, ce n'est pas ce que vous pensez.

Maharaji parlant à Long Beach en 1995

(Maharaji, m'aimerez-vous encore si je suis pauvre?)

Avec plusieurs hôtels particuliers, un amour du pilotage des avions à réaction aux hélicoptères, et une organisation internationale réalisant des conférences dans le monde entier, y compris à l'ONU, Maharaji, ou Prem Rawat, comme il préfère être connu en Occident aujourd'hui, a un style de vie ostentatoire qui conviendrait mieux dans un livre intitulé "Styles de Vie des Riches et des Célébrités" que dans un livre conçu pour l’étagère d’une bibliothèque où il y a marqué "littérature de sagesse". Sous l'œil attentif de Maharaji, la Paix Intérieure a été transformée en chemin court vers le rêve américain – pour lui, tout du moins.

Atteignant l'Occident en 1971 comme le Seigneur de l'Univers et Maître Parfait autoproclamé à treize ans, Prem Rawat s'est repackagé lui-même comme un orateur motivant, remplaçant les tons religieux qui sont trop controversés en Occident par la langue vernaculaire séculaire de la paix intérieure qui vous permettra de "vous faire des amis et d’influencer les gens".

Dans cette discussion je suis résolu d'éviter d'utiliser toute information sur la vie privée de Prem Rawat, autre que l'information disponible (et facilement confirmée) sur ses maisons, ses avions et ses hélicoptères. Il est très facile pour des ex-membres de toute organisation de partir et, dans un désir de vengeance, d'inventer des histoires ou d’agrandir des incidents hors de proportion. Il y a suffisamment de preuves dans l'histoire et les citations des enseignements du Maître Parfait lui-même disponibles publiquement, pour montrer Maharaji comme l’escroc qu'il est. Certains critiques veulent lui donner le bénéfice du doute et dire qu'il est sincère, c'est-à-dire qu'il croit réellement ses propres relations publiques disant qu'il est le Seigneur de l'Univers, après tout, ses enseignements marchent bien pour lui! C'est peut-être le cas. Qu'il soit un escroc conscient ou un mégalomane trompeur n'est pas la question. Le résultat final est égal pour les disciples crédules et ignorants.

Son Histoire

L'histoire du Gourou Maaraj Ji, Seigneur de l'Univers, raccourci plus tard en Maharaji, et plus récemment en son vrai nom, Prem Rawat, alors qu'il sautait de la Déité à l'homme d'affaires stressé, est celle d'un garçon qui a assimilé quatre techniques de yoga qui étaient enseignées par beaucoup d'enseignants en Inde, les enveloppa dans un voile de secret pour s'assurer que ses cibles sentaient qu'elles obtenaient quelque chose de vraiment spécial, et puis utilisa l'expérience de bonheur (strictement neurochimique) obtenue en pratiquant ces techniques pour attacher ses disciples à lui-même, les convainquant du fait que leur expérience était due à sa capacité personnelle pour donner ce qu'il appelle "Connaissance" (les quatre techniques). Ceci est la version courte.

La version longue nous dit que Prem Rawat était le plus jeune fils d'un enseignant indien, Hans Ji Maharaj. Wikipedia donne les détails :

Prem Rawat naquit en Inde où il fréquenta l'école élémentaire St Joseph gérée par des Catholiques à Dehra Dun. Il est le quatrième et plus jeune fils de Shri Hans Ji Maharaj et sa seconde femme, Jagat Janani Mata Shri Rajeshwari Devi. A l'âge de trois ans il commença à parler d'accomplissement, d'amour et de paix dans les réunions de son père. Dans ces jours premiers, Prem Rawat était connu à la fois comme Sant Ji et comme Balyogeshwar. Quand il eut six ans, son père lui appris les techniques du Savoir, en insérant le jeune Prem parmi ses autres étudiants.

En 1966 à l'âge de huit ans, Prem Rawat succéda au rôle de Satguru et leadership de la Divine Light Mission à la mort de son père, ce qui n'était pas en accord avec la tradition hindoue de la primogéniture. Sa famille dit à des reporters américains au début des années 1970 que Shri Hans était loin de sa maison au moment de sa mort, et que peu de temps avant, il avait écrit une lettre à sa famille nommant essentiellement Rawat comme son successeur.[[1]] Il y a un récit de témoin par le chauffeur personnel de Shri Hans qui fait référence à la demande de Shri Hans pour que Prem lui succède et qui rapporte aussi qu’une partie de la famille discutait des alternatives. Sa mère et son frère le plus âgé étaient réunis avec des mahatmas doyens pour discuter quoi faire, quand Rawat monta sur la scène pour réconforter la foule en deuil. Parlant beaucoup comme son père, il leur assura que le maître serait toujours avec eux et qu'il continuerait le travail de son père. Sa succession fut acceptée de façon généralisée quand la foule lui répondit comme son enseignant. Après cela, sa mère et ses frères montèrent sur scène pour lui présenter leurs respects.

Prem Rawat resta en Inde pendant cinq années encore, en continuant à offrir le Savoir [les quatre techniques du yoga] que son père avait prôné.

A la fin des années 1960, un petit nombre de jeunes chercheurs occidentaux, beaucoup d'entre eux hippies, étaient tombés sur Prem Rawat à son domicile à Dehra Dun. Plusieurs d'entre eux lui demandèrent de visiter l'Occident, où, disaient-ils, beaucoup de jeunes gens seraient intéressés dans ce qu'il avait à offrir.

En octobre 1969 il envoya un mahatma à Londres pour commencer à enseigner le Savoir [les quatre techniques] en son nom [[2]] et en 1970 beaucoup de ses disciples allèrent en Inde pour le voir et l'entendre, et furent présents quand il annonça à un rassemblement à India Gate à Dehli qu'il était prêt à commencer la tache d'apporter la paix au monde. Ce rassemblement de 1.000.000 de personnes le 8 novembre, fut rapporté comme un des plus grands de l'histoire de New Dehli et fut la culmination d'une procession longue de 29 kilomètres.

Selon l'érudit en religion et ministre hollandais Reender Kranenborg, ce discours appelé "la 'Bombe de la Paix' marqua le départ de la mission de Maharaji en Occident. ”. http://en.wikipedia.org/wiki/Maharaji

Le voyage en Occident en 1971 fut le grand tournant pour le jeune gourou. Il fonda la Divine Light Mission (Mission de la Lumière Divine) aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et ailleurs, et en quelques années, il y eut des dizaines de milliers de dévots pratiquant les quatre techniques qui mènent au "Savoir", comme l'appelle le Maître Divin.

Le coup d'un million de dollars à l'Astrodome de Houston en novembre 1971 échoua dans son essai de lévitation du stade. Cependant cela démontra vraiment que le garçon gourou était capable de lever de sérieuses quantités d'argent très peu de temps après à son arrivée en Occident. En outre, il devait avoir eu des amis haut placés dans notre monde, oh, si matériel.

Selon Wikipédia :

Dans les années 70 Rawat parla dans plus de 20 pays et reçut les clés des villes de New-York, la Nouvelle-Orléans, Monterey, Oakland, Detroit, Miami et Macon aux Etats-Unis, et Kyoto au Japon.

Pas trop mal pour un adolescent qui était arrivé en Grande-Bretagne en 1971 à son propre compte, avec seulement 25£ en poche. Cela ouvre, cependant, beaucoup de questions. Quel autre enseignant d'illumination a reçu les clés d'autant de villes, et qu'est-ce que cela dit à propos de sa relation avec les gens qui détiennent ces clés? Et qu'est-ce que cette illumination qu'il a apportée à l'Occident a fait pour l'Amérique? Vous souvenez-vous de l'Irak? Afghanistan? Amérique Centrale? Grenade? Iran Contra? La CIA, la NSA, George Bush et ainsi de suite? En bref, vous pouvez les connaître par leurs fruits.

Une scission se produisit dans sa famille en Inde en 1974 quand il se maria avec une hôtesse de l'air d’une compagnie aérienne américaine. Le garçon gourou, il n'avait que 17 ans, prit en main la partie occidentale de l'affaire familiale, tandis que son frère prit en main, sous l'œil attentif de sa mère, le business de retour en Inde. Jusque là, le petit maître parfait était caché dans une maison magnifique à Malibu, montrant un amour de la richesse qui ne l'a jamais quitté.

Le site web www.prem-rawat-maharaji.info raconte l'histoire :

Vers 1974, Prem Rawat vivait dans une propriété luxueuse, à Malibu Beach, en Californie, cette maison était apparemment la propriété de DLM Inc. Bien que suivant la restructuration financière de 1975/76 elle vint à être détenue par SEVA Corporation of America. La même année, à l'âge de 16 ans, Rawat épousa une hôtesse de l'air de San Diego appelée Marolyn Johnson. Comme résultat de son mariage il y eut un second schisme familial et Prem Rawat fut dénoncé par sa mère et ses deux frères plus âgés. Le frère aîné, Bal Bhagwan Ji, maintenant (Satpal Maharaj), après être couronné officiellement par sa mère, se déclara lui-même comme le vrai Gourou Maharaji et héritier véritable du manteau de Shri Hans Ji Maharaj, le père décédé des frères Rawat.

En 1975/76 la relation entre Prem Rawat et la Divine Light Mission américaine fut radicalement modifiée avec des conséquences pour le mouvement dans le monde entier. En réponse à un audit imminent du service des impôts de DLM, qui était enregistrée comme église exemptée de taxes, des avoirs considérables détenus par l'église furent transférés dans la possession personnelle de Rawat. De plus, Rawat cessa d'être nommé comme ayant un intérêt personnel dans la Divine Light Mission américaine.

Bien qu'aucun chiffre publié n'existe, à un certain point au milieu des années 1970 le nombre des nouveaux disciples cessa de croître et les membres quittant le mouvement augmenta. La source de cette désaffection n'est pas bien établie, cependant un désenchantement progressif avec Prem Rawat et l'organisation de la Divine Light Mission semble avoir joué un rôle.

Suivant les changements légaux qui virent Prem Rawat gagner le contrôle de richesse personnelle substantielle, en 1977 il embarqua sur une réassertion de son rôle comme Gourou, prétendant à nouveau l'importance de la dévotion à l'enseignant dans la tradition Hindoue Bhakti. Comme partie de sa redite de la dévotion, le système ashram fut revigoré après une période de déclin apparent, un ensemble plus restrictif de règles fut imposé et tous les disciples de Rawat furent sujets à un encouragement plus fort pour entrer dans le système ashram.

Le projet DECA, commencé en 1979, fut mis en place pour fournir à Prem Rawat un Boeing 707 customisé pour son usage personnel. En tant qu'ajout au système ashram, DECA était dépendant du bénévolat et des donations; le modèle de business qui se développa à l'intérieur de DECA servit de base pour les projets ultérieurs conçus pour bénéficier à Prem Rawat. 

En 1982 sans avertissement préalable, Prem Rawat annonça que les ashrams de la Divine Light Mission fermeraient, la soudaineté de l'annonce concordait avec la rapidité du programme de fermeture qui fut terminé à la fin de l'année 1983. Cette période fut marquée par un sens de crise dans le mouvement plus large, une image des difficultés continuelles que Rawat éprouvait dans sa propre vie. Les ashrams DUO en Inde étaient traités séparément et restent à ce jour comme largement monastiques en caractère.

http://www.prem-rawat-maharaji.info/index.php?id=24

On peut spéculer que les ashrams devaient s'arrêter suite à la psychose des médias à propos des sectes après la tuerie de Jim Jones en 1978. Il n'est pas difficile de voir en se concentrant sur la dévotion à l'enseignant, dans la pratique du darshan (se mettre en file pour baiser les pieds du gourou), et dans les revendications à la divinité, qu'une part importante du message de Maharaji était l'établissement du culte de la personnalité, une politique qui était dirigée de manière évidente depuis le sommet. Ce n'était pas les pieds de ceux du cercle intérieur qui étaient embrassés; c'était ceux du "Maître". Ce n'était pas, comme ses défenseurs voudraient nous le faire croire, simplement le résultat de l'enthousiasme de disciples plus que zélés.

Ceux qui défendent le Maharaji soutiennent qu'il a fermé les ashrams parce qu'il a vu, dans sa grande sagesse, que l'expérience ne fonctionnait pas, que cela fixait en place exactement ces aspects que le Divin Elu lui-même essayait d'éradiquer: une dévotion étourdie envers le "Maître". On a aussi rapporté que la pratique du darshan était invalidée; Cependant, les rapports des six ou sept dernières années indiquent que ce rituel est encore pratiqué, bien après le changement d'orientation de la figure religieuse à l'orateur motivant corporatif, quoique seulement aux yeux des médias.

Embrassant les pieds de Maharaji

Le Gourou Maharaj Ji (Prem Rawat) donnant le darshan, un rituel où les disciples se mettent en file pour baiser ses pieds. Il semble aimer ça.

Pouvez-vous trouver une bonne raison pour laquelle quiconque devrait baiser les pieds de quelqu'un d'autre, encore moins ceux d'un soi-disant enseignant spirituel? Quel est le message d'un tel acte humiliant? Bien que je n'aille pas jouer ici au marteleur de la Bible envers le lecteur, je voudrais mentionner l'exemple donné par Jésus où IL lavait les pieds de ses disciples. Vous voyez la différence?

Les années 1980 ont vu la fermeture de la Divine Light Mission et l'ouverture de son nouveau front, Elan Vital, avec un vernis brillant d'entreprise. Le changement vit une tentative de la part de Elan Vital de détruire non seulement l'ancienne image de l'ex-Seigneur de l'Univers, mais aussi la preuve écrite. Heureusement, d'anciens premies (NdT: nom des adeptes de Maharaji) ont rendu ce matériel disponible sur Internet. Aujourd'hui Prem Rawat a pris les atours de l'orateur motivant qui réussit, apparaissant à des conférences internationales et ménageant soigneusement ses apparitions devant les fidèles et les curieux pour apporter son message.

Le message public de Elan Vital a enlevé les accents religieux et s'est concentré sur un message séculaire de"Paix Intérieure" par la pratique des Quatre Techniques. L'utilisation d’autres individus pour transmettre l'enseignement des quatre techniques fut éliminée, et maintenant le gourou lui-même explique tout aux nouveaux étudiants, soit en personne, soit via les merveilles du multimédia. Nous regarderons plus tard les raisons possibles derrière une telle action.

Arrivés à ce point, nous voulons laisser le Seigneur de l'Univers parler pour lui-même. Bien que beaucoup de ces citations datent du début de sa carrière de charlatan, et que ses apologistes fidèles essaient de leur trouver une explication convaincante comme étant hors contexte ou des erreurs de jeunesse, je pense que ces citations établissent bien les bases sur lesquelles la carrière subséquente de cet homme a été construite. Selon ceux qui ont suivi de près cette carrière, il ne s'est jamais rétracté de ces déclarations, n'en a jamais pris la responsabilité, préférant jeter le blâme sur ceux autour de lui ; comportement typique du psychopathe. Ce n'est jamais la faute du psychopathe; quelqu'un d'autre est toujours à blâmer.

À mon avis, n'importe laquelle de ces citations est suffisante pour arracher le voile de son enseignement et le révéler comme la fraude qu'il est. On ne peut pas trouver une explication convaincante pour tout l'ensemble. Lisez-les et jugez par vous-même. Le jugement est, bien sûr, une autre de ces facultés mentales que Prem Rawat n'encourage pas. Coïncidence ? Nous pensons que non.

Citations de Maharaji

Placez les rênes de votre vie entre mes mains et je vous soulagerai de votre souffrance... je possède une telle Connaissance, qu'avec elle je peux contrôler le monde entier, des fourmis aux éléphants, des hommes aux animaux, des oiseaux aux moustiques.

Si vous n'obéissez pas à ce que Maharaj Ji dit, à quoi sert votre vie dans ce monde ? Vous devriez plutôt mourir de honte!

Y a-t-il eu un tel roi auparavant ? Krishna n'était pas un tel roi. Rama n'était pas un tel roi. Il y avait des pouvoirs moindres dans Rama, il y avait des pouvoirs moindres dans Krishna, mais je suis venu au monde avec pleins pouvoirs.

Cette paix qui a disparu l'emportera de nouveau. Elle viendra et de nouveau le monde comprendra. Donc écoutez-moi et agissez en conséquence. Prosternez-vous devant le Gourou Maharaj Ji!

Vous devriez sacrifier chaque goutte de sang au Gourou Maharaj Ji... Obéissez à mon ordre, ou autrement vous serez noyés.

Prem Rawat (alors connu comme Gourou Maharaji)

Discours ' Bombe de Paix ', Indian Gate, Delhi, 1970 (Note : Il avait douze ans!)

Vous voulez être comblés ? Sans le Maître, vous ne pouvez être exaucés. Pourquoi dis-je 'Maître' au lieu de 'Connaissance' ? Parce que sans le Maître, vous ne pouvez pas avoir la Connaissance. Sans le Maître, la Connaissance n'a aucun sens.

Prem Rawat le 17 octobre 2000

Vous devez vous débarrasser de tout cela et vous rendre au Gourou Maharaj Ji. Et être capable de venir ensemble et en réalité ne pas vous amuser, mais jouir du Gourou Maharaj Ji. Assimiler le satsang [discours], assimiler ce plaisir d'être ensemble et d'être toujours un avec le Gourou Maharaj Ji. Donc tout cela se résume à: débarrassons-nous de ce fabricant de concepts.

Gourou Maharaj Ji - Malibu, le 11 juin 1978

Parce que j'ai vu la manière dont l'esprit fonctionne. Et je l'ai vu dans beaucoup de gens. Ils sont là et tout va bien pour eux. Tout va excellemment bien pour eux. Et tout à coup l'esprit entre et dit, "Comprenez-vous ce qui se passe ?" Parce que sinon, vous devriez essayer plus fortement.

Sentez-vous vraiment le Gourou Maharaj Ji dans votre vie ? Parce que peu importe tout ce que vous sentez, ce n'est pas suffisant. Vous devez le sentir davantage. Sentez-vous la méditation dans votre vie ? Peu importe la quantité de méditation vous faites, n'est pas assez.

Et cela vous prend dans toute cette toile d'araignée, tout cet entrelacement. Et il dit, "Non, ce n'est pas assez bon." C'est basé sur ce qu'est le satsang, parce que c'est la manière dont le satsang est donné; que nous ne pouvons pas faire assez de méditation, nous ne pouvons pas faire assez de satsang, nous ne pouvons jamais avoir assez du satsang.

Prem Rawat Holi Festival, Miami, Floride, dimanche, avril 1978.

Le problème le plus grand dans le monde entier aujourd'hui, que ce soit en Amérique, Japon, Chine, Russie, Inde ou n'importe où ailleurs dans le monde, est que les gens ne sont pas en paix. Les gens veulent la paix. Aujourd'hui, si deux personnes se battent,  le gouvernement est supposé les calmer. Mais quand des gouvernements se battent, qui va les calmer ? Le seul qui peut calmer les gouvernements est le Maître Parfait, l'incarnation de Dieu Lui-même, qui vient sur Terre pour sauver l'humanité.

Le gourou Maharaj Ji Tokyo, Japon, le 3 octobre 1972 (Et cela est Divin, juillet 1973)

Imaginez maintenant, j'ai six millions de personnes comme disciples; et quoi que je leur dise, ils vont le faire. Et parmi ces six millions de personnes il y a des millions de gens qui sont des criminels. Ils ont assassiné des gens, ils ont commis beaucoup de crimes. Ils ont été en prison et ils savent ce que c'est. Et si je leur dis maintenant, ils le feraient. Ils assassineraient quelqu'un dans la rue. Nous pourrions détourner des avions , voler des voitures dans la rue , tuer des gens et faire d'autres choses. Mais nous nous sommes rendus compte que la Connaissance, et donc le mouvement entier est complètement différent.

Prem Rawat 1973 (alors Gourou Maharaj Ji)

Assez est assez. Vous tous êtes une bande de connards répugnants. C'est comme ça que vous fonctionnez. C'est comme ça que vous pensez. Comment pouvez-vous être fiers de ça ? Ne secouez pas votre tête, vous en faites partie. Vous faites partie de l'équation des connards. C'est ce que vous m'offrez. Chaque fois c'est ce que j'obtiens. Vous aimez ça?

Prem Rawat parlant à quelques disciples choisis. Le 24 juillet 1999.

Ce groupe de citations recouvre trois décennies. Il y a une cohérence de mégalomanie qui est inquiétante. À un jeune âge, il a prêché qu'il était le Maître Parfait, un être plus puissant que Krishna et Rama. Trente ans plus tard il écrit que seulement un "Maître" peut apporter la "Connaissance", peut vous apporter l'accomplissement. Et, bien sûr, il n'y a aucune question quant à qui ce maître est!

Il n'est pas possible de trouver une explication convaincante à ces citations comme étant "l'enthousiasme de la jeunesse" ou des erreurs de jeunesse, parce que Prem Rawat n'a jamais offert d'excuse publique ou une rétraction de ces déclarations. Au contraire, il jette le blâme sur ses disciples, déplaçant la responsabilité de l'enseignant, qui est supposé en savoir plus, à l'étudiant qui en sait moins. Certainement n'importe quel être qui est capable de contrôler "le monde entier, des fourmis aux éléphants, des hommes aux animaux, des oiseaux aux moustiques" devrait être capable de contrôler sa propre langue et d’avoir une compréhension des conséquences des mots qu'il prononce, car ces conséquences sont intimement liées à son propre karma et comme le Maître Parfait revient sur Terre pour prêcher la vérité, il devrait sans aucun doute comprendre le karma.

Nous verrons ci-après le processus utilisé pour amener les gens au point d'accepter un tel non-sens, un processus qui les manipule soigneusement par une série d'expériences émotionnelles qui se termine en court-circuitant leur capacité de penser clairement ou d'une façon critique à tout ce qui a un rapport avec le Maître Parfait.

Mais avant de regarder le processus d'endoctrinement, regardons, avec l'aide de nos facultés critiques toujours en fonction, la question de la richesse de Prem Rawat.

Sa Richesse

Il n'est pas secret que Prem Rawat mène un style de vie ostentatoire avec sa flotte de voitures coûteuses, son avion à réaction privé, ses hélicoptères et ses hôtels particuliers. On n’a pas besoin d’aller plus loin, ni de lire ou écouter les histoires de ceux qui ont été près de lui une fois. Aucune de ces histoires n'a d'importance. Il y a assez de preuves que Prem Rawat est un prédateur spirituel dans l'existence de cette seule richesse personnelle.

L'argument a été fait que toute cette richesse a été accumulée par des "cadeaux donnés par amour" au maître en gratitude pour le cadeau, un cadeau inestimable, de la "Connaissance". De plus, il est dit qu'on ne devrait pas refuser un cadeau donné par amour.

Cet argument soulève plusieurs questions.

Un gourou a-t-il besoin de richesse personnelle ? Il y a une meilleure façon de dépenser cet argent ? Qu'est-ce que l'accumulation de richesse dit de ses enseignements et de son application de ses enseignements dans sa propre vie?

Et en ce qui concerne les donateurs ? Est-ce qu'un cadeau donné par amour doit être toujours accepté? Et si on se met dans la privation par un tel cadeau ? Est-ce que le Maître n'est pas responsable d'enseigner à l'étudiant que donner imprudemment est mauvais?

Ce ne sont que quelques questions qu'une considération de la richesse de Prem Rawat apporte à l'esprit. On penserait que quelqu'un qui peut penser aurait les mêmes questions. Que ses disciples essayent de justifier cette richesse est un des signes de l'emprise anormale et malsaine qu'il a sur eux, de la manière dont leur raison a été court-circuitée et contournée sur toute question touchant à leur "Maître". Ils sont endormis.

Les Enseignements et la Richesse

Est-ce incompatible pour un enseignant d'être riche ? Il n'y a aucune recette ou réponse facile. Comme nous répétons souvent, il y a le bien, il y a le mal et il y a le contexte spécifique qui détermine qui est quoi. C'est dangereux et paresseux de balancer des principes généraux indépendamment de la situation spécifique à laquelle ils doivent être appliqués. Cette application exige la connaissance de la situation. Nous notons en passant, cependant, qu'aucun des récits de Jésus ne se concentre sur son accumulation de richesse et que plusieurs passages parlent des premiers Chrétiens vivant un style de vie plutôt communiste avec tous leurs biens "en commun" et une bourse commune à partir de laquelle les dépenses pour n'importe lequel d'entre eux étaient payées. Sakyamuni, le prince, a renoncé à sa richesse pour se lancer sur le chemin de la connaissance de soi qui a mené à son Illumination sous l'Arbre Bodhi. Une fois illuminé, en tant que Bouddha, il n'a pas semblé trouver très important de revenir et réclamer sa richesse perdue.

Il y a, cependant, des enseignements religieux qui promeuvent l'idée que la richesse individuelle est une indication de la faveur de Dieu. Les riches fondamentalistes supportant George W. Bush tendent vers cette vision, comme le fait le Livre de Job. (Qui, à propos, discute lui aussi du prix épouvantable que Job a payé pour sa réussite.)

Dans le cas de Prem Rawat, il est arrivé en Occident avec 25 livres sterling en poche en 1971. Trois ans plus tard, il vivait dans un hôtel particulier somptueux à Malibu. Son seul travail à ce moment-là était son enseignement. Sa richesse était évidemment connectée à son enseignement et ses relations avec ses disciples qui lui faisaient des cadeaux généreux.

Évidemment, personne n'a vraiment besoin d'une maison plus grande que ce qui est exigé pour ses activités quotidiennes : un endroit pour dormir et manger ; un endroit pour garder les choses dont on a besoin pour ses activités principales, c'est-à-dire travail, passe-temps, etc. ; un endroit pour rencontrer et jouir de la compagnie de ses amis; peut-être un endroit pour travailler si l'on ne travaille pas à l'extérieur. Autrement dit, il est difficile de justifier une maison de 2600 mètres carrés pour une seule famille (sans mentionner plus d'une maison comme celle-là). Puis, il y a les voitures, l'avion, les yachts. Certainement, beaucoup de personnes pensent qu'ils ont besoin de plus en plus de "trucs" même si c'est totalement impossible pour eux d'utiliser ces "trucs" régulièrement, montrant ainsi qu'ils n'en ont pas vraiment besoin. Il semble que le besoin que ressentent beaucoup de gens pour des biens matériels est soigneusement ancré en eux depuis le jeune âge pour perpétuer l'esclavage du système de la consommation. 

Maharaji soutient qu'il est au-dessus de tout ça, qu'il est capable d'avoir tous ses jouets sans s'identifier avec eux, à la différence de nous autres pauvres mortels.

Bonne rationalisation, n'est-ce pas ? "Hé, je suis au dessus de tout ça. Ce ne sont que les cadeaux de gratitude des gens que j'ai aidés. Donc laissez-moi tranquille !"

Le dieu-enfant a commencé sa mission vers l'Occident dans le but d'établir la paix dans le monde et, selon lui, il était le seul qui pouvait le faire. Ainsi, comment cette énorme richesse personnelle et le style de vie opulent d'une manière obscène s'adaptent-t-ils à son plan pour la paix du monde ? Il est difficile de voir comment. Certainement, après quelque trente années de sa mission, le monde est en plus mauvais état maintenant qu'il ne l'était alors. Des centaines de milliers de gens qui ont été introduits à ses techniques ont quitté le pli. Des millions de dollars ont été dépensés en maison, habillement, alimentation et promenade en avion à réaction du Maître et sa famille "jet-set", et en domestiques dans le monde entier pour répandre son message de Paix. Quand le tout-puissant va-t-il livrer les marchandises ?

Argent, Cadeaux et la Relation Enseignant-Étudiant

Qu’en est-il du rapport enseignant-étudiant ? Deux arguments pour justifier l'octroi et l'acceptation de cadeaux sont les suivants : 1) que les cadeaux sont donnés par amour en gratitude d'avoir reçu de Maharaji un cadeau plus grand, la "Connaissance"; 2) il y a des gens à beaucoup de niveaux différents de développement et peut-être est-il nécessaire pour eux de faire de tels cadeaux, même si cela leur cause de la privation et de la souffrance, parce qu'ils ont une leçon particulière à apprendre.

Ainsi, vous êtes là, chercheur désespéré pour trouver quelque chose pour soulager la douleur de l'existence. Puis, arrive un drôle de type en robe blanche qui vous dit qu'il contrôle seul la clé de quelque chose qui est fermé à l'intérieur de vous. Puis, en suivant ses instructions secrètes - des instructions que vous avez jurées de garder pour vous-même parce que si vous, oh, pâle mortel, deviez les divulguer, elles apparaîtraient tordues et déformées à tel point que quelqu'un suivant vos directions se causerait des dégâts sérieux à lui ou elle-même- vous avez "une expérience". Pour le pauvre individu souffrant que vous êtes, cette expérience est de loin le flash le plus étonnant que vous ayez jamais eu. Ho! Quel pied!

Et vous êtes reconnaissant à Sa Sainteté Maharaji, seigneur de l'Univers, le Maître Parfait, parce que vous avez suivi ses instructions et il a livré un grand moment. Comment remboursez-vous un tel acte ? Vous êtes bouleversé. Comment pouvez-vous jamais le payer en retour ?

Donc, ralentissons un peu ici. Qui dit que vous lui devez quoi que ce soit ? De plus, qui dit que Lui et Lui Seul vous a mis en contact avec vous-même ? Est-ce que vous êtes même certain que "vous être mis en contact avec vous-même" est ce qui est arrivé ? Bien sûr, il vous dit ça, et de même à tous ceux autour de lui qui ont mordu à l'hameçon; et zut! On s'est senti vraiment bien, donc cela doit être ce qu'il dit que c'est, n’est-ce pas ?

Peut-être que vous ne prenez pas conscience que vous voulez "le payer en retour". Non. Vous voulez juste "le remercier". Bien, n'est-ce pas la première chose qui vient à l'esprit que le "Maître" pourrait avoir besoin d'une nouvelle voiture ou d'un nouvel avion à réaction privé? Ou si vous n'êtes pas un bébé en fidéicommis avec accès à la richesse de Papa, peut-être qu'un chèque de 100 $ ou 1000 $ ferait l'affaire? Et si vous n'êtes pas assez riche pour vous permettre le chèque, pourquoi pas vous mettre dans la file pour baiser ses pieds ?

L'idée de donner une voiture coûteuse viendrait-elle de vous ? L'idée d'accorder à sa Majesté un nouveau jet privé ? Ou, est-ce qu'il est possible que vous ayez été piégé, que vous ayez été pris au piège dans un mécanisme d'alimentation, que vous ayez été soigneusement manipulé dans une situation où la vente douce est tout ce que vous voyez jusqu'à ce que vous ayez été accroché par "l'expérience" ? Ayant été pris au piège par un processus qui commence par une expérience de groupe de "se sentir bien" pour vous amorcer, obtenir ce courant de produits chimiques et les lier à la présence "de vous savez qui", et ayant été choisi pour recevoir la "Connaissance" du "Maître" lui-même, vous êtes alors initié dans les enseignements secrets qui déclenchent en réalité dans un certain nombre de partisans une sorte d'expérience extasiée, leur confirmant ainsi Sa Particularité et votre rapport unique, même si vous ne l'avez jamais rencontré ou que n'avez pas échangé un mot, vous avez été soigneusement nourri vers un état où vous êtes prêt à payer. Et c'est là où le vrai caractère de l'enseignant et son enseignement apparaît. Plutôt qu'on vous demande de répandre cette connaissance librement à d'autres, on vous demande, ou il est suggéré, qu'une maison, un bateau, un avion, une voiture, ou tout simplement un chèque en blanc serait humblement accepté.

Ou, peut-être vouliez-vous juste donner quelque chose à l'organisation pour qu'elle puisse répandre la bonne parole et apporter cette expérience indescriptible à d'autres. Peut-être que vous ne savez même pas que votre argent va aller, au lieu de ça, acheter des avions à réaction, des voitures, des bateaux et des hôtels particuliers et un style de vie dont vous pouvez seulement rêver, pour le drôle de type en robe blanche qui aime donner une ruade en dehors des heures de travail.

Une Étape Nécessaire : Tondre votre troupeau

Quel est le but du travail sur soi? Tandis que Maharaji dirait probablement que c'est de trouver la paix, nous pensons que c'est devenir le maître de soi-même. Le travail du maître doit aider l'étudiant à surpasser le maître dans un certain sens, être debout sur ses propres pieds. Prem Rawat travaille d'autre part principalement à augmenter le sens de dévotion que ses étudiants ont envers lui. En effet, j’ai rencontré un individu en qui cette dévotion est si grande que même après avoir été maltraité par le groupe de Prem Rawat, après avoir été exclu du groupe, cet individu maintient toujours ce sens de dévotion pour le "Maître". On offre l'explication suivante : puisque le "Maître" est isolé des travaux quotidiens de l'organisation, il ne sait pas ce que font ses subalternes. En effet, c'est utile pour lui de sembler être au-dessus de cela, au-dessus des échecs de ces mortels inférieurs qui doivent faire le travail quotidien d'organisation et de gestion. Alors, quand les problèmes surgissent, le maître peut dire, "Hé, je ne savais pas". Nous voyons la même dynamique dans la politique. Elle est appelée "capacité plausible de déni."

Donc, disons que quelqu'un se prépare à offrir, par amour, évidemment, un cadeau Au Parfait, disons une nouvelle Mercedes. A quelle attitude, qu'aurait un vrai Maître, vous attendriez-vous?

"Hé, merci, ça fera bien ici, à côté de la Rolls ?" Ou "Vous avez perdu la tête ???? Que vais-je faire avec une Mercedes ? J'ai déjà une Rolls!", ou, peut-être, "Vous ne pensez pas qu'il y a quelque chose de mieux que vous pouvez faire avec votre argent, jeune Skywalker ?"

Quel maître rechercheriez-vous ?

En utilisant un slogan populaire, nous pourrions demander "Que ferait Jésus ?" ou "Que ferait Bouddha ?"

Pour ramener ça à la maison, nous pourrions aussi demander "que ferait le Pape ?" Ou "que feraient Pat Robertson ou Jerry Falwell ?" Encaisser le chèque, sans aucun doute.

Quel maître rechercheriez-vous ?

Que dire du cas où un tel cadeau, "donné par amour", a vidé le compte bancaire du disciple et l'a laissé sans ressources? Même parmi les disciples du dieu-garçon, il est admis que de telles choses sont arrivées. Un enseignant va-t-il vraiment laisser un étudiant faire une chose pareille envers lui-même ? Va-t-il prendre le dernier cent de quelqu'un?

Ou va-t-il dire, "Réveillez-vous! Vous faites quelque chose de vraiment, vraiment stupide! Voyez comment ce soi-disant amour que vous ressentez vous rend aveugle à la réalité ? Est-ce vraiment de l'amour que vous ressentez, ou est-ce juste une certaine libération chimique qui ferme votre capacité de penser ?

Quel maître rechercheriez-vous ?

Bien sûr, si le "Maître" ne connaît pas le disciple, n'a jamais passé une minute à se renseigner sur sa famille, à apprendre les dates de naissance de ses enfants, de ce qui le motive, ce qui le tient bloqué dans une vie peu satisfaisante, alors il ne pourrait probablement pas se soucier moins. Le disciple est une figure vague, amorphe, vue de loin, des hauteurs de l'estrade sur laquelle Le Parfait est assis et s'alimente du trayon énergique de la foule qui livre sans fin directement dans sa gueule ouverte argent, marchandises, adoration et toutes les choses pour lesquelles un psychopathe éprouve une grande envie.

Dire qu'il y a des gens à toutes les étapes dans leur développement, que s'ils veulent donner quand ils ne devraient pas, c'est leur choix, revient vraiment à dire qu'il y a ceux que nous pouvons manipuler et ceux que nous ne pouvons pas manipuler! Prenez garde de toutes transactions avec une personne qui a une telle vision.

De nouveau, quel maître rechercheriez-vous : celui qui se soucie tellement de vous qu'il vous prendrait pour tout ce que vous avez, pour vous aider à apprendre cette leçon de la plus haute importance de penser par vous-même (en réalisant un bon bénéfice pour lui en le faisant), ou celui qui va vous aider à le voir avant que vous ne tombiez en faillite ? Si cela ressemble à une question plutôt évidente ou même rhétorique, quand on en vient à ceux maintenus sous l'emprise de Prem Rawat, ayant subi, nous pourrions même dire, un lavage de cerveau, la réponse n'est nullement évidente. Ils peuvent vraiment justifier ce comportement et trouver facilement des excuses pour cela. Aucun argument raisonnable ne peut secouer leur foi. "La Connaissance" prétendue délivrée par Prem Rawat coupe les gens par ailleurs intelligents et aimants de leur capacité de penser rationnellement, clairement et d'une façon critique quand on en vient à l'observation du "Maître" et son escroquerie pour ce qu'il est vraiment. Quel genre de "connaissance" est-ce celle-là?

Fabrication de la Connexion avec "le Maître"

Selon ceux qui y ont été et sont revenus, quand un candidat devenait intéressé par le Grand, une période de cour commençait, dont le but était de développer dans la victime le sentiment de besoin de Maharaji dans sa vie. L'idée était de créer l'impression que l'on est venu à Maharaji, non seulement pour la "Connaissance", mais aussi pour la connexion avec le Maître Parfait lui-même et les grands bénéfices que cela pourrait accorder.

La manière dont les gens sont préparés à recevoir la "Connaissance" et à accepter Prem Rawat comme leur sauveur personnel – car c’est ainsi que cela se résume, une conversion aussi triste et absurde que celle de celui qui renaît, du fondamentaliste chrétien qui accepte Jésus et est aveugle à la réalité de l'évangéliste de la TV locale et des crimes de George W. Bush - est une campagne publicitaire soigneusement gérée, conçue pour créer chez le client un besoin pour le produit. Les églises fondamentalistes et évangéliques partagent deux autres points avec l'enseignement de Maharaji : elles offrent des expériences de groupe extasiées et elles fuient l'intellect. Le Gourou ne fait qu’habiller ses enseignements dans un tissu différent.

La première étape est le processus d'étude du Gourou et une évaluation pour savoir si vraiment le candidat est prêt à recevoir le grand secret. Dans la plupart des cas, un minimum de cinq mois est passé à observer les vidéos de l'enseignement du Maître. Ayant observé certains d'entre elles moi-même, il est clair qu’il est un orateur puissant. Je dis cela non pas en me basant sur le contenu de ses mots - qui est équivalent à un peu plus que l'auto-connaissance du premier cycle, la même sorte d'enseignements fatigués crachés par des faux gourous dans le monde entier - mais parce que je l'ai observé et la manière spéciale qu'il utilise, la façon dont il utilise ses mains et module sa voix. Quelqu'un qui est fondamentalement naïf et inconscient de l'existence des psychopathes ou qui manque d’une vraie connaissance des questions dont il prétend parler, ayant ainsi une incapacité de comprendre l'embarras d'une question, éprouve l'influence des enseignements de Maharaji comme des nuages de vapeurs toxiques dont l'influence s'ancre facilement dans de tels esprits, traumatisant leurs psychismes, appauvrissant et déformant leurs pensées et sentiments et limitant leur capacité à utiliser le bon sens et à lire précisément une situation psychologique ou morale. Cela ouvre alors la porte à l'influence d'autres processus pathologiques.

En même temps, alors que vous observez le "Maître" sur la vidéo, vous vous réunissez avec les premies qui ont reçu sa "Connaissance" et qui vous assurent que chaque effort vaut la peine. Ils renforcent l'idée que Lui et Lui seul, peut le faire pour vous. Cela a bien fonctionné chez eux. Le "maître" tient sa promesse. Le postulant est régalé des histoires personnelles de l'expérience incroyable qui est la "Connaissance". Plus important, l'idée que cette connaissance puisse seulement être obtenue par l'intercession et la grâce divine du Gourou Maharaj Ji, ou quel que soit le nom utilisé par le "Maître" cette année-là, est tambouriné à plusieurs reprises dans le suppliant toujours plus désireux.

Les graines de la dévotion sont plantées, pour être moissonnées au moment où le soleil intérieur monte avec la pratique des quatre techniques secrètes, volées.

Ayant créé dans l'individu, à ce jour, le besoin réel de la "Connaissance", l'entraîneur local décide que les suppliants sont prêts à être initiés au Grand Secret, la clé de la Grande Expérience. Le grand jour est finalement arrivé! Après tout le rêve, toute l'accumulation des espérances, toute l'attente, les disciples inquiets sont finalement prêts à être admis dans le club. Ils savent qu'ils sont "spéciaux" parce qu'ils ont appris l'enseignement secret "à taille unique", volé par le père de Maharaji de techniques de yoga enseignées dans le monde entier par des enseignants qui n'ont pas maîtrisé les techniques de marketing du Maître Parfait.

Alors, que va recevoir exactement la victime?

Les Quatre Techniques

Il y a beaucoup d'écoles de yoga, avec beaucoup d'origines, enseignant des formes différentes et des techniques pour atteindre des buts différents. Souvent elles sont complexes et exigent de longues études et une longue pratique. Le novice est amené lentement, apprenant davantage à mesure que les enseignements de base sont compris. Il est bien connu que certaines des techniques plus avancées pourraient être dangereuses si elles étaient appliquées au mauvais moment, avant que l'étudiant ne soit prêt.

Le gourou Maharaji, le wonderboy, Dieu Incarné et le Joker tout en un, a un système beaucoup plus simplifié. Il enseigne quatre techniques de yoga qui selon il prétend apporteront la "Connaissance" à son disciple. Les quatre techniques étaient initialement connues comme la Lumière, la Musique, le Saint Nom (ou Mot) et le Nectar. Elles sont maintenant, plus prosaïquement, nommées une, deux, trois et quatre. Bien que les techniques elles-mêmes soient simples, elles sont présentées à l'initié avec une aura de mystère et de secret qui encourage le partisan à croire qu'il obtient vraiment quelque chose de spécial et unique, quelque chose que seul Maharaji peut lui donner. Il doit jurer de ne jamais divulguer les techniques - des techniques que des milliers d'autres gourous distribuent dans leurs enseignements sans air de grand mystère du tout.

On fait le vœu suivant :

Oh mon Gourou Maharaji, je me dédie à vos pieds de lotus. Je suis faible et ignorant et suis rempli des impuretés de ce monde.

Oh Gourou Maharaji, prenez s'il vous plaît mon esprit et purgez-moi des impuretés que je possède. Révélez-moi la connaissance de toute la connaissance.

Renforcez-moi, élevez-moi et révélez le royaume du ciel à l'intérieur de moi.

Transportez-moi de la haine à l'amour, de l'obscurité à la lumière, de la mort à l'immortalité.

Je vous OBÉIRAI implicitement et ne révélerai jamais cette connaissance à personne pour aucune raison.

Je garderai le contact avec vous par mon AMOUR DE DÉVOTION, le satsang, la méditation et le service.

Merci mon SEIGNEUR pour tout.

Vous serez excusés si, après la lecture du susdit, vous constatez que vous devez aller à l'extérieur un instant prendre quelques respirations profondes d'un peu d'air frais. Si vous avez besoin d'un sac vomitoire, allez-y.

Oui, aujourd'hui, alors que vous lisez ce vœu, vous reconnaissez que vous n'êtes rien. Mais ne craignez rien, en quelques heures vous aurez les clés de la "Connaissance" et vous serez pour toujours liés avec sa Sainteté Cosmique Elle-même. Vous serez sauvé.

Ayant reconnu votre modestie, votre impureté et votre besoin de quelqu'un d'autre pour tirer vos fesses du feu et ayant juré l'obéissance et la dévotion pour Lui qui vous élèvera, vous êtes maintenant prêt à recevoir le sacrement, le Grand Secret : les quatre techniques de yoga volées.

Un site consacré à regarder le personnage réel de Maharaji et ses enseignements décrit les techniques de cette manière :

Dans la première technique ou 'Lumière', les méditants se concentrent sur leur front, sur un point entre et un peu au-dessus des sourcils. Le pouce et les deux premiers doigts de la main dominante aident à cela, l'index reposant légèrement sur le point correct sur le front et le pouce et le majeur reposant légèrement sur chaque globe oculaire fermé, pour stabiliser et arrêter le déplacement des globes oculaires.

Où vous devez en réalité concentrer votre vue n'est jamais exposé - regardez-vous fixement dans l'infini au travers des formes colorées et la noirceur derrière les paupières fermées? Vous concentrez-vous directement à l'arrière de vos paupières, en essayant de trouver un sens aux couleurs tourbillonnantes, à ' la lumière noire ', que vous voyez là ? Vous concentrez-vous en réalité non pas sur ce que vous voyez, mais sur le point sur votre front où votre index repose ? Tournez-vous vos globes oculaires vers le haut à cet endroit, ou gardez-vous un regard fixe horizontal ?

Dans la deuxième technique ou 'Musique', les méditants bouchent leurs oreilles avec chaque pouce, les tordant légèrement pour que les doigts de chaque main reposent sur le sommet de la tête. La technique est ensuite d'écouter ce que vous entendez, le Son des Sphères ou le son du silence. Ou est-ce que c'est un son comme une chute d'eau ? Est-ce juste une manifestation physique du sang dans la tête, la pulsation dans les pouces ou l'air pris au piège dans le canal auditif fermé ? Et si c'est le cas, l'écoutez-vous ou écoutez-vous à travers cela, en essayant de trouver un peu de son céleste inexprimable au-delà de cela ? Essayez-vous d'écouter un silence au-delà de cela ?

Ces deux premières techniques impliquent le placement d'une main (dans la première technique) ou les deux mains (dans le deuxième) jusqu'à votre tête. Cela peut être fatigant et causer la fatigue des muscles du bras. Pendant environ les seize premières années pendant lesquelles Prem Rawat enseignait en Occident, il était commun pour les méditants d'utiliser un 'beragon', qui était un repos de bras formé comme une lettre 'T' d'environ 60 cm de haut - le bas de la tige du 'T' reposait sur le sol ou le coussin où vous étiez assis et chaque coude reposait sur la traverse du T. Au milieu des années quatre-vingt, Prem Rawat a découragé l'utilisation des beragons ou de n'importe quelle forme de repos de bras et on exigeait aux méditants de soutenir leurs bras sans support. Les beragons sont recommandés par d'autres Gourous et en effet un modèle a été breveté.

La troisième technique, ou ' le Saint Nom ', ou ' Mot ', est de simplement suivre votre respiration. Beaucoup de traditions de méditation impliquent l'observation du souffle d'une certaine façon, mais la plupart des traditions donnent des instructions claires sur la façon de le faire, puisqu'en fait vous pouvez utiliser votre souffle de beaucoup de façons différentes pour créer de nombreux états neurochimiques différents. Prem Rawat en dit très peu. Son instruction la plus commune en démontrant la technique est de déplacer sa main en haut et en bas devant lui à mesure qu'il aspire et expire, l'implication étant que vous devez suivre l'inspiration et l'expiration vers le haut et vers le bas (ou est-ce vers le bas et vers le haut ?) De votre nez à la base des poumons ou l'abdomen et vers le haut de nouveau. Une autre instruction qu'il donne parfois est que vous suivez votre souffle alors que vous êtes assis sur une oscillation intérieure, avec Prem Rawat en train de pousser cette oscillation. C'est un des signes les plus clairs dans des temps récents du fait que Rawat implique toujours qu'il est une puissance à l'intérieur du méditant, aidant et dirigeant sa méditation.

La quatrième et dernière technique, ou 'Nectar', implique l'action de courber la langue vers le haut et de placer le bout de la langue... où ? Bien, pendant beaucoup d'années, l'instruction était de le placer sur la voûte du palais en forçant le plus possible, le but étant de le faire aller derrière la luette (le petit volet de peau qui pend à l'entrée de gorge) et vers le haut dans le passage nasal arrière autant que vous pouviez. Le pas ultime était de toucher la base du cerveau et de faire une connexion cosmique, bien qu'il n'y ait aucun rapport de personnes étant vraiment capables de le faire. [On suspecte que c'est ainsi que Hannibal Lecter a persuadé son camarade de cellule de s'asphyxier avec sa propre langue dans le film le Silence des Agneaux.] C'est une technique hindoue appelée kechari mudra (kecheri mudra). A une époque plus récente, Prem Rawat a laissé tomber toute la référence à la luette et a juste exigé du méditant de reposer le bout de la langue sur la voûte du palais d'une façon qui soit confortable, même s'il ne peut pas l'avoir plus haut que le dos des dents de devant. Mais de nouveau, sur quoi le méditant doit-il se concentrer ? Seulement sur l'endroit où le bout de la langue se trouve physiquement ou à travers lui dans un certain sens, ou vous concentrez-vous sur le goût que vous ressentez ?

http://www.prem-rawat-maharaji.info/index.php?id=62

C'est tout, camarades! Les Bijoux de Famille de Rawat. Le secret si grand que des millions de gens ont désiré vendre leurs âmes à ce Méphistophélès moderne.

Les premies, comme les disciples du Seigneur de l'Univers sont appelés, sont encouragés à faire les techniques pendant quinze minutes chacune, une fois, et si possible, deux fois par jour et si vous êtes ardent, sincère et fidèle "au Maître", le chemin vers la "Connaissance" s'ouvrira.

Ainsi quelle est exactement cette "Connaissance?"

Bien, étant donné que c'est une expérience induite par les susdites "techniques", celui qui contourne ce mauvais esprit dont nous sommes accusés, le mettre en mots sera difficile. Encore une fois, nous donnerons d’abord la parole au Maître lui-même.

La Connaissance

Ce qui suit sont quelques citations de l'Homme Lui-même sur ce qu'est la Connaissance. Elles sont prises du livre The Living Master, Quotes from Guru Maharaj Ji (le Maître Vivant, Citations du Gourou Maharaj Ji), publié par la Divine Light Mission en 1978. Elles ont été rééditées sur le Web sur

http://www.ex-premie.org/papers/the_living_m.htm

CONNAISSANCE

Tout est vibration. Ma main est une vibration de quelque chose. Moi, moi-même - je suis une vibration de quelque chose. Tout est une vibration. Et ensuite il y a une vibration primordiale, qui est bien sûr, la plus haute et la vibration la plus belle d'entre toutes. Une vibration vibre; c'est pourquoi toutes les vibrations vibrent.

Il y a quelque chose qui fonctionne en moi et si cela s'arrête, je m'arrêterai. Un docteur dirait "votre cœur," ou "vos poumons." "Si vos poumons arrêtent de respirer, vous arrêterez de respirer." Mais quelle est la chose qui, si elle s'arrête, tout s'arrête ? Nous ne le comprenons pas maintenant. Aujourd'hui nous pensons que nous vivons, que nous survivons, parce que nos battements de cœur font circuler le sang, nous respirons, l'oxygène entre, et cetera et nous fonctionnons. Non! Si nous prenons un cadavre et le disséquons, nous constaterons que son cœur est là, son sang est là, les poumons sont là, tout est là, très bien. Qu'est-ce qui manque ? C'est l'indice - qu'est-ce qui manque ? C'est ceci : pour l'homme de comprendre cette Connaissance, de comprendre ce secret."

(New Delhi, Inde; novembre 1972.)

Combien de gens voient les couchers de soleil ? C'est fantastique, vous savez - les gens sortent et c'est le grand évènement. Chaque dimanche soir, si le ciel est clair et beau, les gens sortent et observent des couchers du soleil. Ils passent donc un bon moment. Mais il y a une grande différence quand je vois un coucher du soleil, parce que je ne vois pas juste le coucher du soleil. Je comprends que ce qui fait tout monter et descendre est cette énergie, cette Connaissance, et quand je regarde tout autour de moi, quand je regarde partout, c'est cette énergie qui fait arriver cela. Je ne vois pas l'énergie dans ce micro, mais je sais que ce qui fait exister ce micro maintenant est cette énergie. Ce qui me fait parler - je ne vois pas sortir mes paroles, mais je sais que ce qui fait ce son est cette énergie. Et je vois tout et je sais que c'est l'énergie; c'est l'essence que j'ai.

(Francfort, Allemagne; le 29 novembre 1976.)

Qu'est la Connaissance ? La connaissance est un stéthoscope. Par ce stéthoscope nous pouvons nous brancher sur l'être intérieur de ce que nous sommes vraiment. Nous pouvons nous motiver à l'intérieur, nous pouvons aller profondément à l'intérieur et éprouver en quoi nous consistons réellement.

(Denver, Colorado; le 20 février 1977.)

La connaissance est elle-même le chemin et aussi la destination. Elle est ce qui est et elle est ce qu'elle devrait être. La connaissance est le chemin vers elle-même et nous prend en elle, car c'est cette vibration que nous recherchons. Elle est tout. Elle est fusionnée avec tout. C'est la Connaissance. C'est la vibration primordiale. C'est le chemin vers elle. Et elle est cela elle-même. C'est la Connaissance.

(Londres, Angleterre; octobre 1971.)

Je peux vous donner beaucoup de théories philosophiques. Je peux vous dire comment fonctionne une automobile ou je peux vous dire comment fonctionne un appareil photo ou je peux vous dire beaucoup de choses différentes. Mais ce n'est pas ce dont vous avez besoin dans votre vie. Tout ce  dont vous avez besoin dans votre vie est une chose que vous avez déjà : votre vie. C'est l'énergie. Et vous n'en avez pas besoin; c'est déjà là.

Et vous ne devez rien faire pour la garder là, non plus. Quand vous vous endormez, ça continue. Ce que vous devez faire est de vous brancher sur cette énergie, vous immerger complètement dans cette énergie, vous mêler complètement avec cette énergie, pour que vous puissiez être un avec cette énergie. Et il y a un processus pour le faire. Il y a un chemin pour le faire. Et c'est le chemin que je veux vous révéler. Je veux réduire le fossé qui existe entre cette chose infinie et vous, qui êtes si finis, pour que vous puissiez venir au point où vous pouvez en réalité être un avec cette chose infinie.

(Londres, Angleterre; le 20 avril 1977.)

Rappelez-vous ceci : la Connaissance ne nous cherche pas; nous cherchons la Connaissance. C'est la graine qui va nous apporter - si nous l'appelons la libération, alors c'est la libération; la satisfaction de l'esprit, alors c'est la satisfaction de l'esprit; Paix, Paix. Vous la nommez et elle va vous l'apporter.

Ce dont je parle, cette Lumière dont je parle, n'est pas la lumière que vous voyez parce que vous avez la chance d'être si chanceux d'avoir deux yeux. Je parle de cette Lumière que même une personne aveugle peut voir et éprouver. Je ne parle pas de la musique que vos deux oreilles entendent; je parle de la Musique que même une personne qui n'entend pas peut écouter. Je parle de quelque chose qui est un peu plus - bien, disons, sérieux. Je parle de quelque chose qui est un peu plus beau, quelque chose un peu plus à l'intérieur de nous, un peu plus subtil et un peu plus gracieux, que tout le reste dei ce que nous faisons dans notre vie.

(Denver, Colorado; le 20 février 1977.)

Quand vous enlevez cette Lumière de Connaissance, il n'y a rien là. Et avec la Connaissance là, elle rend l'existence de tout le reste cent mille fois meilleure.

Elle apporte la vie à un cadavre.

Elle apporte des feuilles; elle apporte le printemps aux fleurs, aux arbres qui sont stériles.

Elle amène les gens dans les vallées.

Elle apporte l'air dans la flûte qui le fait sonner d’une si belle façon.

Elle fait battre les tambours à l'intérieur de nous.

Elle fait venir les nuages pour que la pluie puisse tomber.

Elle fait briller le soleil.

C'est la beauté de cette Connaissance; c'est la beauté de cet Amour; c'est la beauté de cette compréhension. Et sans l'expérience de cette Connaissance je sais que les choses matérielles ne peuvent jamais m’apporter le bonheur. Et même maintenant, je les regarde - je ne suis pas heureux grâce à elles et je ne suis pas triste à cause d'elles non plus. Mais les gens pensent qu'en ayant tout ce matérialisme, ils seront heureux.

(Atlantic City, New Jersey; le 19 décembre 1976.)

Je comprends qu'appeler cela vague ne s'approche même pas de la description de sa saveur à salade de mots.

Ce qui me frappe est que tout ci-dessus est décrit parfaitement par Andrew Lobaczewski dans son ouvrage  Political Ponerology (Ponérologie Politique) :

Lorsque l’esprit humain entre en contact avec cette nouvelle réalité, si différente de tout ce que connaît une personne normale élevée dans une société de gens normaux, des symptômes de choc apparaissent dans le cerveau, avec un plus grand tonus d’inhibition dans le cortex et un affaiblissement du ressenti, qui sont parfois incontrôlables. L’esprit travaille plus lentement et de façon moins vive, parce que les mécanismes d’association ont perdu leur efficacité.  En particulier, quand une personne est en contact direct avec des psychopathes de la nouvelle autorité qui mettent à profit leur expérience spécifique pour traumatiser les “autres” au moyen de leur propre personnalité, cette personne entre dans un état de catatonie temporaire. Leurs arrogantes techniques d’humiliation, leurs paramoralismes brutaux, affaiblissent ses processus de pensée et ses facultés d’auto-défense, et leurs méthodes s’ancrent dans son esprit.  En présence d’un tel phénomène, toute évaluation moralisante du comportement d’une personne est donc, dans le meilleur des cas, inexacte.

Les ex-disciples offrent une nouvelle explication et élucidation de la "Connaissance" de Maharaji sur le site Web Prem Rawat alias Maharaji. Ils ont ceci à dire :

Connaissance, La Connaissance et la Connaissance de Soi sont des termes interchangeables dans le langage de Prem Rawat et de ses disciples. Comprendre ce qui est signifié par ces termes n'est malheureusement pas une simple question de définition, c'est plutôt que la Connaissance, (ou la Connaissance de Soi) a un spectre de sens qui fournit un niveau d'ambiguïté qui est activement résistant à la définition. Dans le sens le plus strict 'Connaissance' se réfère à la méditation que Prem Rawat prescrit.

Le terme Connaissance ou La Connaissance tel qu'utilisé par Prem Rawat - signifié par la majuscule K (NdT: Knowledge en anglais) - a son origine dans les enseignements du père de Rawat, Shri Hans Ji Maharaj; Prem Rawat emploie parfois le terme alternatif 'Connaissance de Soi '. Dans le contexte de l'utilisation de Prem Rawat, le terme 'Connaissance' est ambigu, il peut signifier spécifiquement les techniques de méditation prescrites par Prem Rawat, il peut aussi signifier l'expérience gagnée par la pratique des techniques. Dans une utilisation plus expansive par Prem Rawat et ses disciples, la Connaissance se réfère à l'expérience entière de la méditation et d’être un disciple de Prem Rawat.

Avec un degré de dislocation sémantique, la 'Connaissance' de Rawat n'implique pas en réalité l'obtention de la compréhension, ni l'obtention de principes, ni une familiarisation avec des faits ou des capacités, sauf l'exception très limitée d'avoir appris les techniques 'secrètes' de méditation. Bien que jamais spécifiée comme telle, l'utilisation du terme Connaissance par Prem Rawat est fréquemment une référence à une révélation non définie de la nature de la réalité ou, en particulier de la vraie nature de Prem Rawat, telle que comprise par ses disciples initiés. Dans ce sens, les premies sont de vrais 'spécialistes'. Dans les premières années de la 'mission' occidentale de Prem Rawat, la 'Connaissance' était fréquemment suggérée être équivalente à la Gnose - la Connaissance mystique de Dieu - celle qui avait été révélée par Jésus, Bouddha, Rama et la ligne sans fin de maîtres vivants, en effet c'était cette forme d'utilisation qui semble avoir été prévue par Shri Hans Ji. Prem Rawat n'a jamais dit que cette utilisation 'mystique' était fausse, il n'a jamais dit non plus que la 'Connaissance' qu'il enseigne est une Connaissance différente de celle que son père a enseignée.

Dans une certaine mesure Prem Rawat reconnaît qu'il y a une ambiguïté autour de ce qui est signifié par la 'Connaissance', mais il n'est pas allé plus loin que suggérer que le souci pour la signification des mots est sans importance et que c'est l'expérience qu'il délivre sur laquelle il souhaite être jugé. Les disciples de Prem Rawat affirment fortement cette réponse résultant de l'expérience, bien qu’une circularité insoluble d'arguments surgisse clairement, ce qui ne permet aucune résolution à l'extérieur de la propre définition de Prem Rawat.

Il apparaît que cette "Connaissance", prétendue, que le Maître Parfait apporte est une sorte d'expérience qu’il revendique comme étant celle de l'Unité avec l'énergie, avec la vibration, et jusqu’avec la Vie elle-même.

Ce qui est clair également est que la "Connaissance" offerte par le "Maître" n'a absolument rien à voir avec la pensée ou l'utilisation de l'Intellect:

Rawat : La 'Connaissance' n'implique pas réellement l'obtention de la compréhension, ni l'obtention de principes, ni la familiarisation avec des faits ou des capacités, sauf l'exception très limitée d'avoir appris les techniques 'secrètes' de méditation.

Donc la première chose à comprendre à propos de la "Connaissance" de Prem Rawat est qu'elle n'a absolument rien à faire avec la pensée ou la compréhension. C'est lié à l'expérience. Ensuite nous regarderons comment cette "Connaissance" s'accorde à d'autres idées ésotériques sur la connaissance, et plus spécifiquement à l'idée de Gnose du Christianisme ésotérique.

Les deux citations suivantes aident également à établir ce que "pense" le Maître lui-même ; et nous utilisons le terme intentionnellement; à propos de sa "Connaissance" et de l'expérience qu'il apporte :

Le jour où vous recevez la Connaissance et par votre propre effort de faire satsang, le service et la méditation, vous commencez à avoir cette expérience de Connaissance, cette expérience du Gourou Maharaj Ji – c'est comme la plus grande, mais vraiment la plus grande rose du monde ouvrant tous ses pétales. C'est la prospérité la plus grande du monde, où tous les rayons viennent complètement resplendir d'or dans vos vies. Et vous voyez le manifeste de la Grâce. Vous pouvez voir, vous pouvez estimer que la Grâce arrive dans votre vie.

(Miami Beach, Floride; le 31 juillet 1977)

Donc maintenant nous apprenons que l'expérience de la connaissance est l'expérience du Gourou Maharaj Ji! Et si vous pensez que le susdit était simplement une folie de jeunesse, bien qu'une jeunesse mégalomane, essayiez ensuite de digérer la citation suivante de 2000 :

Vous voulez être accomplis ? Sans le Maître, vous ne pouvez pas être accomplis. Pourquoi dis-je le 'Maître' au lieu de 'Connaissance' ? Parce que sans le Maître, vous ne pouvez pas avoir la Connaissance. Sans le Maître, la Connaissance n'a pas de sens.

Prem Rawat le 17 octobre 2000

Tandis que d'autres traditions parlent d'une expérience si extasiée comme la Connaissance directe de Dieu, Prem Rawat n'hésite à aucun moment à se mettre à la place du Créateur! Par l'expérience extasiée, nous l'éprouverons, Lui!

Au moins il est cohérent. Il s’est agi, et il s’agit toujours de Lui.

Ici nous pouvons aussi comprendre pourquoi tout l'enseignement du Grand Secret est fait par le "Maître" lui-même, dans la personne ou via des vidéos et le multimédia. Le lien de dévotion doit être établi directement avec le Grand. Quand l'acolyte ferme ses yeux pendant les médiations, le "Maître" ne veut pas que le visage d'un de ses laquais surgisse! Non, cela doit être le visage souriant du Divin qui forme le lien psychique, émotionnel et psychologique avec sa proie.

Manipulation Par l'Expérience

Quand nous avons commencé à examiner Maharaji, nous avons ouvert une possibilité sur notre Forum Signs of the Times pour que les gens présentent des données qu'ils pourraient avoir à propos du gourou et leurs expériences avec lui et sa "Mission". Un membre a posté la chose suivante :

Je me rappelle ce type. C'était en 1982 et ce sont des souvenirs. [...]

Maharaji va où il est invité, bien qu'il obtienne trop d'invitations pour les accepter toutes. En 82, un ami à moi, qui était un disciple de Maharaji, m'a invité à aller à une de ses présentations dans un théâtre à Vancouver. Le groupe local avait loué le théâtre et il ne fallait rien à payer pour les billets. Quatre d'entre nous y sommes allés, trois jeunes trentenaires sceptiques, et le disciple.

Maharaji était un type assez petit, vêtu tout en blanc comme un Hindou de classe supérieure. Pendant environ une heure, il a parlé de lui, de sa vie, de ce qu'il avait fait. Il prétendait que nous avions tous un moi supérieur avec lequel nous pourrions entrer en contact. Ce moi supérieur pouvait voir plus loin et mieux, et pouvait nous donner des incitations intuitives si nous savions comment écouter. Il avait quelque chose appelé Connaissance qu'il pourrait nous donner - tout ce que nous devions faire était de demander. Rien à payer. En fait, il n'y avait absolument aucune pression concernant l'argent, mais il était clair que tout était financé par donation.

Pendant qu'il parlait, un sentiment d’étourdissement se répandit parmi les gens réunis dans le théâtre bondé. Tout le monde était heureux et ricanait à la fin.

J'étais suffisamment intrigué pour poursuivre et j’ai pris un rendez-vous pour rencontrer un des assistants. La manière dont cela fonctionnait était que les gens qui voulaient aider à étendre la Connaissance pouvaient se porter volontaires pour le faire et étaient formés par Maharaji. S'ils étaient acceptés, ils étaient assignés à une ville autre que là où ils avaient vécu pendant deux ou trois ans. Ils vivaient dans une maison louée par le groupe local et examinaient les demandeurs de la Connaissance. Leur seule règle était qu'ils devaient rester chastes tant qu'ils faisaient ce travail. Et c’est ainsi que j'ai rencontré Willi, de quelque part dans le Midwest américain - un type vraiment agréable, de mon âge, qui aimait jouer au tennis.

Essentiellement, nous nous rencontrions quelque part et passions environ deux heures ensemble, rien qu'à bavarder. Ce dont nous parlions ne comptait pas vraiment, il évaluait mon empressement à recevoir la Connaissance. Il a décidé que j'étais prêt après environ une semaine et m'a invité à la maison.

Avant que je n'arrive, Willi passa deux heures environ en méditation à accumuler l'énergie, donc il était en train de voler (métaphoriquement parlant) quand je suis arrivé. Nous nous assîmes face à face sur le plancher de la salle de séjour et il m'enseigna les trois méthodes de méditation - une pour voir la lumière, une pour entendre le son et une pour sentir la sensation. Puis il m'a demandé si j'étais prêt à recevoir. Avec mon accord, il plaça le bout de trois de ses doigts sur mon front et a délivra une secousse, comme de l'électricité, mais plus douce. C'était tout et j'ai quitté la maison. J'ai plané pendant environ trois heures.

Donc il s'agissait de se sentir bien et de se sentir haut, mais je n'étais pas assez consciencieux pour méditer suffisamment pour le maintenir à plein temps et j'ai graduellement arrêté de le faire. J'ai continué à recevoir les courriers pendant deux ou trois ans et ensuite cela s’est arrêté progressivement. J'ai entendu dire plus tard que Willi était tombé amoureux et avait abandonné le travail.

Mon amie qui au départ m'avait invité à voir le Maharaji est morte l'année dernière d’un cancer. Elle fut un disciple jusqu'à la fin.

Un autre membre du forum de Signs of the Times a offert ce résumé des effets des techniques de Maharaji :

L'autre chose qui m'a frappé était le "cadeau" que Maharaji offrait aux gens. Je crois que l'expérience est généralement appelée "shaktipat", mais je pense que le terme couvre beaucoup d'effets divers de transfert d'expérience. Dans ce cas, le transfert semble être provisoire et est limité à un état d'énergie intensifié dans le corps. De la description, je ne vois pas beaucoup de différence entre cela et une expérience chimiquement incitée (bien que des produits chimiques différents produisent des expériences différentes).

Une fois que l'on a été "touché" et qu'on éprouve l'extase via l'induction, le fait d’avoir une photo du gourou peut produire une sorte d'état de flashback ou d'attisement de l'expérience, en général pas aussi intense que la première. Ou seulement d’avoir une photo à proximité peut produire une sorte d'effet d'induction non locale chez quelques personnes, même sans contact direct préalable.

J'ai lu des récits différents de shaktipat, et dans de nombreux cas la première expérience est toujours la plus forte, celle laissant l'impression la plus forte. Les méditants produisent parfois leurs propres expériences après par la méditation approfondie et dans ce sens obtenir un "goût" pourrait être utile.

Cependant, je ne vois pas comment "planer" a un quelconque rapport avec la paix du monde. Timothy Leary semblait penser de manière semblable et à la fin "l'abandon" fut le seul vrai résultat. Timothy Leary a croyait au pouvoir du LSD pour changer le monde. Je pense que Maharaji croit aussi en son pouvoir. Et je pense qu'il ne voit aucun conflit entre ses idéaux et la pratique de gérer une affaire de famille spirituelle.

Les gens, adhérant à la tradition, y compris les gourous, respecteront souvent le concept de "hiérarchie" partout où il se manifeste dans le monde, et notamment s'il revendique exprimer des idéaux semblables aux leurs. Je pense qu'à un niveau conscient au moins Maharaji croit sincèrement en l'efficacité d'organisations mondiales comme l'ONU. Sa vision du monde fonctionne pour lui, donc il la considère "correcte".

Il a appris, à mon avis, à maintenir un certain état d'énergie, (qui peut très bien être incité par le conditionnement biochimique approfondi résultant de poursuites méditatives mécaniques.) Il a appris, en outre, à transférer cet état, qui généralement arrive  spontanément quand l'état se stabilise dans le corps. Il semble penser qu'il fait un grand travail et en obtient un bon bénéfice.

Il semble que les exercices qu'il promeut, comme j'ai dit, sont différents moyens de conditionnement biochimique, une sorte de stimulation de certains neurotransmetteurs et de libérations d'hormones de manière soutenue. Cela aboutit à la sensation de bonheur. Que cela soit utile ou même sain, c’est une autre histoire.

Est-ce une coïncidence que beaucoup de gourous meurent de cancer ? À la différence des maîtres Taoïstes qui admettent qu'ils améliorent leurs corps et qui conservent vraiment la jeunesse et la vitalité (bien qu'il y ait des exceptions à cela), sans faire des revendications spirituelles approfondies, les gourous indiens ne sont généralement pas des sujets de santé robuste ni de longévité.

Le bonheur qu'ils promeuvent peut produire l'épuisement des neurotransmetteurs, ce qui exige qu'une haute consommation de protéines vienne supplanter. Puisque la plupart de ces gens n'ont pas une haute consommation de protéines, l'abstinence serait une obligation pour empêcher la perte de protéines et de minéraux.

En somme, je pense qu'il y a souvent confusion entre l'illumination et la stimulation de la production de drogue dans le corps et les gourous les plus populaires (bien qu'il y ait des exceptions à la règle) sont les dealers d'expériences intrinsèques de drogue. Celles-là peuvent être utiles (comme des expériences extrinsèques) en révélant simplement le pouvoir d'états modifiés et d'expériences à l'extérieur de la boîte de la normalité. Elles peuvent, cependant, provoquer une dépendance et écarter, et elles ont écarté les gens d'un chemin vraiment intégrateur.

Puisqu'il y a des forces qui sont adaptées pour empêcher les gens de se déplacer sur un véritable chemin, il est raisonnable de déduire que celles-ci soutiendraient de tels gourous, qu'ils soient sincères ou non. (Esoquest)

La "Connaissance" promue par Maharaji, alors, est plus proche d'un état d'extase provoqué par la drogue, plus haut que quoi que ce soit qui puisse être compris comme de la Connaissance réelle.

L'expérience extasiée est utilisée pour promouvoir la subjectivité du praticien à la charge de sa capacité de voir des choses objectivement. Tel est le danger principal. La victime devient alors prisonnière dans une boucle de réaction d'où fuir ou regagner l'énergie épuisée par les horreurs du monde, la souffrance de la vie quotidienne et toute interrogation du "Maître", encore plus de méditation est nécessaire pour reproduire l'extase. L'extase rassure alors la victime que lui ou elle le fait bien, que "le Maître" est en effet ce qu'il revendique être et l'utilisation de l'intellect est refroidie. Finalement, il se ferme complètement.

La victime est dès lors complètement prisonnière de sa propre subjectivité.

Tuer l'Intellect

Nous avons tous probablement eu des moments où la voix dans notre tête commence à nous rendre légèrement fous. Nous pouvons devenir prisonniers dans les boucles de pensée qui semblent impossibles à briser. Nous ressemblons à un avion expulsant de la fumée quand il descend en spirale vers une mort ardente. C'est cette voix que Maharaji prétend qu'il peut faire taire avec ses méditations. Et alors ? Beaucoup de formes de méditation revendiquent la même chose et peuvent le faire, mais pas toutes voient la nécessité d'éliminer l'intellect avec le bavardage.

C'est une grave erreur d'identifier le "bavardage mental" avec l'intellect, avec tous les travaux de notre centre intellectuel. En fait, au début de n'importe quel travail spirituel, ce serait une erreur de "penser" que l'on peut "penser" du tout. Nous ne pouvons pas. Nous ne pensons pas; nous sommes pensés, balayés dans un flot de conscience émergeant nous ne savons pas d'où et propulsés nous ne savons pas comment. Il semble que ce soit une association floue d'images qui, injustifiées, se suivent l'une l'autre. Au début ce bavardage est nous. L'arrêter avant de faire le travail pour créer quelque chose de Réel à l'intérieur de ce qui a la capacité de penser vraiment, revient à laisser quelqu’un vide, creux.

Donc ce bavardage n'est pas la "pensée" en soi.

Maharaji ne fait aucune distinction entre le bavardage et la pensée. En fait, la capacité de fermer l'esprit et contourner complètement l'intellect est vue comme un accomplissement. Écoutez juste cette déclaration d'un de ses disciples en 1973. Elle est prise du film "Le Seigneur de l'Univers", un documentaire produit à propos du festival du groupe Millenium '73 pour le Maître, tenu à l'Astrodome de Houston en novembre 1973.

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Transcription de la vidéo :

Interviewer : Que pensez-vous ?

Garde chargé de la sécurité pour le Gourou Maharaji : Je ne dois pas penser. Je sais.

Int : Que savez-vous ?

SG : J'ai la connaissance du Gourou Maharaj Ji. (Se tourne vers la caméra) J'ai la Connaissance du Gourou Maharaj Ji. Je ne dois pas penser, je sais. J'ai la Connaissance du Gourou Maharaj Ji.

C'est clair. "Je ne dois pas penser, je sais." Pourrait-il y avoir une déclaration plus claire de piégeage dans sa subjectivité; de l’abandon de la raison toute entière ?

Avec la soit disant "Connaissance" du Gourou, on n'a besoin de rien d'autre. Mais tandis que la pensée réelle est active et que le faux bavardage qui passe comme pensé est passif, le Grand ne prêche pas l'avancement de la passivité vers l'action; non, mais plutôt une obséquiosité totale à, seulement, une passivité différente.

Lans et Derks ont écrit que selon Maharaj Ji, "Tout le mal devrait être attribué à l'esprit" et qu'un tel concept d'esprit indique l'obstacle de libération de soi d'anciens liens, faisant principalement référence à un "état de conscience caractérisé par la confiance presque passive, non-rationnelle."

Débarrassez-vous de tout sauf de "la confiance passive, non-rationnelle et de la foie".

De nouveau, c'est clair. Non seulement l'intellect est ignoré, mais encore une structure explicative est mise en place pour justifier la nécessité d'un tel acte, une structure qui peut bien empêcher la victime de regagner un jour cette capacité. On doit faire taire n'importe quels doutes de l'esprit par un retour à l'expérience.

La pensée et la réflexion sont un processus actif, et non pas la soumission passive au bavardage cérébral aléatoire. Apprendre comment penser nécessite la formation à l'intérieur de nous de quelque chose qui a la capacité de penser. Cela signifie assurer que quelqu'un est dans le siège du chauffeur. La vraie Connaissance n'est pas atteinte en éliminant des processus intérieurs, mais, plutôt en les apportant tous ensemble sous les conseils de quelque chose de plus élevé et les aligner vers un but commun décidé par le moi supérieur, le "chauffeur"; ils ne sont pas emmenés derrière la grange et tués.

La Parabole de la Diligence servira bien à expliquer ce que nous voulons dire. Elle illustre clairement la différence entre le vrai travail ésotérique et le chemin de Maharaji, le Seigneur de l'Univers.

Cette image représente les caractéristiques de l'homme par une diligence. Le corps physique est représenté par la diligence elle-même; les chevaux représentent les émotions - les sensations, les sentiments et les passions; le cocher est l'ensemble des facultés intellectuelles incluant la raison; la personne qui est assise dans la diligence est le maître.

Dans son état normal, le système entier est dans un parfait état de fonctionnement : le cocher tient les rênes fermement dans ses mains et dirige les chevaux dans la direction indiquée par le maître. Celle-ci, cependant, n'est pas la façon dont les choses se déroulent dans l'immense majorité des cas. Tout d'abord, le maître est absent. La diligence doit aller le trouver et doit alors attendre son bon vouloir. Tout est en mauvais état : les axes ne sont pas graissés et ils râpent; les roues sont mal réparées; le timon pend dangereusement; les chevaux, bien que de race noble, sont sales et mal alimentés; le harnais est usé et les rênes ne sont pas solides. Le cocher est endormi : ses mains ont glissé à ses genoux et tiennent à peine les rênes, qui peuvent tomber d'elles à tout moment.

La diligence continue néanmoins à avancer, mais elle le fait d'une manière qui ne présage aucun bonheur. En abandonnant la route, elle descend la pente d'une façon telle que la diligence pousse maintenant les chevaux, qui sont incapables de la retenir. Le cocher, tombé dans un sommeil profond, se balance sur son siège au risque d'en tomber. Évidemment un destin funeste attend une telle diligence.

Cette image fournit une analogie fortement appropriée à la condition de la plupart des gens et cela vaut la peine de la prendre comme un objet de méditation.

Le salut peut cependant se présenter. Un autre cocher, celui-ci tout à fait réveillé, peut passer par le même chemin et observer la diligence dans sa triste situation. S'il n'est pas très pressé, il peut peut-être s'arrêter pour aider la diligence qui est en détresse. Il aidera d'abord les chevaux à retenir la diligence pour l'empêcher de glisser en bas de la pente. Puis, il réveillera le conducteur endormi et ensemble ils essaieront de remettre la diligence sur la route. Il prêtera du fourrage et de l'argent. Il pourrait aussi donner des conseils sur le soin des chevaux, l'adresse d'une auberge et d’un réparateur de diligences et indiquer l'itinéraire approprié à suivre.

Ensuite ce sera au cocher aidé de profiter, par ses propres efforts, de l'aide et l'information reçues. Il lui incombera à partir de ce moment-là de mettre toutes les choses dans l’ordre et de, les yeux ouverts, suivre le chemin qu'il avait abandonné.

Il se battra par-dessus tout contre le sommeil, car s'il s'endort de nouveau et si la diligence quitte la route encore une fois, et se trouve de nouveau dans le même danger, il ne peut pas espérer que la chance lui sourira une deuxième fois; qu'un autre cocher passera à ce moment-là et à cet endroit-là et viendra de nouveau à son aide.

Au début du travail ésotérique, le maître n'est pas dans la diligence. Le maître sera seulement invité dans la diligence une fois que les autres parties travailleront comme il le faudrait, fonctionnant en tant qu’unité. Ce travail est appelé celui de l’équilibrage des centres.

Maharaji propose de se passer du conducteur en tout, donner tout le pouvoir aux chevaux et se mettre lui-même dans la diligence! Où est l'étudiant dans tout cela ? Réduit à guère plus que servir de véhicule pour la possession par un Démon vivant.

Et c'est à peu près ce que l'on trouve.

En 2003 Prem Rawat a donné une interview qui est publiée sur son site Web. Les questions - réponses suivantes apparaissent :

 Quel type de gens est le plus réceptif à votre message ?

Les gens qui sont vraiment libres. Libres dans ce qu'ils pensent. Les gens qui sont emballés dans des concepts et des idées de comment tout devrait être et comment tout fonctionne ont beaucoup plus de difficulté pour comprendre de quoi je parle. Les gens qui ont une crainte d'écouter d'autres gens ne seront pas capables de comprendre mon message. Mais ceux qui sentent la liberté et se sentent à l'aise avec eux-mêmes sont ceux qui sont capables de venir m'écouter.

Les alarmes devraient se déclencher. Aucun d’entre nous n'est libre. Proclamer autrement est le premier mensonge. Nous sommes tous pris au piège dans une fausse Personnalité qui feint de savoir, être et faire, quand en réalité les choses ne font qu'arriver. Nous sommes incapables de Faire quoi que ce soit, parce qu'il n'y a aucun maître dans la diligence. La première étape sur le chemin de la Vérité est de nous voir comme nous sommes, admettre que nous ne savons rien, considérer l'état de notre diligence, des chevaux et du conducteur et les remettre en équilibre. Nous avons tous certainement le désir d'être libres, de nous sentir à l'aise avec nous-mêmes et, de la même façon que deux ou trois escrocs ont une fois convaincu un pays entier de dire que leur empereur était entièrement habillé en prétendant que s'ils ne pouvaient pas voir les vêtements, ils étaient indignes et ignorants, Maharaji utilise le même stratagème. C'est un jeu vieux comme le monde et les gens se laissent toujours y prendre.

Prem Rawat chante une chanson pour enchanter ses auditeurs et les prendre au piège. "Voyez, vous êtes ouverts à ces idées! Vous êtes libres! Vous n'êtes pas comme ceux qui sont pris au piège dans la crainte! Vous êtes spéciaux!"

Mais nous sommes tous pris au piège. Comprendre ce point fondamental est la base de n'importe quel Travail véritablement Ésotérique. Il n'y a pas de déjeuner gratuit; si vous pensez qu'il y en a, vous êtes le déjeuner!

Ce qui est intéressant est que si les gens étaient vraiment libres et à l'aise avec eux-mêmes, comme Maharaji le suggère pour les types attirés vers ses "enseignements", ils n'auraient pas besoin d'un gourou! Ils n'auraient pas besoin de sa "connaissance", ils ne supporteraient pas son style de vie prodigue et le plus certainement ils ne baiseraient pas ses pieds.

En revenant au Conte de Gurdjieff sur le Méchant Mage, il dit plus loin :

"S'éveiller' pour l'homme signifie être ' déshypnotisé. ' Là-dedans se trouve la difficulté en chef et là-dedans se trouve aussi la garantie de sa possibilité, car il n'y a aucune raison organique pour le sommeil, et l'homme peut se réveiller.

"Théoriquement il peut, mais pratiquement c'est presque impossible parce qu'aussitôt qu'un homme se réveille un instant et ouvre ses yeux, toutes les forces qui avaient provoqué son endormissement commencent à agir sur lui avec une énergie décuplée et il se rendort immédiatement, rêvant très souvent qu'il est réveillé ou en train de se réveiller."

Mais, tout n'est pas perdu, comme nous apprenons de Boris Mouravieff :

Dans la civilisation occidentale, la vie intérieure de l'individu, avec toute sa richesse, se trouve reléguée à un rôle mineur dans l'existence. L'homme est tellement attrapé dans le filet de la vie mécanique qu'il n'a ni le temps de s'arrêter, ni le pouvoir d'attention nécessaire pour tourner sa vision mentale sur lui-même.

L'homme passe ainsi ses journées absorbé par des circonstances externes. La grande machine qui le traîne tourne sans arrêt et lui interdit de s'arrêter sous peine d'être écrasé.

Aujourd'hui comme hier et demain comme aujourd'hui, il s'épuise rapidement dans la course frénétique, poussé dans une direction qui à la fin ne mène nulle part.

La vie passe loin de lui presque inaperçue, rapide comme un rayon de lumière et l'homme tombe englouti et toujours absent de lui-même...

Cependant, cette situation insensée et dangereuse peut être modifiée d'une façon avantageuse. Mais cela exige du travail; un effort consciencieux et soutenu...

Quel est alors le sens de la vie humaine dans ce Cosmos comme nous le connaissons ? L'existence de l'Homme a deux buts principaux :

-       En tant qu'élément de l'organisme universel, il sert les buts de ce dernier;

-    En tant qu'individu isolé, il peut poursuivre ses propres buts.

Pour mieux comprendre pourquoi et comment ces deux objectifs sont liés ensemble, prenons un exemple :

La position de l'homme dans l'Univers est analogue à celle d'une cellule dans le corps humain. Chaque cellule est une partie d'un organe qui, à son tour, est un élément d'un groupe d'organes qui assure l'accomplissement approprié d’une certaine fonction définie de l'organisme.

De ce point de vue, examinons le lot d'une cellule dans nos corps. Elle est soumise à deux catégories de lois. Pour simplifier, disons qu'elle est placée conformément à la règle de deux lois.

La première tient la cellule dans sa place. Dans la science ésotérique nous l'appelons la Loi Générale. La seconde laisse une certaine liberté d'action à la cellule et elle est appelée la Loi d'Exception.

La première loi, qui est conservatrice, assure que l'organe dont cette cellule fait  partie accomplit sa fonction sans aucun obstacle. À cette fin, la première condition consiste en ce que pendant leur vie, les cellules qui composent l'organe accomplissent le rôle qui leur est donné. Cette loi oblige ces cellules à rester en leur propre place, à achever leur travail et à y dédier leur vie.

Il est évident que si cette loi ne maintenait pas les cellules du corps dans les limites de chaque organe, s'il ne les obligeait pas à accomplir leur fonction, cette dernière ne serait pas capable d'exister. Ainsi cette loi est avantageuse; en assurant l'existence des organes, elle permet au corps entier de perdurer.

Nous savons, cependant, que l'enlèvement total de certains organes du corps est compatible avec la survie. Dans l'état actuel de notre connaissance, il semble même que l'enlèvement de certains d'entre eux ne mène à aucun inconvénient fonctionnel grave. Encore plus; l'organisme tolère la résection partielle de certains organes sans que cela mette en péril les rôles joués par ces derniers dans l'économie générale.

Cela montre que la disparition de quelques cellules, une partie infinitésimale d'un organe, passe inaperçue : cela ne détériore pas son fonctionnement. Comme le rôle essentiel de la Loi Générale est celui de surveiller avec vigilance la continuité de fonction, cette disparition passe inaperçue pour elle. Donc, elle ne place aucun nouvel obstacle. Symboliquement, on peut dire que les cellules qui s'échappent de cette loi entrent maintenant dans le domaine de la Loi d'Exception.

Cette évasion de quelques cellules est un phénomène qui arrive constamment. Toutes nos cellules, de l'épiderme au système nerveux sont constamment renouvelées selon des rythmes différents et variables. En plus de ce renouvellement de l'intérieur, il y a aussi des disparitions, compensées ou non de par de nouvelles unités.

Jusqu'ici, l'analogie avec ce qui arrive à l'homme à cause de la Loi Générale et la Loi d'Exception pourrait être prise complètement.

Mais elle s'arrête ici, du moins en ce qui concerne l'état présent de notre connaissance. Dans cette activité de vie, de migrations et de mort cellulaire, il n'y a aucune justification pour penser que le passage de la Loi Générale à la Loi d'Exception résulte d'une quelconque action consciente de la part des cellules.

Pour l'homme cela se passe autrement. En tant que cellule de l'humanité, l'homme fait partie de la vie organique sur la Terre. Cette vie dans son ensemble représente un organe très sensible de notre planète, jouant un rôle important dans l'économie du système solaire.

En tant que cellule de cet organe, l'homme se trouve sous l'influence de la Loi Générale, qui le maintient en place.

En fait, cette loi lui laisse une certaine marge ou tolérance. Elle lui permet un mouvement une peu libre à l’intérieur des limites qu'elle met. Dans ces frontières, qui sont très limitées objectivement, bien que subjectivement elles apparaissent énormes, l'homme peut donner libre cours à ses fantaisies et ses ambitions.

Sans aller trop loin dans la définition de ces limites et la description détaillée des composants de cette Loi Générale, nous pouvons dire comme exemple qu'un de ces facteurs est la faim : la servitude du travail pour assurer notre subsistance.

La chaîne : instinct sexuel; procréation; et l’amour des parents pour leurs enfants, est un autre facteur. La maxime ésotérique qui s'applique à cet aspect de la vie est conçue ainsi : l'amour charnel est nécessaire pour le bien général.

Finalement, la crainte, sous beaucoup de ses formes, constitue le troisième groupe de facteurs en question.

Dans l'ensemble, la marge permise pour le libre mouvement toléré selon la Loi Générale est limitée par quelque chose, le mieux décrite par un terme moins scientifique que coloré : le bonheur bourgeois. Carrières dans chaque branche de l'activité humaine; fortune; famille; amour; honneurs, etc…; tous sont soumis à la condition sine qua non de l'acceptation inconditionnelle, même si elle n'est que subconsciente, de l'inévitabilité de la Mort.

Tant que l'homme accepte le principe de l'annihilation finale de sa Personnalité sans un combat, il peut continuer dans la vie sans attirer sur lui la pression croissante de la Loi Générale.

Le cas est totalement différent s'il lutte pour surpasser les limites qu'elle impose. Il se bat alors contre l'action de cette Loi et ses dérivées sur lui-même.

Elle agit simultanément sur plusieurs plans : physique, mental et moral.

Son action sur le plan moral est conçue par l'homme, depuis un temps immémorial, sous la forme d'une personnification : le Diable.

Dans la Tradition orthodoxe, la démonologie occupe une place considérable. Nous trouvons là des observations pratiques et profondes sur les formes fortement perfectionnées et insidieuses que l'action du Diable prend dans des circonstances très diverses, dans lesquelles elle va aussi loin que dans l'utilisation de la bonne foi des gens pour ses propres fins.

Nous devons comprendre qu'en se plaçant soi-même sous l'égide de la Loi d'Exception, l'homme va contre la Loi Générale, qu'on lui fait même appel à renverser, si ce n'est qu'à l'échelle individuelle.

On ne doit pas oublier - sous la peine de ' l'attaque surprise ' - que son succès dépend de la victoire sur le Diable qui, comme nous l'avons dit, est l'aspect moral personnalisé de la Loi Générale. C'est ainsi, bien que, étant une loi cosmique, elle est naturellement une loi divine.

Cependant, il ne faut pas avoir peur, étant donné que la Loi d'Exception est aussi une loi divine : en choisissant cela, l'homme continue à servir l'intérêt du tout, mais différemment et d'une façon incomparablement plus efficace.

Pendant son combat contre la loi Générale qui le tient en esclavage, il est soumis à des tests qui prennent souvent la forme de tentations. Dans la Doctrine orthodoxe des études approfondies sont consacrées à ce thème.

Comme exposé ci-dessus, elles contiennent des conseils précieux d'une nature pratique, dont nous ne pouvons pas couvrir les détails dans ce travail. Elles nous permettent cependant d'attirer l'attention sur la nature indirecte de l'action diabolique.

Si, en visant directement vers son but, qui est la libération, le chercheur surmonte avec succès les obstacles et par cela fait preuve d'une force qui lui permettrait de défier l'autorité de la Loi Générale, cette dernière commencera à agir sur lui indirectement, généralement par la médiation de ses proches s'ils ne suivent pas le même chemin : cette action a lieu sur le plan moral et prend souvent des formes émotionnelles faisant appel à ses sentiments les plus nobles, généreux et désintéressés : à sa charité; ses obligations; sa pitié. Elle le pousse dans des impasses, insinuant qu'il retournera ainsi à son devoir, qu'en faisant ainsi il continuera à marcher dans le juste chemin, etc.… Cela clarifiera les paroles profondes de Jésus que: ~ les pires ennemis de l'homme sont ceux de sa propre maison.

Répétons maintenant, parce que c'est important, que le travail ésotérique est par sa nature un travail révolutionnaire.

Le chercheur cherche un changement d'état : surmonter la Mort et atteindre la Liberté. [Gnose, Volume I, extraits modifiés légèrement par souci de clarté.]

Ceci est le but donné à ce travail par les Saintes Ecritures et par les Apôtres. Comme St Paul dit : ' Si vous vivez pour la chair, vous devez mourir. ' Mais n'oubliez pas ce qu'il a dit d'autre : ' Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés. '

L'homme qui vit passivement conformément à la première loi, insensible et sans en être conscient - même en tant qu’un citoyen excellent - s'implique dans ' la large voie qui mène à la destruction; ' celui qui choisit la Loi d'Exception prend : ' La route étroite qui mène à la Vie. '

Les Enseignements de Don Juan tels que décrits - ou créés - par Carlos Castaneda dans plusieurs livres sont quelques unes des compilations les plus intéressantes d'enseignements sur le Mystère qui soient apparues dans les trente dernières années environ. La plupart des personnes ne sont pas conscientes qu'elles reflètent le cœur de beaucoup d'autres grands systèmes d'enseignement partout dans le monde entier, tout au long des millénaires. Il est même conjecturé que Castaneda a mis une "déformation du Sud-ouest" sur le travail de Gurdjieff qui a ses racines dans le Soufisme et le Shamanisme Sibérien anciens. Avec une si grande tradition, de même que la preuve anecdotique et clinique pour supporter la validité de certains de ces enseignements, pourquoi est-ce qu'autant de charabia passe comme "Connaissance Métaphysique" et que beaucoup qui revendiquent marcher sur le chemin de l'illumination sont si extrêmement ignorants du véritable état de l'humanité et de leur propre position dans cet état ? Le Don Juan de Castaneda nous dit :

... Nous avons un prédateur qui est venu des profondeurs du cosmos et a repris le contrôle de nos vies. Les êtres humains sont ses prisonniers. Le prédateur est notre seigneur et maître. Il nous a rendus dociles, impuissants. Si nous voulons protester, il supprime notre protestation. Si nous voulons agir de manière indépendante, il exige que nous ne fassions pas ainsi [agir de manière indépendante...] Tu es arrivé, par ton seul effort, à ce que les chamans de l’ancien Mexique appelaient le sujet des sujets. J'ai tourné autour du pot durant tout ce temps, t’insinuant que quelque chose nous tient prisonnier. En effet, nous sommes tenus prisonniers! C'était un fait énergétique pour les sorciers de l’ancien Mexique.

 ' Pourquoi ce prédateur a-t-il pris le pouvoir de la manière que vous décrivez, Don Juan ? ' J'ai demandé. ' Il doit y avoir une explication logique. '

 ' Il y a une explication, ' répondit Don Juan, ' qui est l'explication la plus simple dans le monde. Ils ont pris le pouvoir parce que nous sommes de la nourriture pour eux et ils nous expriment impitoyablement parce que nous sommes leur nourriture. De même que nous élevons des poulets dans des cages à poule, les prédateurs nous élèvent dans des poulaillers humains. Ainsi, leur nourriture leur est toujours disponible. '

Je sentis que ma tête tremblait violemment d'un côté à l'autre. Je ne pouvais pas exprimer mon sentiment profond de malaise et de mécontentement, mais mon corps bougeait pour le faire ressortir à la surface. Je tremblais de la tête aux pieds sans aucune volonté de ma part.

 ' Non, non, non, non, ' Je me suis entendu dire. ' C'est absurde, Don Juan. Ce que vous dites est quelque chose de monstrueux. Cela ne peut simplement pas être vrai, pour des sorciers ou des hommes ordinaires ou pour quiconque. '

 ' Pourquoi pas ? ' demanda Don Juan calmement. ' Pourquoi pas ? Parce que cela vous exaspère ? '

 ' Oui, cela m'exaspère, ' répliquai-je. ' Ces revendications sont monstrueuses! ' [...]

 ' Je veux faire appel à ton esprit analytique, ' dit Don Juan. ' Pense un instant et dis-moi comment tu expliquerais la contradiction entre l'intelligence de l'homme ingénieur et la stupidité de ses systèmes de croyances ou la stupidité de son comportement contradictoire. Les sorciers croient que les prédateurs nous ont donné nos systèmes de croyances, nos idées de bien et de mal, nos mœurs sociales. Ils sont ceux qui fondent notre espoir et espérances et les rêves de succès ou d'échec. Ils nous ont donné la convoitise, l'avidité et la lâcheté. Ce sont les prédateurs qui nous rendent complaisants, routiniers et égotistes. '

 ' Mais comment peuvent-ils le faire, Don Juan ? ' Demandai-je, irrité en quelque sorte encore plus par ce qu'il disait. ' Nous chuchotent-ils tout cela dans les oreilles tandis que nous sommes endormis ? '

 ' Non, ils ne le font pas de cette manière. C'est idiot! ' dit Don Juan, en souriant. ' Ils sont infiniment plus efficaces et organisés que cela. Pour nous faire rester obéissants, doux et faibles, les prédateurs se sont engagés dans une manœuvre extraordinaire - extraordinaire, bien sûr, du point de vue d'un stratège qui se bat. Une manœuvre affreuse du point de vue de ceux qui la subissent. Ils nous ont donné leur esprit! M'entends-tu ? Les prédateurs nous donnent leur esprit, qui devient notre esprit. L'esprit des prédateurs est baroque, contradictoire, morose, rempli de la crainte de la découverte d'une minute à l'autre. '

 Don Juan continue : ' Je sais que, bien que tu n'aies jamais subi la faim... tu es anxieux par rapport à la nourriture, qui n'est rien d'autre que anxiété du prédateur qui craint que maintenant, à tout moment, sa manœuvre sera découverte et qu’il sera privé de nourriture. Par l'esprit, qui, après tout, est leur esprit, les prédateurs injectent dans les vies des gens tout ce qui est commode pour eux. Et ils assurent, de cette manière, un degré de sécurité pour agir comme un butoir contre leur crainte. ' [Castaneda, The Active Side of Infinity (Le Côté Actif de l'Infini), 1998, p. 213-220]

Oui, il y a un aspect de nos esprits parmi nous tous, appelé l'esprit du prédateur par Don Juan, appelé la Personnalité dans la Tradition Chrétienne ésotérique. C'est seulement en développant une capacité de pensée plus élevée, qui est le résultat d’avoir surmonté l’intellect et l’émotion inférieurs et les réactions automatiques, que l'on peut surmonter ce "prédateur", le bavardage, la source de nos craintes et de notre souffrance.

En allant plus loin dans l'idée de l'esprit du prédateur, nous pourrions dire que ce dont nous parlons vraiment est la gamme entière des "programmes automatiques" et des "comportements appris" et des "réponses de réflexe rotulien" dont nous sommes tous des héritiers en conséquence de notre éducation, des pressions sociales, du vouloir essayer de plaire aux autres pour survivre, etc...

Cela ne se réfère nullement à une sorte de "possession".

Les voies et les moyens par lesquels nous assurons la survie de l'ego sont établis assez tôt dans la vie par notre programmation parentale et sociale. Ce conditionnement détermine ce qui EST ou n'est PAS possible; ce que l'on nous "permet" de croire pour être acceptés. Nous apprenons cela d'abord en apprenant ce qui plaît à nos parents et ensuite nous modifions notre croyance, basés sur ce que notre société - nos pairs – prend plaisir à croire.

L’une des premières choses que nous pourrions observer est que tout le monde a un jeu différent de croyances à propos de soi-même basées sur son conditionnement social et familial et que ces croyances déterminent à combien de la réalité OBJECTIVE quelqu'un est capable d'avoir accès.

Les êtres humains – confrontés à des vérités désagréables sur eux-mêmes ou leur réalité - réagissent comme des alcooliques qui refusent d'admettre leur condition, ou le mari cocu qui est le "dernier à savoir," ou la femme qui ne remarque pas que son mari abuse de sa fille.

In States of Denial: Knowing about Atrocities and Suffering (En Etats de Déni : Connaître les 'Atrocités et la Souffrance), (Cambridge : Polity Press; Malden, MA: Blackwell Publishers,, 2001), Stanley Cohen discute le sujet du déni, qui peut apporter un peu de lumière ici :

Le déni est un complexe "système de défense inconscient pour faire face à la culpabilité, l’anxiété et autres émotions inquiétantes qui ressortent de la réalité." Le Déni peut être tant délibéré qu'intentionnel, aussi bien que complètement subconscient. Un individu qui nie délibérément et intentionnellement quelque chose, agit à partir d'un niveau individuel de mensonge, dissimulation et illusion.

Le déni peut être subconscient et est donc un résultat de la programmation familiale et sociale combinée avec ce qu'un individu a appris à faire pour survivre. Cet apprentissage peut se produire par essais successifs ou en observant ce que d'autres personnes font et si cela fonctionne ou non. La réception de la "Connaissance" de Maharaji pendant une période difficile dans sa vie peut mener à des certaines formes de déni : du gourou lui-même, des bénéfices supposés de cette "Connaissance".

Tous ceux-ci deviennent des circuits retranchés dans notre cerveau, corps, être; comme les chiens de Pavlov qui salivaient au son de la cloche, nous devenons des machines. Quelqu'un dit ou fait quelque chose, quelque chose se passe dans notre réalité et cela ressemble à la cloche qui tinte et nous "salivons", (nous faisons ce qui est programmé en nous pour qu’on agisse).

Pour certaines personnes, ces couches empilées de programmes de réaction, de programmes de survie, de programmes sur la manière d'arriver à ce que vous voulez/ce dont vous avez besoin, sont si épais et si dominants, qu'il y a peu de possibilités pour que n'importe quelle conscience réelle se manifeste.

Puisque la plupart d'entre eux sont directement liés aux états émotionnels, à l'instant où quelque chose arrive "dehors," les émotions de crainte d'être affamé, la crainte d'abandon, la crainte d'endommagement, sont déclenchées et tout et tous sont vus au travers du filtre de cette crainte presque incontrôlable.

Et certainement, puisqu'une personne comme celle-ci a fonctionné de cette manière pendant littéralement toute sa vie, elle ne sait pas vraiment beaucoup plus. Les personnes sont sûres que toutes ces choses qui fonctionnent automatiquement en elles sont "le moi réel..." C'est tout ce qu'elles savent.

Mais si de telles personnes ont quelque "graine du soi" enterrée en eux, elles ne sont généralement pas très heureuses de vivre de cette manière-là. Elles ne peuvent pas lâcher prise et devenir des narcissiques complets ou des psychopathes ou utiliser d'autres gens sans payer en quelque sorte le prix intérieurement, où bien elles souffrent, mais ne savent pas exactement pourquoi. De tels gens commencent alors à chercher - ils ne savent pas quoi - mais essentiellement, une fin à cette souffrance qu'ils sentent dans le fait d’ "être eux-mêmes."

Ils ne se rendent pas compte que, par-dessus tout, ils ne sont PAS eux-mêmes et c'est la raison de la sensation de malaise, de douleur à l'intérieur.

Le Maharaji sert à absorber de telles âmes dérangées, leur offrant ce qui a l’air d'être une sortie, mais qui les mène seulement de plus en plus profondément dans la captivité.

Connaissance ou Gnose ?

La façon la plus accessible de comprendre ce que la vraie connaissance ou gnose est, c’est peut être à travers la compréhension du processus que l'individu doit subir pour le réaliser. La parabole de la diligence citée ci-dessus donne des indications : les trois centres inférieurs doivent être équilibrés. Ils doivent être amenés à travailler ensemble. Ce travail n'arrivera pas par accident ou bonne fortune ni par la pratique des quatre méditations de yoga. Il exige la participation active des centres sous l'intention ou la volonté du chercheur. Au début, il faut fonctionner comme si cette volonté existait déjà. Lentement, avec le temps, la graine poussera et l'intention d'avoir la Volonté devient Volonté réelle.

Parce qu’il est impossible, jusqu’ à un certain degré, de formuler ce qu’est que l’expérience de la Connaissance, et ici je me réfère à la vraie Connaissance, n'importe quelle comparaison des descriptions de Maharaji avec celle d'autres auteurs pourrait troubler les distinctions importantes. Cependant, quand on comprend que la vraie connaissance est le produit non seulement du cœur, mais aussi de l'intellect et quand on comprend comment cela se produit, il est facile de voir que le Maharaji colporte une fausse illumination.

La citation suivante de George Heart et son livre Christianity: Dogmatic Faith vs Gnostic Vivifying Knowledge (Christianisme : la Foi Dogmatique contre la Connaissance Gnostique Vivifiante) est un bon point de départ. Il compare l'expérience mystique avec l'expérience de la gnose :

Le mysticisme est l'état de contact passif avec le Plan Divin, en contraste avec l'état de contact actif conscient et déterminé avec le Plan Divin, qui est propre à l'Esotérisme authentique. [p. 142]

Nous voyons que selon la Tradition du Christianisme ésotérique, la vraie connaissance ne contourne pas l'intellect, elle l'engage plutôt entièrement : elle est "déterminée, consciente et active".

La philosophie Scientifique étudie l'homme en général; l'homme abstrait. La philosophie ésotérique concerne l'homme tel qu’il est : l'investigateur est l'objet de ses propres études. En partant de la constatation que l'homme est inconnu, sa cible est de se rendre connu à lui-même - comme il est, et comme il pourrait devenir dans certaines conditions.

Le but final de la science est le même en principe, mais les efforts sont diamétralement opposés. En partant du centre, la science prolonge, se spécialise et diverge ainsi vers la périphérie. À la limite chaque point forme une discipline séparée. La science ésotérique commence de la multiplicité et de la variété observée sur la périphérie accessible à nos sens et se déplace vers le centre. Elle tend vers une synthèse de plus en plus générale.

La méthode de la science ésotérique est la même que celle de la science positive :  observation, analyse critique des observations des données et déduction rigoureuse des faits établis.

... C'est pourquoi nous appliquons cette méthode ici avec la même objectivité rigoureuse, mais dans la direction opposée : en science nous admettons un postulat si nous ne pouvons pas le réfuter; ici nous réfutons quelque chose si nous ne trouvons pas des faits ou des phénomènes pour le confirmer. [Boris Mouravieff, Gnosis, Vol I, p. 3]

Comparez cela avec "la confiance passive, non-rationnelle" de Prem Rawat. Les deux se trouvent à des pôles opposés. Peut-être que les quatre techniques de Rawat Prem peuvent déclencher quelque sorte d’état mystique dans certains de ses disciples; peut-être que ce n'est rien de plus qu'une extase neurochimique auto-infligée. Ou c'est le premier cas pour certains et le deuxième pour d'autres. Insoucieusement, il est important de ne pas s'arrêter là, ne pas penser que cet état est le dernier arrêt sur le chemin.

Le vrai travail est seulement en train de commencer.

La vraie Connaissance est d'une nature différente de celle des données que nous apprenons à l'école ou que nous prenons de la société. Prem Rawat joue sur cette différence, mais il tord et déforme sa signification réelle parce que la Vraie Connaissance ou gnose, est objective, non subjective. Avec sa grâce nous nous voyons nous-mêmes et le monde tel que nous sommes et tel qu’il est.

George Heart écrit:

Dans son utilisation grecque originale, le terme "gnose" était toujours différencié de la perception sensorielle aussi bien que de l'opinion. Depuis le temps de Platon, il signifiait l'appréhension de ce qui est vraiment. La vue platonique accorde une telle réalité seulement à ces objets qui sont inchangés par l'effet de corruption du temps; et évidemment, seulement des réalités métaphysiques peuvent résister à ce test. Si quelqu’un pouvait donc saisir de telles réalités par une gnose et les saisir intégralement par ses facultés intellectuelles supérieures, il/elle s'extrairait du domaine de l'espace-temps.

[...] La Gnose est donc la Connaissance de Dieu, de la Cosmologie, la Cosmogonie, les Archétypes, l'Essence et l'Origine de l'être humain. C'est une Connaissance Transcendantale pour commencer, que nous enregistrons avant de la transformer en notre substance. Mais, si cela n’a pas lieu et que notre structure psychique interne n'est pas radicalement modifiée conformément à cette connaissance, alors cela aura échoué à accomplir son but. La Gnose est une Connaissance de la Vie et de la Lumière qui est elle-même la Vie et la Lumière. [Ibid. p. 130-131.]

Bien que cette description, à première vue, puisse sembler aussi vague que n'importe quelle autre offerte par le Maître Parfait, elle offre beaucoup d'indices sur la manière dont la vraie gnose diffère de l'expérience de "se sentir bien"(feel-good), offerte par Maharaji.

D'abord, la vraie gnose permet de voir des réalités métaphysiques. Qu'est-ce que cela signifie? Parlons-nous d'un certain voyage hallucinatoire ? Pas du tout. Le monde est la manifestation de l'interaction entre la Création et l'Entropie. A un certain niveau, celles-ci sont des réalités métaphysiques. Cependant, elles sont manifestées dans notre monde de façons qui peuvent être perçues par nos sens. Ce qui se différencie de la perception sensorielle est notre capacité de voir derrière la manifestation matérielle et d’identifier de quelle force cette manifestation est. La Gnose ou la Vraie Connaissance, nous permet de voir ces forces alors qu'elles se manifestent dans notre monde, voir au travers du voile et de l'illusion pour les identifier correctement. L'Entropie ou la force destructrice, si souvent cachée derrière un vernis de la Création. Pensez aux mots de George Bush revendiquant qu'il apporte la paix, la liberté et la démocratie en Irak. Cachée derrière ces mots se trouve une attaque froide, calculée et implacable contre la paix, la liberté et la volonté démocratique des gens dont il est responsable du massacre.

Pourtant combien de gens sont incapables de voir derrière le voile ?

De ceux qui en sont capables, combien sont capables de réellement en FAIRE quelque chose ?

Vous pourriez soutenir que l'exemple de George Bush n'est pas très difficile. Il est facile de voir l'abîme entre son mensonge et ses actions. Bien, l'exemple de Rawat Prem est exactement du même ordre. Il dit une chose et fait quelque chose qui est l'opposé. Il prêche la paix intérieure, mais il apporte un amortissement de notre vie intérieure qui rendra ses disciples incapables de faire clairement la distinction entre la Création et l'Entropie. Pire, il convainc ses disciples qu'avec cette "expérience" ils seront plus à l'aise, les empêchant de trouver de vraies réponses à leurs questions et de sceller l'accord avec une expérience de "se sentir bien".

Le deuxième point que nous pouvons tirer de la citation de George Heart consiste en ce que la vraie gnose modifiera radicalement notre structure interne. Si cela n'arrive pas, alors le but n'a pas été atteint. Celui-ci n'est pas l’endroit approprié pour entrer dans les détails de ce que cela signifie. C'est lié au placement du 'Moi' Réel qui arrive avec la fusion du petit 'Moi' de la Personnalité. Un lien permanent est ainsi établi avec nos centres supérieurs; il ne se dissipe pas.

Laissez-moi donner un exemple pratique sur la manière dont on va acquérir la Gnose par ce travail réel.

Imaginez un groupe de gens travaillent ensemble sur un projet pour essayer d'apprendre et de pratiquer l'accès aux réalités supérieures. L'hypothèse qu'ils ont est qu'IL Y A un autre niveau de réalité et ils savent que les signes de cette réalité sont très, très subtils et non mesurables de manière ordinaire. Il n'y a aucun système mécanique qu'ils puissent construire pour les détecter ou les mesurer. Pourtant, ils savent par l'expérience et les phénomènes spontanés qu'IL Y A de tels signes. Et ils théorisent à propos de cette autre réalité basée sur le peu qu'ils peuvent discerner de ces signes.

Souvenez-vous : la méthode de la science ésotérique est la même que celle de la science positive :  observation, analyse critique des observations données et déduction rigoureuse des faits établis.

Et alors, ils concluent que "l'instrument" avec lequel ils doivent travailler est le plus complexe de tous : leur propre "être" qui inclut non seulement leur physiologie, mais aussi "l'âme" théorisée et ses "organes théorisés de perception".

Ils décident que la meilleure façon de s'approcher de l'expérience est d'abord d'étudier tout de leur propre "instrument", c'est-à-dire le corps et le psychisme et tous ses "sentiments" et impulsions, etc.… et comparer l'un à l'autre pour commencer à trouver et à établir une base. Pour le faire, ils doivent avoir beaucoup de connaissances en biologie, physiologie, psychologie, histoire, etc.…

Une fois qu'ils ont un point de référence, ils peuvent alors commencer à évaluer la myriade de signes qui entrent dans le système.

Comment vont-ils faire cela?

Ils doivent avoir des rétroactions. Si un signal entre, il doit y avoir d'une certaine manière un réglage pour qu'ils puissent vérifier le signal contre un "fait".

En prenant l'exemple de la télépathie, si quelqu'un obtient une "impression" ou une "sensation" ou qu’il "voit une vision" ou quoi que le signal puisse être, il DOIT avoir quelqu'un ou quelque chose pour, soit le confirmer, soit le réfuter. Mieux vaut encore avoir un groupe de gens avec beaucoup de connaissances de type pratique pour être capable de trier l'information et de déterminer ce qui est la vérité et ce qui ne l'est pas.

Et ici, la vérité doit être comprise.

Tel que nous l'utilisons généralement, l'adjectif "vrai" signifie "une affirmation qui correspond aux faits". Plus précisément, le mot "vrai" dénote la validité d'une correspondance destinée (ou attendue) entre une représentation et ce qu'elle représente. Il y a beaucoup d'essais intéressants qui traitent de cette question sur Internet. Dans celui-ci http://easyweb.easynet.co.uk/%7Eursa/philos/cert04.htm, on donne un exemple d'une carte "géographiquement vraie" parce que "les lignes du plan montrent approximativement la même forme bidimensionnelle que des rues". On dit qu'une peinture est "vraie comme la vie" si elle montre exactement à un observateur comment quelque chose apparaît réellement quand il la voit de ses propres yeux. Cet essai suggère aussi que "la vérité implique deux 'systèmes', censément liés par 'une application."

Ainsi, pour l'instant prenons cette dernière définition disant que la vérité implique deux systèmes liés par une application. Si l'information télépathique peut être confirmée comme étant précise parce qu'il y a des réactions qui la montrent être vraie, alors ils savent quel est le signal et que c'est une lecture précise.

Si, d'autre part, ils constatent que leur interprétation du signal est fausse, alors ils doivent faire demi-tour et découvrir si c'était une lecture incorrecte, un faux signal ou quelque chose de la sorte.

Ce n'est que de cette façon qu'ils seront capables de construire une base solide, répétable pour interpréter d'abord les signaux de l'environnement et ensuite la réalité supérieure théorisée.

C'est un peu comme l'étude d'une langue complètement nouvelle. Il y a beaucoup d'aspects d'une langue qui sont importants. Il y a l'alphabet, il y a les règles disant comment les lettres peuvent aller ensemble, comment les mots peuvent aller ensemble, la prononciation, l'inflexion, etc…; tous ceux-ci peuvent affecter la communication d'une façon cruciale.

Tout cela a un rapport avec le travail de réalisation d'un état de Gnose. Un tel travail ne peut pas être fait seul. En outre, si jamais il y a quelqu'un impliqué dans le projet qui "s’arrête" ou n'est pas disposé, il peut empêcher chacun de "lire le mécanisme". Ils obtiendront des signaux qu'ils ne peuvent pas interpréter parce que quelqu'un n'est pas sincère.

Ceci est le début du travail de la Gnose. Les lecteurs intéressés pour apprendre davantage sont encouragés à lire l'œuvre Gnosis en trois tomes de Boris Mouravieff et n'importe quel article sur ce processus sur notre site Web.

Notez aussi que rien dans cette information n'est secret. Elle se trouve là pour quiconque souhaite prendre le temps de la chercher. Dans son étude et application, vous n'êtes pas forcés de signer des accords de non-divulgation ni de jurer de baiser les pieds de l'auteur.

La Voie de Maharaji est-elle Vraiment la Voie du Cœur ?

Les enseignements de Maharaji ont été appelés "la voie du cœur". Ce nom provient évidemment du rôle important de l'expérience et la plus grande dévotion pour le maître. Mais l'enseignement est-il vraiment la voie du cœur ? Ou Maharaji a-t-il de nouveau pris un terme existant avec une signification définie et spécifique et, le vidant de son vrai contenu, et l'a utilisé pour duper des gens innocents, ignorants et crédules qui n'ont pas la connaissance réelle suffisante pour connaître la différence ?

Il y a, selon la Tradition, trois chemins d'accès à la Voie, la voie du fakir, pour ceux dominés par leurs centres moteurs, la voie du moine, pour ceux dominés par leurs centres émotionnels et la voie du yogi pour ceux dominés par leur centre intellectuel.

Gurdjieff a ceci à dire à propos de la voie du moine, c'est-à-dire la voie du cœur :

La deuxième voie est la voie du moine. C'est la voie de la foi, la voie du sentiment religieux, du sacrifice religieux. Seul un homme avec des émotions religieuses très fortes et une imagination religieuse très forte peut devenir un 'moine' dans le vrai sens du mot.

La voie du moine est aussi très longue et très dure. Un moine passe des années et des dizaines d'années à lutter contre lui-même, mais tout son travail est concentré sur le deuxième centre, sur le deuxième corps, c'est-à-dire sur les sentiments.

En soumettant toutes ses autres émotions à une émotion, c'est-à-dire à la foi, il développe l'unité en lui, la volonté sur les émotions et atteint de cette façon le quatrième centre.

Mais son corps physique et ses capacités pensantes peuvent rester peu développés. Pour être capable de se servir de ce qu'il a atteint, il doit développer son corps et sa capacité à penser. Cela peut seulement être réalisé au moyen de nouveaux sacrifices, de nouvelles privations, de nouvelles renonciations.

Un moine doit devenir un yogi et un fakir. Très peu arrivent aussi loin; encore moins surmontent toutes les difficultés. La plupart d'entre eux meurent avant ou deviennent des moines en apparence extérieure seulement. "[p. 53]

Maharaji souligne certainement les émotions comme étant à la charge des autres centres, mais il ne mentionne jamais la partie où l’on a besoin de travailler sur le centre moteur ou le centre intellectuel quand on en a fini avec le centre émotionnel. Il nous dit que tout ce qui est nécessaire est le cœur.

Gurdjieff discute aussi de l'importance de l'enseignant sur la voie du moine :

Sur la route du moine, un homme a un enseignant, et une partie de son devoir, une partie de son travail, consiste à avoir la foi absolue en l'enseignant, en se soumettant absolument à lui, dans l'obéissance. Mais la chose en chef sur la route du moine est la foi en Dieu, à l'amour de Dieu, dans des efforts constants d'obéir et servir Dieu, bien que, dans sa compréhension de l'idée de Dieu et de servir Dieu, il puisse y avoir beaucoup qui est subjectif et contradictoire. [p. 54]

Ici nous voyons quelques différences importantes avec l'enseignement de Prem Rawat. Comme nous avons vu, pour le Gourou, l'enseignant et le Dieu sont devenus un. Obéir et servir l'enseignant est d'obéir et servir Dieu.

Une autre différence importante est le rapport entre le moine et son enseignant. Oui, le moine doit avoir une foi absolue en son enseignant, mais c'est dans une relation réelle, celle où l'enseignant et l'étudiant se connaissent mutuellement. L'enseignant sera capable de voir quand le moine échoue dans sa dévotion pour Dieu. Il servira de miroir, de moyen pour remettre le moine sur la piste.

Autrement dit, il n'y a pas d'application de cette voie pour tout un chacun qui l'adopte. Il doit y avoir un échange constant de réponses entre l'enseignant et l'étudiant.

Prem Rawat n'offre rien de telle concession mutuelle, rien de cette carte routière d’appui. Une fois que ses étudiants se mettent en route, ils sont tout seuls. Il enseigne les quatre techniques et ensuite leur rend la liberté. Et nous avons déjà regardé son idée de ce que veut dire "libre".

Gurdjieff a aussi ceci à dire du rôle de l'enseignant dans n'importe laquelle des trois écoles :

Selon les trois voies, les méthodes de chaque gourou peuvent se rapprocher de la voie du fakir, la voie du moine ou la voie du yogi. Et il est bien sûr possible qu'un homme qui commence le travail fasse une erreur, suive un leader tel qu'il ne peut suivre sur aucune distance. Il est logique de déduire que c'est la tâche du leader de s'occuper de ce que ne commencent pas à travailler avec lui les gens pour qui ses méthodes ou ses sujets spéciaux seront toujours étrangers, incompréhensibles et inaccessibles,. Mais si cela arrive vraiment et si un homme avait commencé à travailler avec un leader qu'il ne peut pas suivre, alors bien sûr, l'ayant remarqué et compris, il doit aller chercher un autre leader ou travailler de manière indépendante, s'il est capable de faire ainsi. [p. 381]

Ici, de nouveau, se trouve une autre différence importante. L'enseignant doit être capable de voir si une forme spécifique de travail est vraiment appropriée à l'étudiant. Si le travail n’est pas adéquat, alors il aidera l'étudiant à comprendre qu'il doit chercher ailleurs et trouver un enseignant approprié. Est-ce qu'un homme dont l'enseignement inclut celui de la vraie dévotion sera capable de placer les besoins des étudiants avant son propre besoin d'être adoré ? Comme nous avons vu dans le cas des "cadeaux donnés par amour", il est incapable d’agir ainsi.

Qu'est-ce que cela dit sur sa qualification pour enseigner à qui que ce soit, s'il est incapable de placer les besoins de ses étudiants au-dessus de ses propres  besoins ?

Mais il y a encore plus à remarquer derrière ce qui est appelé "la Voie du Cœur", ce qui donnera au lecteur une meilleure idée de la manière dont Maharaji a complètement assimilé et déformé ce terme (sans mentionner un hôte d'autres types "New Age").

Dans notre état normal de fonctionnement en pilote automatique, nous cherchons généralement juste une existence confortable, libre de conflits. Notre élan nous porte le long d'un certain chemin et c'est seulement quand nous heurtons des obstacles ou des séductions même imprévues que nous sommes forcés de changer de direction. Ce sont des chocs. C'est par des chocs au système que nous sommes réveillés de notre état de sommeil. Parce que nous sommes conditionnés à chercher une vie libre de conflits, nous cherchons généralement à passer ces chocs avec aussi peu de perturbation au système que possible. Bref, nous cherchons à retourner en pilote automatique aussi rapidement que possible. En conséquence, si nous sommes forcés d'éteindre notre pilote automatique et de traiter avec le monde en temps réel, nous essayons de trouver la façon la plus rapide et la plus facile d'accommoder le choc avec aussi peu de perturbation à notre mode de vie que possible.

Cependant, quand les choses ne se déroulent pas comme nous le voudrions, quand le monde n'agit pas ou ne réagit pas selon nos désirs, nos vœux, nos prédictions, nos attentes, nous recevons alors un choc encore plus grand. C'est dans de telles conditions que les gens prennent conscience des fausses suppositions qui nous mettent dans des situations que notre programmation ne peut pas manipuler. Bref, c'est pendant ces moments de choc que toutes les parties différentes à l'intérieur de nous-mêmes sont momentanément alignées tandis que nous cherchons à créer un "nouveau programme" qui, dans l'avenir, gérera de telles situations.

Cela signifie que, pendant cette période où nous cherchons une solution, nous faisons face à un choix : "prendre un médicament" contre la douleur, ou l'éprouver entièrement pour que le corps lui-même (et nous faisons ici référence au corps spirituel) produise son propre "produit chimique" qui "guérira" correctement la blessure. Autrement dit, dans ces moments d'un tel choc, nous avons l'occasion de rompre nos habitudes, d'éliminer les suppositions que nous avons acquises par cœur et d'arrêter les voies mécaniques par lesquelles nous faisons des choses. Autrement dit, la clé de la fusion du moi consiste à utiliser ces chocs, ces moments de prise de conscience de soi-même, comme des aides pour devenir moins mécaniques. Le choc peut nous rendre conscients pendant un bref instant d’où nous sommes, de comment nous sommes arrivés là, de ce que nos suppositions étaient, ou, autrement dit, du programme que nous exécutions, si nous le saisissons pendant le bref instant où il existe.

Cependant, le moment pendant lequel nous pouvons ignorer le pilote automatique est bref parce que nous avons en place des systèmes de restauration du système qui peuvent démarrer, des programmes pour traiter avec les chocs, (des drogues spirituelles, des croyances, etc…) et ces programmes sont en tout point aussi mécaniques que les autres. Donc il faut apprendre à discerner le moment où le transfert des programmes a lieu et intervenir consciemment avant le nouveau programme.

Comme nous sommes mécaniques dans tous les aspects de nos vies, les chocs qui peuvent nous éveiller peuvent aussi être trouvés dans tous les secteurs de nos vies : au travail, à la maison avec nos conjoints, enfants, ou parents, dans les rapports concernant les nouvelles du jour, ou même dans les films. Mais nous devons savoir comment les mettre au travail. Il faut être capable de s'arrêter quand on est choqué et d’observer correctement nos réactions quand elles ont lieu. Ce processus est mentionné dans la Tradition comme la "Doctrine du Présent."

Dans le processus d'appliquer certains aspects de la Doctrine du Présent, le chercheur peut observer les changements physiologiques apportés par le choc : une rapidité accrue du pouls, un raccourcissement du souffle, peut-être un serrement dans la poitrine. Cela arrive en un instant. Les changements physiologiques sont toujours accompagnés par une émotion, peut-être la peur, la sensation que l'on est attaqué. La crainte peut mener à une réponse d'attaque ou de vol, physique ou simplement mental, en se fermant soi-même ou en faisant sortir une suite de mots traduisant la colère.

Avec le temps et la pratique, nous pouvons observer tout cela arriver comme si cela ne nous arrivait pas. Nous pouvons devenir de plus en plus objectifs par rapport à nous-mêmes. Bien sûr, cela prend du temps de se développer, d’être capable de se séparer des manifestations physiques, de la réaction émotionnelle et des justifications intellectuelles qui suivent et que nous élaborons pour expliquer notre réaction au choc. À cet égard, un réseau ou un groupe se prouvent inestimables parce que nous pouvons facilement tomber dans des rationalisations intellectuelles extrêmement subtiles, alimentées par de l'énergie émotionnelle "colorée".

A mesure que nous acquérons de la pratique, par l'utilisation appropriée d'un réseau de chercheurs de même opinion, un groupe ésotérique, nous pouvons commencer à identifier les petits "moi" différents quand ils réagissent. Certains d’entre eux sont physiques, certains autres émotionnels et d'autres intellectuels. En termes de Christianisme ésotérique, ils sont définis comme le centre moteur (les aspects physiques et instinctifs), le centre émotionnel et le centre intellectuel. Le travail d'alignement de ces centres est le travail pour les comprendre, pour sortir d’eux et les observer travailler et ensuite, finalement, changer les réponses habituelles et les mécaniques qu'ils engendrent en quelque chose de contrôlé par l'essence - l'observateur objectif. Plutôt que de réagir aux chocs quand les produits chimiques courent à travers le système et nous emportent, nous sommes en contrôle et pouvons, cette fois-ci, commencer à agir réellement au lieu de réagir simplement aux stimuli.

C'est ce que Gurdjieff veut dire quand il dit que tel que nous sommes, nous sommes incapables d'action. Nous réagissons simplement mécaniquement jusqu'à ce que nous "cristallisons" ou "cultivons" ce corps spirituel qui peut contrôler nos programmes.

Par ce travail d'auto observation et de maîtrise de soi, nous sommes en un sens en train de nous reconnecter avec nous-mêmes, en créant de nouveaux circuits, physiologiquement. Et ce n'est pas facile. Cela fait mal. Vous souffrirez. Vous souffrirez physiquement, émotionnellement et mentalement. Prendre le contrôle des émotions, tandis que les substances chimiques se déplacent dans tout le corps, va faire mal, mais c'est la partie nécessaire et inévitable du processus. C'est le corps qui est le creuset alchimique et l'utilisation appropriée d'énergies mentales, émotionnelles et physiques est le processus qui transmute le plomb en or.

Gurdjieff parlait de souffrance intentionnelle. Nous voyons maintenant comment la souffrance peut être utilisée, si on prend conscience et qu'on a fait un choix, pour la transmutation. En utilisant le modèle des nombreux petits "moi", nous pouvons dire que la chaleur du creuset, le feu engendré par notre souffrance, devient le carburant nécessaire pour fusionner ensemble les nombreux petits "moi" dans un but : la Vérité. Cette activité est reflétée dans les substances chimiques du corps qui affectent l'ADN. Le mot "fusion" est utilisé à bon escient parce que le moi devient un four dans lequel le processus répétitif de chauffage et de refroidissement de la personnalité est analogue au chauffage et au refroidissement nécessaire pour forger et tremper le fer. Si c'est fait soudainement, le fer devient fragile et craquera, le chercheur deviendra fou, mais si c'est fait lentement et soigneusement, en chauffant et refroidissant à maintes reprises, le fer devient plus fort, capable de résister à des chocs toujours plus forts.

Et cela va de même pour le travail intérieur sur l’être.

Il se peut que vous ayez à passer à travers ce processus pour chacun des petits "loi" – chaque circuit de pensées de réactions appris de la société, la famille, l'expérience – quand chacune frappe et crie lorsque quelque chose ne suit pas leur voie, un processus qui arrivera encore et encore à mesure que chacun s'aligne et fusionne avec sa volonté primordiale pour la Vérité qui vous libérera; la véritable libération : la maîtrise du Moi.

Ce processus est la Quête qui mène au Saint Graal du moi transmuté tant psychiquement que physiquement via l'ADN. Ces batailles avec le moi sont les tests du Chevalier, les tests de son engagement, conçus pour faire tomber le Chevalier, par la force, la distraction ou la séduction. Chaque choix que nous faisons est un test. Continuons-nous à vivre de l'ancienne façon, ou commençons-nous à vivre d'une nouvelle façon ? Continuons-nous à réagir aux chocs comme nous réagissions toujours ? Ou avançons-nous, en comprenant pourquoi nous réagissions toujours ainsi (sous l'illusion que nous étions en fait en train d’agir) et travaillons pour changer, pour ne plus être mécaniques, dépendants de notre chimie ? Tombons-nous en confluence avec le monde, en nous esquivant de la conscience et en glissant dans des modèles d'habitude ou d'activité mécanique ? Quand nous marchons dans un piège, pouvons-nous l'identifier à temps ou y sommes-nous attrapés ? Si nous sommes pris dans un piège, reconnaissons-nous que nous sommes pris ou trouvons-nous des excuses pour nous justifier à nous-mêmes que nous sommes libres ?

Ces choix seront par nécessité difficiles et douloureux. Je sais que dans ma vie il y eu des moments où je sentais comme si mon cœur était écrasé par la douleur de devoir faire face à la vérité, de l'accepter et d'agir dessus! Et tout le temps que la douleur était lâchée et cavalait furieusement à travers mon système, une petite voix me disait que rien ne valait cette douleur, que toute la recherche n'était rien qu'une illusion, me priant d'arrêter, de changer le cours, de retourner au confort de l'ancienne vie.

Mais l'ancienne vie n'était jamais confortable. L'ancienne vie m'avait mené au désespoir de désirer faire n'importe quoi pour sortir, ainsi au milieu de la douleur, on doit continuer à voir à travers l'illusion, on doit rester accroché au but suprême, la vérité objective.

C'est la pensée que j'ai eu besoin de garder à l'esprit quand mon corps et mes émotions me disaient de renoncer, quand mon esprit utilisait mes émotions pour élaborer des histoires disant comment mon ancienne situation n'était pas si mal après tout, comment les choses pouvaient être différentes si je faisais juste un changement infime, un compromis minuscule de ce qui était juste. Cela a nécessité d’une énorme volonté pour rester connecté à cette partie de moi qui connaissait la vérité, qui savait que je ne pouvais pas continuer à faire comme avant, la partie qui savait que le compromis n'était qu'un autre mensonge.

Ce barrage continuel de chocs est le carburant pour le travail et les émotions sont le feu qui chauffe le creuset. Ce feu doit être alimenté à plusieurs reprises. Seulement parce que l'on a réussi un test,  cela n'est aucune garantie que l'on réussira le suivant. En fait, il est facile de devenir présomptueux et complaisant et d’oublier que nous ne sommes pas en contrôle de notre propres esprit.

La souffrance consciente, la capacité d'être assis sur le feu tandis qu'il brûle et de le regarder objectivement, c'est-à-dire le voir pour ce qu'il est, sans essayer de l'éteindre, l'amortir ou le couvrir, ce sont les moyens par lesquels nous fusionnons nos petits "moi". C'est la vraie "Voie du Cœur" et c’est pourquoi Jésus et Marie - des symboles ésotériques anciens - sont souvent représentés avec "des cœurs qui saignent."

Il est clair que les enseignements de Maharaji n'ont aucun rapport avec une vraie Voie du Cœur.

Service

Après avoir eu une "expérience" mystique qui change la vie, il n'est pas rare pour l'individu de commencer à mettre sa vie en question et finalement décider de commencer un certain travail au service des autres. C'est normal. Si on a vraiment éprouvé la dissolution momentanée de l'ego et l'expérience supérieure de "Nous sommes tous Un", il est naturel de chercher un moyen d'appliquer cette nouvelle conscience dans sa vie.

Ici aussi, Prem Rawat a sa propre vision unique à propos de l'idée de ce que devrait être ce service:

Quel est le service ?

Le service est une expérience que vous obtenez, via la Connaissance, quand vous exécutez un acte pour le Gourou Maharaj Ji de quelque façon que ce soit - même si c’est en Australie, si c’est au Pôle Arctique, si c’est au Pôle antarctique, si le Gourou Maharaj Ji est là ou non, mais que votre cœur est là.

(Rome, Italie; le 28 mars 1977)

Le service, alors, est le service au "Maître", exécutant "un acte pour le Gourou Maharaj Ji de n'importe quelle façon".

Et comment ce service peut être exprimé ? "Le Maître" donne quelques instructions plutôt explicites :

Et le Gourou Maharaj Ji invite les gens qui ont reçu cette Connaissance à l'accompagner dans l'aventure pour révéler cette Vérité, révéler cette Connaissance, au monde entier. Et c'est sa mission. J'ai invité les premies à me rejoindre, me donner leur amour, me donner leur dévotion, me donner leur force, pour que les gens puissent comprendre et que cette Connaissance puisse être étendue aux milliers et millions de gens qui sont tout simplement dans la confusion, qui tournent en rond et qui continueront à le faire. Pendant des générations et des générations avant eux, les gens ont tourné en rond et n'ont pas eu l'occasion d'en sortir et comprendre le simple but de la vie humaine.

(Lima, Pérou; le 18 novembre 1976)

Une deuxième pause pour avoir de l'air frais peut être nécessaire; je n'ai plus de sacs vomitoires.

C'est une des règles du travail ésotérique que le chercheur, ayant traversé le premier seuil, devrait devenir impliqué dans le travail ésotérique. Il faut commencer à rendre quelque chose à l'Univers pour la connaissance et la compréhension que l'on a acquise. Remarquez, cependant, qu'un tel travail n'est pas la dévotion pour le Maître, ce n'est pas une forme d'alimentation du gourou, cela applique la connaissance qu'on a apprise pour aider les autres; la transmettre. Dans le monde de Maharaji, il ne peut qu'aider directement les autres et il ne peut qu'être payé. Le reste d'entre nous doit passer par sa sagesse bienfaisante. Cela pourrait signifier rejoindre son organisation et participer au recrutement et à la préparation de nouvelles victimes. Mais le but est l'alimentation du "Maître", du bas de la pyramide au sommet.

L'énergie ne circule pas dans une hiérarchie. Dans une vraie école ésotérique, il n'y a pas de hiérarchie avec des catégories basses en bas qui alimentent le sommet. Il n'y a aucune pyramide. Plutôt qu'une hiérarchie pyramidale, c'est un cercle, un réseau et l'énergie peut se déplacer de n'importe quel nœud vers n’importe quel autre. L'énergie se déplace partout où c'est nécessaire, comme c'est nécessaire, d'une façon libre et fluide.

Le service est défini comme faisant ce qui a besoin d'être fait, indépendamment de ce qu'il y a devant vous. A un moment donné, vous pouvez avoir besoin d'aider quelqu’un d’autre; à un autre moment, il faut s'occuper de soi-même; à encore un autre moment, un membre du réseau vous aidera.

Dans le monde de Maharaji, tout cela va directement au sommet.

La Dépendance au Gourou

Il devrait être clair à ce jour à n'importe quel lecteur pas entièrement sous l'emprise de cet escroc et prédateur spirituel que tout l'enseignement est destiné à l'approvisionnement de Prem Rawat avec une provision continuelle et interminable d'énergie - émotionnelle et matérielle - de la part de ses disciples. Il est un vampire spirituel suçant jusqu’à la fin le fidèle pour alimenter son ego, son compte bancaire et si notre hypothèse des mécanismes de réalité hyperdimensionnelle et du méchant mage est correcte, ses entraîneurs dans ce que nous appelons la 4ème densité, le prochain échelon de l'échelle de la réalité.

Dans une vidéo d'un discours donné devant des membres de culte loyaux en Inde en 2000, le Grand parle de l'absurdité d'offrir des cadeaux à Dieu, comme c'est fait dans des temples en Inde, parce que Dieu est partout et tout est Dieu, donc il n'y a rien que vous puissiez lui offrir qu'il n'a pas. Il illustre son argument avec l'histoire suivante : Comment cela serait-il si pendant l'anniversaire de son fils il entrait dans la chambre de son fils, prenait tous les vêtements de son fils, les enveloppaient dans une boîte, mettait un ruban autour et le rendait ensuite à son fils comme cadeau d'anniversaire ? Il dit que les gens qui font des offrandes à Dieu font cela. Et il rit bien à toute cette idée et à la stupidité de ceux attrapés là-dedans.

Et pourtant, l'ancien Seigneur de l'Univers fait exactement la même chose avec ses étudiants, prétendant que c'est seulement à travers lui et par lui qu'ils peuvent arriver à ce qu'il appelle la "Connaissance". Cependant, si cette "Connaissance" est en chacun d'entre nous et que les clés prétendues de Maharaji sont en réalité des techniques prises du yoga, les techniques que les enseignants enseignent dans le monde entier, alors Maharaji ne fait-il pas la même chose ? Il est pire que les Dieux des temples. Eux, ils restent silencieux. Ils ne parlent jamais et ne nous disent pas ce qu'ils pensent des offrandes. Prem Rawat, en contrepartie, est assis devant ses disciples en répétant que sans lui ni sa présence extraordinaire, ils n'auraient rien.

Mais où serait-il sans les cadeaux et l'idolâtrie de ses disciples ? Durant quarante ans maintenant, il s'est rassasié de leur adoration, il a permis à ses partisans de baiser ses pieds en appréciation pour tout ce que Lui, il leur a donné (après avoir laissé l'enveloppe à côté), il s'est proclamé plus puissant que Krishna et s'est enrichi dans une trahison vraiment atroce de la confiance de sa masse. Pensons-nous un instant qu'il pourrait survivre sans l'adulation ? Sans les cadeaux ?

Dracula peut-il survivre sans sang frais ?

La clé pour le maintien de son emprise est son assaut ouvert contre la connaissance réelle et la capacité de ses acolytes à penser.

Subjectivité

Comme exposé ci-dessus, notre concept de travail ésotérique doit atteindre la vision la plus objective possible de nous et du monde; le but est la maîtrise de soi. Pour atteindre ce but, l'aide des autres est d’une nécessité absolue. Nous sommes incapables de nous voir nous-mêmes comme nous sommes vraiment sans l'aide d'un miroir offert par d'autres activement engagés dans le même travail. Ce miroir nous permet de recalibrer notre instrument de lecture pour qu'il puisse enregistrer la réalité toujours de plus en plus exactement. Un vrai enseignant est capable de faire cela, comme d'autres étudiants. En connaissant l'étudiant/e, le groupe peut le/la voir comme il ou elle est, et peut offrir des expériences pour aider l'étudiant/e à apprendre.

Mais pour le faire, on doit connaître l'étudiant. On doit voir ses programmes, ses angles morts et ses vaches sacrées et leur donner la chance de se manifester pour qu'ils puissent être identifiés et traités par l'intervention personnelle.

Dans le cas de Prem Rawat, il ne rencontre jamais en réalité la grande majorité de ses étudiants. Les étudiants individuels qui peuvent se permettre de voyager peuvent être bénis avec l'apparition personnelle occasionnelle, s'élevant à l'observation de leur objet de dévotion sur une estrade devant des centaines ou des milliers d'autres gens. En connaissant parfaitement le pouvoir d'un groupe dans la provocation de l'hystérie massive de l’expérience de "se sentir bien", de telles apparitions renforcent l'allégeance à Dieu. Mais clairement, ce ne peut pas être un enseignant d'une façon sérieuse. L'étudiant est globalement laissé seul pour faire la pratique, ou il se réunit avec un petit groupe d'autres partisans, pour faire son chemin.

Cet isolement encourage et renforce la subjectivité en croissance de l'étudiant. Ajouté à la nature même du produit du "Maître"; "une expérience" intensément subjective qu'il nomme de manière erronée la "Connaissance", comme si c'était la même chose que la Gnose de la Tradition Chrétienne ésotérique; et c'est une certitude que ses étudiants deviendront embourbés dans une vision et une illusion encore plus subjectives d'eux-mêmes et du monde. Comment pourrait-il en être autrement ? Nous avons vu que leur capacité pour la pensée rationnelle a été, d'abord dénigrée, et ensuite réduite au silence, que leur volonté a été réservée au "Maître", par qui toute la vérité est reçue et qu'ils ne devront jamais penser de nouveau parce qu'ils ont "la connaissance du Gourou Maharaj Ji".

Un exemple de cette subjectivité et de comment elle affecte la capacité du disciple de voir la réalité objective est le suivant :

Si nous luttons pour une vue objective de la réalité, cela inclurait une vue objective de Maharaji lui-même. Une telle vue inclurait le fait de regarder sa richesse, ses connexions dans les halls de pouvoir, ses relations avec ses étudiants, tous ses étudiants, ses déclarations de sa divinité, son enseignement, sa capacité de vivre ce qu'il enseigne et ses transformations et repackagings au cours des années. Et ce serait un début. L'image, comme cet article démontre, n'est pas jolie. Il n'y a aucun doute qu'il est un prédateur spirituel.

Que concluriez-vous, alors, si en regardant dans cette image, un partisan du Seigneur le plus Saint de l'Univers était incapable d'aller plus loin que la réaction, "Mais il m'a apporté la Connaissance" ? C'est-à-dire, si l'étudiant était incapable de voir le gourou au travers de quoi que ce soit, à part sa propre expérience limitée et subjective du "Maître" ?

Quel genre de "Connaissance" est celle qui nous rend réellement aveugles à la réalité ? Est-ce vraiment la "connaissance", ou est-ce l'ignorance et l’illusion consacrées comme de l'extase et du bonheur?

Il serait difficile de ne pas conclure qu'une telle personne est complètement sous l'emprise de l'homme et incapable de dépasser sa subjectivité pour voir l'enseignant et, donc, le monde, comme il est. Si une telle personne est incapable de voir un prédateur spirituel si évident pour ce qu'il est, quelle confiance pourrait-on avoir dans ses autres perceptions ? Quelle possibilité existerait pour lui ou elle d’arriver à voir le moi objectivement ?

Une vue objective de la réalité a besoin de la connaissance et de l'entrée de toutes ses facultés simultanément. Si un enseignement augmente et ancre encore plus puissamment sa vue subjective du monde, alors ce n'est pas la Connaissance. La vraie connaissance vient de l'utilisation de toutes ses facultés au même moment, quand le cœur et la tête sont Un et que le corps ne peut faire rien d'autre que d'agir sur cette connaissance.

Mais, qu’est-ce que c’est, alors, qu’un moment ?

Le Don du Présent

Un des grands memes du New Age et de la religion Orientale est celui de "vivre dans le moment" ou que "le présent est tout ce que nous avons". Concrètement, c'est souvent interprété comme "si ça vous donne une bonne sensation, faites-le", si vous ressentez de "l'amour" pour quelqu'un, profitez-en, bénéficiez-en, vivez cela tant que cela dure. Quoi que vous fassiez, ne le gaspillez pas. C'est spécial, donc vivez le maintenant et ne vous inquiétez pas de l'avenir. Permettez cela de vous consommer. "Si vous ne pouvez pas être avec celui que vous aimez, aimez celui avec qui vous êtes."

Mais qu’est-ce qui se passe si on a une expérience différente du "Présent" ou du "Moment"?

Eugène Canseliet écrit dans la préface à la deuxième édition des Demeures Philosophales de Fulcanelli :

Selon la signification du mot latin adeptus, l'alchimiste a alors reçu le Cadeau de Dieu, ou encore mieux, le Présent, un jeu de mots cabalistique sur la signification double du mot, soulignant qu'il aime ainsi la durée infinie du Maintenant.

Ainsi Canseliet parle de la "durée infinie du maintenant". Que peut cela probablement signifier ? Il est sûr que "maintenant" est juste un bref instant?

Mouravieff écrit sur la durée du Présent dans Gnosis :

En réalité, le Présent n'est pas connu pour durer et en fait il n'a aucune durée. Il ne dure pas; tout ce qui dure s'étend dans le temps et donc en fait existe automatiquement dans le domaine du Futur-Passé. L'expression : ' durée du Présent ' est une convention. Elle donne un accès plus facile pour notre intelligence - ce qui prend le Temps comme une catégorie absolue - à la notion du Présent, une catégorie qui est en réalité placée à l'extérieur du Temps. Dorénavant, chaque fois que nous utilisons le terme conventionnel 'durée du Présent ', nous devons faire attention à ne pas perdre de vue ce facteur.

[...] Il est en fait correct de mesurer le Présent individuel au moyen des unités de Temps; mais quand nous faisons ainsi, nous ne mesurons pas le Présent lui-même, qui n'a aucune mesure, mais la largeur de la fente par laquelle nous observons le film du kaléidoscope, le film de la vie.

C'est un commentaire très intéressant : la mesure du présent n'est pas faite directement, mais via "la largeur de la fente par laquelle nous observons le film du kaléidoscope, le film de la vie." Qu'est-ce que ça peut bien signifier ?

Mouravieff continue :

Voici un autre exemple, choisi pour nous aider à mieux comprendre ce mécanisme qui nous gouverne.

Imaginons un être sans dimension, un point vivant doté avec l'intelligence de la première dimension. Acceptons que cet être vit sur une ligne géométrique, disons une courbe. Pour lui, sa notion entière d'espace est réduite à trois représentations : ce qui est devant, ce qui est derrière et ce qui est ici. De plus, parce que son esprit n'a aucune notion d'une deuxième dimension, qui est nécessaire pour visualiser une courbe, il croit que la courbe sur laquelle il vit est une ligne droite.

L'être humain, tridimensionnel dans l'espace, est monodimensionnel dans le Temps. Il vit sur une ligne droite dans le Temps et ne perçoit rien à l'extérieur de cette ligne. Toute sa notion du Temps est réduite, dans l'analogie au susdit exemple, à trois représentations : devant - l'Avenir; derrière lui - le Passé; et finalement ici - le Présent, qu'il conçoit sans extension. Mais si, par des exercices appropriés, notre point vivant pouvait acquérir le sens de la deuxième dimension et s'il est arraché de la ligne géométrique sur laquelle il vit, croyant qu'il n'y a nulle part ailleurs - il comprendrait à ce moment, très étonné, qu'il est possible pour lui non seulement d'observer le point ici, mais aussi d’observer simultanément deux fragments de la ligne, un devant et un autre derrière lui.

Comment est-il possible pour nous de nous arracher de la ligne géométrique sur laquelle nous vivons ? Parle-t-il du voyage astral ou d'une certaine autre forme d'expérience paranormale ? Il ne parle de rien de semblable. Ainsi, comment pouvons-nous obtenir cette vision plus élevée sur nous, un point d'où nous pouvons voir tant le passé que l'avenir, pour ainsi dire?

Imaginons un exemple.

Deux personnes se rencontrent. Elles sont toutes les deux, selon toute apparence, sur un chemin spirituel. Tout est merveilleux, elles jouissent d'un Amour qu'aucun des deux n'a jamais connu auparavant. Tout cela semble parfait. Cependant, au fur et à mesure qu’elles parviennent à se connaître, on découvre que les mots qu'elles partagent ont des sens différents, que l'autre interprète tout et partout à travers la "spiritualité" fausse et subjective de Maharaji.

Peu importe les arguments apportés, les données présentées, la personne esclave de Maharaji est incapable de voir le "Maître" dans ses vraies couleurs.

Le premier peut bien avoir des forces différentes qui le poussent et le tirent. Le cœur, le centre émotionnel, rempli de cet Amour jamais éprouvé auparavant, voudra passer au-delà des différences, niant qu'elles sont importantes face à ce qu'il ressent.

Le centre intellectuel, cependant, se rappelle des expériences précédentes quand de petites différences au début, les différences qui ont été poussées à l'écart et ignorées, sont apparues plus tard pour créer une grande douleur et souffrance aux deux individus impliqués. Il est capable de se projeter dans l'avenir et de voir les résultats d’avoir ignoré ces leçons, si durement gagnées dans le passé.

Cette observation de passé et présent est vivante et intense, si vivante et intense qu'elle ne peut pas être écartée en disant "Ah, bon, peut-être que cette fois-ci ce sera différent" ou "l'extase où je suis maintenant, si forte, si belle, vaudra certainement la peine malgré les problèmes plus tard".

Et tout cela, les supplications du cœur et la connaissance de la tête ont lieu en même temps. Et si le centre intellectuel peut rester ferme face aux coups émotionnels, ces coups peuvent être tempérés et on peut faire en sorte que le centre émotionnel "voit" la vérité de la vision plus large de passé et présent du centre intellectuel. L'énergie du centre émotionnel change sa couleur et une compréhension harmonieuse du cœur et de la tête se produit.

À ce moment-là, la fente par laquelle l'individu voit le film de sa vie s'élargit - le présent et le futur se mêlent pour devenir le Présent.

Le Présent s'étend grâce à l’expansion de notre conscience, de ce que nous pouvons retenir, tandis que les émotions nous poussent vers une vision étroite. Le centre intellectuel peut-il voir ce qui est réel en même temps que le centre émotionnel et le centre moteur veulent simplement qu’il trouve des excuses et des justifications ? Le travail de tous les centres peut-il être fusionné dans la Connaissance ?

Nous devons considérer l'état présent de l'univers comme l'effet de son passé et la cause de son avenir.

Considérez une intelligence qui, à n'importe quel instant, pourrait avoir une connaissance simultanée de toutes les forces contrôlant la nature et des conditions momentanées de toutes les entités qui forment la nature. Si cette intelligence était assez puissante pour soumettre toutes ces données à l'analyse, elle serait capable d'embrasser dans une formule simple les mouvements des plus grands corps dans l'univers et ceux des atomes les plus petits; pour elle, rien ne serait incertain; l'avenir et le passé seraient présents de manière égale à ses yeux.

Pierre Laplace

Conséquences de l'Enseignement de Maharaji sur le Développement Ésotérique d'un Individu

Après avoir feuilleté l'histoire d'épouvante qui comprend la vie et les enseignements du Gourou Maharaj Ji, on pourrait être tenté de penser que personne ne pourrait vraiment tomber dans cela et que, s'ils l'ont fait, certainement qu'un jour ils se réveilleront et verront la vérité. Quand ils le feront, ils pourront continuer leur vie et leur recherche.

Cela serait possible, si c'était si facile. Malheureusement, s'engager dans le mauvais travail, particulièrement au cours d'une longue période de temps, peut avoir un effet extrêmement destructeur sur le potentiel de développement ésotérique d’une personne. Pour expliquer pourquoi, nous devons entrer dans les bases de la structure de notre personnalité.

Nous ne sommes pas intégrés. Il y a plusieurs différents petits 'moi' en nous, luttant pour être entendus et avoir leur voie. La tradition nous donne l'image d'un conteneur rempli de limaille de fer. Donnez au récipient le coup de coude le plus léger et la limaille changera de position. Ceci est égal dans nos vies intérieures. Nous changeons constamment d'un moment à l’autre. Le but du travail ésotérique est, par le feu de notre travail et la souffrance consciente, de fusionner cette limaille dans un tout solide, le ' Moi ' réel.

Cependant, si nous devenons fortement identifiés avec quoi que ce soit avant que cette fusion n'arrive, des grumeaux peuvent se former dans la tasse, des grumeaux où de petites quantités de limaille de fer ont été fusionnées ensemble. La Personnalité n'est plus liquide dans ces secteurs. Elle est solide. L'ennui consiste en ce qu'une fusion si partielle empêchera une fusion complète ultérieure. Une fois qu'un grumeau est formé, un progrès ésotérique supplémentaire peut seulement être fait en retournant en arrière et en le rompant. Les chocs nécessaires pour faire ainsi sont extrêmement douloureux car de grandes parties importantes de nos vies doivent être remises en question. Quoi que ce soit que nous ayons donc identifié avec ce qui a créé le grumeau doit être analysé, compris, vu pour ce qu'il est, et rejeté.

Pire encore, si le grumeau est assez fort et si l'influence qui a mené à sa création est active dans sa vie pendant suffisamment longtemps, un centre magnétique noir peut être formé dans l'individu. Boris Mouravieff, dans son ouvrage Gnosis, décrit la formation du centre magnétique noir de la manière suivante :

 

Cette….figure, avec des centres magnétiques noirs, représente la situation où l'homme se leurre et, croyant qu'il absorbe des influences Ésotériques et qu’il fait la sélection nécessaire tout le temps, il absorbe en réalité les influences d’Illusion, celles des flèches noires qui sont d'une certaine façon parallèles aux flèches blanches des influences Ésotériques. Cela le mettra en contact avec des gens qui possèdent des centres magnétiques de la même nature : qui sont dupés ou qui dupent d'autres et qui n'ont aucun lien direct ou indirect avec le Centre ésotérique.

Pour comprendre le commentaire de Mouravieff qui affirme que, "croyant qu'il absorbe de influences Esotériques, ou 'B', et qu’il fait la sélection nécessaire tout le temps, il absorbe en réalité des influences d’Illusion, ou 'A ', celles des flèches noires qui sont d'une certaine façon parallèles aux flèches blanches des influences ' B ' ", on doit étudier le diagramme suivant :

Ici nous voyons beaucoup de petites flèches noires qui pointent dans beaucoup de directions différentes. Les grandes flèches blanches pointent toutes dans la même direction. Les petites flèches noires représentent les influences du monde matériel, ce que Mouravieff appelle les influences 'A': sexe, succès, argent, richesse, etc... Les flèches blanches représentent les  influences 'B', qui sont les influences qui nous mettent en contact avec notre nature supérieure.

Les flèches noires sont ces '' influences qui imitent ou semblent aller dans la même direction que les influences 'B'. Cependant, elles sont de faux enseignements, des enseignements comme celui de Maharaji qui y mènent la personne encore plus loin dans ce à quoi elle essaye d’échapper. Elles déplacent la personne vers les influences 'A' sous le couvert de son déplacement vers les influences 'B'.

Ce problème peut aboutir à un alignement magnétique avec la force de l'Entropie. Sous une telle influence, on verra des influences 'B' réelles comme des influences 'A'. En nous souvenant de notre discussion précédente sur la gnose, on ne voit pas la réalité métaphysique. Le voile n'est pas percé.

Il y a très peu ou pas d'espoir pour des individus qui sont alignés ainsi, tout du moins dans cette vie.

Conclusion

Il y a beaucoup d'aspects inquiétants à propos de la vie et les enseignements de Prem Rawat. Le fait qu'il ait commencé à enseigner à un si jeune âge peut bien être une indication d'influences hyperdimensionnelles dans sa vie et cela ne signifie nullement une bonne chose. Il peut avoir été choisi comme canal pour certaines idées nocives. On voit aussi ses revendications sur la divinité et les titres qu'il a pris, Seigneur de l'Univers, le Maître Parfait et cela indique une mégalomanie qui a été alimentée au fur et à mesure que ses disciples baisaient ses pieds et l'arrosaient avec des "cadeaux d'amour" au point que son ego pouvait facilement être dépeint comme Jabba the Hut dans la Guerre des Étoiles.

Dès son adolescence, les modèles étaient en place : les demandes de dévotion complète et l'idée que lui et lui seul, pouvait vous sauver, c'est-à-dire vous apporter "La Connaissance".

A partir de ce moment-là, il a réussi à accumuler une richesse énorme. Il a été bien promu par les médias et reçu les clés de beaucoup de villes américaines. Ce succès indique également qu'il était bien connecté au Pouvoir en Place. Ces connexions continuent à ce jour avec ses discours au sein des diverses Conférences à l'ONU.

Évidemment, ses enseignements ne jettent pas la crainte dans les cœurs de ceux qui contrôlent notre monde, et à partir de notre analyse, nous pouvons comprendre le pourquoi. On apprend aux gens une façon efficace de fermer leur capacité à penser. Il est facile de percevoir les principaux bénéficiaires d'un tel programme : ceux qui veulent contrôler les autres.

Maharaji lie "la Connaissance" à sa personne, à la connexion directe avec sa propre divinité, prenant au piège les gens dans leur propre subjectivité. Il se passe du besoin d'un réseau, promouvant au lieu de cela l'idée dangereuse qu'ils peuvent le faire tous seuls, bien sûr, avec l'aide de Sa Majesté. Maharaji montre les pièges de se tourner vers sa subjectivité intérieure comme étant la base de la "connaissance".

Dans les pires cas, il se peut que ceux qui tombent sous son influence aient été bloqués de tout véritable développement ésotérique. Quand ils rencontrent par hasard un enseignement vrai et essentiel, leur incapacité de voir la réalité les aveuglera par rapport à la Vérité.

Pour conclure, il devrait être clair que le chemin de la "Connaissance" de Prem Rawat et la dévotion pour lui, le Gourou Maharaj Ji, ancien Seigneur de l'Univers et Maître Parfait, n'a aucun rapport avec un véritable travail ésotérique. C'est un fraudeur et un trompeur : un Prédateur de l'ignorance des masses.

Les sites suivants sont des ressources très utiles pour ceux qui veulent en savoir davantage sur Prem Rawat. Le premier groupe concerne des sites fondés par des ex-premies qui regardent le vrai Prem Rawat. Le deuxième groupe concerne deux sites "officiels" de Maharaji-Prem Rawat".

http://www.ex-premie.org/">http://www.ex-premie.org

http://www.prem-rawat-maharaji.info/">http://www.prem-rawat-maharaji.info/ http://mikefinch.com/mj/hl.htm">http://mikefinch.com/mj/hl.htm

http://drek.org/pages/copyright_case_65.shtml

http://drek.org/pages/copyright_case_65.shtml

http://prem-rawat-critique.org">http://prem-rawat-critique.org

http://gallery.forum8.org">http://gallery.forum8.org 

http://maharaji.net/index.html">http://maharaji.net/index.html

http://tprf.org/prem_rawat.htm">http://tprf.org/prem_rawat.htm

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[1] [1] Apparemment, cette lettre revendiquée n'a jamais été produite comme preuve.

[2]  Evidemment, passer cette information n'est pas si difficile et n'a rien à voir avec un "gourou" individuel.


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

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