Le Monde est pénétré de malignité
Traduction française: Stéphanie L.
Dans
notre discussion précédente sur le Discernement,
nous avons posé deux questions :
Comment
diable pouvons-nous espérer gagner une telle partie, contre des Maîtres
du Jeu qui sont clairement tellement plus puissants que nous ?
Ou
le sont-ils vraiment ?
Les
Cassiopéens ont dit que "le savoir protège". Ils ont aussi dit
que ce n'est pas "où vous êtes mais qui vous êtes et ce que vous
voyez" qui compte en termes métamorphiques cosmiques. De toute
évidence, "voir" est lié d'une certaine manière au Savoir et
à la "conscience consciente".
C
: Souvenez-vous, la densité ne fait référence qu'à la conscience. Une
fois que quelqu'un est conscient, TOUT [avec plein de spirales de la
planchette pour souligner ceci] se conforme à cette conscience.
Remarquez
ici : L'implication évidente de ceci est qu'il y a un certain "test
objectif" de la conscience de quelqu'un, et c'est le fait que cette
personne expérimentera des changements significatifs dans sa vie et ses
expériences, en conséquence du profond changement de conscience. En d'autres
termes, ce n'est pas une affirmation arbitraire et nébuleuse qui ne peut
pas être tenue pour preuve. Si votre conscience change d'une manière profonde
et significative, alors votre réalité changera aussi significativement.
Il ne suffit pas de dire "Oh, je vois les choses différemment ! Je
suis en paix !" et ainsi de suite. Si "tout" se conforme
à une conscience avancée, cela suggère une interaction dynamique complètement
différente avec la réalité qui existait auparavant. Cela suggère aussi
que ceux qui ont une conscience "différente" ne seront même
pas capables de percevoir la dynamique supérieure.
Mais
ici, avant d'entrer dans les techniques spécifiques pour développer cette
conscience élevée qui peut créer un changement dans la réalité, nous voulons
parler de quelques points de base, i.e. ce que signifie réellement "VOIR"
et le contexte dans lequel VOIR a lieu.
Comme
documenté sur ce site web, nos recherches montrent que la plupart de ce
qu'on nous fait passer pour des enseignements "ésotériques"
est basée sur une vision de la réalité étroite et limitée, même si cela
est écrit en termes qui ont l'air "spirituel". Un des échecs
majeurs de ces enseignements est qu'ils promeuvent l'idée que quelqu'un
peut accomplir de grands progrès "spirituels" en "imitant
les êtres de niveaux supérieurs" ou en pratiquant des "disciplines
spirituelles" qui sont sensées être conçues pour changer l'état de
quelqu'un. Mais la plupart des gens ne tiennent pas compte du fait que
cela revient à essayer de faire des calculs avancés avant d'avoir même
appris les bases des mathématiques. Cela pourrait même être considéré
comme orgueilleux. Georges Gurdjieff a commenté :
"L'idée
d'initiation, qui nous vient des systèmes pseudo-ésotériques, nous est
aussi transmise dans une forme complètement erronée.
"Les
légendes concernant les rites d'initiation extérieurs ont été créées
à partir de bribes d'information que nous possédons dans le domaine
des Mystères anciens. [...]
"Les
transitions d'un état d'être à un autre étaient marquées par des cérémonies
de présentation d'un genre spécial, c'est-à-dire, l'initiation.
"Mais
un changement d'état ne peut être apporté par aucun rite.
"Les
rites peuvent seulement marquer l'accomplissement de la transition.
"Et
il n'y a que dans ces systèmes pseudo-ésotériques dans lesquels il n'y
a rien d'autre que ces rites, qu'ils commencent à attribuer aux rites
une signification indépendante.
"En
étant transformé en sacrement, un rite est supposé transmettre ou communiquer
certaines forces à l'initié. Cela relève encore de la psychologie d'imitation.
"Il
n'y a ni ne peut y avoir d'initiation extérieure. En réalité seule l'auto-initiation
et l'auto-présentation existent. Les systèmes et les écoles peuvent
indiquer des méthodes et des manières de faire, mais aucun système ni
école quels qu'ils soient ne peuvent faire pour un homme le travail
qu'il doit faire par lui-même.
"Le
développement intérieur et un changement d'état dépendent entièrement
du travail qu'un homme doit faire par lui-même." [Gurdjieff cité par Ouspensky dans
In Search of the Miraculous]
Comme
la plupart des autres chercheurs d'états spirituels, on m'a inculqué pendant
la majeure partie de ma vie les idées promues par les "systèmes d'imitation"
mentionnés ci-dessus par Gurdjieff. Et c'est dans ce cadre de référence
qu'ont eu lieu mes premières interactions avec les C., période pendant
laquelle la plupart de mes "vaches sacrées" furent mises en
pâture et où l'on me dépouilla de bien des erreurs. J'ai moi aussi pensé
que je devais faire de l'algèbre avancée alors qu'il était évident, vu
ma vie, que je n'avais même pas appris les bases des mathématiques de
cette réalité. C'est pour cette raison que plusieurs leçons que les C.
essayaient de me révéler étaient difficiles :
Q
: (L) Qu'est-ce qu'il y a au sujet de cette vague qui arrive et qui
va rendre tout le monde conscient ?
R : Pas encore… D'abord : vos prophètes ont toujours utilisé une symbolique
de 3ème densité pour essayer de communiquer des réalités
de 4ème densité. Vous tentez de rassembler des réponses de
3ème densité pour expliquer des principes de 4ème à 7ème
densité. C'est pourquoi vous devenez frustrés, parce que cela ne "colle"
pas. […] Voyez-vous, ma chère, quand vous arriverez à la 4ème densité,
alors vous verrez.
Q
: (L) Bien, comment diable suis-je supposée y arriver si je ne peux
pas la "saisir" ?
R : Qui dit que tu dois la "saisir" avant d'y arriver ?
Q
: (L) Bien, cela nous ramène à : qu'est-ce que la vague va faire pour
étendre cette conscience ? Car si la vague "nous y amène",
comment en est-il ainsi ?
R : Non. Cela se passe comme ceci : Après que vous avez achevé toutes
vos leçons de "3ème niveau", où allez-vous ?
Q
: (L) Au 4ème niveau.
R : OK, maintenant, faut-il vraiment que vous soyez déjà au 4ème niveau
pour être autorisé à y aller ? Réponds.
Q
: (L) Non. Mais on a besoin de connaître toutes les choses de la 3ème
densité...
R : Oui. Et plus à propos : vous devez avoir appris toutes les leçons.
Q
: (L) De quel genre de leçons parlons-nous ici ?
R : De leçons karmiques et de simple compréhension.
Q
: (L) Quels sont les éléments clé de cette compréhension, et sont-ils
équitablement universels ?
R : Ils sont universels.
Q
: (L) Quels sont-ils ?
R : On ne peut pas vous le dire.
Q
: (L) Est-ce qu'ils ont à voir avec la découverte du SENS de la symbolique
de l'existence de 3ème densité, voir derrière le voile… et
réagir aux choses selon nos choix ? Donner son dû à chaque chose ou
personne ou événement ?
R : OK. Mais vous ne pouvez pas forcer le résultat. Quand vous savez,
vous savez !
Ce
que les C. essaient de dire c'est que tous ceux qui sont DANS cette réalité
sont ici parce qu'ils y sont adaptés. Et quand quelqu'un est dans une
réalité particulière, c'est dans le but d'apprendre les leçons de cette
réalité, PAS d'essayer d'apprendre les leçons de réalités supérieures
avant d'être arrivé là-bas ! Et personne NE PEUT obtenir son diplôme pour
passer à la réalité supérieure tant qu'il ne maîtrise pas les leçons de
CETTE réalité, que les C. ont décrites comme des leçons karmiques et des
leçons de simple compréhension – qui sont universelles.
En
essayant de poser ce problème en termes pratiques, le lecteur notera que
j'avais QUELQUES idées sur ce que les C. étaient en train de dire dans
le passage ci-dessus. J'avais revu les écrits du Cheikh Soufi Ibn al-Arabi
et j'avais en tête son exposé sur la découverte des "significations"
du système de symboles de notre réalité et le concept de "donner
à chaque chose ce qui lui est dû". Le lecteur qui souhaite comprendre
ceci plus profondément peut se référer à ces écrits ou à notre revue et
analyse de ceux-ci dans les Wave Series.
En
termes Soufi, découvrir les "significations" des choses veut
dire "voir la vérité invisible".
Mais
cette perspicacité va au-delà de cela. Le Cheikh a écrit :
La
perspicacité est une lumière divine comme la lumière qui appartient
à la vision. Quand une personne possède cette perspicacité, elle est
comme la lumière du soleil à travers laquelle les objets sensoriels
apparaissent à notre vue. La lumière du soleil permet de différencier
les objets sensoriels. Elle distingue le petit du grand, le beau du
laid, le blanc du noir, rouge et jaune, le mouvement de l'immobile,
le proche du loin et le bas du haut. De la même manière, la lumière
de la perspicacité distingue ce qui est digne d'être loué de ce qui
est digne d'être blâmé.
Cette
lumière dévoile les mouvements de félicité relatifs à notre prochaine
demeure et les mouvements de la misère.
Certaines
personnes perspicaces ont atteint un point où, en voyant les empreintes
de pas de quelqu'un – alors que la personne n'est pas présente – sont
capables de dire si cette personne est heureuse ou misérable. C'est
similaire à ce que fait un traqueur qui suit des empreintes de pas.
Celui
qui possède la perspicacité perçoit la REALITE du TOUT. Il perçoit ce
qui est bon ou mauvais pour ce monde et le suivant, les qualités condamnables
ou louables, les traits de caractère nobles ou vils, et ce qui est donné
par la Nature et le domaine spirituel. [Futuhat, Book II 235,35]
Il
semble donc que "ce que l'on est et ce que l'on voit" est connecté
à la dynamique de la vision de l'invisible – découvrir la signification
des symboles de notre monde – dans les évènements de nos vies ici, dans
CETTE réalité, et utiliser cette vision pour gérer les problèmes karmiques
avec efficacité, i.e. en choisissant. Le Cheikh nous dit :
L'homme
obtient la lumière de la perspicacité en assumant les traits de caractère
noble en parfaits harmonie et équilibre. [...] Pour amener ces traits
en équilibre, l'homme a besoin du médecin divin. Sa tâche est de montrer
à celui qui cherche comment employer ses traits de caractère innés,
puisque rien ne peut être ajouter à la création d'un homme. L' "hypothèse
des traits" qu'une personne doit subir ne veut PAS dire qu'il finit
par posséder des traits qui ne lui appartenaient pas déjà. Au contraire,
les traits qu'il possède de manière innée sont redirigés de manière
qu'ils soient toujours "heureux".
TOUS
les traits de caractère sont dans l'essence d'un individu et ne peuvent
pas être "vils" dans un sens ontologique car "tout ce qui
vient de Dieu est bon". Le Bien et le Mal doivent être définis en
termes de facteurs relatifs, en employant la Loi des Trois : Il y a le
bien et le mal, et la situation spécifique dans laquelle on doit déterminer
ce qui est quoi.
Les
attributs des êtres humains ne changent pas et c'est une erreur d'essayer
de les changer. Ces attributs incluent la lâcheté, l'avarice, l'envie,
l'impatience, le désir, l'arrogance, la dureté, la recherche de la subjugation
et ainsi de suite.
Puisqu'il
est déplacé d'essayer de changer ce qui EST, on doit alors trouver l'application
appropriée de ces traits pour qu'ils puissent être dirigés en fonction
de l'orientation de l'âme.
Par
exemple : on devrait être lâche face à l'utilisation de la violence envers
une personne innocente ou face à d'autres violations du libre arbitre
des autres à cause du manque qui en résulterait.
Une
application positive de l'avarice est l'avarice par rapport à la recherche
du savoir pour "connaître dieu".
Une
personne peut être envieuse de quelqu'un qui passe tout son temps et ses
efforts à chercher Dieu, tentant ainsi de l'égaler.
Le
chercheur peut être arrogant POUR Dieu, envers quiconque serait arrogant
envers Dieu et la recherche de la vérité.
Il
est approprié d'être dur avec quelqu'un ou de le subjuguer s'il est dur
ou offensif ou qu'il cherche à subjuguer la recherche de la vérité.
Le
Cheikh écrit :
Je
ne sais pas comment il se fait que les gens endurent des épreuves de
négation de soi puisque rien n'est interdit et que supprimer les attributs
de la nature n'est pas exigé. Au contraire, la Loi de Dieu requiert
l'application adéquate de tous les attributs de tout le monde.
Bien
sûr, c'est avec la "vision" qu'on en vient au problème. Comment
peut-on SAVOIR quand une action mènera au bonheur ou à la misère ? Combien
de fois les gens ont-il fait de leur mieux (du moins le pensaient-ils)
pour que tout finisse par un désastre ? Pourquoi, en effet disons-nous
que "le bon sens après coup est du 20/20 ?" Pourquoi est-ce
toujours APRES avoir fait le choix d'une action qui semblait, en surface
et par tous les indices, être si JUSTE, que l'on découvre qu'elle était
SI MAUVAISE ?
C'est
parce que nous n'avons PAS la perspicacité. Nous n'avons pas appris à
lire correctement le système de symboles de notre réalité. Et c'est ce
que les C. entendent par "compréhension simple" comme étant
la clé pour apprendre les leçons de cette réalité.
Afin
même de discuter du potentiel que nous, les êtres humains, pouvons avoir,
il serait utile d'avoir une plus large perspective des problèmes auxquels
nous pourrions être confrontés.
Dans
sa préface à la Seconde Edition des Demeures Philosophales de Fulcanelli,
Canseliet écrit :
Philippe
de Mallery grava, de toute la délicatesse de sa main : ‘Image du Monde,
dans laquelle sont présentés, emblématiquement, ses Calamités et ses
Périls, puis aussi l’Antipathie de l’Amour de Dieu et de l’homme.’
Le
premier emblème désigne, sans ambages, la source initiale, sinon unique,
de tous les maux de notre Humanité. C’est ce que souligne la légende
latine jouant, entre parenthèses, avec la cabale phonétique : ‘Totus mundus in maligno positus est’ ; Le
monde entier est pénétré de malignité."
Que
signifie "Le monde entier est pénétré de malignité ?"
P.D.
Ouspensky discuta avec G. I. Gurdjieff des problèmes de la société moderne.
C'était dans la période juste avant la première guerre mondiale, et Ouspensky
rentrait juste de Londres où il avait remarqué la "mécanisation terrifiante
qui se développait dans les grandes villes européennes."
De
nos jours, on a vu bien plus de la terreur de cette mécanisation que Ouspensky
aurait jamais pu imaginer, et nous vivons dans un baril de poudre technologique,
faisant des étincelles.
On
ne peut certainement pas dire qu'une société technologique EST la malignité
dont Philippe de Mallery parlait car une telle société – telle que nous
la connaissons – n'existait pas à cette époque. Toutefois, il semble vrai
qu'il y a un certain principe de "mécanicité" qui soit une partie
de cette "malignité" qui pénètre notre monde.
Ouspensky
suggéra à Gurdjieff que, dans l'ère industrielle, les humains étaient
devenus plus "mécanisés" et avaient arrêté de réfléchir. Gurdjieff
répondit :
"Il
y a une autre forme de mécanisation qui est plus dangereuse : être
soi-même une machine. Avez-vous jamais pensé au fait que tout le monde
est lui-même une machine ? …Regardez, toutes les personnes que vous
voyez sont de simples machines – rien de plus… Vous croyez qu'il y a
quelque chose qui choisit son propre chemin, qui peut se mettre en travers
de la mécanisation ; vous pensez que tout n'est pas mécanique de la
même manière."
A
ce stade, Ouspensky leva ce qui pourrait paraître comme la plus logique
des objections :
"Bien
sûr que non ! … L'art, la poésie, la pensée, sont des phénomènes d'un
ordre très différent."
Gurdjieff
répliqua : "D'un ordre exactement identique. Ces activités sont aussi
mécaniques que tout le reste. Les hommes sont des machines et on ne peut
rien attendre d'autre que des actions mécaniques de la part de machines."
Plus
tard, Ouspensky demanda : "Peut-on dire que l'homme possède l'immortalité
?"
La
réponse de Gurdjieff fut fascinante :
"L'immortalité
est une des qualités que nous attribuons aux gens sans avoir une compréhension
suffisante de leur signification. D'autres qualités de ce genre sont
'l'individualité', dans le sens de l'unité intérieure, un 'soi permanent
et inchangeable', 'la conscience', et 'la volonté'. Toutes ces qualités
peuvent appartenir à l'homme, mais cela ne veut certainement pas dire
qu'elles lui appartiennent vraiment ou qu'elles appartiennent à tout
un chacun.
"Afin
de comprendre ce qu'est l'homme à l'heure actuelle, c'est-à-dire à son
stade de développement actuel, il faut imaginer à un certain degré ce
qu'il peut être, c'est-à-dire ce qu'il peut atteindre. Ce n'est qu'en
comprenant la séquence correcte de développement possible que les gens
arrêteront de s'attribuer ce qu'ils ne possèdent pas à l'heure actuelle
et ce qu'ils ne pourront peut-être acquérir qu'après un grand effort
et un grand travail.
"D'après
un enseignement ancien dont on peut trouver des traces dans de nombreux
systèmes, vieux et nouveaux, un homme qui a atteint le développement
le plus complet possible pour un homme, un homme au plein sens du terme,
est constitué de quatre corps. Ces quatre corps sont composés de substances
qui deviennent graduellement de plus en plus subtiles, s'interpénétrant
mutuellement les unes les autres, et forment quatre organismes indépendants
ayant entre eux des relations déterminées, mais étant capables d'actions
indépendantes."
L'idée
de Gurdjieff était qu'il était possible pour ces quatre corps d'exister
parce que le corps physique humain avait une organisation si complexe
que, sous certaines conditions favorables, un nouvel organisme indépendant
pouvait se développer et croître en son sein. Ce nouveau système d'organes
de perception peut fournir un instrument plus pratique et plus réactif
pour l'activité d'une conscience éveillée.
"La
conscience manifestée dans ce nouveau corps est capable de le gouverner,
et il a les pleins pouvoir et le contrôle total du corps physique.
"Dans
le deuxième corps, sous certaines conditions, un troisième corps peut
aussi grandir, avec ses caractéristiques propres. La conscience manifestée
dans ce troisième corps a les pleins pouvoirs et le plein contrôle sur
les deux premiers corps ; et le troisième corps a la possibilité d'acquérir
un savoir inaccessible aux deux premiers.
"Dans
le troisième corps, sous certaines conditions, un quatrième corps peut
grandir, différant autant du troisième que le troisième diffère du second,
et le second du premier. La conscience manifestée dans le quatrième
corps a le plein contrôle des trois premiers corps et de lui-même.
"Ces
quatre corps sont définis dans divers enseignements et de différentes
manières. Le premier est le corps physique, ou selon la terminologie
chrétienne, le corps 'charnel' ; le deuxième, selon la terminologie
chrétienne, est le corps 'naturel" ; le troisième est le corps
'spirituel' ; et le quatrième, selon la terminologie du christianisme
ésotérique, est le corps 'divin'. En termes théosophiques, le premier
est le corps 'physique', le second est le corps 'astral', le troisième
le corps 'mental' et le quatrième le corps 'causal'.
"Selon
la terminologie de certains enseignements orientaux, le premier est
le 'chariot' (le corps), le second est le 'cheval' (émotions, désirs),
le troisième est le 'conducteur' (l'esprit) et le quatrième est le 'maître'
(le Soi, la conscience, la volonté).
"On
peut trouver de telles comparaisons et de tels parallèles dans la plupart
des systèmes et enseignements qui voient en l'homme plus que le corps
physique. Mais presque tous ces enseignements, tout en répétant de manière
plus ou moins familière les définitions et les divisions des enseignements
anciens, ont oublié ou omis le plus important : l'homme n'est pas né
avec ces corps subtils. Ils ne peuvent qu'être cultivés artificiellement,
pourvu que des conditions favorables tant internes qu'externes soient
présentes.
"Le
'corps astral' n'est pas indispensable à l'homme. C'est un grand luxe
que peu peuvent s'offrir. On peut vivre très bien sans 'corps astral'.
Le corps physique possède toutes les fonctions nécessaires à la vie.
Un homme sans 'corps astral' peut même donner l'impression d'être
très intellectuel ou même spirituel, et peut tromper non seulement les
autres mais aussi lui-même.
"Quand
le troisième corps s'est formé et a acquis toutes les propriétés, pouvoirs
et connaissances possibles pour lui, il reste toujours le problème de
stabiliser ce savoir et ces pouvoirs. Car ils lui ont été confiés par
des influences d'un certain genre, et ils pourraient lui être repris
par les mêmes influences ou par d'autres. Grâce à un travail spécial
sur les trois corps, les propriétés acquises peuvent devenir des possessions
permanentes et inaliénables du troisième corps.
"Le
processus de fixation de ces propriétés correspond au processus de formation
du quatrième corps.
"Et
seul celui qui possède quatre corps pleinement développés peut être
appelé un 'homme' dans le plein sens du terme. Cet homme possède de
nombreuses propriétés que les hommes ordinaires n'ont pas. Une des ces
propriétés est l'immortalité. Toutes les religions et les enseignements
anciens contiennent l'idée qu'en acquérant le quatrième corps, l'homme
acquiert l'immortalité ; et ils contiennent tous des indications sur
les moyens d'acquérir le quatrième corps, c'est-à-dire, l'immortalité."
"Pour
un homme de culture occidentale, il est bien sûr difficile de croire
et d'accepter l'idée qu'un fakir ignorant, un moine naïf ou un yogi
qui s'est retiré de la vie puissent être sur la voie de l'évolution,
alors qu'un Européen éduqué, armé d'un 'savoir exact' et des toutes
dernières méthodes d'investigation n'a aucune chance et tourne en rond
sans possibilité d'en sortir."
"Ceci
parce que les gens croient au progrès et à la culture. Mais il n'y a
pas de progrès. Tout est pareil qu'il y a des milliers et des dizaines
de milliers d'années. Les apparences changent. Mais l'essence ne change
pas. L'homme reste exactement le même. Les peuples 'civilisés' et 'cultivés'
vivent avec exactement les mêmes intérêts que les plus ignorants des
sauvages. La civilisation moderne est basée sur la violence, l'esclavage
et les bonnes paroles.
"...A
quoi vous attendiez-vous ? Les hommes sont des machines. Les machines
doivent être aveugles et inconscientes, elles ne peuvent pas être autrement,
et leurs actions doivent correspondre à leur nature. Tout arrive. Personne
ne fait rien. 'Progrès', 'civilisation', au sens propre, n'apparaissent
que par des efforts conscients. Ils ne peuvent pas apparaître d'actions
mécaniques inconscientes. Et quel effort conscient peuvent fournir des
machines ? Et si une machine est inconsciente, alors des centaines de
machines sont inconscientes, et des milliers, ou des centaines de milliers,
ou un million. Et l'activité inconsciente de million de machines doit
nécessairement résulter en la destruction et l'extermination.
"C'est
précisément dans les manifestations inconscientes et involontaires que
la malignité réside. Vous ne pouvez pas encore comprendre et ne pouvez
pas imaginer tous les effets de la malignité. Mais il viendra un temps
ou vous comprendrez."
Ici
aussi on remarque que Gurdjieff s'exprimait au début de la Première Guerre
Mondiale, dans les premiers rounds d'un siècle de guerres sans précédent.
Et maintenant, presque un siècle après, l'humanité est au bord d'un précipice
et personne ne sait quelle goutte d'eau nous fera tous plonger dans les
abysses.
Georges
Gurdjieff a dit que le problème majeur de l'homme est qu'il n'a pas de
"Soi" réel. La description de ce qu'il voulait dire par là suggère
qu'il parlait de nombreux "programmes" – ou boucles de pensée
– que les humains font "tourner" automatiquement durant leur
vies, en se basant sur des systèmes de croyance qui leur sont inculqués
pendant l'enfance. Ce problème a été étudié scientifiquement en détail
et nous avons décrit nombre de ces études et leurs résultats dans les
Wave Series publiées sur ce site web.
Wilhelm
Reich a écrit sur les mêmes problèmes que ceux auxquels s'intéressaient
Gurdjieff et Ouspensky :
Pourquoi
l'homme, depuis des milliers d'années, quel que soit l'endroit où il
ait bâti des systèmes scientifiques, philosophiques ou religieux, s'est
égaré avec une telle obstination et de telles conséquences catastrophiques
?" […]
L'égarement
humain est-il nécessaire ? Est-il rationnel ? Toute erreur est-elle
explicable de manière rationnelle et nécessaire ? Si l'on examine les
sources de l'erreur humaine, on trouve qu'elles tombent dans plusieurs
groupes :
Les
lacunes dans la connaissance de la nature constituent une large partie
de l'égarement humain. Les erreurs médicales antérieures au savoir sur
l'anatomie et les maladies infectieuses ont été des erreurs nécessaires.
Mais nous devons nous demander si la menace de mort envers les premiers
chercheurs sur l'anatomie animale était aussi une erreur nécessaire.
Croire
que la terre était fixe dans l'espace était une erreur nécessaire, qui
prenait ses racines dans l'ignorance des lois de la nature. Mais était-ce
une erreur tout aussi nécessaire que de brûler Giordano Bruno sur le
bûcher et d'emprisonner Galilée ? […]
Nous
comprenons que la pensée humaine de peut aller que jusqu'à une certaine
limite, à une certaine date. Ce que nous n'arrivons pas à comprendre,
c'est pourquoi l'intellect humain ne s'arrête pas à ce stade pour se
dire : "voilà la limite actuelle de ma compréhension. Attendons
jusqu'à ce que de nouveaux horizons s'ouvrent." Cela serait une
pensée rationnelle, compréhensible, pertinente. [...]
Ce
qui nous étonne le plus, c'est le virage soudain d'un commencement
rationnel vers une illusion irrationnelle. L'irrationalité et l'illusion
sont révélées par l'intolérance et la cruauté avec lesquelles
elles sont exprimées. Nous observons que les systèmes de pensée humains
se montrent tolérants tant qu'ils adhèrent à la réalité. Plus le processus
de pensée s'éloigne de la réalité, plus grandes sont l'intolérance et
la cruauté nécessaires pour garantir son existence continue. [ Ether, God and Devil, Wilhelm Reich]
Quoi
ou qui est responsable de cet état est une question majeure, plus particulièrement
si on suppose qu'un Dieu bienveillant et une hiérarchie d'êtres bienveillants
guident la destinée de l'humanité. Gurdjieff a commenté cela de cette
manière (réécrit pour plus de clarté) :
Nous
devons nous souvenir que le rayon de la création… est comme la branche
d'un arbre… La croissance dépend de la vie organique sur terre. … Si
la vie organique est stoppée dans son développement, dans son évolution,
et n'arrive pas à répondre aux demandes qu'on lui fait, la branche peut
se faner. Il faut s'en souvenir.
Il
a été donné à ce rayon de la création exactement la même possibilité
de développement et de croissance qu'à toutes les branches d'un gros
arbre séparément. Mais l'accomplissement de cette croissance n'est pas
du tout garanti. Il dépend de l'action juste et harmonieuse de ses propres
fibres.
La
vie organique sur terre est un phénomène complexe dans lequel les parties
séparées dépendent les unes des autres. La croissance générale n'est
possible qu'à condition que le 'bout de la branche' grandisse. Ou, pour
être plus précis, il y a dans les tissus organiques vivants ceux qui
évoluent, et ceux qui servent de nourriture et de moyen à ceux qui évoluent.
Et puis il y a les cellules qui évoluent à l'intérieur des tissus qui
évoluent, et les cellules qui servent de nourriture et de moyen à celles
qui évoluent. Dans chaque cellule individuelle en évolution, il y a
des parties qui évoluent et des parties qui servent d'alimentation à
celles qui évoluent. Mais pour tout, toujours, il faut se souvenir que
l'évolution n'est jamais garantie, elle est seulement possible et peut
s'arrêter n'importe quand et n'importe où.
Les
parties en évolution de la vie organique sur terre est l'humanité. Si
l'humanité n'évolue pas, cela veut dire que l'évolution de la vie organique
s'arrêtera et que ceci, à son tour, causera l'arrêt de la croissance
de notre rayon de création.
En
même temps si l'humanité cesse d'évoluer, elle devient inutile par rapport
aux buts pour lesquels elle a été créée, et elle pourrait être détruite
en tant que telle. De cette manière, l'arrêt de l'évolution pourrait
signifier la destruction de l'humanité.
Il
n'y a aucun indice qui nous permette de dire dans quelle période de
l'évolution planétaire nous sommes. Nous ne pouvons pas le savoir, mais
nous devrions garder à l'esprit que le nombre de possibilités n'est
jamais infini.
En
même temps, en examinant la vie de l'humanité telle que nous la connaissons
historiquement, nous sommes obligés de reconnaître que l'humanité tourne
en rond. En un siècle elle détruit tout ce qu'elle crée dans un autre
et le progrès dans la mécanique de ces derniers siècles ne s'est fait
qu'en perdant bien d'autres choses qui étaient peut-être beaucoup plus
importantes.
D'une
manière générale, il y a toutes les raisons de penser et d'affirmer
que l'humanité est au point mort, et de là il y a une ligne droite vers
la ruine et la dégénérescence.
Un
point mort signifie qu'un processus est devenu équilibré. L'apparition
de n'importe quelle qualité suscite immédiatement l'apparition d'une
autre qualité qui lui est opposée. L'augmentation du savoir dans un
domaine suscite l'augmentation de l'ignorance dans un autre ; le raffinement
d'un côté suscite la vulgarité de l'autre côté ; la liberté suscite
l'esclavage ; la disparition de certaines superstitions suscite l'amplification
de certaines autres ; et ainsi de suite.
Un
processus équilibré procédant d'une certaine manière ne peut pas être
modifié à n'importe quel moment qu'on le désire. Il ne peut être modifié
et aiguillé sur un nouveau chemin seulement qu'à certains 'carrefours'.
Entre les carrefours, on ne peut rien faire.
En
même temps, si un processus arrive à un carrefour et qu'il ne se passe
rien, que rien n'est entreprit, alors rien ne peut être fait après cela
et le processus continuera à se développer suivant les lois mécaniques
; et même si les gens prenant part à ce processus prévoient la destruction
inévitable de tout, ils seront incapables de faire quoi que ce soit.
Je
répète que l'on ne peut agir qu'à certains moments que je viens de nommer
'carrefours' et que, en octaves, nous avons appelé 'intervalles'.
Le
processus de l'évolution, de cette évolution qui est possible pour l'humanité
dans son ensemble, est complètement analogue au processus d'évolution
qui est possible pour un homme individuel. Et il commence avec la même
chose, c'est-à-dire qu'un certain groupe de cellules devient conscient
; puis il attire à lui d'autres cellules, en subordonne d'autres et
contraint graduellement l'organisme entier à servir ses buts et pas
simplement manger, boire et dormir.
Dans
l'humanité comme dans un individu, tout débute avec la formation
d'un noyau conscient. Toutes les forces mécaniques de la vie combattent
la formation de ce noyau conscient de l'humanité, de la même manière
que toutes les habitudes mécaniques, les goûts et les faiblesses combattent
la conscience dans l'homme.
"Peut-on
dire qu'il y a une force consciente qui se bat contre l'évolution de
l'humanité ?" demanda Ouspensky.
"D'un
certain point de vue, on peut le dire," dit G.
"D'où
peut provenir cette force ?" demanda Ouspensky.
Il
y a deux processus qui sont parfois appelés 'involutif' et 'évolutif'.
La différence entre les deux est la suivante : un processus involutif
débute consciemment dans l'absolu mais à l'étape suivante, il devient
déjà mécanique – et il devient de plus en plus mécanique au cours de
son développement ; un processus évolutif débute semi-consciemment,
mais il devient de plus en plus conscient en se développant.
Mais
la conscience et l'opposition consciente au processus évolutif peuvent
aussi apparaître à certains moments dans le processus involutif.
D'où
vient cette conscience ?
Du
processus évolutif bien sûr. Le processus évolutif doit procéder sans
interruption. Tout arrêt provoque une séparation du processus fondamental.
De tels fragments de conscience séparés, qui ont été stoppés dans leur
développement, peuvent aussi se rassembler et vivre pour un certain
temps en luttant contre le processus évolutif. Après tout, cela ne fait
que rendre le processus évolutif plus intéressant.
Au
lieu de lutter contre les forces mécaniques, il peut à certains moments
y avoir une lutte contre l'opposition intentionnelle de forces assez
puissantes, bien qu'elles ne soient évidemment pas comparables avec
celles qui dirigent le processus évolutif.
Ces
forces opposées peuvent même parfois vaincre.
La
raison réside dans le fait que les forces guidant l'évolution ont un
plus petit choix de moyens ; en d'autres termes, elles ne peuvent utiliser
que certains moyens et certaines méthodes. Les forces opposantes ne
sont pas limitées dans le choix de leurs moyens et elles peuvent utiliser
tous les moyens, même ceux qui ne donnent lieu qu'à un succès temporaire
pour finalement détruire à la fois l'évolution et l'involution au moment
en question.
Pouvons-nous
dire par exemple que la vie est gouvernée par un groupe de gens conscients
? Où sont-ils ? Qui sont-ils ?
Nous
voyons exactement l'opposé : que la vie est gouvernée par ceux qui sont
les moins conscients, par ceux qui sont les plus endormis.
Peut-on
dire que nous observons dans la vie une prépondérance des éléments les
meilleurs, les plus forts et les plus courageux?
Rien
de tel. Au contraire, nous voyons une prépondérance de la vulgarité
et de la stupidité de toutes sortes.
Pouvons
nous dire que des aspirations vers l'unité et l'unification peuvent
être observées dans la vie ?
Rien
de tel bien sûr. Nous ne voyons que divisions, nouvelles animosités,
et nouveaux malentendus.
De
sorte qu'il n'y a rien qui désigne un processus d'évolution dans la
situation actuelle de l'humanité.
Au
contraire, quand nous comparons l'humanité avec un être humain, nous
voyons clairement un développement de la personnalité au dépend de l'essence,
une croissance de ce qui est artificiel, irréel et extérieur, au prix
de ce qui est naturel, réel et qui nous est propre.
Avec
ceci, nous voyons une croissance de l'automatisme.
La
culture contemporaine requiert des automates. Et les gens sont sans
aucun doute en train de perdre leurs habitudes acquises d'indépendance
pour se transformer en automates, en fragments de machines.
Il
est impossible de dire où est la fin de tout ceci ni où est la sortie
– ou s'il y a une fin et une sortie. Une seule chose est certaine :
l'esclavage de l'homme croît et augmente. L'homme est en train de devenir
un esclave consentant. Il n'a plus besoin de chaînes. Il commence à
apprécier son esclavage, à en être fier. Et c'est la chose la plus horrible
qui puisse arriver à l'homme. [ISOTM, Ouspensky]
Dans
les commentaires de Gurdjieff ci-dessus, nous voyons une description des
deux chemins qui ont été présentés au monde par Elkins, Rueckert et McCarty
dans le Ra Material.
La
compréhension du Service de Soi comme une force involutive, et du Service
d'Autrui comme une force évolutive a été discutée en détail par les C.
Nous détectons également des suggestions de la réalité du SDS de 4ème
densité dans les remarques de Gurdjieff lorsqu'il dit qu'il y a une "force
consciente" qui se bat contre l'évolution de l'humanité. Il décrit
aussi la mécanisation croissante du chemin du SDS pour lequel les C. ont
suggéré qu'il terminait dans un "trou noir" qui régénère cette
conscience assoupie en matière primaire – et il est difficile d'imaginer
quelque chose de plus "mécanique" que la matière elle-même.
Dans
la discussion de Gurdjieff's sur l'aspect "conscient" de la
voie du SDS, il précise que la force involutive est simplement mécanique
et fait partie de la nature fondamentale de l'univers – un centre de pensée
du Non-Etre, comme nous l'avons décrit ailleurs – et que lorsqu'elle 'acquiert'
de la conscience, cela est dû aux fragments de conscience, ou – comme
les C. les appellent – aux unités de conscience – qui ont été stoppés
dans leur développement et qui cherchent alors à s'unir à d'autres unités
de conscience qui ont aussi été stoppées dans leur développement, et –
pour un certain temps – sont capables de se "nourrir" en luttant
contre le processus évolutif.
Nous
voulons ici faire une remarque spéciale : comme vous le diront de nombreux
physiciens, tout ce qui existe est en fait des "ondes de forme"
et nous sommes des ondes de forme de la réalité, et notre conscience est
quelque chose qui "reçoit les ondes". Nous donnons une forme
et une structure aux ondes que nous "lisons" selon certaines
conventions acceptées ou parce qu'il y a quelque chose d'"essentiel"
au sujet des ondes de forme qui leur donne une certaine qualité perceptible.
Ainsi il se peut que certains habitants de l'espace hyper dimensionnel
soient "perçus" plus ou moins comme des "reptiliens"
à cause de l'"essence" de leur être, de la fréquence de leur
"onde de forme". Suivant leur "essence", ils pourraient
être perçus comme des Reptiliens, des pseudo-oiseaux, des insectoïdes
ou n'importe quel intermédiaire. Nous nommons juste les essences reptiliennes
"lézards", pour abréger. Ils ne sont pas forcément physiques
comme nous l'entendons et ne sont pas non plus nécessairement des "aliens"
comme nous le comprenons aussi. Nous suspectons que les perceptions de
ces niveaux de réalité et leurs "unités de conscience" sont
derrière de nombreuses conceptions religieuses et représentations mythologiques
de "dieux et déesses" et créatures de toutes sortes.
Ceci
dit, pour revenir à notre problème d'unités de conscience qui ont été
"stoppées" et qui cherchent à assimiler d'autres unités de consciences
bloquées, quelques commentaires des C. sont ici pertinents dans le contexte
de ce qu'a dit Gurdjieff à propos de l'évolution possible de l'humanité
:
C.:
Et ceux qui sont décrits comme les Lézards ont choisi de s'enfermer
fermement dans le service de soi. Et, comme ils sont au plus haut niveau
de densité où cela soit possible, ils doivent continuellement tirer
de grandes quantités d'énergie négative de ceux des 3ème
niveau, 2ème niveau etc., ce qui explique pourquoi ils font
ce qu'ils font.
Cela
explique aussi pourquoi leur race est mourante, car ils n'ont pas été
capables d'apprendre par eux-mêmes comment s'extirper de cette forme
particulière d'expression pour celle du service d'autrui.
Et
comme ils sont restés à ce niveau pendant longtemps (tel qu'on pourrait
le mesurer) et s'y sont même en fait retranchés fermement, s'y sont
développés, c'est la raison pour laquelle ils se meurent et essaient
désespérément de prendre autant d'énergie de vous qu'il est possible
et aussi de recréer leur race de manière métabolique
Q
: (L) Bon, si nous sommes des sources de nourriture et de travail pour
eux, pourquoi ne nous élèvent-ils pas comme des poules sur leur propre
planète ?
R : Ils le font.
Q
: (L) Puisque nous sommes si nombreux ici, pourquoi ne débarquent-ils
pas simplement et ne prennent-ils pas le contrôle ?
R : Ils en ont l'intention. Cela a été leur intention depuis pas mal
de temps. Ils ont fait des allées et venues dans le temps pour mettre
en place les choses afin qu'ils puissent absorber un maximum d'énergie
négative pendant le transfert du 3ème au 4ème
niveau dont cette planète va faire l'expérience, dans l'espoir de pouvoir
vous dépasser dans le 4ème niveau et ainsi accomplir plusieurs
choses. 1 : conserver leur race comme une espèce viable ; 2 : accroître
leur nombre ; 3 : augmenter leur pouvoir ; 4 : étendre leur race à travers
le royaume de la quatrième densité.
Pour
faire tout ceci, ils ont interféré avec les évènements depuis ce que
vous pourriez mesurer sur votre calendrier comme approximativement 74
mille ans. Et ils ont fait ceci depuis un point complètement immobile
de l'espace temps, en voyageant d'avant en arrière à volonté pendant
ce travail. De manière intéressante, toutefois, tout ceci va échouer.
Q
: (L) Comment pouvez-vous être si sûrs que cela va échouer ?
R : Parce que nous le voyons. Nous sommes capables de tout voir, pas
seulement ce que nous voulons voir. Leur échec est de ne voir que ce
qu'ils veulent voir. En d'autres termes, c'est la manifestation la plus
élevée possible de ce que vous appelleriez la vision subjective (NdT
: on traduit "wishful thinking" par "prendre ses désirs
pour des réalités"). Et la vision subjective représentée au 4ème
niveau de densité devient une réalité sur ce niveau. Savez-vous combien
vous faites cela ? En fait, ce n'est pas tout à fait la réalité pour
vous parce que vous êtes au troisième niveau, mais si vous étiez au
quatrième niveau et que vous deviez pratiquer la même chose, ce serait
effectivement votre conscience de la réalité. Ainsi ils ne peuvent pas
voir ce que nous pouvons voir puisque nous servons autrui à l'inverse
du soi, et puisque nous sommes au sixième niveau, nous pouvons voir
tout ce qui est en tous points comme cela est, pas comme nous voudrions
que cela soit. [...]
Q
: (T) Bien qu'ils travaillent avec la supposition erronée qu'ils peuvent
faire ça. (L) 'Prendre ses désirs pour des réalités.'
R : Non, ils travaillent avec la supposition erronée qu'ils peuvent
sceller les royaumes de 4ème, 3ème, 2ème
et 1ère densité dans le SDS pour l'éternité.
Q
: (T) Ils veulent juste [...] les garder SDS pour s'en nourrir.
R : "Eternité" est le mot clé ici. C'est là où la vision subjective
entre en jeu.
Gurdjieff
était certainement tout près de décrire la 4ème densité – les
réalités hyperdimensionnelles – et ses habitants quand il disait :
Au
lieu de lutter contre les forces mécaniques, il peut à certains moments
y avoir une lutte contre l'opposition intentionnelle de forces assez
puissantes, bien qu'elles ne soient évidemment pas comparables avec
celles qui dirigent le processus évolutif.
Ces
forces opposées peuvent même parfois vaincre.
Ces
deux dernières remarques ont l'air contradictoire – que des forces qui
ne sont pas comparables avec celles qui dirigent le processus évolutif
puissent vaincre. Cependant, si on ne pense pas en termes terriens, on
peut réaliser que les êtres humains sur Terre, dans ce secteur de l'Univers,
pourraient très bien cesser d'exister et cela aurait peut d'effet sur
l'équilibre global de l'univers.
Bien
sûr, ce n'est pas une pensée plaisante, mais d'où je me place, les choses
sur cette Grande Bille Bleue ne se développent pas de manière très positive
ni SDA. Et nous notons la remarque des C. à propos de l'"éternité"
comme mot clé. Il est entièrement possible que la planète terre SERA "scellée"
dans le SDS pour le prochain cycle, avec toute la misère, la souffrance
et le "nourrissage" attenants, pour toute l'humanité qui n'a
pas accompli une certaine cristallisation des organes de conscience supérieure.
Carlos
Castaneda pose le problème d'une autre manière :
Te
voilà arrivé, grâce à tes seuls efforts, à ce qui était pour les anciens
chamans le "cœur du sujet". Je tourne autour du pot depuis
longtemps en te laissant entendre que quelque chose nous retient prisonniers.
Nous sommes effectivement tous prisonniers ! C'était un fait énergétique
pour les sorciers d'autrefois. […] Ils nous tiennent sous leur emprise
parce que nous sommes leur source de subsistance. Ils ont besoin de
nous pour se nourrir, et c'est pour cela qu'ils nous pressurent implacablement.
Exactement comme nous qui élevons des poulets pour les manger, ils nous
élèvent dans des " poulaillers " humains pour ne jamais manquer
de nourriture. [...]
"Je
vais faire appel à ton esprit analytique, me dit don Juan. Réfléchis
un moment, et dis-moi comment tu peux expliquer la contradiction entre,
d'une part, l'intelligence de l'homme sur le plan scientifique et technique
et, d'autre part, la stupidité de ses
systèmes de croyances ou l'incohérence de son comportement. Ce sont
les prédateurs, disent les sorciers, qui nous ont imposé nos systèmes
de croyance, nos idées sur le bien et le mal, nos mœurs sociales. Ce
sont eux qui suscitent nos espoirs et nos attentes, nos rêves de succès
ou notre peur de l'échec, eux encore qui insufflent dans notre esprit
convoitise, avidité et lâcheté et qui le rendent prétentieux, routinier
et égocentrique.[...]
Pour
s'assurer de notre obéissance, de notre docilité et de notre apathie,
ils ont accompli une manœuvre extraordinaire - extraordinaire, bien
sûr, sur un plan stratégique, mais horrible du point de vue de ceux
qui en sont victimes. Ils nous ont donné leur esprit ! Tu m'entends
? Les prédateurs ont remplacé notre esprit par le leur, qui est bizarre,
incohérent, grincheux, et hanté par la peur d'être percé à jour.
[...]
Par
le biais de l'esprit humain qui est en réalité le leur, les prédateurs
nous inculquent ce qui les arrange pour améliorer leur sécurité et avoir
moins peur. [Castaneda, Le Voyage définitif – 1998, p.
261]
Ceci
nous amène bien entendu à l'histoire de Gurdjieff du Mauvais Magicien
:
"Il
y a un conte Oriental qui parle d'un très riche magicien qui avait un
bon nombre de moutons. Mais en même temps ce magicien était très méchant.
Il ne voulait pas embaucher de bergers, ni ne voulait ériger de barrière
autour du pâturage où les moutons paissaient. En conséquence, les moutons
vagabondaient souvent dans la forêt, tombaient dans des ravins et ainsi
de suite, et surtout ils s'enfuyaient, parce qu'ils savaient que le
magicien voulait leur chair et leur peau, et ils n'aimaient pas cela.
"Finalement
le magicien trouva un remède. Il hypnotisa ces moutons et leur suggéra
tout d'abord qu'ils étaient immortels et qu'il ne leur était fait aucun
mal lorsqu'on les écorchait, qu'au contraire, cela leur ferait beaucoup
de bien et serait très plaisant ; deuxièmement il leur suggéra que le
magicien était un bon maître qui aimait ses troupeaux tellement qu'il
était prêt à faire n'importe quoi au monde pour eux ; et en troisième
il leur suggéra que si quoi que ce soit devait arriver, cela n'arriverait
pas tout de suite et sûrement pas dans la journée, donc ils n'avaient
pas besoin d'y penser. Au-delà de cela, le magicien suggéra à ses moutons
qu'ils n'étaient pas du tout des moutons ; ils suggéra à certains d'entre
eux qu'ils étaient des lions, à d'autres qu'ils étaient des aigles,
à d'autres qu'ils étaient des hommes et à d'autres qu'il étaient des
magiciens.
"Et
après cela tous ses soucis et inquiétudes à propos des moutons prirent
fin. Ils ne s'enfuirent plus jamais et attendirent calmement le moment
où le magicien aurait besoin de leur chair et de leurs peaux."
[Cité par P.I. Ouspensky, In
Search of the Miraculous]
Nous
devrions remarquer tout particulièrement le fait que le Mauvais Magicien
de ce conte suggérait à certains humains qu'ils étaient des "magiciens".
De
nos jours, il y a beaucoup de "magiciens" qui promeuvent l'idée
d'"atteindre la conscience cosmique". Ouspensky a décrit la
"conscience cosmique" comme "la plus haute conscience"
possible pour un homme. Gurdjieff l'a commenté, et nous avons trouvé de
nombreuses preuves pour appuyer ses commentaires :
Je
ne sais pas ce que vous appelez 'conscience cosmique'. C'est un terme
vague et indéfini ; tout le monde peut l'utiliser pour désigner n'importe
quoi. Dans la plupart des cas, ce que l'on appelle 'conscience cosmique'
est un simple fantasme, une rêverie par associations de pensées, jointe
à un travail intense du centre émotionnel. Parfois elle s'approche de
l'extase, mais le plus souvent ce n'est pas plus qu'une expérience émotionnelle
subjective du niveau du rêve.
Bien
sûr la question est : si tel est le véritable état dans lequel nous vivons,
comment diable en sommes-nous arrivés là ? Où nous sommes-nous tant trompés,
en tant que culture, qu'êtres humains ?
On
nous apprend tous à éviter les réalités inconfortables. Les humains –
lorsqu'ils sont confrontés à des vérités déplaisantes à propos d'eux-mêmes
ou de leur réalité – réagissent comme des alcooliques qui refusent d'admettre
leur condition, ou le mari cocu qui est le "dernier à savoir",
ou la femme qui ne remarque pas que son mari abuse de sa fille.
Le
démenti est un complexe "mécanisme de défense inconscient pour faire
face à la culpabilité, l'anxiété et d'autres émotions perturbatrices soulevées
par la réalité." Le démenti peut être à la fois délibéré et intentionnel,
comme complètement inconscient. Un individu qui nie délibérément et intentionnellement
quelque chose agit à un niveau de mensonge, de dissimulation et de tromperie
individuel. Ici nous parlons – en termes de "Mauvais Magicien"
ou du Prédateur de Don Juan – de démenti subconscient, et donc organisé
ou "institutionnel". Cela implique propagande, désinformation,
lavage de cerveaux, manipulation, pirouettes etc.
Croire
à tout ce qui pourrait subvenir dans le futur n'est pas l'opposé du démenti.
La "reconnaissance" de la probabilité d'un niveau élevé de Vérité
sur un sujet donné est ce qui devrait arriver quand les gens sont activement
stimulés par une certaine information. Cette information peut-être
1) une vérité factuelle ou légale, c'est-à-dire une information légale
ou scientifique qui est factuelle, précise et objective ; obtenue par
des procédures impartiales ; 2) une vérité personnelle et narrative, incluant
des "témoignages".
Je
devrais ajouter ici que les arguments sceptiques et solipsistes – y compris
le relativisme épistémologique – sur l'existence de la vérité objective,
sont généralement une construction sociale et pourraient être considérés
en termes d'homme hypnotisé qui aurait été programmé pour penser qu'il
n'y "a pas de vérité".
Le
démenti se produit pour des raisons variées. Il y a des vérités qui sont
"clairement connues", mais qui pour de nombreuses raisons –
personnelles, politiques, justifiables ou non – sont dissimulées, ou bien
il est convenu qu'elles ne seront pas reconnues "à haute voix".
Il y a des "vérités déplaisantes" et il y a des vérités qui
nous fatiguent parce que si nous les reconnaissions – si nous leur donnions
plus qu'un acquiescement tacite – nous pourrions trouver nécessaire d'effectuer
quelques changements dans nos vies.
Il
y a différents types de démentis. Premièrement il y a le démenti littéral,
qui est celui dont on peut trouver la définition dans le dictionnaire
: l'affirmation qu'une chose n'est pas arrivée ou n'existe pas. Cela arrive
le plus souvent dans des situations très pénibles où il y a des conflits
d'amour : la femme dira que son mari n'aurait pas pu maltraiter sa fille,
donc l'enfant doit l'avoir inventé. Cela semble aussi s'appliquer au démenti
de l'état de notre réalité manipulée. L'amour pour nos parents, notre
besoin de leur approbation, est souvent transféré à nos pairs, nos employeurs
et à l'Etat. Penser à s'écarter hors du système de croyances qui nous
donne un sentiment d'appartenance est simplement trop effrayant. Cela
assaille notre sens de la sécurité le plus profond.
Le
deuxième type de démenti est "interprétatif". Dans ce genre
de démenti, le fait brut que quelque chose s'est bien produit n'est pas
vraiment démenti – il est juste "interprété". Si une personne
est raisonnablement intelligente et est confrontée à la preuve d'un phénomène
qui ne correspond pas au système de croyances de sa famille, sa culture
ou son groupe de pairs, il n'y a rien d'autre à faire que d'interpréter
– pour le rationaliser. Les "gaz de marais" et la planète Vénus
pour expliquer les OVNI sont de bons exemples. Un autre est l'interprétation
"mais je n'ai pas inhalé" de Bill Clinton pour son utilisation
de marijuana. Et enfin, il y a la fameuse interprétation "je n'ai
pas eu de relation sexuelle avec Monica".
Le
troisième type de démenti est dénommé par Cohen démenti implicatoire,
où il n'y a pas de tentative de nier ni les faits ni leur interprétation
conventionnelle ; ce qui est nié en fin de compte ce sont les implications
psychologiques, politiques et morales qui suivent la reconnaissance profonde.
Par exemple, l'idée que l'Amérique est gouvernée par un fou avec des desseins
sur toute la planète est reconnue comme un fait, mais ce n'est pas vu
comme psychologiquement perturbant ou comme porteur d'un quelconque impératif
moral d'agir.
Des
études ont établi cinq contextes différents de démenti psychologique :
1) perception sans conscience, 2) défense perceptuelle, 3) attention sélective,
4) erreurs cognitives, 5) échecs de déduction.
Dans
States of Denial (Etats de démentis), (Cambridge
: Polity Press ; Malden, MA : Blackwell Publishers, 2001), Stanley Cohen
remarque que "le discours scientifique passe à côté du fait que la
capacité à nier est un phénomène humain étonnant [...] un produit de la
pure complexité de nos vies émotionnelle, linguistique, morale et intellectuelle."
Il
y a un fait peu connu sur l'hypnose qui est illustré par l'histoire suivante
:
On
dit à un sujet sous hypnose que lorsqu'il serait réveillé, il serait incapable
de voir un troisième homme dans la pièce qui, lui suggérait-on, serait
devenu invisible. Toutes les suggestions "adéquates" pour rendre
ceci "vrai" lui furent faites, comme "vous ne verrez PAS
ceci ou cela" etc. Quand le sujet fut réveillé, regardez ça ! les
suggestions ne fonctionnèrent PAS.
Pourquoi
? Parce qu'elles allaient contre son système de pensée. Il ne croyait
PAS qu'une personne pouvait devenir invisible.
On
fit alors un nouvel essai. Le sujet fut à nouveau hypnotisé et on lui
dit que le troisième homme quittait la pièce… qu'on l'avait appelé
ailleurs pour une affaire urgente, et on décrivit la scène de l'homme
en train de prendre son manteau et son chapeau… la porte fut ouverte et
refermée pour fournir des "effets sonores", puis le sujet fut
sorti de sa transe.
Devinez
ce qu'il se produisit ?
Il
fut INCAPABLE DE VOIR le troisième homme.
Pourquoi
? Parce que ses perceptions avaient été modifiées en accord avec ses croyances.
Certains "censeurs" de son cerveau avaient été "activés"
d'une manière "acceptable" pour les instincts de "survie
de son ego".
La
survie de l'ego est établie assez tôt dans la vie par nos programmations
parentale et sociale nous dictant ce qui EST ou n'est PAS possible ; ce
que nous sommes "autorisés" à croire afin d'être acceptés. Nous
apprenons d'abord ceci en apprenant ce qui plaît à nos parents puis plus
tard nous modifions notre croyance en se basant sur ce qu'il plaît à notre
société – nos pairs – de croire.
Quoi
qu'il en soit, pour en revenir à notre histoire, le troisième homme se
déplaça dans la pièce, prenant des objets, les reposant et faisant toutes
sortes de choses pour tester la conscience de sa présence par le sujet,
et le sujet devint totalement hystérique devant ces activités "anormales"
! Il pouvait voir des objets bouger dans les airs, les portes s'ouvrir
et se fermer, mais il ne pouvait PAS voir la SOURCE parce qu'il ne croyait
pas qu'il y avait une autre personne dans la pièce.
Quelles
sont donc les implications de ce facteur de la conscience humaine ? (Au
fait, c'est aussi la raison pour laquelle la plupart des thérapies pour
abandonner nos mauvaises habitudes ne marchent pas – elles essaient d'opérer
contre un "système de croyance" qui est imprimé dans notre subconscient
: que cette habitude-ci ou une autre est essentielle à notre survie.)
Une
des premières choses que nous puissions observer est que tout le monde
a un éventail de croyances basées sur leur condition sociale et familiale,
et que ces croyances déterminent à quelle proportion de la réalité OBJECTIVE
quelqu'un est capable d'accéder.
Il
suffit de dire que dans les conditions ordinaires de la réalité, nous
ne percevons presque jamais la réalité comme elle l'EST vraiment. Il y
a des milliers de petites "suggestions hypnotiques" différentes
qui ont pris contrôle sur nous depuis notre enfance et qui déterminent,
à n'importe quel moment, ce que nous croyons ou pensons ou pensons que
nous croyons ou croyons que nous pensons.
Dans
l'histoire ci-dessus, la réalité objective est CE QU'ELLE EST, qu'elle
soit véritablement objective ou seulement un consensus de la réalité.
Dans cette histoire, il y a clairement une grosse partie de cette réalité
qui est inaccessible au "sujet" à cause d'un censeur de perception
qui a été activé par les suggestions de l'hypnotiseur. C'est-à-dire que
le sujet a une forte croyance se basant sur son CHOIX de qui ou de ce
qu'il doit croire. Dans ce cas, il a choisi de croire l'hypnotiseur et
pas ce qu'il pourrait observer s'il se dispensait du censeur de perception
mis en place par l'hypnotiseur.
Et
il en va ainsi avec presque tous les êtres humains : nous croyons l'hypnotiseur
– la "culture officielle" – et nous sommes capables, par des
ruses perpétuelles, de nier ce qui est souvent juste devant nos yeux.
Et dans le cas du sujet hypnotisé, il est entièrement à la merci de l'"homme
invisible" parce qu'il choisit de ne pas le voir.
Et
c'est dans ce sens que "le monde entier est pénétré de malignité".
"Ceci
parce que les gens croient au progrès et à la culture. Mais il n'y a
pas de progrès. Tout est pareil qu'il y a des milliers et des dizaines
de milliers d'années. Les apparences changent. Mais l'essence ne change
pas. L'homme reste exactement le même. Les peuples 'civilisés' et 'cultivés'
vivent avec exactement les mêmes intérêts que les plus ignorants des
sauvages. La civilisation moderne est basée sur la violence, l'esclavage
et les bonnes paroles."
Les
études ésotériques nous enseignent que nous vivons dans ce qui est appelé
le "Mixtus Orbis." C'est-à-dire, le monde entier est pénétré
de malignité.
Et
les C. suggèrent que nous vivons dans un monde de mensonges et de vérité,
et que notre VRAI TRAVAIL ici – afin d'atteindre la plus haute conscience
– est de nous investir dans des exercices pour discerner les mensonges
de la réalité.
Le
savoir protège.
En tant que propriétaires
et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel
présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation
en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens
sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien
pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo
salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes
chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel
ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers
domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas
CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est «
quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir
une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies
par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus
perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à
être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations»
et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres
la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments
qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons
le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant
avec un esprit ouvert, mais sceptique.
Nous n¹encourageons
pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ».
Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous
les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le
mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur:
nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons
depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre
existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission.
Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que
nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec
l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier,
si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.
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et Laura Knight-Jadczyk.
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