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Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

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L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

"Culture officielle" en Amérique:
Un Etat Naturel de Psychopathie?

Exposé Greenbaum

Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
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Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

Le Matériel sur l'Aéroport de Denver

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Discernement 2: Le Monde est pénétré de malignité

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Chapitre 4:
Réalité hyperdimensionnelle

Traduction française: Micheline Deschneider


L’Espace hyperdimensionnel
Royaume des “Dieux”

La Question du Temps dans les Mythes

Dans de nombreux récits du Graal, la  description du château du Roi-pêcheur comprend d’intéressantes anomalies temporelles:   c’est un lieu où le temps ralentit ou même s’arrête.   C’est également le cas dans les légendes celtiques de la Tête de  Bran le Béni, en présence de laquelle ses guerriers festoient et s’amusent, sans avoir conscience du passage du temps. 

Ce thème fait surface avec une grande régularité et suggère une signification profonde et ancienne, qui deviendra apparente à mesure que nous progressons.  

La conception la plus ancienne du temps est associée à la “Déesse” et est cyclique  - comme les femmes. 

Tout n’était “réel” que pour autant qu’il fût connecté à un signe archétypal  - illud tempus – du début. 

"Chaque héros a répété les gestes archétypaux, chaque guerre  a répété la lutte entre le bien et le mal, chaque nouvelle injustice sociale a été identifiée avec la passion d’un messager divin chaque nouveau massacre a répété la fin glorieuse des martyrs.  ...Une seule chose compte: en vertu de cette vision des choses, des millions d’hommes ont pu endurer, siècle après siècle, d’énormes pressions historiques sans tomber dans le désespoir, sans vouloir se suicider, sans tomber dans l’aridité spirituelle qui est toujours accompagnée d’une vue relativiste ou nihiliste de l’Histoire” [1] .

Ceci nous fait penser que le monde dans lequel nous vivons était une “forme”, un “reflet” ou un "double" d’un autre monde cosmique qui existait sur un plan supérieur.  C’étaient des archétypes célestes. Platon a donné de cela une explication qui est toujours la meilleure, dans sa simplicité:

SOCRATE (S) - Maintenant, représente-toi notre nature selon qu'elle a été instruite ou ne l'a pas été, sous des traits de ce genre: imagine des hommes dans une demeure souterraine, une caverne, avec une large entrée, ouverte dans toute sa longueur à la lumière: ils sont là les jambes et le cou enchaînés depuis leur enfance, de sorte qu'ils sont immobiles et ne regardent que ce qui est devant eux, leur chaîne les empêchant de tourner la tête. La lumière leur parvient d'un feu qui, loin sur une hauteur, brûle derrière eux; et entre le feu et les prisonniers s'élève un chemin en travers duquel imagine qu'un petit mur a été dressé, semblable aux cloisons que des montreurs de marionnettes placent devant le public, au-dessus desquelles ils font voir leurs marionnettes.  [...]   Imagine le long du mur des hommes qui portent toutes sortes d'objets qui dépassent le mur; des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, faits de toutes sortes de matériaux; parmi ces porteurs, naturellement il y en a qui parlent et d'autres qui se taisent.  [...]  

Ils nous ressemblent. Penses-tu que de tels hommes aient vu d'eux-mêmes et des uns et des autres autre chose que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face?    [...]   Et pour les objets qui sont portés le long du mur, est-ce qu'il n'en sera pas de même?   [...]    Mais, dans ces conditions, s'ils pouvaient se parler les uns aux autres, ne penses-tu pas qu'ils croiraient nommer les objets réels eux-mêmes en nommant ce qu'ils voient?[...] Et s'il y avait aussi dans la prison un écho que leur renverrait la paroi qui leur fait face? Chaque fois que l'un de ceux qui se trouvent derrière le mur parlerait, croiraient-ils entendre une autre voix, à ton avis, que celle de l'ombre qui passe devant eux? [...] Non, de tels hommes ne penseraient absolument pas que la véritable réalité puisse être autre chose que les ombres des objets fabriqués. 

[...] Envisage maintenant ce qu'ils ressentiraient à être délivrés de leurs chaînes et à être guéris de leur ignorance, si cela leur arrivait, tout naturellement, comme suit: si l'un d'eux était délivré et forcé soudain de se lever, de tourner le cou, de marcher et de regarder la lumière; s'il souffrait de faire tous ces mouvements et que, tout ébloui, il fût incapable de regarder les objets dont il voyait auparavant les ombres, que penses-tu qu'il répondrait si on lui disait que jusqu'alors il n'a vu que des futilités mais que, maintenant, plus près de la réalité et tourné vers des êtres plus réels, il voit plus juste; lorsque, enfin, en lui montrant chacun des objets qui passent, on l'obligerait à force de questions à dire ce que c'est, ne penses-tu pas qu'il serait embarrassé et trouverait que ce qu'il voyait auparavant était plus véritable que ce qu'on lui montre maintenant?  [...] 

Si on le forçait à regarder la lumière elle-même, ne penses-tu pas qu'il aurait mal aux yeux, qu'il la fuirait pour se retourner vers les choses qu'il peut voir et les trouverait vraiment plus distinctes que celles qu'on lui montre? [...]   Mais si on le traînait de force tout au long de la montée rude, escarpée, et qu'on ne le lâchât pas avant de l'avoir tiré dehors à la lumière du soleil, ne penses-tu pas qu'il souffrirait et s'indignerait d'être ainsi traîné; et que, une fois parvenu à la lumière du jour, les yeux pleins de son éclat, il ne pourrait pas discerner un seul des êtres appelés maintenant véritables? [...]   

Il aurait, je pense, besoin de s'habituer pour être en mesure de voir le monde d'en haut. Ce qu'il regarderait le plus facilement d'abord, ce sont les ombres, puis les reflets des hommes et des autres êtres sur l'eau, et enfin les êtres eux-mêmes. Ensuite il contemplerait plus facilement pendant la nuit les objets célestes et le ciel lui-même - en levant les yeux vers la lumière des étoiles et de la lune - qu'il ne contemplerait, de jour, le soleil et la lumière du soleil.  [...] 

Finalement, je pense, c'est le soleil, et non pas son image dans les eaux ou ailleurs, mais le soleil lui-même à sa vraie place, qu'il pourrait voir et contempler tel qu'il est.  [...]  Après cela il en arriverait à cette réflexion, au sujet du soleil, que c'est lui qui produit les saisons et les années, qu'il gouverne tout dans le monde visible, et qu'il est la cause, d'une certaine manière, de tout ce que lui-même et les autres voyaient dans la caverne.  [...]  

Mais quoi, se souvenant de son ancienne demeure, de la science qui y est en honneur, de ses compagnons de captivité, ne penses-tu pas qu'il serait heureux de son changement et qu'il plaindrait les autres?  [...]  Et les honneurs et les louanges qu'on pouvait s'y décerner mutuellement, et les récompenses qu'on accordait à qui distinguait avec le plus de précision les ombres qui se présentaient, à qui se rappelait le mieux celles qui avaient l'habitude de passer les premières, les dernières, ou ensemble, et à qui était le plus capable, à partir de ces observations, de présager ce qui devait arriver: crois-tu qu'il les envierait? Crois-tu qu'il serait jaloux de ceux qui ont acquis honneur et puissance auprès des autres, et ne préférerait-il pas de loin endurer ce que dit Homère: "être un valet de ferme au service d'un paysan pauvre", plutôt que de partager les opinions de là-bas et de vivre comme on y vivait.  [...]   

Et réfléchis à ceci: si un tel homme redescend et se rassied à la même place, est-ce qu'il n'aurait pas les yeux offusqués par l'obscurité en venant brusquement du soleil? [...]   Et s'il lui fallait à nouveau donner son jugement sur les ombres et rivaliser avec ces hommes qui ont toujours été enchaînés, au moment où sa vue est trouble avant que ses yeux soient remis - cette réaccoutumance exigeant un certain délai - ne prêterait-il pas à rire, ne dirait-on pas à son propos que pour être monté là-haut, il en est revenu les yeux gâtés et qu'il ne vaut même pas la peine d'essayer d'y monter; et celui qui s'aviserait de les délier et de les emmener là-haut, celui-là s'ils pouvaient s'en emparer et le tuer, ne le tueraient-ils pas?  [...]   

Ce tableau, il faut l'appliquer entièrement à ce qu'on a dit auparavant: en assimilant le monde visible au séjour de la prison, et la lumière du feu au rayonnement du soleil. Et si tu poses que la montée et la contemplation des réalités d'en haut représentent l'ascension de l'âme vers le monde intelligible, tu ne te tromperas pas sur ma pensée, puisque tu désires la connaître; et Dieu sait si elle est vraie   [...] [2]

Si nous envisageons un monde semi-physique se projetant dans notre réalité, il nous faut également prendre en considération le facteur Temps.  Dans notre géométrie, nous définissons un point comme un segment infinitésimal d’une ligne.  Une ligne est une section transversale  infinitésimale d’un plan, et un plan est un segment infinitésimal d’un solide.   Dès lors, notre réalité tri-dimensionnelle doit être définie comme une série de segments infinitésimaux d’un corps quadri-dimensionnel.  Conceptuellement parlant, cela signifie que notre réalité tout entière est un segment d’un corps quadri-dimensionnel, un monde de dimensions potentielles au-delà de la contemplation tri-dimensionnelle.  

Nous considérons généralement que le passé n’existe plus.   Le futur n’existe pas encore, et le “présent” se réfère à la transition momentanée d’une non-existence à une non-existence!

Mais, s’il est vrai que seul le “maintenant” existe, alors la conclusion logique est qu’en tant qu’unités de conscience lisant des ondes,  nous sommes d’une certaine manière responsables de notre perception du temps.  Nous considérons le temps comme linéaire, long ou court, une ligne sans fin, une progression, du passé vers le futur.  Mais ceci pose un problème insoluble.  Sur une ligne, MAINTENANT est un point mathématique d’une infinie petitesse : il n’a pas de dimension!  En toute logique scientifique, il n’existe pas!  L’encart n° 6 dit quelques mots de l’ouvrage de mathématiciens professionnels à propos du temps   et  l’encart n° 7 illustre le rôle de la pensée abstraite des mathématiciens en tant que trait essentiel de progrès dans la connaissance du monde dans lequel nous vivons. 

Dimensions mathématiques

Le premier mathématicien à avoir exploré la quatrième  dimension, William Rowan Hamilton, est né en 1805.  Hamilton était si précoce qu’il était capable de lire la  Bible à trois ans, âge auquel il se mit également à l’étude des caractères hébraïques.  Dès l’âge de 10 ans, il était capable de lire l’hébreu, le persan, l’arabe, le sanscrit, le bengali, le latin et le grec, ainsi que plusieurs langues européennes modernes.  Hamilton était tellement doué en calcul mental qu’on l’opposa, lors d’un concours,  à un garçon du  Vermont qui parcourait le pays en tant que prodige du calcul.  Hamilton fut déçu quand il s’aperçut que son adversaire ne disposait d’autres connaissances que ses extraordinaires talents mathématiques.

Pendant ses études universitaires,  Hamilton rejoignit le mouvement  Tractarien, une organisation religieuse dont était membre Samuel Taylor Coleridge.  Coleridge avait dans l’idée que l’algèbre était la science du Temps, et apparemment, cette idée influença profondément  Hamilton, qui découvrit  un ensemble de nombres quadridimensionnels: les "quaternions."  Bien qu‘il fût un mathématicien de génie, Hamilton était incapable de penser au-delà du monde strictement matériel, et bien que son travail eût abouti à une quatrième  dimension, Hamilton ne put jamais considérer celle-ci comme “réelle”. 

La phase suivante de développement du  concept d’un espace quadridimensionnel a été l’œuvre de  Ludwig Schlaefli, un maître d’école suisse.   Il comprit que l’idée de quatre  dimensions était la suite conceptuelle des trois premières dimensions spatiales.  En tant que maître d’école, Schlaefli ne fréquentait pas des universitaires, et ceci peut avoir joué un rôle dans le fait qu’il put développer cette nouvelle géométrie au début de sa carrière, avant de rejoindre la faculté de mathématiques de l’Université de Berne.  Il est intéressant de noter que  Grassmann, qui explora également une algèbre ingénieuse des  dimensions supérieures, fut aussi un maître d’école  dont les écrits restèrent  ignorés pendant de nombreuses années.    Pendant cette période, quiconque orientait ses travaux dans cette direction était considéré comme un peu toqué, alors que ce qu’ils faisaient en réalité n’était rien d’autre que suivre une tradition  reposant sur  la pensée pure capable de les emmener au-delà de ce qui pouvait être confirmé dans le monde des sens. 

Magie de la Pensée Abstraite

De nombreux gourous Nouvel Age enseignent que la Connaissance Supérieure ne peut être obtenue directement que par le chemin du “coeur”.   Pour ce faire, ils ont recours à d’innombrables techniques et rituels destinés à arrêter la pensée et à induire la “sensation”.  Ceci n’est qu’une simple variante de la routine de la  “foi aveugle”, selon laquelle seule la Connaissance apportée directement par Dieu est “vraie” et que toute connaissance acquise par des moyens humains ne peut être que billevesées. 

Ce qui est intéressant à ce propos, c’ est que voilà un autre exemple de désinformation: un mensonge emballé dans de la vérité pour le rendre plus facile à avaler.  Comme nous l’avons déjà souligné, la majeure partie de ce que l’on fait passer pour  "techniques d’ascension" n’est pas beaucoup plus qu’une stimulation des produits chimiques qui se trouvent dans le corps, ce qui produit une “sensation de bien-être”, mais ne fait rien pour élever le niveau de l’Etre. 

Et ainsi que nous l’avons déjà dit: il y a une  "gravité" dans le monde du Non-Etre, qui est le centre de pensée qui “crée” la matière.  La matière est la nature prédominante de notre réalité.  Cela nous suggère que notre “champ d’expression” est bipolaire:  gravité par rapport à conscience.

Le "champ de conscience" est un champ primaire, comme la gravité, mais nous pouvons constater qu’il est très peu manifesté dans notre monde.  Cela signifie que pour quitter le champ de gravité de la matière il nous faut lutter contre une force plutôt puissante. 

Le champ de la conscience est celui des pensées, des sentiments, des idées, des   motivations, des attitudes/intentions, et de tout ce qui agit sur nous en tant qu’actes de gravité sur les objets et les masses.  Et tout comme il y a  gravité et anti-gravité, il doit y avoir conscience et anti-conscience, comme nous l’avons décrit lors de notre discussion sur les Centres de Pensée.  

Le champ de conscience reflète comme dans un miroir  le champ de gravité de la matière.  “Tout ce qui est en haut est comme ce qui est en bas”.  Et tout comme le fait de pousser une pierre en remontant une colline demande de grands efforts, il nous faut faire de grands efforts pour faire passer nos motivations, attitudes et émotions de l’influence de la matière à celle du champ de conscience. 

Lorsque se produit un tel mouvement à contre-courant, il faut faire un effort tout particulier de conscience. Les pensées, idées,  concepts basés sur des interprétations matérielles de la réalité ne demandent que peu d’efforts.  C’est de pouvoir atteindre les mondes les plus élevés de pensée qui nous permet de discerner quand nos émotions sont “matérielles” ou quand elles sont pures et participent de l’âme.  Approcher ce problème sans créer le réceptacle des pensées, concepts et idées, est, une fois encore, un processus de croyance à des mensonges   et de liaison à des “drogues spirituelles”. 

Comprendre cela nous permet de distinguer quand nous travaillons à obtenir une conscience plus élevée.  “Descendre” dans le champ de la conscience équivaut à descendre une pente dans le domaine de la gravité: aucun travail d’élévation n’est nécessaire. Donc, un mouvement de descente dans le champ de la conscience est aisé, ne demande aucun effort, et donne du plaisir.  

Lorsque nous remontons une pente dans n’importe quel domaine, y compris le domaine de la conscience, il nous faut faire un effort considérable (de travail) pour pouvoir effectuer ce mouvement. 

Cela nous amène à la  conclusion logique que les choses qui élèvent la conscience sont également difficiles et vont à contre-courant de la gravité des explications du monde matériel. 

Il y a bien sûr, encore beaucoup à dire à ce sujet, mais nous le ferons dans un volume ultérieur.    Pour le moment, le point important est que le développement de l’intellect  dans le but d’en faire un outil de perspicacité est l’une des première conditions essentielles du développement spirituel. 

Et à présent, aux instructeurs Nouvel Age et fondamentalistes qui dénigrent la pensée, je demande de lire ce qui suit, et qui a été écrit par un autre maître d’école encore: 

N’est-il pas surprenant que  Newton n’ait été capable de découvrir la gravitation universelle  que 50 ans après que Descartes eût créé une méthode mathématique d’analyse des données géométriques sous forme d’équation algébrique?  Cette méthode allait mettre à peu près  50 ans à se répandre, à devenir une seconde nature, à éduquer une nouvelle génération immergée dans celle-ci, et pour commencer à remarquer des phénomènes  montrant que ces nouvelles expressions mathématiques donnaient d’excellents modèles.  C’est plus de  40 ans après que Hamilton eût créé les quaternions que Maxwell découvrit combien ils sont utiles dans la formulation d’équations concernant l’électromagnétisme.  C’est 50 ans après que  Riemann eût mis au point sa géométrie générale non-euclidienne, curvilinéaire qu’ Einstein, aidé par Minkowski, remarqua combien elle exprimait de manière adéquate  les relations de la relativité spéciale et générale.

Ma théorie est que les gens ne peuvent observer quelque chose qu’à condition d’avoir un point de départ à partir duquel ils peuvent comprendre ce qu’ils sont en train d’observer.  Par exemple, aucun scientifique ne peut remarquer:  "hé! Ces nouveaux modèles s’assemblent parfaitement” avant de disposer d’un modèle mathématique décrivant cette sorte de relation comme étant un modèle plutôt que des marques éparpillées au hasard sur un graphique.    Pensez à ce que ce serait de découvrir que toutes vos données peuvent être inscrites dans une forme parabolique, mais que vous ne savez pas ce qu’est une parabole.    Combien désappointé vous seriez de constater que vous n’obtenez pas une ligne droite alors que vous ne connaissez rien d’autre que la ligne droite.   "Je pense qu’après tout, il n’y avait rien de valable dans cette hypothèse”, penserez-vous, et vous rejetterez les données.  Demain, un brillant mathématicien mettra au point une méthode pour mettre sous forme de graphique des équations du second degré, pensant qu’il a inventé une mathématique pure sans aucune application pratique possible.     Dans cinquante ans d’ici, votre petit-fils ré-examinera vos données ou refera vos expériences.  Il obtiendra les mêmes points de données que vous  mais lui va reconnaître le modèle parabolique.  Cela a toujours été une parabole, mais vous ne le saviez pas, car la parabole n’avait pas encore été inventée quand vous avez configuré les données. 

Si vous ne reconnaissez pas le modèle, votre cerveau l’interprète au hasard: pas de modèle du tout.  Cela signifie que vous n’y accordez aucune attention.    C’est de cette manière que les mathématiciens créent le monde dans lequel nous vivons.  Quelle affirmation scandaleuse!  Aucun physicien n’en admettrait la validité: après tout, ils ont été habitués à observer le monde réel et non pas à confirmer les fantasmes des rêveurs!  Oui, très bien.  La seule chose qui cloche ici c’est que l’Histoire nous dit et répète que les physiciens ont été incapables de voir les modèles qui se trouvaient devant leurs yeux jusqu’à ce que quelqu’un invente des mathématiques rendant ces modèles reconnaissables et discernables dans le vacarme fait par le hasard. 

C’est donc dans un sens très réel que la seule réalité qui nous est perceptible est celle des schémas pour lesquels nous avons un modèle mathématique.    C’est pourquoi nous ne pouvons observer que la partie d’infini dont le modèle a été inventé par un mathématicien audacieux.  Le mathématicien en question ne décrit PAS une réalité objective qu’il observe, mais il crée des relations qu’il qualifie de “belles”, “élégantes” ou même “amusantes”.

Il ne pense pas que sa création peut avoir des applications pratiques; mais il y en a toujours.   Parce qu’à chaque fois que quelqu’un fait le descriptif d’un nouveau modèle, alors (dans environ 50 ans) les gens vont commencer à remarquer ces parties de l’univers infini qui s’adaptent à ce nouveau modèle.  Jadis, ils ont semblé être des produits du hasard mais maintenant que nous reconnaissons le motif, il est devenu si apparent que nous ne comprenons pas comment Aristote a pu passer à côté.  Et une nouvelle génération d’historiens se mettra à écrire des ouvrages pour dire comment Archimède était sur le point d’inventer tout cela lui-même mais qu’il n’en a pas eu le temps avant d’être tué par les Romains. [3]

C’est exactement de cette manière  que la collecte d’informations, l’observation sans préjugé, et le fait d’étendre le mental dans le champ de la conscience permettent de développer le véhicule de l’âme  qui “connaît” alors les choses en vertu d’un présent de Dieu. 

Quiconque s’est aventuré dans le monde de ces idées d’hyperdimensions qui nous concernent profondément à présent, a pu suivre le chemin plus facilement  grâce à l’expansion simultanée d’autres branches de connaissance.  Par exemple, il a été observé en géométrie que les lignes, dans l’espace tridimensionnel ordinaire, pouvaient être regardées comme des éléments  d’un ensemble à quatre dimensions.  Des connexions de ce type ont rapidement rendue acceptable la quatrième  dimension aux mathématiciens. 

La Pensée dimensionnelle dans la Spiritualité occidentale

Ici, quelque chose de très étrange s’est produit.  L’idée d’une “quatrième dimension” a été adoptée par les spiritualistes et les occultistes  comme étant le “monde des éthers” ou de l’après-vie, le lieu des morts.   

Au XIXe siècle, des séances de spiritisme ont attiré des entités désincarnées qui ont produit des effets physiques et ont provoqué des états psychologiques particuliers, pour disparaître ensuite  -comme les OVNIs de notre temps.  Il a été commode alors (comme ce l’est encore de nos jours) de les placer dans les dimensions inaccessibles de l’espace et de faire en sorte que tout le monde était bien convaincu que ces dimensions étaient éthérées.  

L’astronome Zollner, qui a vécu au XIXe siècle, a prétendu démontrer scientifiquement que les êtres éthérés  qui se manifestaient lors de séances de spiritisme venaient bien de la quatrième dimension.  Bien qu’il n’ait jamais réussi aucune démonstration, la quatrième dimension devint un moyen de concevoir les phénomènes mystérieux d’une manière non-matérialiste

Vers la fin du XIXe siècle, cependant, la quatrième dimension devint un sujet de méditation et fut récupérée par la Société Théosophique  puis par Rudolf Steiner qui fit, dit-on, de brillants exposés sur ce thème, en se basant sur les travaux de Howard Hinton.

Les travaux de Hinton sont l’aboutissement des idées de son père,  James Hinton, dont la philosophie était basée sur le monde nouménal de Kant, monde qui se trouve en filigrane de l’expérience phénoménale.   Ce monde supérieur était féminin, riche, libre de toute contrainte sociale ou légale, la vertu y consistait à “harmoniser ses propres intentions avec celles du monde nouménal”, et il n’était pas possible d’y accéder par un comportement uniquement régulateur.  Une personne dévouée sans compter au bien de l’humanité était tout aussi susceptible d’enfreindre les lois que toute brute criminelle. 

Howard Hinton s’inspira des écrits d’Hamilton pour adopter une forme matérialiste du Kantianisme.  Au début de sa carrière de maître d’école il mit en doute le fait que la connaissance puisse provenir d’une puissance extérieure.  S’efforçant de trouver des connaissances dont il pourrait être certain, il se fabriqua un ensemble de cubes coloriés qu’il disposa de diverses manières pour obtenir des cubes plus grands.  En disposant ces cubes, il se sentit assuré qu’il pouvait acquérir de la sorte la connaissance d’une position spatiale  qui ne pouvait être mise en doute.  Alors qu’il cherchait des modèles en arrangeant ses blocs, il commença à se poser des questions au sujet de la quatrième dimension, qu’il voyait comme maîtrisant des séquences de transformation en trois dimensions.

Déjà avant son décès en 1907, les écrits de Hinton avaient poussé les théosophes d’Inde et d’Angleterre à étudier par eux-mêmes  la quatrième dimension.  Steiner, qui suivait la ligne théosophique, continua à voir la quatrième dimension comme un monde “spirituel”, bien qu’il fît un certain nombre de commentaires perspicaces  à ce sujet, dans la perspective de son approche “ésotérique”.

Tout ce que nous faisons ici est simplement une représentation symbolique des mondes supérieurs.    […] Ce qui se trouve dans ces mondes supérieurs peut être réalisé seulement en développant de nouvelles possibilités de  vision.  Les êtres humains doivent travailler pour pouvoir atteindre ces mondes. [4]

Howard Hinton et les idées concernant une quatrième  dimension influencèrent aussi profondément  P.D.  Ouspensky, qui donna une illustration extrêmement simple du  concept de notre relation à la quatrième  dimension, qui donne en fait un aspect plus “physique” au  concept.  Dans cette illustration, il décrit le voyage d’un escargot dans un jardin.

Ses mouvements sont réglés par la douleur et le plaisir.  Il se dirige toujours vers celui-ci, et s’écarte toujours de la première.  Il progresse toujours sur une ligne, du désagréable vers l’agréable.  Et il est très probable qu’il ne perçoive et ne connaisse rien d’autre  que cette ligne.  Cette ligne constitue tout son univers.  Toutes les sensations provenant de l’extérieur sont ressenties par l’escargot sur cette ligne de progression.  Et ces  sensations lui sont intemporelles: de potentialités elles deviennent actualités.  Pour un escargot, tout l’univers existe dans le futur et le passé, c’est-à-dire dans le temps. [5]

L’escargot n’est probablement pas conscient de lui-même, c’est-à-dire conscient qu’il fait partie du paysage, dont tous les éléments existent simultanément, et dont l’escargot ne pourrait prendre conscience que s’il pouvait étendre sa conscience par quelque processus de métamorphose élevant  sa conscience loin au-dessus du jardin, pour étendre sa portée.  Mais il ne perçoit les différents phénomènes (la feuille, le brin d’herbe, la brindille, le sable, le chemin) qu’au moment où il interagit avec eux, et alors très peu à la fois.  Ce sont des  événements de courte ou longue durée, passés et futurs,  qui passent à mesure que l’escargot progresse de centimètre en centimètre.

Ouspensky suggère que c’est ainsi que nous faisons l’expérience de notre monde par rapport à la quatrième dimension.  Les organes de nos cinq sens ne sont que des senseurs, nos moyens de toucher et d’interpréter le monde, par  l’intermédiaire des modèles mathématiques de notre cerveau, et de manière limitée de conscience tridimensionnelle.  Les gadgets scientifiques  ne permettent que d’allonger un peu nos senseurs.

Imaginez une conscience qui n’est pas limitée par les conditions de la perception sensorielle.  Une telle conscience peut s’élever au-dessus du plan dans lequel nous évoluons; elle peut voir bien au-delà des limites du cercle éclairé par notre conscience ordinaire;  elle peut voir que la ligne le long de laquelle nous évoluons existe,  mais qu’existent aussi toutes les autres lignes perpendiculaires à celle-ci, et que nous croisons dans nos séries de “maintenant”.  En s’élevant au-dessus de ce plan, cette conscience peut apercevoir ce plan, s’assurer qu’il s’agit bien d’un plan et non d’une ligne; et ensuite elle pourra voir le passé et le futur existant côte à côte et simultanément.  [6]

Plusieurs considérations d’importance sont contenues dans l’analogie avec l’escargot.  Premièrement, si notre perception réelle est aussi limitée, relativement parlant, que celle d’un escargot  pourquoi est-ce ainsi, si nous possédons la connaissance intérieure et des facultés inconnues dans notre état d’éveil,  de la conscience ordinaire qui se manifeste parfois spontanément, ou qui peut être développée par un entraînement long et difficile?   

Deuxièmement, il nous faut noter les implications d’une conscience de ce type qui existe en fait sur le plan physique, tridimensionnel.   Mais avant que nous nous efforcions de répondre à ces questions, revenons à la question du temps.

Le passé et le futur ne peuvent pas ne pas exister.  Ils doivent co-exister quelque-part ensemble, mais nous ne les voyons pas.  Le présent, par opposition au passé et au futur, est la réalité la plus irréelle de toutes.  Il nous faut admettre que le passé, le présent et le futur ne diffèrent aucunement l’un de l’autre et que la seule chose qui existe vraiment et l’Eternel Maintenant de la philosophie indienne . [7]

L’ Alpha et l’Omega.  Mais nous ne le voyons pas  —ou, du moins, peu d’entre nous le voient.   Et ceux-la ne le voient qu’imparfaitement, “au travers d’un verre sombre”.  Nous sommes des escargots qui traversent les champs de fleurs de l’univers, conscients seulement momentanément de la terre, de la feuille, ou de la goutte de pluie devant nous.  A n’importe quel moment, nous ne sommes conscients que d’un petit fragment de l’univers, et nous continuons à nier l’existence de n’importe quoi d’autre, et notamment que  le passé et le futur co-existent, et qu’il est possible de percevoir cela. 

Il y a deux théories principales à propos du futur: celle du futur prédestiné, et celle du futur libre.  La théorie de la prédestination affirme que tout événement futur est le résultat d’événements passés.  Si nous pouvions tout connaître du passé, nous connaîtrions tout du futur.  C’est le temps linéaire. L’idée d’un futur libre se base sur des “probabilités” quantiques.  Le futur est soit déterminé, soit indéterminé en partie seulement, car de nombreuses interactions de “possibles” peuvent se produire en n’importe quel point donné.  Ce futur probable repose sur l’idée d’un vrai libre-arbitre et suggère que des actes  volontaires, délibérés, peuvent provoquer des changements dans les événements subséquents.

Ceux qui soutiennent l’idée de la prédestination  disent que les actes prétendument “volontaires” ne le sont pas en réalité. Ils seraient plutôt le résultat de causes qui en ont fait des actes impératifs; autrement dit: rien n’est accidentel.

Nous avons donc d’une part la “prédestination pure”: quoi qu’il arrive, on ne peut rien y changer! Et d’autre part  nous avons une réalité qui n’est qu’un point sur une espèce d’aiguille appelée “présent” et qui est entourée de tous côtés par le Golfe de la Non-Existence  - un monde qui naît et qui meurt à tout instant.   Ouspensky unifie ces vues:

A tout instant, le futur du monde est prédestiné et existant, mais il est prédestiné conditionnellement, c’est-à-dire qu’il doit y avoir l’un ou l’autre futur selon la direction des événements à un moment donné, si aucun nouveau facteur n’entre en jeu. Et un nouveau facteur ne peut provenir que de la conscience et de la volonté qui en résulte. [8]

Autrement dit, l’escargot  peut choisir de changer de  direction s’il étend ses connaissances et devient plus conscient.    L’escargot peut suivre une odeur de nourriture, ou être attiré par une source de chaleur, et il peut se trouver sur le chemin d’une voiture ou se diriger vers un champ plein d’oiseaux prêts à le manger.  Concrètement, cela signifie que les escargots et les humains qui poursuivent leur chemin à travers l’univers en rampant et dépourvus de connaissances,  se retrouvent très souvent sur un chemin qui leur sera fatal.  Cette issue fatale ne peut être évitée que par la maîtrise de l’instinct du plaisir  et du rejet de la souffrance.  Mais cela ne peut se produire que si l’on  devient conscient du cours probable que l’on est en train de suivreSi ces tendances naturelles nous conduisent à un abîme et nous plongent dans les flammes de l’enfer, alors il nous incombe d’apprendre ce qu’il faut faire exactement  pour l’éviter.  Et c’est là qu’est l’os.  Pour y arriver, il nous faut atteindre un état plus conscient, un état supérieur de conscience et non pas un état plus intense de sensations!

Dans le passé qui est derrière nous il y a non seulement ce qui a été, mais aussi ce qui aurait pu être.  De même, dans le futur il n’y a pas seulement ce qui sera, mais aussi ce qui pourra être. [9]

Autrement dit, le mouvement dans l’espace n’est que l’illusion d’une brève lueur de  notre conscience  éclairant une construction donnée de notre conscience.  S”’il est vrai que tout ce qui est existe simultanément, alors c’est nous et seulement nous qui, isolément ou collectivement,  pouvons modifier la focalisation ou le développement de notre conscience. 

Dans le temps, les événements existent avant que notre conscience entre en contact avec eux et ils existent encore  quand notre conscience s’en est retirée. [10]

Revenons maintenant aux  questions: Pourquoi ne pouvons-nous pas percevoir la réalité telle qu’elle est?  Pourquoi ne pouvons-nous pas étendre notre perception - —pourquoi sommes-nous enchaînés à cette douloureuse existence que nous appelons “réalité”?  Et nous en revenons à l’idée de la caverne de Platon - —ou à ce qui est connu de nos jours comme étant La Matrice.  Nous nous trouvons devant le fait que la manière limitée dont nous percevons notre monde est en fait une sorte de défaut - —l’effet de la “Chute”  – la "faute rituelle" qui a mis fin à l’Age d’Or. 

Actuellement, de nombreux physiciens suggèrent que “l’hyperespace” permet d’expliquer comment faire le pont entre le monde physique et le monde éthérique.    Le marché du Nouvel Age s’est précipité avec une joie diabolique  sur ces idées, et a produit d’innombrables variantes ignares de la Science Sacrée, noyées dans des millions de mots dont bien peu sont compréhensibles au profane, et encore moins au scientifique.  Ceux qui lisent ces sornettes et se disent: “oh! Cela paraît si vrai! Mais qu’est-ce que ça veut dire?” reçoivent la réponse méprisante que “seuls les initiés peuvent comprendre ces idées élevées!”.

Le fait est que les réalités de notre monde en termes de principes connectant matière et conscience ne deviennent pas plus claires grâce à ce genre de discussions  philosophiques; ce qu’il nous faut c’est davantage d’étude empirique et d’expérimentation.  Et cela doit être fait par ceux qui sont qualifiés pour cela et non par des charlatans et  maîtres-arnaqueurs.

Il y a des physiciens des plus hauts niveaux qui sont ouverts aux possibilités d’autres formes de matière et  d’autres  dimensions.  Ils comprennent que de telles hypothèses peuvent avoir valeur explicative dans leurs propres domaines et dans celui de la parapsychologie.  C’est ainsi que, bien que parapsychologie et physique soient des matières très différentes, curieusement leurs perceptions fondamentales coïncident.

Quelques mots à propos des phénomènes psy

Il y a des ressemblances entre les deux voies majeures de la recherche fondamentale en physique théorique moderne, et les deux  réalités que nous sommes en train d’examiner: la matière et la conscience.  Tout comme il y a eu en recherche psy des tentatives de réconciliation et d’unification de la matière et de la conscience, la même chose a été vraie pour la physique avancée. Bien qu’il y ait eu de sérieuses tentatives, au cours des vingt dernières années, pour trouver une théorie unifiée capable de concilier approche quantique (matière) et approche du champ (conscience), aucune de ces théories n’est parvenue au succès dans aucun de ces problèmes. La mécanique quantique s’occupe fondamentalement du monde sub-microscopique des particules élémentaires.   Elle se base sur l’idée que les événements probables se produisent d’une manière non déterministe, plutôt que sur un état déterministe connu pouvant  être calculé par des équations classiques du mouvement.

Lorsqu’il existe un nombre infini d’états possibles, et que tous ces états sont susceptibles d’ offrir des  solutions dans certaines conditions particulières, on rencontre certains problèmes lorsqu’on tente de traduire ces concepts en des réalités classiques.   Le vecteur d’état  est le rassemblement de tous les états de pré-réduction (pre-collapse) et représente le système dans lequel l’événement existe  dans tous les états  simultanément.  Dès que l’événement se produit ou que ce que l’on nomme “mensuration” a lieu, le système réduit le vecteur d’état à un état probabilistiquement déterminé.  Avant qu’il y ait réduction, le système est spécifié collectivement par le vecteur d’état qui s’est développé de manière déterministe dans le temps.  Cette interprétation  de la mécanique quantique est appelée Interprétation de Copenhague et prévaut, avec des variantes mineures, dans la mécanique quantique telle qu’elle est appliquée de nos jours.  Elle est caractérisée par une rupture directe par rapport à la physique classique où une cause mène nécessairement à un effet.

Simultanément, la théorie des champs (la théorie générale d’Einstein sur la relativité) jour un rôle capital dans l’étude des réalités du monde physique réel.   La théorie des champs  semble découler des vues classiques  concernant causes et effets, et du déterminisme.  La mécanique classique met en oeuvre des équations de mouvement qui peuvent être résolues pour des événements spécifiques lorsque des conditions initiales telles que la position et la vélocité, ou les conditions initiales et finales, sont connues.    Il se fait donc que le champ représente une interrelation déterministe de forces interagissant mutuellement  entre différents événements  (c’est-à-dire des particules) qui peuvent être trouvés quand on substitue des valeurs  dans les équations de champs.

Tant les théories des champs que les théories quantiques ont des caractéristiques spéciales qui sont utiles dans les théories physiques Psy.  Cependant, les mêmes problèmes refont surface lorsqu’on tente de combiner la théorie quantique avec la théorie (relativiste) des champs: aucun système n’a encore été découvert, qui puisse couvrir tous les phénomènes. 

Cependant, actuellement il semblerait que ce soit la théorie quantique des champs qui présente les meilleures chances de succès dans cette entreprise.  Nombreuses sont les spéculations à propos de théories physiques de psy qui se basent sur les quanta ou sur la théorie quantique des champs  plutôt que sur la théorie des champs.  Whiteman note: "Il semble, dès lors, que toute tentative faite pour unir parapsychologie et physique doive adhérer, du moins substantiellement, au langage de la théorie quantique des champs, en termes de champs “comme si” (as if) au niveau de la potentialité créatrice"” [11] .

Les théories de Psy les plus anciennes ont décrit les transferts d’énergie de diverses manières, mais les idées nouvelles vont au-delà de telles approches.  Un des arguments allant à l’encontre de l’idée de Psy et d’une théorie physique de Psy basées sur la transmission d’énergie (ou de particules)  est que les énergies seraient bien trop subtiles pour être perçues par le cerveau.  John Eccles a montré que le cortex cérébral agit comme un détecteur sensible d’influences faibles.' [12]   Sur base d’un argument probabiliste de mécanique quantique, il est possible de démontrer  que les neurones peuvent être stimulés par ces influences subtiles, provoquant ainsi dans le cerveau un effet normal en cascade sur les neurones.  De cette manière, le cerveau peut agir comme un récepteur de faibles influences telles que celles qui peuvent apparaître dans les porteurs Psy.

Parmi les autres théories tentant d’unir fonctions biologiques et théorie quantique,   W.  Elsasser a spéculé sur certaines  lois biotoniques opérant exclusivement dans les êtres vivants et  se basant sur "des incertitudes théoriques quanto-mécaniques et informatiques accumulées” [13] .  Toutes ces approches représentent une convergence de la bioélectronique et de la théorie quantique, pour expliquer les facultés Psy, y compris la psychokinèse ou mouvement des objets provoquée par l’effort mental uniquement.

Il y a un tellement grand nombre d’interprétations de la théorie quantique qui se rapportent au psy et peuvent aider à comprendre comment la conscience interagit avec la matière! La plupart des nouvelles théories sont basées sur l’introduction d’un nouveau niveau de dualité dans la nature, selon lequel la conscience aurait une fonction d’onde distincte et séparée de la fonction d’onde normale représentant la réalité matérielle et physique dans la théorie quantique, une sorte de système à trois ondes, semblable à celui des biorythmes, et dans lequel quand toutes les lignes se croisent, quelque chose se produit. 

Le problème que je veux souligner ici, c’est que nous avons à tout prix besoin d’un cadre conceptuel scientifiquement acceptable, dans lequel les phénomènes parapsychologiques  ont un sens en tant que parties intégrantes de la nature et de la vie humaine dans leur totalité.  Je crois que de telles idées ont été connues d’une civilisation antique, qui a développé le “Saint Graal” de la physique: la Grande Théorie Unifiée, et qu’en fait le Saint Graal de la physique pourrait bien avoir beaucoup en commun avec le Saint Graal des légendes.   

Einstein et la Physique hyperdimensionnelle

Lorsqu’elle traite de la théorie générale de la relativité la science se base habituellement  sur un continuum spatio-temporel quadridimensionnel.  En  relativité générale classique, les propriétés métriques du continuum sont intrinsèques à celui-ci, mais une  cinquième dimension dans laquelle l’espace-temps que nous percevons normalement est “encastré”, explique également  en partie la courbure et les propriétés de l’espace physique.   On peut dire que dans le continuum espace-temps toutes les parties du monde quadridimensionnel existent simultanément dans le sens de règles mathématiques, et ceci pourrait sonner le glas pour les idées philosophiques de la causalité.   

Cependant, de nombreux scientifiques travaillant sur base de ces idées  pensent que ce continuum n’est pas “réel” au sens physique, de sorte que, selon eux, il ne serait pas possible à des entités physiques de faire à volonté des allers et retours hors et dans le temps, aussi facilement que l’on peut changer de direction dans l’espace tri-dimensionnel..  En ce qui nous concerne, nous pensons que cela n’est pas seulement possible, mais encore très probable, selon nos observations.

Dans la théorie de la relativité, les intervalles de temps entre événements ne sont pas entièrement fixes par rapport aux systèmes de mouvement ou cadres de référence.  Ceci a abouti à certaines spéculations selon lesquelles il pourrait y avoir aussi des analogies entre  précognition et anomalies.  Cependant,  la "dilatation du temps " et la  contraction des intervalles de temps entre les cadres de référence en mouvement  sont trop petits pour expliquer la précognition et demande encore un transfert d’informations avant de pouvoir voyager plus vite que la lumière, et la théorie spéciale de la relativité, quand elle est interprétée au pied de la lettre,  ne permet pas  de voyages physiquement hors et dans le temps, mais confine au contraire ce concept à des règles mathématiques imaginaires.

Même s’il est pratiquement interdit de mettre en question les restrictions d’Einstein quant à pouvoir voyager plus vite que la lumière,  Einstein a bien proposé à un certain moment, de considérer le monde hyperdimensionnel comme réel.  En 1938, il a écrit en collaboration avec P.  Bergmann, un article intitulé  On a Generalization of Kaluza's Theory of Electricity [14] :

Jusqu’à présent, deux tentatives relativement simples et naturelles ont été émises  pour connecter la gravitation et l’électricité au moyen d’une théorie des champs unifiés: l’une par Weyl, l’autre par Kaluza.  En outre, il a été tenté à plusieurs reprises de représenter formellement la théorie de Kaluza de  manière à éviter l’introduction  d’une cinquième dimension du continuum physique.  La théorie présentée ici diffère de celle de  Kaluza en un point essentiel: nous attribuons une réalité physique à la cinquième dimension, tandis que dans la théorie de  Kaluza, cette cinquième  dimension  n’a été introduite que dans le but d’obtenir de nouvelles composantes du tenseur métrique qui représente le champ électromagnétique. [15]

Nous pensons qu’Einstein a suivi une voie qui devait se révéler très fructueuse par la suite.  Einstein était quelque peu inquiet au sujet de cette idée, mais il l’a bien suivie, puisqu’il a écrit dans son article: 

Si la tentative de  Kaluza représente un réel pas en avant, alors c’est grâce à l’introduction de l’espace à cinq dimensions.  De nombreuses tentatives ont été faites pour retenir les résultats formels obtenus par Kaluza sans devoir sacrifier le caractère quadri-dimensionnel de l’espace physique.    Cela démontre clairement combien fortement notre  intuition physique résiste à l’introduction d’une cinquième dimension.  Mais si l’on considère et compare toutes ces tentatives, il nous faut conclure que tous ces efforts n’ont pas amélioré la situation.  Il semble impossible de formuler l’idée de Kaluza d’une manière simple, sans introduire la cinquième  dimension.

Il nous faut donc prendre au sérieux la cinquième dimension, bien que l’expérience ordinaire ne nous y encourage pas.   Si donc la structure de l’espace semble nous forcer à accepter la théorie d’un espace à cinq dimensions, nous devons nous demander s’il est sensé de supposer la réductibilité rigoureuse à un espace  quadridimensionnel.  Nous croyons que la réponse devrait être “non”, à condition qu’il soit possible de comprendre d’une autre manière le  caractère quasi-quadridimensionnel de l’espace physique en prenant pour base le continuum à cinq dimensions et en simplifiant ainsi les suppositions géométriques de base. […] Le point le plus essentiel de notre théorie est le remplacement d’une ..... rigoureuse cylindricité par la supposition que l’espace est clos (ou périodique).[…] La théorie de Kaluza sur les cinq dimensions de l’espace physique permet une représentation unitaire de la  gravitation et de l’électromagnétisme.  […] Il est bien plus satisfaisant d’introduire la cinquième dimension, non seulement formellement,  mais aussi en lui attribuant une certaine signification physique. [16]

Lorsqu’on parle de théorie des champs, il est nécessaire de faire la différence entre théorie pure des champs (gravitation, champs électriques et magnétiques) et théorie quantique des champs.  Les champs tels les champs électromagnétiques et gravitationnels, ils sont continus et spatiaux, tandis que les champs quantiques sont quantifiés, fragmentés en sections discontinues de substance particulaire.  La théorie Psy basée sur un champ gravitationnel  repose en partie sur le fait que la gravitation ne dépend pas de la vélocité maximale de la lumière  parce qu’elle ne voyage pas, mais est structurelle.  L’évidence fournie par Vasiliev et d’autres suggère que le Psy  est également indépendant de la vélocité de la lumière

Cependant, la relativité générale a obligé la science à abandonner  “l’idée d’action à distance” selon laquelle il y a une “force à distance”, et a fait de la gravité un facteur dépendant d’une vélocité maximale.  Cependant, Margenau a suggéré que la relativité générale devrait être regardée  comme un principe “formel” tel le Principe d’Exclusion formulé par Pauli.  Dans ce cas, la gravitation ne serait pas énergétique ni assujettie à une vélocité maximale mais tendrait à des phénomènes physiques. [17]

Le lecteur devrait noter que lorsqu’on parle de théorie des champs il faut faire la différence entre  1.) théorie pure des champs (tels gravitation, champs électriques et magnétiques) et 2.) théorie quantique des champs.  Les champs tels les champs électromagnétiques et gravitationnels sont continus et spatiaux, tandis que les champs quantiques sont quantifiés, fragmentés en sections discontinues de substance ou d’énergie particulaire. 

Ces idées ont été adoptées par de nombreux auteurs “appartenant aux sciences alternatives” qui les ont mises en relation avec les constructions, les champs d’énergie, les êtres de lumière, les grilles terrestres, etc.  et il semble, en effet, qu’il y ait des lieux, sur cette planète, où l’on peut “puiser” plus ou moins facilement  une certaine énergie.  Mais le phénomène auquel s’adressent particulièrement ces idées  est celui des réalités hyperdimensionnelles où les énergies mentales ou de la conscience sont amplifiées, et peuvent interagir avec l’environnement dans le cadre d’une technologie spécifique qui suggère non seulement une puissance de transport en partie physique et en partie “éthérique”, mais aussi des pouvoirs de "manifestation" qui peuvent nous  paraître impossibles  dans l’état actuel de nos technologies.  Toutes ces propriétés appartiennent EFFECTIVEMENT à l’existence hyperdimensionnelle, et une existence dans un tel état a fait l’objet d’allusions répétées, au cours des millénaires,  comme étant le “monde des dieux”, ainsi  que celui des Dragons et Serpents, et créatures de toutes sortes. 




[1] Eliade, 1954, op.  cit.

[2] La République: Livre VII,

[3] Gordon Clason, correspondance privée avec les auteurs.

[4] Steiner, Rudolf, The Fourth Dimension, Sacred Geometry, Alchemy, and Mathematics, Une série de six conférences données à Berlin ente le 24 mars et le 7 juin  1905 Anthroposophic Press

[5] Ouspensky, P.D., Tertium Organum, 1920

[6] Ibid.

[7] Ibid.

[8] Ibid.

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] J.H.M.  Whiteman, Parapsychology and Physics, in Wolman, Handbook, 1977

[12] Adrian Dobbs, The Feasibility of a Physical Theory of ESP, in Smythies, Science and ESP: New York: Humanities Press, 1967. 

[13] C.T.K.  Chari, Precognition, Probability and Quantum Mechanics, Journal of the ASPR, 66 (1972): 193-207. 

[14]   Généralisation de la Théorie de Kaluza sur l’Electricité  (NdT)

[15] Einstein, A, Bergmann, P., Annals of Mathematics, Vol.  38, No.  3, July 1938.

[16] Ibid.

[17] Haakon Forwald, Mind, Matter and Gravitation: A Theoretical and Experimental Approach, Parapsychology Monographs, Number 11.  New York: Parapsychology Foundation, 1969. 

 


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