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Traduction française: Henri R.


26 Avril 2004: Maintenant que nous avons une théorie sur l'emplacement réel de certains des événements du passé antique, je voudrais revenir à nouveau sur ce que Hérodote a à dire sur le célèbre labyrinthe d'Egypte.

Libérés après le règne du prêtre d’ Héphaïstos, les Egyptiens, puisqu’ ils ne pouvaient pas vivre sans avoir de roi, désignèrent douze souverains…
 
En outre, ils décidèrent de se rassembler et de laisser un mémorial d’eux-mêmes; et après cette résolution ils décidèrent de faire construire un labyrinthe situé un peu au-dessus du Lac Moeris et pratiquement en face de la cité appelée Cité des Crocodiles. Cela, je l’ ai vu moi-même, et je l’ai trouvé tellement grandiose que les mots ne peuvent le décrire. […]
 
Les pyramides elles aussi sont d’une grandeur indicible, et chacune d’entre elles vaut de nombreux ouvrages exécutés par les Hellènes, aussi grands qu’ ils soient, mais le labyrinthe surpasse tout, même les pyramides […]
  Dès lors, nous parlons des salles inférieures par ouï-dire, tandis que les supérieures nous les avons vues nous-même et les avons trouvées plus grandioses que tout autre ouvrage humain.   Car les passages d’ une salle à l’ autre et les allées entre les cours, qui étaient admirablement ornés, offraient au regard d’ innombrables objets d’ émerveillement à mesure que nous allions d’ une cour aux salles qui se trouvaient au delà, et de ces salles aux colonnades, et des colonnades à d’ autres salles, et de ces salles à d’ autres cours encore.   Au-dessus de tout cela il y a un toit, en pierre comme les murs, et les murs sont couverts de figures sculptées; et chaque cour est entourée de piliers en pierre blanche assemblés à la perfection, et à la fin du labyrinthe, près du coin, il a une pyramide de quarante brasses (73m20), sur laquelle de grandes figures sont sculptées, et vers celle-ci il y a un chemin souterrain. [1]

A nouveau nous notons que Hérodote déclarait que ce labyrinthe était plus grand que les pyramides.

Diodore:

[Le Labyrinthe] est un édifice merveilleux, non tant pour sa taille, que pour l’habileté déployée dans sa construction; car une fois à l’ intérieur, il est impossible de trouver sans difficulté le chemin de la sortie, à moins de faire appel aux lumières d’un guide le connaissant parfaitement. Certains disent même que Dédale fit la traversée jusqu’ en Egypte et qu’émerveillé par l’habileté déployée dans cette construction, il fit construire pour Minos, roi de Crète, un labyrinthe semblable à celui d’ Egypte, et dans lequel certains disent que la créature nommée Minotaure fut gardée. Quoi qu’ il en soit, le labyrinthe crétois a complètement disparu, soit sur la décision d’ un gouvernant, soit qu’ il ait subi les ravages du temps; mais le labyrinthe égyptien est resté absolument parfait dans sa construction tout entière, et ce jusqu’ à mon époque. […]   Tandis qu’en ce qui concerne les sculptures et autres objets d’ art, ils n’ ont laissé à leurs successeurs aucune possibilité de les surpasser. […] [2]

Strabon:

Outre ces choses, il y a l’édifice du Labyrinthe, une construction qui égale tout à fait celle des pyramides. [3]

Pline:

Parlons également des labyrinthes, des ouvrages parmi les plus extraordinaires, pour lesquels des hommes ont dépensé des fortunes, mais qui ne sont pas, comme l’ ont pensé certains, des produits de l’imagination. Il existe encore de nos jours en Egypte, dans le Nome héracléopolite, le premier labyrinthe construit selon la tradition: il y a 3 600 ans, par le roi Petesuchis ou Tithois, bien qu’ Hérodote attribue l’ ouvrage tout entier aux Douze Rois et à Psammétique, le dernier d’ entre eux. […]
  De toute manière, que Dédale l’ait pris pour modèle du labyrinthe qu’ il a construit en Crète est hors de doute, mais il est également clair qu’il n’en a imité que la centième partie […] Celui-ci a été le deuxième labyrinthe construit après le labyrinthe égyptien, le troisième se trouvant à Lemnos et le quatrième en Italie …   Il serait impossible de décrire dans le détail la disposition de cette construction et toutes ses parties distinctes…   Une seule personne y a fait des réparations et il y en a eu peu. Il s’agit de Chaermon, l’ eunuque du roi Necthebis, 500ans avant Alexandre le Grand. Une tradition dit aussi qu’il a fait soutenir les toits avec des poutres de bois d’ acacia bouilli dans l’huile, jusqu’ à ce que les pierres parallélépipédiques puissent être hissées dans les voûtes..[4]

Comme nous avons fait remarqué, Pline nous assure que Hérodote avait tort non seulement sur celui qui avait bâti le labyrinthe, mais aussi sur sa date de construction. Pline le date de plus de trois mille ans avant son époque. Pline mentionne aussi le labyrinthe mythique de Crète, bien qu'il soit certain que le temple à Cnossos (le Cnossos Crétois comme nous le connaissons aujourd'hui) qui fut identifié comme le labyrinthe par Arthur Evans n'était plus accessible à la vue à l'époque de Pline et avait, en fait, été enfoui par l'éruption du Volcan Théra vers 1600 av. J.-C.

A ce moment, j'aimerais apporter le fait que, comme préface à ses remarques sur le labyrinthe, Hérodote écrivit:

Jusqu'à présent l'histoire est racontée par les Egyptiens eux-mêmes; mais je vais maintenant raconter ce que d'autres nations ont aussi dit, et les Egyptiens en accord avec les autres, de ce qui est arrivé dans ce pays: et à cela sera aussi ajouté quelque chose de ce que j'ai moi-même vu.

Donc le récit écrit connu le plus ancien sur l'existence des labyrinthes apparaît dans les écrits de l'historien grec Hérodote vers 450 av. J.-C., et il nous informe que cette histoire était aussi bien connue par d'autres nations.

Des histoires de labyrinthe étaient évidemment célèbres bien avant Hérodote, et nous sommes certains, à cause de ses références aux pyramides, qu'il parlait de l'Egypte que nous connaissons comme l'Egypte, même s'il ne l'appelait pas par ce nom; ce fut fait par les traducteurs. Clairement, Hérodote se référait à un vrai bâtiment parce qu'il prétend  l'avoir vu lui-même! Il semble clair que, à l'époque de Hérodote, l'histoire du Labyrinthe était associée à l'Egypte. La question est: était-ce parce qu'une association particulière entre l'Egypte plus ancienne et celle que Hérodote connaissait?

Les diverses propositions pour ce que doivent être les "vestiges" du labyrinthe ne collent simplement pas aux descriptions. Et, tandis que nous pouvons avoir quelques doutes sur la précision de l'histoire attribuée au monument par les divers auteurs antiques, dépendant de qui leur donnait leur information, il est difficile de douter qu'ils l'avaient vu eus-mêmes, ou qu'ils avaient une information directe.

Quand Hérodote disait qu'il avait vu le labyrinthe par lui-même, à quoi se référait-il? Mentait-il sur avoir vu cette grande merveille dont personne ne semble être capable de trouver une trace de nos jours?

Je ne pense pas. Je pense que Hérodote parlait certainement de quelque chose qui était impressionnant et merveilleux et il peut avoir supposé que ce DEVAIT être le Labyrinthe d'Egypte parce qu'il y avait une association certaine et définie entre une autre Egypte, plus ancienne, un labyrinthe et l'Egypte que Hérodote connaissait.

Voici donc nos points: 1) Nous savons que Hérodote était dans l'Egypte que nous connaissons maintenant comme l'Egypte. 2) Nous avons quelque idée qu'il voyait un merveilleux bâtiment qu'il considérait être une merveille plus grande que les pyramides elles-mêmes. 3) Il mentionne un lac adjacent à cette structure, et 4) il semble que les caractéristiques les plus intimidantes du bâtiment étaient les colonnades – d'énormes corridors à colonnades.

Y a-t-il un tel bâtiment dans l'Egypte que nous connaissons maintenant?

Oui, il y a: le Temple de Karnak.

Une description de ce complexe, est donnée comme suit:

Le temple de Karnak était connu comme Ipet-isut (Le plus exquis des endroits) par les anciens Egyptiens. C'est une cité de temples construits sur 2000 ans et dédiée à la triade thébaine de Amon, Mout et Khonsou.

Cet endroit abandonné est encore capable d'éclipser beaucoup de merveilles du monde moderne et, à son époque, il doit avoir été impressionnant.

Pour l'ancienne population égyptienne largement non-éduquée, ceci ne pouvait avoir été que la place des dieux. C'est la mère de tous les bâtiments religieux, le plus grand jamais fait et un endroit de pèlerinage pendant plus de 4000 ans. Quoique les pèlerins d'aujourd'hui soient principalement des touristes.

[Le Temple de Karnak] couvre environ 200 acres (NdT: 81 ha) 1,5 km sur 0,8 km. La zone de l'enceinte d'Amon seule est de 61 acres (NdT: 25 ha) et pourrait contenir dix cathédrales européennes moyennes.

Le grand temple au cœur de Karnak est si grand, que St Pierre, les cathédrales de Milan et Notre-Dame pourraient être perdues à l'intérieur de ses murs. L'Hypostyle avec 54000 pieds carrés (NdT: 5000 m2) et ses 134 colonnes est encore la plus grande chambre de n'importe quel monument religieux dans le monde. En plus du sanctuaire principal il y a plusieurs temples plus petits et un vaste lac sacré.

Le Temple de Karnak est en réalité trois temples principaux, des temples internes plus petits, et plusieurs temples extérieurs. Ce vaste complexe fut construit et agrandi sur une période de treize cents ans.

Les effets qui sont produits à l'intérieur du hall sont très différents de ce qu'ils étaient à l'origine. Les architraves énormes ne sont pas au-dessus des chapiteaux qui dominent en haut. Vers le centre de la salle, plusieurs architraves et fenêtres qui ont un treillis de pierre restent encore. Cette petite zone peut vous donner une idée des intentions des constructeurs pour les effets de lumière. Un peu d'imagination est requise ici pour apprécier ce à quoi cela devait ressembler. Les murs, plafonds et colonnes sont peints avec des tons naturels. La lumière qui était laissée entrer à l'origine gardait l'essentiel de la salle dans l'ombre. Le plafond du hall était à 82 pieds (NdT: 25m) de haut et était supporté par 12 colonnes papyrus. Les colonnes sont faites en grès et mises en deux rangées de six. Chaque rangée est flanquée de chaque côté par 7 rangées de colonnes de 42 pieds (12,8 m) de haut. Chaque rangée a 9 colonnes, sauf les rangées intérieures qui ont 7 colonnes. Les reliefs dans toute la salle contiennent le symbolisme de la Création. […] Les murs extérieurs de la Salle Hypostyle sont couverts de scènes de bataille. […]

Quittant la salle hypostyle par le troisième pylône vous arrivez à une cour étroite où se trouvaient autrefois plusieurs obélisques. Un des obélisques fut érigé par Thoutmosis Ier (1504 – 1492 av. J.-C.) qui était le père de Hatshepsout. Cet obélisque a 70 pieds (21,3m) de haut et pèse 143 tonnes. Durant les siècles entre Thoutmosis Ier et Ramsès VI, les pharaons de l'époque firent plus que leur part de destruction et de démantèlement. Cet obélisque ne fut jamais touché. L'inscription originale fut laissée en place. Cependant, deux rois ajoutèrent leur inscription de chaque côté de l'original. Au-delà de cet obélisque est le seul Obélisque restant de Hatshepsout (1473 – 1458 av. J.-C.). Il fait 97 pieds (29,6m) de haut et pèse approximativement 320 tonnes. A part l'obélisque de Latran à Rome, c'est l'obélisque debout le plus haut. […]

Thoutmosis III (1470-1425 av. J.-C.) fut le successeur de Hatshepsout. Quand il arriva au pouvoir, il construisit un haut mur autour de son obélisque. Ce mur cachait les deux tiers inférieurs mais laissait le reste au-dessus. On pensait que c'était une manière plus facile et moins coûteuse de détruire sa mémoire que de le détruire et le retirer. Si Thoutmosis avait réellement voulu détruire l'obélisque, il l'aurait certainement détruit et enlevé. Peut-être était-ce une autre raison pour la construction du mur. Le haut de l'obélisque était visible à 50 miles (80km). Le granit rose de l'obélisque était extrait à Assouan, qui est à plusieurs centaines de miles au sud de Karnak. La pierre était déplacée jusqu'au fleuve et expédiée en aval à Thèbes. La mise en place de la pierre est montrée sur des reliefs avec le pharaon la soulevant avec une seule corde attachée à son extrémité supérieure. C'est très probablement symbolique, mais peut avoir été fait de cette manière avec plusieurs centaines de gens tirant ensemble. […]

Le Sixième Pylône, qui fut construit par Thoutmosis III, mène dans une Salle des Archives dans laquelle le roi gardait ses tributs. Il reste très peu de cette archive à part deux colonnes de granite. Juste au-delà de ces colonnes se trouve le Saint des Saints ou sanctuaire. Originellement il était la plus ancienne partie du temple. Le présent sanctuaire fut construit sur le site du sanctuaire plus ancien construit par Thoutmosis III. Le présent sanctuaire contient des blocs du sanctuaire de Thoutmosis et contient encore des inscriptions de Thoutmosis. Le sanctuaire est construit en deux sections. Pourquoi ceci fut fait n'est pas connu.

Des descriptions du Temple de Karnak, nous pouvons facilement comprendre le respect et l'étonnement de Hérodote et pourquoi il pensait qu'il était plus grand que les pyramides. Après tout, pour l'œil du voyageur antique, les pyramides n'étaient que des structures géométriques sans rien dans le genre de caractéristiques spéciales. Il n'avait certainement pas idée du grand mystère qu'elles présenteraient à nos ingénieurs modernes. Il était bien plus impressionné par des rangées de colonnes, de peintures, et d'utilisation ingénieuse de la lumière pour créer un effet dramatique.

Mais encore, nous sommes curieux sur le fait que l'histoire du labyrinthe fusse aussi célèbre. Hérodote voyagea en Egypte et collecta les mythes et histoires locaux des diverses merveilles qu'il voyait et nous avons quelque idée à ce moment que beaucoup de ces histoires étaient basées sur des modèles plus anciens d'un autre endroit et d'une autre époque. Qu'était le modèle du Labyrinthe Egyptien? Y a-t-il quelque chose qui relie ces divers éléments ensemble? Pour trouver notre indice, allons dans une direction légèrement différente.

C'est un fait que la Terre est littéralement couverte de mégalithes d'une ancienne civilisation. Des dizaines de milliers! Il y a des variations dans le placement et le style, mais la chose qu'ils ont tous en commun est leur taille incroyable et leur antiquité indéniable.

Personne n'a jamais fait un décompte systématique des mégalithes, mais l'estimation va au-delà de 50 000. Il est aussi admis que ce chiffre ne représente qu'une fraction, puisque beaucoup ont été détruits, non seulement par les forces de la nature, mais aussi par la destruction arbitraire de l'homme.

Bien qu'il y ait des monuments mégalithiques partout dans le monde, il n'y a rien ailleurs comme ce qu'il y a en Europe. Les mégalithes d'Europe forment une "énorme couverture de pierre." La manie des mégalithes de l'antique Europe est sans parallèle dans l'histoire humaine.

Les mégalithes, alors, furent levés par certains des anciens Européens. La raison que ce simple fait prit si longtemps à être accepté était le complexe d'infériorité singulier que les Européens occidentaux avaient sur leur passé. Leur religion, leurs lois, leur héritage culturel, leurs chiffres mêmes, tout venait de l'Est. On a supposé longtemps que les habitants, avant que la civilisation n'arrive des Méditerranéens, étaient illettrés, ils ne gardaient pas d'archives, ils ne construisaient pas de cités. Il était facile de supposer qu'ils étaient simplement des bandes de sauvages hurlants à demi-nus qui peignaient leur corps, mettaient de la graisse d'ours sur leurs cheveux et mangeaient leurs cousins.

La chose intéressante sur les bâtisseurs de mégalithes est que les peuples qui étaient capables de réaliser ces faits d'ingénierie absolument étonnants sont encore, dans la plupart des cercles, considérés comme des barbares parce qu'ils ne bâtirent pas de cités, ne s'engagèrent pas dans l'agriculture, ne développèrent pas la roue, ou l'écriture. Cependant, ils firent quelque chose qui ne pouvait clairement pas être, et n'était pas, fait par des peuples "civilisés" qui font toutes ces choses "civilisées". Ils avaient une sorte de "pouvoir" que nous ne pouvons copier et ne comprenons pas.

J'aimerais spéculer ici un moment. La première chose qui vient à mon esprit quand je considère le problème des mégalithes est ce que j'appelle la "rétribution". C'est à dire, personne qui est humain ne fait quelque chose sans une "rétribution", ou pour le dire plus généralement, pour une raison. Quelle pouvait être la raison des pierres? Il y avait clairement une plus grande quantité que nécessaire pour de simples buts "monumentaux" ou "d'adoration", ou même conservation du temps, comme des chercheurs récents ont suggéré. Ils apparaissent arrangés comme les mécanismes internes d'une vaste machine globale dont le but est une énigme pour nous. Par exemple, à Carnac en Bretagne, 3000 menhirs formaient treize lignes parallèles, étalés sur quatre miles de la campagne française.

Au même moment, est-ce que la présence surabondante de ces mégalithes, leur arrangement "de type machine", ont quelque chose à faire avec les choses qui sont observées comme manquantes dans ces peuples, c-à-d. les signes de la civilisation: la roue, l'agriculture, l'écriture et les cités? Pouvons-nous supposer que la raison pour les pierres et la raison pour l'absence de preuve de ce que nous appelons, aujourd'hui,  civilisation, sont identiques?

Ce qui me frappe comme particulièrement intriguant est le fait qu'il y a un endroit appelé Carnac en Bretagne et un bâtiment que nous suspectons avoir été identifié par Hérodote comme l'ancien labyrinthe égyptien est maintenant appelé le Temple de Karnak.

Carnac est le site mégalithique le plus célèbre et le plus grand en France. Ce site remonte à quelques sept mille ans et inclut des pierres pesant jusqu'à 180 tonnes. L'opinion archéologique commune dit que les dolmens – des cavernes artificielles construites en pierres et dalles de pierre – furent faites dans des buts de sépulture. Pour les pierres debout – les menhirs – ils n'ont pas d'explication raisonnable. Un examen serré de certaines des pierres qui existent dans la région de Bretagne révèle des marques caractéristiques qui suggèrent certainement le labyrinthe. Ce qui rend tout ceci intéressant est ce que Wilkens a à dire sur la région que nous connaissons comme la Bretagne. Wilkens écrit:

Il semble y avoir eu quatre différentes régions appelées Thrace à l'Age de Bronze, Homère comprenant généralement à partir du contexte, de laquelle il était question. La multiplicité du nom fut probablement redevable à la migration, mais aussi à la signification de l'adjectif thracus, "courageux", qui doit avoir été un épithète populaire avec beaucoup de peuples guerriers, qui donna le nom aussi à leurs régions respectives. [Une de ces régions était] l'ouest de la Bretagne, patrie des alliés troyens qui vinrent d'outre-mer. [Wilkens]

Quand nous considérons la Thrace comme la Bretagne, et que la Bretagne est la patrie de Carnac, un endroit où il y a des centaines de mégalithes disposés en rangées, avec beaucoup de chambres funéraires, de cavernes artificielles, etc., il y a quelques indices en plus qui entrent en jeu, que j'ai racontés dans la Science Antique:

Il est dit que lorsque Dionysos envahit la Thrace, Orphée ne trouva pas bon de lui rendre les honneurs mais, au contraire, exhorta les hommes de Thrace au meurtre sacrificiel. Il leur enseigna "d'autres mystères sacrés" en rapport avec Apollon, qu'il considérait le plus grand de tous les dieux. Dionysos en eut une crise de rage, et il a envoya les Ménades auprès d'Orphée au temple d'Apollon où Orphée était prêtre. Elles firent irruption, assassinèrent leurs époux qui étaient assemblés pour écouter Orphée parler, déchirèrent Orphée membre après membre, et jetèrent sa tête dans l'Hèbre où elle continua à chanter en glissant au fil de l'eau. Elle fut  emportée vers la mer, puis vers l'île de Lesbos. Une autre version de l'histoire est que Zeus avait tué Orphée en le frappant de ses foudres, pour avoir divulgué des secrets divins. Il instaura les Mystères d'Apollon en Thrace, d'Hécate à Aegina et de Déméter souterraine à Sparte.

Dans la section précédente, nous avons discuté la similitude entre l'histoire du sacrifice d'Iphigénie par Agamemnon et l'histoire de la fille de Jephté et même l'histoire du presque sacrifice d'Isaac par Abraham. L'histoire de la fille de Jephté nous a menés à une considération des Mystères d'Eleusis et le Culte de Déméter et parmi les commentaires la chose suivante a été notée:

Beaucoup de savants préfèrent aujourd'hui la vue que le culte de Déméter est venu probablement de Thessalie ou de Thrace. Ils basent cette conclusion en partie sur des références dans Homère et d'autres auteurs antiques à certains temples à Déméter manifestement Pré Doriens dans les villes Thessaliennes de Thermopyles, Pyrasos et Pherai; en partie sur certains liens étymologiques connectant des mots clefs dans les rites de Déméter à des dialectes pré helléniques du nord.

La conclusion évidente - si nous allons un peu plus loin avec notre hypothèse - est que les rites d'Eleusis et le culte de Déméter ont été transportés en Thrace que nous connaissons maintenant comme la Thrace, avec le nom. Si nous considérons alors l'indice des deux "Carnacs", nous trouvons un lien entre les Mystères d'Eleusis et le labyrinthe.

À maintes reprises on nous rappelle que l'Europe semble avoir oublié son véritable héritage, mais il n'est pas trop difficile de comprendre pourquoi ou même comment :

Les leaders militaires romains et les politiciens n'étaient normalement pas intéressés par le maintien dans leurs provinces Occidentales d'une mémoire culturelle qui donnait trop d'accent aux temps d'avant la conquête romaine. Au lieu de cela, ils ont encouragé ' l'oubli culturel ' d'un tel passé. En conséquence, toute mémoire indépendante des périodes pré romaines semble en fait avoir manqué complètement dans des régions comme la Gaule, bien que de nombreux monuments pré romains et d'autres restes doivent être restés visibles. [Woolf, Greg (1996) The Uses of Forgetfulness in Roman Gaul  (Les Utilisations de l'Oubli en Gaule romaine). Dans : H.-J.Gehrke et A.Moller (rédacteurs) Vergangenheit und Lebenswelt (Passé et Monde de la Vie). Soziale Kommunikation, Traditionsbildung und historisches Bewußtsein, p. 361-381. Tübingen : Narr. 1996]

Ainsi nous arrivons à une autre hypothèse : ces parties des "histoires" du labyrinthe que Hérodote et d'autres associent avec l'Egypte étaient des histoires d'un labyrinthe très différent dans un emplacement très différent et que même le nom "Karnak" a été pris de Carnac en Bretagne.

Maintenant, je dois préciser que je ne suggère pas que la culture des mégalithes du nord soit allée au Sud et soit responsable des monuments égyptiens qui sont, à mon avis, beaucoup plus antiques que les "experts" actuels le permettent. Ce que je suggère est que la culture "grecque" prétendue a imposé plus tard beaucoup de ses histoires et de ses noms sur des événements et des places en Méditerranée. Certainement, le problème est inévitablement complexe dû à des vagues d'invasion et de conquête répétées et le mélangeage des peuples au cours du temps. Cela, bien sûr, nous rappelle le problème d'Orphée. Comme nous avons noté ci-dessus, il semble avoir prêché contre les maux du sacrifice et a perdu sa vie pour cela. Cela indique qu'il y avait, en effet, un conflit très défini des religions qui peuvent avoir plus tard été racontées de nouveau comme des guerres entre des dieux. Comme j'ai commenté dans mon livre, La Science Antique:

Lorsque l'on parcourt toutes les anciennes "matières", étudie les différents groupes en tentant de les suivre dans leurs déplacements, et analyse la morphologie génétique afin de pouvoir dire qui est qui et la comparaison de la linguistique et le mythe et l'archéologie, l'on arrive à la conclusion surprenante qu'il y a eu des polarités significatives partout dans l'espace et dans le temps. J'ai provisoirement identifié ces polarités comme le Peuple des Cercles et le Peuple des Triangles - ou Pyramides -.
Globalement, la majorité des peuples de triangles se trouvent dans l'Hémisphère sud, où se trouvent les cultures ayant bâti des pyramides et objets manufacturés se rapportant à ces cultures. Chez la plupart, leur art est primitif et stylistiquement rigide. Dans l'hémisphère nord, nous voyons les peuples qui dessinent des cercles, des spirales, ébauchent des mégalithes, produisent les œuvres d'art de Lascaux et Chauvet et de nombreuses autres cavernes.
On peut noter une différence claire entre les perceptions et les réponses à l'environnement entre les deux tendances et groupes. Bien sûr, il y a des zones où il y a manifestement eu un mélange des deux cultures et des styles, et des constructions idéologiques communes, mais en général il y a une nette différence.
De nombreux livres sur la "science alternative" sont publiés de nos jours sur de prétendues anciennes civilisations. Une supposition qu'ils semblent tous tenir en commun c'est que tout le monde était beau, tout le monde il était gentil, et que tout n'était que sucre et miel entre tous les peuples, et que soudain un méchant cataclysme a mis fin à tout cela. Ils oublient les Vedas et le Timée de Platon qui décrivent une guerre antique et que c'est alors, ou immédiatement après, que la cataclysme cosmique est survenu.
Il serait dès lors raisonnable de soupçonner que les différends qui opposaient les parties avant le cataclysme se sont poursuivis après le cataclysme. Et il est raisonnable de supposer que "l'influence méridionale" qui englobait aussi l'Egypte, était celle des "Atlantes" de Platon et que "l'influence septentrionale," qui englobait les constructeurs de Stonehenge, étaient celle des "Athéniens" de Platon, les "Fils de Borée," ou le Vent du Nord, gardant à l'esprit que ces "Athéniens" n'avaient manifestement rien à voir avec l'Athènes que nous connaissons aujourd'hui, quoique nous commencions à soupçonner que nous savons de qui il s'agit.
 
Nous aimerions aussi noter que la prétendue " influence civilisatrice " du Sud, des fondateurs de civilisations agricoles, des inventeurs de l'écriture, de la roue etc., est toujours reliée d'une certaine façon aux "créatures à écailles" comme des dieux-poissons ou des serpents. Ce n'est qu'assez tardivement que le serpent fait son apparition parmi des découvertes archéologiques en l'Europe et en Asie centrale. Avant l'apparition du  serpent en ces lieux, il n'y avait que des déesses, des oiseaux et des lignes ondulées représentant de l'eau et de l'énergie cosmique.
Je pense donc qu'il est périlleux de confondre les sujets. Sans cesse, nous observons deux courants de processus complètement différents, deux factions, deux manières de percevoir et d'interagir avec le cosmos : une qui souhaite cacher et une qui souhaite révéler, une qui souhaite dominer, et une qui souhaite partager.
Nous remarquons que beaucoup de sites mégalithiques sont situés en des points qui correspondent à une certaine géométrie. Mais, si nous y regardons de plus près, si nous écartons le courant de la prétendue "Géométrie Sacrée", et si nous nous contentons d'examiner les sites eux-mêmes et les laissons parler – absolument tous - au lieu de tenir compte de certains et d'en écarter d'autres parce qu'ils ne "conviennent pas tout à fait", ou "conviennent presque", au lieu d'essayer de faire entrer les sites dans une hypothèse nous découvrons une autre relation, suggérée par les sites eux-mêmes.
De nos jours, des idées tellement bizarres sont répandues, y compris l'idée  absurde que les mégalithes ont été érigés pour absorber l'énergie des sacrifices humains et que les pierres "boivent le sang," qu'il est très  décourageant de voir comme les gens sont facilement induits en erreur par des non-sens. Si ces auteurs sont incapables de se rendre compte que les mégalithes ont été diabolisés par l'Eglise parce qu'ils étaient révérés par les religions de la Nature, qui selon nos théories sont porteuses de connaissances scientifiques anciennes, et que les religions de la Nature ont à leur tour été diabolisées, alors il y a peu de chances qu'ils veuillent voir  autre chose encore. De tels personnes sont également convaincues que le Saint Graal est la coupe de la Dernière Cène, et je n'ai même pas envie de faire un commentaire à ce sujet. [Knight-Jadczyk, La Science Antique, 2002]

Maintenant, considérons Athènes juste un moment. Homère écrit dans son catalogue des navires :

Ensuite ceux d'Athènes, la belle cité, peuple d'Erechthée au grand cœur, Erechthée, enfant de la glèbe féconde, qu'Athéné, fille de Zeus, jadis éleva, puis installa à Athènes dans son riche sanctuaire. Aussi les fils des Athéniens lui offrent-ils là taureaux et agneaux à chaque retour de l'année. Ceux-là obéissent au fils de Pétéôs, Ménesthée, qui n'a point encore trouvé son égal parmi les mortels d'ici-bas pour ranger les chars et les hommes d'armes. Nestor, seul, peut lutter avec lui, parce qu'il est son aîné. Il a sous ses ordres cinquante nefs noires. [Iliade II, 546-556] (5)

Wilkens explique :

"La belle cité" d'Athènes doit avoir été sur ou près du site du présent Cherbourg. Malheureusement, Homère donne peu d'indices pour nous aider à confirmer cela, mais le raisonnement est exposé entièrement dans les paragraphes suivants.
D'abord, dans la liste d'Homère des régiments, les Athéniens apparaissent entre leurs voisins au sud et à l'ouest, les Locriens (Régiment 4) et les Abantes (Régiment 5) et, au Sud-est, les gens autour de la ville d'Argos, le présent Calvados (Régiment 8).
En outre, il y a une quartier de Cherbourg, Octeville, dont l'origine du nom est "incertaine" selon les étymologistes, mais qui pourrait bien provenir d'un autre nom pour Pallas-Athénée, Okke ou Onka, fréquemment utilisé dans l'antiquité. Par exemple, Eschyle appelle toujours cette déesse Pallas Onka. Il y a aussi plusieurs lieux appelés Ocqueville, sans doute des sites où on a adoré Athéna, en Seine Maritime. (Puisque les Troyens avaient la même religion que les Celtes du continent, il devrait aussi y avoir les traces d'adoration d'Athéna en Angleterre. Il y a en fait une banlieue de Londres d'Ockendon, juste au nord du Tunnel de Dartford.)
Selon l'Odyssée, il y a une place appelée " Suonion, cap sacré d'Athènes" (Id III, 278), qui pourrait être le cap à l'est de Cherbourg, devant lequel nous trouvons aujourd'hui les Basses du Sen (= Sun [ion]). Entre Cherbourg et ce cap se trouve Théville, qui doit probablement son nom à [A]the[na], qui est en effet un nom pré-grec selon les dictionnaires explicatifs.
Au sud de Cherbourg il y a Martinville, dont le nom pourrait venir de Marathon, car dans l'Odyssée nous lisons que Athéna "s'en fut retrouver  Marathon et les larges rues d'Athènes et dans ses murs épais, la foyer d'Erechthée" (Od. VII, 80-81) (6). Comme nous voyons dans la description de ce Régiment, Athéna avait donné la ville, où il y avait un temple dédié à elle, à Erechthée. Plus tard, en Grèce, le changement est arrivé : les Grecs ont dédié un temple à Athéna dans la ville qui est par la suite devenue leur capitale, Athènes. On a adoré Athéna partout dans les pays celtiques, cependant, dans la Troade aussi bien que sur le Continent, où nous trouvons en France, Atteville, tandis qu'en Allemagne centrale nous trouvons Athenstedt, la "Ville d'Athéna".
Par la maison d'Athènes, il y avait un lien proche entre Cherbourg et Calais, le port de mer le plus au nord de la France, très convenablement nommé d'après Calais, le fils du dieu du Vent du Nord, Borée. [Wilkens, p. 286-287]

La question que nous voulons maintenant poser est simplement pour quelle chose s'est-on VRAIMENT battu avec la Guerre de Troie ?

Je ne pense pas que c'était une femme.

Le dynamique de la guerre que l'on nous dit dans les histoires est que quelqu'un de Troie a volé quelque chose au Roi Ménélas, c'est-à-dire, sa femme et un certain trésor et les alliés de Ménélas et Agamemnon firent le siège de Troie et la détruisirent complètement.

On a considéré Troie, connue aussi comme Saint Ilium, être la Rome du monde antique; c'était la Ville sainte par excellence et c'est en partie pour cette raison que sa destruction fut si dévastatrice du psychisme des civilisations de ce temps. Elle a produit une blessure culturelle qui a même éclipsé le modèle de la destruction de l'Atlantide et est mémorisée jusqu'à notre époque comme la tragédie la plus grande de l'antiquité.

Mais quand nous considérons le modèle presque oublié de l'Atlantide, (non oublié par Platon) nous nous rendons compte que l'Atlantide était le bandit et les Athéniens étaient les héros qui résistèrent au Mauvais Empire et défirent son invasion.

Les choses semblaient être arrivées dans l'autre sens dans Troie. Troie n'était pas engagée dans les guerres d'invasion et de conquête et ainsi la destruction totale de la ville et de ses habitants simplement parce que Paris/Alexandre firent une fugue amoureuse avec la femme de quelqu'un d'autre rend l'apparence des Achéens plutôt mauvaise. Si nous considérons le sacrifice présumé de sa fille, Iphigénie, comme moyen d'obtenir la victoire sur ses ennemis, Agamemnon apparaît encore plus mauvais. Nous commençons à comprendre une autre raison possible que Platon fût irrité par Homère et déclarait que son histoire n'enseignait pas le respect pour les "dieux". Peut-être est-ce un indice de la raison réelle de la Guerre de Troie ?

Un autre indice peut être trouvé dans l'histoire du sacrifice d'Iphigénie quand on le considère dans la lumière de l'histoire d'Orphée qui a prêché contre le sacrifice et a enseigné "d'autres mystères." Peut-être, si nous considérons cela de nouveau, nous pouvons commencer à voir la vérité.

Il est dit que lorsque Dionysos envahit la Thrace, Orphée ne trouva pas bon de lui rendre les honneurs mais, au contraire, exhorta les hommes de Thrace au meurtre sacrificiel. Il leur enseigna "d'autres mystères sacrés" en rapport avec Apollon, qu'il considérait le plus grand de tous les dieux. Dionysos en eut une crise de rage, et il a envoya les Ménades auprès d'Orphée au temple d'Apollon où Orphée était prêtre. Elles firent irruption, assassinèrent leurs époux qui étaient assemblés pour écouter Orphée parler, déchirèrent Orphée membre après membre, et jetèrent sa tête dans l'Hèbre où elle continua à chanter en glissant au fil de l'eau. Elle fut  emportée vers la mer, puis vers l'île de Lesbos. Une autre version de l'histoire est que Zeus avait tué Orphée en le frappant de ses foudres, pour avoir divulgué des secrets divins. Il instaura les Mystères d'Apollon en Thrace, d'Hécate à Aegina et de Déméter souterraine à Sparte.

Orphée était un prêtre dans le Temple d'Apollon ? Cela nous rappelle des commentaires de Diodore quant aux Hyperboréens :

Et il y a aussi dans l'île à la fois une enceinte sacrée magnifique d'Apollon et un temple notable, qui est orné de beaucoup d'offres votives et est de forme sphérique.
En outre, une ville est là qui est sacrée à ce dieu, et la majorité de ses habitants sont des joueurs de cithare; et ceux-ci jouent continuellement sur cet instrument dans le temple et chantent les hymnes d'éloge au dieu, glorifiant ses actes …
 
Ils disent aussi que la Lune, telle qu'elle est vue de cette île, semble être seulement à une petite distance de la terre et y avoir des proéminences, comme celles de la terre, qui sont visibles à l'œil nu.
 
On donne aussi le récit que le dieu visite l'île tous les dix-neuf ans, la période dans laquelle le retour des étoiles à la même place dans le ciel est accompli et pour cette raison les Grecs appellent la période de dix-neuf ans “l'année Métonienne”. Au moment de cette apparition du dieu il joue tant sur la cithare qu'il danse continuellement la nuit de l'équinoxe vernal jusqu'au lever des Pléiades, exprimant de cette manière son plaisir dans ses succès.
Et les rois de cette ville et les surveillants de l'enceinte sacrée sont appelés Boréades, puisqu'ils sont les descendants de Borée et la succession à ces positions est toujours tenue dans leur famille.
[Diodore de Sicile, traduction anglaise par C. H. Oldfather, Loeb Classical Library, Volumes II et III. London, William Heinemann, et Cambridge, Mass., USA, Harvard University Press, 1935 et 1939.]

Je voudrais immédiatement faire remarquer la similitude du récit qui précède, au sujet  des Ménades qui assassinent leurs époux, avec l'histoire des filles de Danaos qui assassinent leurs époux - les fils d'Egyptos – pendant leur nuit de noces, elle-même semblable à l'histoire du massacre survenu dans le Cloître d'Ambrius et attribué beaucoup plus tard à Hengist et Horsa. Souvenons-nous que les Danaïdes appartenaient à la famille du héros Persée qui a tranché la tête de Méduse, en comparant cela à la décapitation d'Orphée et à sa tête "chantante" descendant la rivière. Les deux thèmes, des épouses assassinant leurs époux, et une décapitation significative sont assez surprenants pour nous y arrêter un moment. Est-ce qu'une légende originale a été adaptée ensuite dans un autre but, assimilée à un autre groupe ou à une autre tribu? Plus d'une fois ? En tout cas, nous avons découvert là une petite collection de choses du plus haut intérêt, en un seul endroit. D'abord un "temple rond" sur une île qui ne peut être que la Grande-Bretagne, décrit peut-être Stonehenge et la manière dont ce site a été utilisé par un groupe des gens.

Quant au massacre aux Cloîtres d'Ambrius raconté par Geoffrey de Monmouth, nous constatons que l'histoire de Stonehenge dite par Geoffrey commence par un massacre déloyal des Britanniques par Hengest et ses Saxons, qui a eu lieu à une conférence de paix. Les Saxons ont caché leurs poignards dans leurs chaussures et, à un signal de leur leader, les ont tirés et ont tué toute la noblesse britannique assemblée, sauf le roi. Nous remarquons immédiatement une certain dynamique en toutes ces références qui reflètent l'idéologie du "Cheval de Troie." Il y a des femmes trahissant des maris et leur meurtre, il y a une "offre de paix" et une "conférence de paix" et des "mariages" - tous suivis par le meurtre et la destruction.

Comme nous avons noté précédemment, une considération prudente de cette histoire nous suggère qu'il y avait une tradition solide derrière cette idée : que Stonehenge était le foyer des gens qui avaient subi un désastre épouvantable, terminal, provoqué par un "Cheval de Troie." En considérant l'indice d'Orphée, nous suggérons que ce Cheval de Troie soit un produit d'une vile religion qui s'est engagée dans le sacrifice humain et est entrée dans le pays "par voie de Tromperie." Nous notons que, dans l'histoire d'Orphée, la remarque : Quand Dionysos a envahi la Thrace... "  Ici nous venons au cœur du sujet.

Dans Propos de Table de Plutarque, un des invités revendique d'être capable de prouver que le Dieu des Juifs est vraiment Dionysos Sabazius, le dieu d'orge de Thrace et Phrygie; et Tacite enregistre de la même façon dans son Histoire (v. 5) que "certains maintiennent que les rites des Juifs ont été fondés en l'honneur de Dionysos." L'historien Valerius Maximus dit qu'en 139 av. J.-C, le praetor des Étrangers, C. Cornelius Hispallus, expulsa de Rome certains Juifs qui "essayaient de corrompre les morales romaines par un culte feint de Jupiter Sabazien." La conclusion est que le praetor ne les a pas expulsés pour une adoration légitime de ce Dieu, mais parce qu'ils imposaient un nouveau rite bizarre sur la religion de la Thrace - la circoncision! Il est curieux que les disciples postérieurs de cette perversion ont bientôt commencé à recourir à la pleine castration dans l'adoration de leur Dieu, même après que leur Dieu se soit métamorphosé de Jéhovah en Jésus! St. Augustin en était un.

Et il semble que Troie fut la dernière résistance de la Déesse. C'était un petit peu de propagande plutôt rusée pour le blâmer sur une femme, hein ?

A suivre...

[1] Hérodote, op. Cit. Bk II:147.

[2] Diodore de Sicile, op. Cit., deux passages dans son histoire, Livre I, 61 et 66.

[3] Strabon (env. 64 av. J.-C – 19 ap J.-C.) : Trois passages dans sa géographie, Rés. 17, I, 3 et 37 et 42.

[4] Pline (23-79 ap J.-C.) : Un passage dans son histoire naturelle, Rés. 36, 13.

(5) NdT: Traduction de Paul Mazon

(6) NdT: Traduction de Victor Bérard

 


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