La pression pour la paix et la

À ce jour, tous ceux avec deux neurones encore en fonctionnement ont compris que les « attaques terroristes » ont des bénéfices à long terme pour les gouvernements israéliens, britanniques et américains. Cependant ce n'est pas juste le fait d'une « attaque terroriste » qui peut être et est utilisée pour effrayer le public à accepter toujours plus d'autoritarisme de leurs leaders, mais aussi la mémoire « d'attaques terroristes. »

Combien de fois les membres des gouvernements des Etats-Unis, du Royaume Uni et d’Israël nous ont rappelés le 11/9, les bombardements de Londres ou n'importe lequel des prétendus « attentats suicide palestiniens » quand ils essayent de justifier leur bellicisme ? En effet, le raisonnement pour la suite de la « guerre à la terreur » est basé entièrement sur l'existence prétendue du « terrorisme islamique dans le monde entier. » Cependant, la réalité est que si le terrorisme islamique devait jamais être largement et publiquement exposé pour la fiction qu'il est, le jeu serait terminé et les « leaders du monde libre » à Washington, Tel-Aviv et Londres seraient montrés comme les monstres psychopathes qu'ils sont.

Avant « le terrorisme islamique dans le monde entier », qu’y avait-il ?

Un désir, un plan, un ordre du jour ; c'est ce qu’il y avait.

À Washington, les Ziocons l'ont déclaré explicitement dans un document 'thinktank' bien connu à l’heure actuelle, intitulé : Reconstruction des Défenses de l'Amérique : Stratégie, Forces et Ressources Pour un Nouveau Siècle, dans lequel les architectes de guerre illégale ont appelé à ce que le pouvoir américain soit « projeté dans le monde entier. »

En Israël il y avait un besoin, un désir, un ordre du jour, mais il y avait aussi la crainte. La crainte que la paix puisse bientôt être établie et que les leaders sionistes soient amenés de force à la table de négociations avec les Palestiniens, une table à laquelle ils seraient forcés de fournir la preuve de leur revendication qu'ils désiraient vraiment la paix et rendre la terre volée aux Palestiniens. En 1993, il y eut les accords d'Oslo. En 2000 il y eut l'initiative de Paix de Camp David. Les deux installaient un cadre qui verrait la destruction du rêve sioniste de domination de toute la Palestine et du plus grand Moyen-Orient.

Dans les deux cas, le besoin concernait un ennemi. Un ennemi si grand, si dominant, si « méchant », qu'une guerre infinie pourrait être initiée et la brutalité infinie contre les gens innocents justifiée dans le processus de destruction de ce « mal. »

Pourtant aucun ennemi de cette sorte n'existait. Que faire ? Pour l'esprit psychopathe, la réponse était claire : créez en un, donnez-lui un nom et une idéologie et, pour les 6 années suivantes, commettez des attentats inhumains contre des gens innocents dans le monde entier et blâmez tout cela sur le « terrorisme islamique dans le monde entier. »

Aujourd'hui, le service de sécurité interne israélien « Shin Bet » a annoncé qu'à la fin de mars, ils ont arrêté 19 membres d'une « cellule » Hamas qui projetaient un attentat suicide » au cours de la semaine de Pâques. Un jour ou deux auparavant (la date spécifique n’est pas précisée) on nous dit qu’un « kamikaze palestinien » a conduit sa voiture (ou son camion, il y a des rapports contradictoires) dans les faubourgs de Tel-Aviv et ensuite pour une certaine raison inconnue, a décidé d'abandonner sa mission et est retourné à la ville de Cisjordanie de Qalqilya d'où il venait soi-disant. Une fois là, il a garé sa voiture (ou son camion) derrière une maison et un jour, ou quelques jours, plus tard la bombe explosa, en ne blessant personne. Le renseignement interne israélien, le Shin Bet, dit que la voiture (ou le camion) transportait 100 kilos d'explosifs. La police palestinienne qui était sur les lieux après l'explosion a déclaré catégoriquement que la voiture (et c'était une voiture, pas un camion) ne contenait pas plus de 2 livres d'explosifs. Le Hamas, n’ayant pas l'habitude de nier quoi que ce soit dont ils sont vraiment responsables et souvent étant accusés d’attentats pour lesquels ils ne le sont pas, nia avoir un quelconque rapport avec l'incident.

L’intention de ce récent morceau de propagande du gouvernement israélien semble être d’instiller le soupçon et la haine envers les Arabes israéliens vivant en Israël dans les esprits des Juifs israéliens. Le soi-disant « kamikaze », voyez-vous, était prétendument le détenteur d’une pièce d’identité israélienne et était capable, nous dit-on, de passer librement en Israël à travers la frontière. On a lourdement insisté sur ce fait dans les actualités au point qu'il semble être le sujet principal, avec la diabolisation standard du Hamas (et indirectement leurs associés de coalition, l'Autorité palestinienne) arrivant tout près en seconde position.

Du point de vue sioniste voyez-vous, on ne peut jamais permettre aux Palestiniens de se présenter comme des gens honorables avec un grief justifié contre Israël et eux et leurs leaders politiques doivent être continuellement diabolisés comme des « terroristes. »

La puanteur du Premier ministre adjoint israélien Avigdor Lieberman est omniprésente dans ce dernier épisode de duplicité sioniste. Ce fut Lieberman, après tout, qui suggéra que les Israéliens arabes soient forcés de jurer un serment d'allégeance à Israël ou bien révoquer leur citoyenneté, ajoutant que 90 pour cent d'un million d'Arabes d'Israël « devraient trouver une nouvelle entité arabe » dans laquelle vivre au-delà des frontières d'Israël. « Ils n'ont aucune place ici. Ils peuvent prendre leurs affaires et aller se faire pendre », a-t-il dit. Ce fut Lieberman qui déclara que l'on devrait donner un ultimatum aux Palestiniens : « à 8 h nous bombarderons tous les centres commerciaux... à midi nous bombarderons leurs postes d'essence... à 14 h nous bombarderons leurs banques.... » Ce fut Lieberman qui appela à ce que les milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël (la plupart d'entre eux innocents de tout crime) soient noyés dans la Mer Morte, en offrant avec bonté de fournir les bus pour les y amener.

En novembre 2006, Lieberman a appelé à l'exécution de tous les membres arabes de la Knesset qui rencontrent les représentants du gouvernement palestinien, disant :

« La Seconde Guerre mondiale s’est terminée avec le procès de Nuremberg. Les chefs du régime Nazi, avec leurs collaborateurs, ont été exécutés. J'espère que ce sera le destin des collaborateurs à la Knesset. »

Et ce type est désigné pour être le Premier ministre israélien suivant (à moins qu'également le raciste Benjamin Netanyahu ne soit choisi à la place).

Le problème semble être le fait que le régime sioniste en Israël ait récemment reçu une mauvaise presse résultant de son rejet désinvolte de toute chance de pourparlers avec le gouvernement palestinien de coalition (Hamas et le PA) nouvellement formé (le 19 mars) et son rejet du plan saoudien pour la paix du 27 mars qui a été réactivé.

Par rapport à la coalition palestinienne, Olmert a déclaré :

« Nous ne pouvons pas avoir un contact avec les membres d'un gouvernement qui justifie la résistance, ou autrement dit, la terreur » - le droit à la résistance de tout peuple occupé tel que fixé par la convention de Genève étant la même chose que le « terrorisme » dans le lexique sioniste.

Olmert a aussi rejeté des pourparlers avec le Hamas en partant du principe qu'ils « ne reconnaissent pas le droit à exister d'Israël. » De cette manière, Olmert a ignoré le fait que la plate-forme de coalition du Hamas et du PA reconnaît implicitement Israël en appelant à un état palestinien sur des pays qu'Israël a volé en 1967, par contraste avec les appels passés du Hamas d'éliminer Israël en tout. En effet, il n'y a aucune raison morale ou basée sur la conscience pour que les Palestiniens « reconnaissent le droit à exister d'Israël », puisque Israël comme c'est le cas aujourd'hui, est défini par son occupation et sa brutalité envers la terre palestinienne et son peuple. Qui, en conscience, pourrait sanctionner une telle inhumanité en reconnaissant son droit à exister ? Une telle inhumanité n'a aucune place dans un monde juste et paisible. Arrêtez la persécution des Palestiniens et le monde reconnaîtra le droit à exister d'Israël. Mais le régime sioniste ne le fera jamais, parce qu'Israël ne veut pas la paix.

En ce qui concerne le plan saoudien pour la paix réactivé. 14 Etats arabes, y compris la coalition palestinienne menée par le PA, ont offert la normalisation des relations (c'est-à-dire la paix) avec Israël en échange du retour aux frontières d’avant la guerre de 1967 et le droit aux réfugiés palestiniens et leurs descendants de retourner aux pays qu'ils peuplaient avant que l'état d'Israël n'ait été formé.

La flexibilité était inhérente au plan saoudien pour la paix et il était conçu comme un point de départ pour des négociations. Pourtant le régime sioniste a rejeté totalement toute possibilité du droit des Palestiniens de retourner aux pays dont ils furent balayés, que ce soit en 1948 ou 1967. A partir de cela, il a été clairement compris qu'Israël rejette non seulement le droit du retour, mais aussi n'importe quelle idée qu'il rendrait la terre volée de Palestiniens depuis la formation de l'état d'Israël en 1948 et avec cela n'importe quelle idée de la création d'un état palestinien viable.

De nouveau, en résumé, Israël ne veut pas la paix.

Il est à noter en particulier le fait que cette dernière propagande d’ « attentat suicide », arrivant, comme il se fait, immédiatement après qu'un Premier ministre israélien a rejeté une offre de paix des Etats arabes, presque exactement une copie du Sommet de Paix saoudien original offert la semaine de Pâques 2002. À cette occasion, l’encre était à peine sèche avant qu’un soi-disant « kamikaze palestinien » n'ait fait détoner ses explosifs dans l'Hôtel Park à Netanya le 27 mars 2002, tuant 20 personnes âgées, presque exactement il y a 5 ans. Comme plusieurs autres « attentats suicide palestiniens » présumés, les détails de cette attaque sont ouverts à l'interprétation. Tout ce que l'on connaît vraiment est qu'un homme est entré dans l'hôtel Park avec une valise et la valise explosa. Ce pourrait avoir été littéralement n’importe qui, même quelqu'un inconscient du destin qui l’attendait.

Combien c'était commode alors, avec le gouvernement israélien d'Ariel Sharon de ce temps-là sous pression pour accepter le plan de paix saoudien ou perdre la face concernant la position de supériorité 'morale', que les Palestiniens aient semblé encore se tirer dans le pied et présenter les sionistes d’une façon non seulement de rejeter le plan pour la paix, mais faire paraître les Palestiniens comme l'ennemi de la paix.

L’attentat de l'Hôtel Park en 2002 est rappelé comme « l’attentat suicide de la Pâque juive. » Aujourd'hui, plusieurs sources de nouvelles israéliennes portent une variante du titre : « Massacre de la pâque juive déjoué ».

Vous voyez comment cela fonctionne.

27 mars 2002 : Plan pan-arabe pour la paix offert à Israël.

Immédiatement après : "attentat suicide de la Pâque juive"

27 mars 2007 : Plan pan-arabe pour la paix offert à Israël

Immédiatement après : « attentat suicide de la Pâque juive évité de justesse. »

Il y a un air sinistre certain autour des événements récents au Moyen-Orient et en particulier la pression d’Israël sur le gouvernement de coalition Hamas/PA et le plan saoudien pour la paix réactivé. L'histoire semble se répéter. Les sionistes ne supportent pas très bien ' la pression de paix '. Elle les dérange énormément. Comme déjà noté, pendant les années Clinton, des efforts significatifs avaient été faits pour apporter la situation critique des Palestiniens et le besoin d'une juste solution du conflit du Moyen-Orient à l'attention de la communauté internationale. Tandis que Israël avait fait capoter avec succès les pourparlers de paix de Camp David en faisant des demandes dont il savait que les Palestiniens, et donc Arafat, ne pouvaient accepter, Israël se trouvait de plus en plus isolé et de plus en plus sous la pression pour faire les concessions que cette paix requerrait.

Puis le 11/9 'est arrivé' et il était impossible de dire ce qui allait se passer..

Le salut d'un « massacre de la Pâque juive » a de forts traits religieux pour les Juifs, évoquant comme il le fait, la "Pâque" originale factice quand Yahweh a passé sur les maisons des Israélites choisis dans son saccage et meurtre du premier né des peuples moindres (ou l'histoire le dit). Pour être épargné du destin des autres, les Israélites reçurent des instructions pour enduire les linteaux de leurs portes avec le sang du « sacrifice de la Pâque juive. »

Bien que peu d'Israéliens continuent avec cette tradition aujourd'hui, il y a peut-être ceux qui croient en privé, comme les médias israéliens semblent suggérer, qu’à cette Pâque juive, 'Yahweh' les ait de nouveau épargnés du carnage qu'il a assouvi pendant les 60 ans passés sur les peuples 'moindres' du Moyen-Orient. Après tout, assez de sang palestinien et arabe a été versé par les gouvernements américains et israéliens pour oindre la porte de chaque ménage israélien - mais suffira-t-il pour épargner les Juifs israéliens des résultats du bellicisme de leurs leaders ?

La vérité de la question est que l’histoire ne se répète pas - l'histoire est délibérément répétée, parce que les gens ne se sont toujours pas éveillés à la vérité du monde qui les entoure et à qui, ou quoi, commande cela. L'histoire est répétée parce que ce qui a fonctionné une fois, fonctionnera de nouveau. L'histoire est répétée parce que les psychopathes qui ont été au pouvoir il y a 10, 50, 100, 200 ans, sont toujours là aujourd'hui. Et l'histoire continuera à être répétée, jusqu'à ce qu'ils soient supprimés.

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