Un article par Laura Knight-Jadczyk |
Cassiopée ? Forum de questions et réponses Nos Articles Nouveau ! Programmes, tampons et "Esprit du prédateur" Nouveau ! Le résultat de l'impact du Dryas récent et les cycles de catastrophes cosmiques – les climatologues se réveillent Nouveau
SOTT Focus ! Pendant que les Européens sont en vacances, les Américains triment Nouveau
SOTT Focus ! Comment créer la réalité de la "War on Terror" - guide pratique Nouveau
SOTT Focus ! Des squatters sans conscience Nouveau
SOTT Focus ! Si le sociopathe habite à côté - montez à l'étage Nouveau
! L’Amérique
fasciste, en dix mesures faciles Nouveau ! Michael Topper à propos du Harcèlement —SOTT— Virginia
Tech – Le tueur était-il programmé mentalement L'hypocrite Tony s'attaque à Téhéran La pression pour la paix et la "Pâque juive" Oubliez le réchauffement planétaire : nous sommes au bord de l’extinction ! Une vérité qui dérange Piratage de la Démocratie La main cachée derrière l'affrontement entre Hamas et Fatah Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush Fascisme galopant: La France interdit à ses journalistes de rapporter la violence Amir Peretz et la foi fondée à l'école de la politique Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush Nous chutons tous D'Israël à Bush par l'entremise de la BBC et de CNN : Attaquez l'Iran -- sinon… Une Question Légale Le Futur A
quel point pensent-ils que nous sommes stupides? Le
Mythe Des Attentats Suicide Palestiniens Rassembler
en un lieu tous les juifs Le
MI6 et les médias - les manipulateurs de l'esprit Litvinenko
- Par la tromperie Litvinenko
- Par la tromperie 2 La
capture, le procès et la condamnation de Saddam Hussein – Une autre
farce du renseignement américain La
mystique contre Hitler Les
Bush et Le Roi Perdu Bush
révèle sa véritable politique iraquienne : le massacre
de civils iraquiens Donnez
leur un 5 novembre qu'ils n'oublieront jamais Le
sionisme et le président iranien Une
planète au bord de l'anarchie? De
l’Holocauste à l’Armageddon Ensemencement
de graines de guerre civile Le
racisme, pas la défense, au coeur de la politique israélienne Commentaires Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004 Supplément des Signs: Armes Ethniques Spécifiques Supplément des Signs: L'Assassinat de JFK HITLER : Tel que le Peuple Allemand Le Connaît —Série
JFK— John F. Kennedy, le Pétrole et la Guerre à la Terreur John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable John F. Kennedy et les Cochons de Guerre John F. Kennedy et la Psychopathologie de la Politique John F. Kennedy, J. Edgar Hoover, le Crime Organisé et le Village Mondial John F. Kennedy et tous ces "ismes" Le Gladiateur : John Fitzgerald Kennedy —11 septembre— Jim Hoffman – Attrape-nigaud pour les Chercheurs de Vérité du 11 septembre - Joe Quinn L'ADMINISTRATION BUSH ET le 11 SEPTEMBRE: 100 RAISONS DE DISSIDENCE Commentaires sur l'attaque du Pentagone Les récits de témoins oculaires du crash du Pentagone ne riment à rien Le Mossad et les Sociétés de Déménagement Mahmoud Ahmad et le Culte Secret Commentaires sur l'attaque du Pentagone —Ponérologie & Psychopathie—Ponérologie Politique : une Science sur la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques Le Paysage Intérieur du Psychopathe de Herve Cleckley Le Psychopathe - Le Masque de Santé Mentale Le Culte le plus dangereux dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk "Culture
officielle" en Amérique: Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde —La Bible déconstruite— Le Livre Q et les Origines Chrétiennes La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci Qui a écrit la Bible et pourquoi? —Les catastrophescycliques— Le Monde Arrive-t-il à sa Fin? Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre? —Les mystères—Extraits de l'Histoire Secrète du Monde Introduction à La Science antique Qui a écrit la Bible et pourquoi? La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci
Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See Qui parle au nom de la Vérité? Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12 Un gouffre dans le coeur - John Kaminski Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien Schwaller
de Lubicz et le Quatrième Reich Jupiter,
Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols Vérité
ou Mensonge Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu Picknett et Prince sur les Cassiopéens Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles Jour D'Indépendance - KAH Les portails organiques ? L'Â "autre" race - 2ième partie L'Affaire OVNI de Morris Jessup Meilleurs voeux pour un monde heureux Le Matériel sur l'Aéroport de Denver Les ETs et COINTELPRO cosmique Discernement ou Machiavel et les ET Discernement 2: Le Monde est pénétré de malignité St. Malachie et le Travail du Soleil Les Compagnons du devoir de Liberté Nous vous proposons aussi les sites : |
Chapitre
10:
Qui a écrit la Bible et pourquoi? VII. Sothis aux Dents AcéréesTraduction française: Micheline Deschreider. Il se fait que toutes les datations archéologiques de la région méditerranéenne sont axées sur la chronologie égyptienne, du fait de gens qui tenaient pour authentique la chronologie biblique. Qui plus est, toutes leurs dates reposent sur deux hypothèses principales: le Cycle Sothique et l’identification du roi égyptien Chéchonq Ier avec le roi biblique Shishak, le chef égyptien qui a affronté Réhoboam et s’est emparé de “tous” les trésors du Temple de Salomon et du “palais de Salomon”. Il est entendu que Manéthon n’a mentionné que trente dynasties, la trente-et unième ayant été ajoutée par après. Mais il se fait qu’il n’existe aucun original de "L’Histoire d’Egypte" de Manéthon. Tout ce qui nous reste de son oeuvre, ce sont des extraits cités par Flavius Josèphe, l’historien juif du premier siècle de l’ère chrétienne, et par deux important historiens chrétiens, Sextus Julius Africanus (IIIe siècle), et Eusèbe (IVe siècle). Georges le moine: Syncellus, s’est basé largement sur Africanus et sur Eusèbe pour écrire son Histoire du monde en l’an 800 de l’ère chrétienne. Il est relativement aisé de voir que tous ces hommes avaient des intentions particulières. Notons une fois de plus l’époque à laquelle ils écrivent, et nous voyons que le but de leurs efforts est l’imposition du christianisme, fondé sur le judaïsme, arbitre ultime en matière de vue linéaire du temps. Il est régulièrement affirmé que la chronologie égyptienne est basée sur la “datation astronomique”. Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie en fait que la datation égyptienne est basée sur une théorie selon laquelle les Egyptiens avaient recours à la datation astronomique. Mais nombreux sont ceux qui n’ont pas réalisé que ce n’est qu’une théorie et qui sont convaincus que la chronologie égyptienne est vraiment fondée sur l’astronomie. Le fait est qu’il y a des dates fixées astronomiquement au Proche-Orient, mais ce ne sont pas des dates égyptiennes. Deux tablettes cunéiformes babyloniennes ont été retrouvées, concernant le Soleil, les planètes et les éclipses. Ces dates fixent deux années: une partie de 568/567 av. J.-C. et une partie de 523/522 av. J.-C. Ce sont là nos dates astronomiquement fixées les plus anciennes. Il existe une autre éclipse plus ancienne qui a été notée au Proche-Orient par des Assyriens, texte qui contient assez de données partielles pour pouvoir fixer la date à une ou deux années près: Elle a eu lieu soit en 763 av. J.-C. soit en 791 av. J.-C. Les experts ne sont pas d’accord sur la date. Lorsque nous creusons plus profondément encore dans ces suppositions de dates, nous remarquons que le crochet auquel sont suspendues ces hypothèses s’appelle “cycle sothique”. Qu’est-ce donc que le cycle sothique? Les experts nous disent que l’année civile égyptienne était de 365 jours - 3 saisons (Akhet, Peret, Chemou), de 4 mois chacune, avec 30 jours par mois. A cela ils ajoutaient cinq jours épagomènes. Puisque la Terre parcourt son orbite autour du Soleil en 365 jours et environ un quart de journée, ce calendrier retarde d’un jour tous les quatre ans. De nos jours, cela est corrigé en ajoutant un jour tous les quatre ans, lors d’une “année bissextile”. Mais si aucune correction calendaire n’était faite, une telle année créerait bientôt d’importants problèmes (du moins c’est l‘avis des experts). Comment les Egyptiens parvenaient à le faire, cela est matière à conjecture, et il a finalement été décidé qu’ils corrigeaient leur calendrier tous les 1460 ans, à l’époque du lever héliaque de Sirius. D’où est venue cette idée? Nos informations sur le supposé cycle sothique reposent en grande partie sur les travaux des auteurs classiques Censorinus (plus ou moins 238 de l’ère chrétienne) et Théon (379-395). Sir William Flinders Petrie écrit, se référant à un tableau de prétendues observations de Sirius:
Nous découvrirons bientôt qu’il y a une très bonne raison pour rejeter ces dates, mais pour le moment, contentons-nous de remarquer que Petrie avec son beau système, rencontre tout de même (tout comme Gardiner) quelques problèmes.
Notez s’il vous plaît, que cet autre “lever de Sirius” se serait produit soit en 1.874 soit en 3.334 av. J.-C. C’est un grand saut! On pourrait penser qu’au cours de tous ces millénaires, si des observations étaient faites chaque année à ce sujet, elles auraient été le plus souvent mises par écrit. Mais Petrie s’obstine à essayer de faire entrer cette cheville carrée dans un trou rond:
Ici, Petrie a presque trébuché sur l’indice même qui aurait pu le sortir du dilemme. Lire une déclaration aussi claire et constater ensuite qu’il trébuche dans le noir fait presque mal! Que voulons-nous dire? Nous voulons dire que Sothis n’est peut-être pas Sirius. Et que le “cycle sothique” était peut-être quelque chose de tout à fait différent. Pour rester clairs, voyons ces suppositions. Tout d’abord, il est supposé qu’un calendrier sothique était en usage en Egypte. Nous ne savons pas si c’était bien le cas. Nous le savons seulement parce que Censorinus l’a dit. Censorinus a mis cette idée par écrit un peu tard pour être considéré comme une grande autorité en la matière. De plus, Censorinus a été hautement loué par Cassiodore, un chrétien converti ayant vécu environ deux siècles plus tard. Et nous découvrons ici que les travaux de Censorinus ont été préservés parce qu’ils ont été ‘approuvés”, tandis que d’autres travaux contredisant ces idées ont peut-être été “perdus”. Le gros problème suivant est la supposition que le cycle sothique est de 1.460 années. Ici encore, l’interprétation de Censorinus l’a emporté, malgré les problèmes sans fin suscités par cette idée. Il se fait que, quand on examine la question de plus près, on constate que les dates basées sur ce théorique calendrier sothique ne se correspondent pas. [78] Enfin, le problème le plus fondamental est que ce sont les égyptologues modernes qui supposent que le mot spd.t – dans les observations ci-dessus- se traduit par Sirius! Un tas de gens affirment que c’est bien là ce qu’ont voulu dire les Egyptiens, mais personne n’en est certain! Le mot que l’on traduit par “Sothis” aurait pu être autre chose! Et en fait, dans le contexte qui précède, nous ne pouvons même pas être sûrs de ce qui est entendu par “lever”. Cela pourrait concerner un astre, ou cela pourrait concerner la crue d’un cours d’eau. Ou cela pourrait concerner une cérémonie appelée “Lever de Sothis”. Ainsi que nous l’avons déjà dit à propos de l’astronomie d’observation, Sirius se lève dans les cieux toutes les 24 heures, pour n’importe quel poste d’observation. Mais il n’est pas visible pendant que le Soleil est dans le ciel. Le prétendu lever héliaque de Sirius devrait se produire au moins 36 minutes avant le lever du Soleil pour pouvoir être observé, ce qui présuppose une méthode très précise de calcul du temps, ce qui contredit donc tout l’argument à propos du cycle sothique, pour commencer. Bien qu’elle ait été considérée comme la clé de voûte absolue de toute la datation de l’Histoire ancienne, la chronologie de l’Egypte ancienne repose sur un monceau d’hypothèses non prouvées. La structure tout , entière est rendue plus branlante encore par la nature tardive et fragmentaire de la plupart des sources littéraires qui fournissent un squelette à la chronologie égyptienne. Ainsi
que nous l’avons noté, l’articulation de l’Histoire d’Egypte
autour de 31 dynasties commence avec l’œuvre de Manéthon, compilée
au troisième siècle av. J.-C. Les rapports de Manéthon sont complétés
par des éléments trouvés sur d’anciens monuments et grâce aux fouilles
archéologiques entreprises en Egypte. L’œuvre de Manéthon ne survit
que sous forme de citations. John
Brug écrit dans The Astronomical Dating of Ancient History before
700 AD:
La déclaration de Censorinus n’est certainement pas exhaustive. Elle nous donne très peu de renseignements sur la manière dont cette “grande année” était utilisée ou du début de son utilisation. Il y a certainement matière à débat dans l’application de cette description au calendrier et à l’astronomie égyptiens des deuxième et troisième millénaires av. J.-C. Cette description ne parle pas des changements qui se sont produits dans le calendrier égyptien au cours des millénaires. Nus ne disposons d’aucune preuve que les Egyptiens étaient conscients qu’ils dataient de longues ères en se basant sur le cycle sothique au deuxième millénaire av. J.-C. Et même si nous pensons qu’ils en étaient conscients, nous ne savons pas avec certitude quand un cycle sothique a débuté. La plupart des historiens contemporains sont d’accord avec Censorinus pour placer le commencement d’un cycle sothique vers 140 de l’ère chrétienne, et par extension vers 1.320 av. J.-C., 2.780 av. J.-C. et sans doute 4.240 av. J.-C. Censorinus écrit:
Quoi qu’il en soit, toute la chronologie égyptienne est basée sur ce cycle sothique proposé par Censorinus, même s’il y a eu beaucoup de discussions à propos du début supposé de ce cycle. En l’absence de réelle évidence, les experts ont décidé d’un ensemble de dates (1.320 av. J.-C. à 141 de l’ère chrétienne) pour ce cycle, et ont décidé qu’il fallait se baser sur cette norme pour établir les dates anciennes. En fait, de nombreux égyptologues ont rejeté cette théorie en bloc. En outre, ce cycle sothique théorique ne correspond pas à la datation au carbone 14, même si nous avons déjà quelques doutes sur la fiabilité des méthodes de datation radiométriques. Pour des dates couvrant certaines périodes, ces problèmes ont été résolus par le comptage des anneaux de croissance des arbres. Un autre point controversé de la datation sothique est l’ “ère de Ménophrès”. Le débat a été suscité par une déclaration d’un auteur classique tardif, Théon qui dit: A la centième année de l’ère de Dioclétien, en ce qui concerne le lever du Chien, sur base du modèle qui nous vient de l’ère de Menophrès jusqu’à la fin de l’âge d’Auguste, le total des années écoulées a été de 1.605. De nombreux efforts ont été faits pour identifier le Ménophrès de Théon. Ménophrès a été identifié à la cité de Memphis ou à l’un des pharaons. Merneptah, Séti Ier, Harmhab, et Ramsès Ier sont parmi les candidats suggérés. Mais il n’y a tout simplement pas assez de preuves pour tirer des conclusions définitives à propos de la signification de ce texte. Otto Neugebauer commence les dix pages de son chapitre consacré à l’Egypte dans son ouvrage History of Ancient Mathematical Astronomy par une phrase provocatrice: “l’Egypte n’a pas sa place dans un ouvrage sur l’Histoire de l’astronomie mathématique." [80] Vous saisissez bien? Ce que Neugebauer nous dit c’est que les Egyptiens étaient nuls en sciences. Il a tout lu et tout examiné. Des tas d’égyptologues convaincus de la supériorité des sciences égyptiennes lui ont envoyé papyri et inscriptions provenant de tombes et de monuments. Tout ce qui est si difficile à trouver de nos jours a été envoyé à Neugebauer. Et qu’est-ce qu’il en pense Neugebauer?
Les observations faites par Neugebauer nous apprennent plusieurs choses au sujet des textes des divers papyri, inscriptions tombales, monuments, calendriers, etc. L’un des éléments très importants est que les Egyptiens corrigeaient effectivement leur calendrier tous les cinq ans, ainsi que nous le faisons de nos jours tous les quatre ans, lors des années bissextiles. Cela ôte de ce fait toute valeur à l’idée d’un cycle sothique en termes de réconciliation calendaire. Nous commençons également à comprendre certains passages jusqu’ici complètement incompréhensibles des textes des Pyramides. Ils concernent des récitations de prières et de sorts magiques qui doivent être accomplis à certains “moments” de la nuit, et la seule façon de déterminer un moment la nuit, était l’observation des étoiles. D’après Neugebauer, il y a suffisamment de ces “horloges stellaires” dans les tombes pour confirmer cette idée. Ensuite, nous voyons que les seuls textes qui nous soient parvenus sur le sujet des prédictions numériques de phénomènes astronomiques appartiennent à la période hellénistique ou romaine et pendant la période hellénistique les décans égyptiens ont été fixés par rapport au zodiaque babylonien, ce qui est attesté en Egypte seulement à partir du règne des successeurs d’Alexandre. Autrement dit, les “secrets occultes” généralement attribués aux Egyptiens, reviennent en fait aux Grecs. Mais il y a ici quelque chose de plus profond, que je voudrais souligner. Comme le dit Neugebauer, les Egyptiens des temps historiques étaient en fait “illettrés” en sciences. Tant et si bien que leur influence dans le domaine des mathématiques et des sciences a été gênante. Mais il reste le fait étonnant qu’ils disposaient de ce que Neugebauer considère comme le calendrier le plus intelligent qui ait jamais existé. Même les Babyloniens, dont les mathématiques mettent Neugebauer en extase, ne possédaient pas un calendrier aussi malin. Mais alors où les Egyptiens ont-ils été pêcher ce calendrier? Pour essayer de comprendre ce problème de Sothis, (qui est en fait le nom grec de Sirius, et c’est seulement une hypothèse que le mot transcrit des textes égyptiens serait en fait Sothis ou Sirius), j’ai entrepris une lecture comparative avec la traduction faite par Faulkner des Textes des anciennes Pyramides égyptiennes. En fait, je ne suis ni égyptologue ni expert en ces matières, mais je me suis demandé si je remarquerais quelque chose de particulier, en supposant que le traducteur avait été honnête avec le texte. En lisant les références au mot transcrit en anglais comme "spdt," et traduit par “Sothis”, je me suis trouvée devant un certain nombre de problèmes intéressants. Si nous nous souvenons que Sirius est également supposé représenter Isis, nous remarquons en premier lieu que les Egyptiens n’avaient aucune difficulté à spécifier qu’il s’agissait d’Isis quand ils le voulaient, et ce parfois dans un passage où il est également fait mention de Sothis. Dans la Formule 216 des Textes des Pyramides nous trouvons la traduction suivante: "Sothis est avalé par le monde souterrain, Pur et vivant à l’horizon." Mais il y a une note de bas de page qui dit: "Bien que le genre (grammatical) ne soit pas correct... dans une triple répétition de la phrase, le scribe a ignoré la contradiction de genre dans le cas de Sothis." [82] Autrement dit... Sothis est considéré comme étant du genre masculin et le traducteur doit se débrouiller avec ce problème. Apparemment, ce problème de genre fait surface à plusieurs reprises, et la note de pas de page nous oriente vers un article paru dans le Journal of Near Eastern Studies, volume 25, p. 159. A plusieurs reprises, le mot spdt est traduit par "ma sœur est Sothis..." après quoi, nous sommes renvoyés à la page 153 du même article, où il est dit que dans chacun de ces cas, le problème de cet embêtant genre masculin surgit sans cesse. Dans la Formule 366, nous trouvons Isis et Sothis mentionnés ensemble d’une étrange manière: [c’est à Osiris que l’on s’adresse]
Isis est décrite comme étant "prête comme Sothis." Ce fait d’être prête est décrit en termes ouvertement sexuels, comme si une sorte d’interaction dynamique entre des corps du cosmos était décrite sexuellement: un échange a lieu entre eux. Nous lisons ensuite qu’en résultat de cette interaction cosmique d’imprégnation, "sopd" est supposé être "né d’Isis comme Horus sort de Sothis". Qu’est-ce donc que ce "sopd" dont il est question? Dans la Formule 412 nous trouvons ce qui suit:
Dans ce passage, il semble que Sothis est comparé(e) à quelque chose d’ “efficace” et puissant, et fort comme Horus. Dans la formule 472, nous trouvons:
D’abord, le rédacteur dit: je suis “comme Horus"; ensuite, il fait une allusion à Horus qui est son "double", et poursuit par une allusion immédiate à Sothis qui est ce double, alors que l’allusion à un "double" indique une “sœur”. Dans la Formule 1074:
Ce passage est vraiment problématique, car Faulkner a écrit une note de bas de page pour pratiquement chaque mot. En particulier, le mot "brightness" est annoté comme signifiant “acuité”. Cela nous amène à notre curieuse mot transcrit par spd, ou Soped. En ce qui concerne l’allusion ci-dessus à une “acuité” de Sothis qui s’avance, nous trouvons que spd-ibhw signifie "aux dents acérées". “Aux dents acérées” se répète un certain nombre de fois dans un contexte illustré dans la Formule 222:
Ce "Sopd" est transcrit "spdw", ce qui ressemble fort à "spdt", traduit par "Sothis." Il est manifeste que les traducteurs ont un problème avec ce "spdw", et se contentent de le traduire par "Sopd." En fin ce compte, nous avons trois mots qui se ressemblent: spdt, spdw, et spd-ibhw (aux dents acérées), et je devine que cette affaire de “dents acérées” pourrait se rapporter à quelque chose qui ressemble visuellement à une bouche pleine de dents étincelantes, acérées. Il se pourrait aussi que “aux dents acérées” signifie quelque chose qui irradie des “rayons” clairement définis, qui sont “acérés” comme des dents”. Le mot sp se trouve tel quel en un endroit:
Plus je lis ces textes, plus je suis convaincue qu’il s’agit de répétitions machinales de choses qui ont jadis vraiment eu une signification, mais qui, au cours des siècles, avec les changements survenus dans la langue et la sémantique, ont perdu leur signification et ont été récitées simplement comme des textes magiques. Un élément important, cependant, est que chaque fois qu’il est fait mention de spdw c’est dans un passage qui parle du "grand taureau sauvage", et tant Osiris que Seth étaient qualifiés de “taureaux”. Seth était le "Taureau du Sud". La Formule 580 est un texte à réciter pendant le sacrifice d’un taureau rouge. Ce taureau est censé représenter Seth sacrifié par Horus. En adresse à Seth le taureau:
Ceci est suivi d’un passage adressé au roi défunt/à Osiris:
Evidemment, on peut se demander comment un bœuf parvient à avoir un pis... et bien sûr, Faulkner a une explication: le scribe a “oublié” qu’il écrivait à propos d’un bœuf! Quoi qu’il en soit, la remarque sur Sekhmet amène une remarque très intéressante dans la Formule 704:
La note de bas de page nous révèle que quand il est dit “il a été conçu”, en ce qui concerne le “il” le scribe “emploie pour une fois le suffixe féminin”. Nous pensons dès lors que certaines autres traductions de “il” ont été rendues par “elle” et vice-versa. Si nous nous souvenons que "Sopd" est supposé signifier "né d’Isis comme Horus vient de Sothis", nous trouvons le curieux lien ci-dessus avec "deux Ennéades" et elles sont décrites comme Sekhmet et Shezmetet. Formule 248:
Nous nous posons naturellement bien des questions au sujet des nombreuses références aux "sœurs", les "deux Ennéades", le "double" et les "jumeaux" dont il est fait mention à maintes reprises. Et cela nous ramène à l’idée selon laquelle le Soleil de notre système solaire aurait un Jumeau, une compagne, un compagnon, une “petite sœur” ou un “petit frère”. Mais plus intéressante encore est la référence à Sekhmet, et à “l’étoile brillante et voyageant au loin qui apporte des produits lointains à Rê” (le Soleil). De nos jours, beaucoup considèrent Sekhmet comme une déesse bienfaisante. Cependant, une étude approfondie du sujet montre qu’il en va autrement. Sekhmet est la patronne du châtiment divin, de la vengeance, et de la conquête. Elle est représentée avec la tête d’un lion pour suggérer la “crinière” ou l’auréole lumineuse. Sekhmet signifie "La Puissante" ; elle était l’une des divinités les plus terribles. Elle était la déesse qui infligeait le châtiment divin aux ennemis des dieux et du pharaon. Dans cette fonction, elle était appelée « l’Oeil de Rê». Elle accompagnait également au combat le pharaon, décochant des flèches enflammées
devant lui pendant la bataille. Sekhmet
pouvait également répandre fléaux et maladies parmi ses ennemis, et pour cette raison, à
titre préventif, elle était parfois invoquée pour éviter le malheur
et guérir les maladies. Le pouvoir
de destruction de Sekhmet est
abondamment attesté. Dans un des récits, Rê l’envoie punir les mortels qui l’ont oublié, et elle détruit pratiquement toute la race humaine.
Seule une ruse de Rê parvient à mettre fin à sa frénésie de carnage
avant l’extermination de tout ce qui vit.
Le souffle de Sekhmet est le vent brûlant du désert, et son corps luit comme le soleil de midi.
Elle représente la force destructrice du soleil.
Selon les légendes, elle a fait son apparition lorsque Hathor
a été envoyée sur Terre par Rê pour se venger des hommes.
Elle les a massacrés et a bu leur sang
jusqu’à ce qu’elle soit arrêtée par une ruse de Rê.
Elle est donc l’aspect destructeur du Soleil, une divinité solaire,
et possède le titre d’Oeil de Rê. Nous
nous demandons naturellement si Sekhmet ne représente pas “l’étoile
compagne” de notre propre Soleil, dont l’approche provoque de violentes
explosions et éruptions, et de spectaculaires échanges d’énergie comme
ceux qui ont été observés par les astronomes entre d’autres systèmes
binaires. Quoi qu’il en soit, d’une manière générale nous découvrons que les grandes connaissances astronomiques et scientifiques vues par ceux qui sont convaincus que l’empereur d’Egypte est revêtu d’un merveilleux habit de science [84] , ne sont que de la frime. Pas étonnant que les résultats de Neugebauer ne soient pas connus du grand public. Ils mettent fin à l’idée que les Egyptiens observaient Sirius et la précession des équinoxes, ou qu’ils disposaient d’un calendrier complexe qui leur permettait de connaître le cycle sothique de 1.460 ans. La science authentique a été appliquée à l’égyptologie, et les égyptophiles n’ont pas pu le supporter. Ils se sont retirés dans leur petit monde de rêves et d’illusions sur la grandeur de l’Egypte et en ont exclu le reste du monde, s’accrochant désespérément aux oripeaux et aux lambeaux de leurs croyances occultes, comme le noyé s’accroche à un fétu de paille. C’est seulement au cours de ces récentes années que les interruptions de civilisation ont été mises en relation avec des phénomènes célestes par des chercheurs scientifiques sérieux, mais même leurs observations n’ont pas pu faire bouger d’un pouce la chronologie établie par les égyptologues. Après avoir échangé une correspondance avec certains d’entre eux, après avoir lu leurs livres et leurs articles techniques, j’ai réalisé qu’aucun d’eux n’était à même de répondre directement à une seule question, encore que l’un d’entre eux m’ait fait comprendre de manière détournée qu’il avait quelques idées légèrement radicales. Il n’a manifestement pas osé le crier trop fort de peur de se faire taper sur les doigts. Pour en revenir à notre problème, si je ne me trompe pas et si le Roi Ahmès est vraiment Horemheb, bien que la chronologie “conventionnelle” affirme que ces deux événements se sont produits à 200 ans d’écart, ce n’est pas mon opinion. Mais c’est ici que gît la difficulté. Voyez-vous, ce que le papyrus Ebers dit c’est: “l’an 9 du Roi Zéserkéré". Ah mais! Qui donc est le Roi Zéserkéré? Qui diable peut bien le savoir? Certainement pas les égyptologues!
[75] Petrie, Flinders, Researches in Sinaï (John Murray, London) 1906
[76]
Ibid.
[77]
Ibid.
[78]
Nous savons qu’un calendrier lunaire était en usage en Egypte
ancienne, mais nous en savons peu à ce sujet. Le résultat final
de l’usage de ce calendrier est que chaque date sur chaque monument
devrait nous dire quel calendrier a été utilisé, mais
les Egyptiens ne l’ont pas fait. [79] Brug, John, (1988); The Astronomical Dating of Ancient History before 700 AD. [80] Neugebauer, Otto, The Exact Sciences in Antiquity, 1969, Dover, New York.
[81]
Neugebauer,
op. cit. [82] Faulkner, The Ancient Egyptian Pyramid Texts, 1969, Aris and Phillips
[83]
Faulkner,
op. cit.
[84]
Allusion au conte de Hans Christian
Andersen: “Les habits neufs de l’empereur” (NdT) En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
web à cassiopaea.com You are visitor number . |