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Qui a écrit la Bible et pourquoi?

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Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
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Chapitre 10:
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VII. Et Moi, Je Suis Mon Propre Grand-Père

Traduction française: Micheline Deschreider.


De toute l’histoire d’Egypte, rien n’est plus mystérieux que l’étrange histoire d’Akhenaton et son apparence bizarre; rien de plus  mystérieux, également, que la disparition de sa reine, son épouse,  Néfertiti, dont le nom signifie “la belle est venue”  Nous remarquons dans le récit qui précède, que « le Seigneur a envoyé au pharaon et à sa maison de grands maux à cause de  Sarai ». Cela nous rappelle les plaies du temps de l’Exode.   Nous remarquons également que le pharaon a dit à Abraham: “prends ta femme et va-t-en”.  Voilà un étrange écho de la demande de Moïse: “Laisse aller mon peuple”.  

L’époque de cet événement a son importance.  Je pense que nous pouvons la situer au temps de l’éruption du  Théra sur l’île de Santorin, vers  1600 av. J.-C., c’est-à-dire l’époque où la Terre entière a subi des bouleversements qui ont été enregistrés au cœur des glaces, et qui ont sonné la fin de l’Age de Bronze.  C’est également vraisemblablement l’époque  de la guerre de Troie, et une époque où de nombreux réfugiés en provenance des régions de la Méditerranée ont fait leur apparition en Palestine – y compris des Grecs danaens – pour former les groupes ethniques dont est sorti plus tard l’Etat Juif. 

L’éruption du Théra a vraisemblablement coïncidé avec l’éjection des Hyksos du delta du Nil.  Il est également très vraisemblable que de nombreux segments de la liste des rois, actuellement présentés de façon linéaire, ait en fait comporté des dynasties différentes ayant régné en des lieux géographiques différents, dont certaines ont régné simultanément.  En particulier, il est certain que la 18e dynastie s’est en grande partie superposée au règne des rois hyksos.  Ceci est important pour nous, car l’histoire d’Abraham et Sarai en Egypte est en miroir de l’histoire Akhenaton et de sa reine, Néfertiti.  Le premier document décrivant le temps des  Hyksos provient du Temple d'Hatshepsout à Spéos Artémidos.  Il dit:

Ecoutez, vous tous les gens et les peuples, aussi nombreux que vous soyez, j’ai fait ces choses en suivant le conseil de mon cœur.  Je n’ai pas dormi en oubliant (mais) j’ai restauré ce qui avait été mis en ruines.  J’ai remis debout ce qui avait été mis en pièces, puisque les Asiatiques ont été au milieu d’Avaris du pays du nord, et des vagabonds se sont trouvés parmi eux, renversant ce qui avait été fait.  Ils ont régné sans Râ, et il n’a pas agi par ordre divin jusqu’au (règne de) ma majesté. [45]

L’expulsion des Hyksos a été accomplie par une série de campagnes, inaugurées par  Kamose qui était roi à Thèbes.  Sa rébellion contre les Hyksos avait échoué.  Son fils Ahmès parvint finalement à les chasser. Un commandant militaire nommé Ah-mose a fait inscrire dans sa tombe la victoire sur les Hyksos.  Il dit:

Lorsque la ville d’Avaris a été assiégée, alors j’ai montré ma vaillance en présence de sa majesté.  Après cela, j’ai été nommé sur le vaisseau “Apparition à Memphis”.
Ensuite, il y a eu des combats sur l’eau, sur le canal Pa-Djedkou d’Avaris.  Ensuite, j’ai fait une capture, et j’ai emporté une main.  Cela fut rapporté au héraut du roi.  Ensuite, l’Or de la Vaillance m’a été donné. Ensuite, il y eut à nouveau des combats en ces lieux...  Et puis Avaris fut pillé.  Ensuite, de là j’ai emporté un butin, un homme, trois femmes; quatre personnes au total.  Ensuite Sa Majesté me les a donnés pour esclaves.   Ensuite, Chérouhen a été assiégé pendant trois années. Ensuite, Sa Majesté l’a pillé. [46]

Notez qu’Avaris a été assiégé.  Il n’y a pas d’indication de la manière dont la ville a été prise, et il n’est pas fait mention d’un incendie.  En outre, l’évidence archéologique montre qu’Avaris n’a pas été détruit dans un engagement militaire.  Il est vraisemblable qu’Avaris a été abandonné à cause de l’éruption du Théra.    Cette sortie d’Egypte par les  Hyksos, dont beaucoup ont fui vers Canaan, fait partie de leur Histoire. En fait, il y a dû avoir au Levant, de nombreux réfugiés   en provenance de tous les lieux affectés par l’éruption et la famine qui s’en est suivie.  Et ensuite, lorsque les réfugiés ont été incorporés dans une confédération tribale connue sous le nom d’Israël, cette histoire est devenue l’un des rares événements sur lesquels tous se sont mis d’accord.  A cet égard, ils ont tous véritablement partagé une seule histoire.

Le fait est qu’à part l’expulsion des Hyksos, on ne trouve aucune trace d’un exode en masse depuis l’Egypte.  Avaris se trouvait sur la côte et était donc très exposé aux activités du volcan. 

Naturellement, les Egyptiens de Thèbes ont vu l’expulsion des Hyksos comme une grande victoire militaire, tandis que les  Hyksos ont vu leur survie comme une grande victoire de salut.  Ceci s’apparente à tant d’autres événements inscrits dans l’Histoire ancienne, où les deux adversaires proclament chacun leur grande victoire.   

Néanmoins, un événement très inhabituel  survenu à cette époque, est parvenu jusqu’à nous grâce au papyrus mathématique  de  Rhind.  Il y a, au verso de ce papyrus, un petit calendrier des événements qui ont mené à la chute d’Avaris.

11e année du règne, deuxième mois de  shomou - Héliopolis a été envahi.  Premier mois d’ akhet, 23e jour – Le Taureau du Sud  poursuit son chemin jusqu’à  Tjarou.  25e jour- il a été entendu dire que  Tjarou a été envahi.  11e année du règne, premier mois d’akhet, anniversaire de Seth – un rugissement a été émis par la Majesté de ce dieu.  L’anniversaire d’Isis – le ciel a versé de la pluie à seaux.

Inscrit sur une stèle du roi Ahmès au cours de la même période:

Du ciel est tombé un torrent de pluie et les [ténè]bres ont envahi les régions de l’ouest pendant que la tempête faisait rage sans interruption.   …[la pluie a fait entendre le tonnerre] sur les montagnes (plus fort) que le bruit dans la caverne qui se trouve à Abydos. Ensuite, chaque maison, chaque étable qui aurait pu être un abri [a été balayée  … et] trempée d’eau comme des canoés de roseaux … et pendant une période de  […] jours aucune lumière n’a brillé dans les deux Terres. [47]

Le papyrus mathématique de  Rhind a été nommé d’après l’égyptologue écossais Henry Rhind, qui l’a acheté à Louqsor en 1858.  Le papyrus, un manuscrit d’environ 6 mètres de long et 30 cm de large, comporte certains renseignements sur celui qui l’a écrit et sur la date à laquelle il a été écrit.  Le scribe  dit se nommer Ahmès, et dit qu’il copie ce manuscrit pour le roi hyksos  Apophis, en l’an 33 du règne de celui-ci.  Ahmès poursuit en nous disant qu’il copie le texte d’une version plus ancienne.  C’est ici que nous trouvons des désaccords.   Certains experts pensent que les originaux des problèmes mathématiques,  qui font l’objet de ce papyrus, ont été écrits sous le règne d’Amenemhat III, de la 12e dynastie. 

L’égyptologue Anthony Spalinger n’est pas entièrement d’accord.  Dans une analyse longue et détaillée du papyrus, des calculs, de la disposition des problèmes, et de chaque détail observé, il commente:

A ce point, la ou les sources de Rhind peuvent être mises en question.  Est-ce que l’exemplaire original contient le tableau de début et les problèmes qui suivent, ou bien, pour compliquer encore la chose, est-ce que le traité lui-même provient de divers ouvrages inconnus qui ont été perdus?  On peut vérifier qu’il ne s’agit pas ici de spéculation oiseuse en lisant les remarques de l’égyptologue Griffith à propos des mesures de grain employées.   Il souligne la présence du quadruple  hekat dans ce papyrus, une mesure qui lui était inconnue en tant qu’étalon utilisé  sous le Moyen Empire.  […] Le quadruple hekat du  Rhind peut être observé dans les Livres  II et III mais non au Livre I, qui contient seulement une allusion du simple  hekat.  […] Au Moyen Empire (douzième dynastie), seuls apparaissent  le simple et le double hekat; il faut attendre Rhind pour noter la présence du quadruple hekat.  .  […] Pouvons-nous dès lors supposer que le Livre I représente la copie mentionnée au début, et que le Livre II (ainsi que les problèmes qui se trouvent au verso)  représente une autre source ou des autres sources? […] Je crois que les sources du Livre II (et du Livre  III, mais ceci demande de plus amples éclaircissements) ou bien sont différentes de celles du Livre  I ou bien constituent une série retravaillée des problèmes dont l’original se trouve dans la copie que le  scribe Ahmès a utilisée. […]
Il est significatif que la relation du poids de  un deben à 12 "pièces" se trouve également à la fin de la 18e dynastie, un point que Gardiner a souligné dans  son importante interprétation des papyri Kahoun.[…]
Après l’achèvement du papyrus, et sans doute après l’avoir utilisé pendant un certain temps comme manuel d’enseignement, des remarques ont été écrites au verso, dans le grand espace blanc à la suite du problème  84. […] Ecrit à l’envers, d’une main différente  (et d’une écriture plus épaisse), de celle de l’original, il s’agit d’un des premiers cas d’écriture cryptographique.  Gunn, dans son étude de Peet, a été le premier à tenter de faire une évaluation concise de la signification, et il a observé la présence de ce genre d’écriture à partir de la 19e dynastie, citant des exemples extraits de tombes thébaines et autres monuments de cette capitale. […] D’accord avec Gunn, je pense que la présence d’une cryptographie à ce moment atteste de l’époque  de la 18e dynastie, et la localisation, par Rhind, à Thèbes, peut venir à l’appui de cette supposition.    Après tout, c’est dans cette ville  que nous en apprenons le plus sur cette écriture énigmatique, et les textes de ce genre datent du Nouvel Empire et non d’avant. 
Avec le no. 87, situé […] grosso modo au centre, Rhind présente les notes célèbres et controversées concernant la prise d’Avaris par  Ahmès.  J’ai le sentiment qu’elles ont été ajoutées au milieu du verso et écrites à l’endroit, si je peux dire, peu avant que le rouleau été transféré du nord à Thèbes. […] Les brèves remarques ne permettent pas seulement de situer  le Rhind plus tard que l’an 33 du règne du roi hyksos Apophis,  elles indiquent aussi qu’un événement historique majeur  a été inscrit délibérément dans un traité mathématique, lui-même de grande importance et valeur.  Je pense que peu de temps après, le Rhind a été transporté par un membre de l’armée thébaine victorieuse vers la nouvelle capitale, pour être ensuite utilisé comme un traité auquel une addition a été faite: le n° 87. […]  Je pense que les dates de règne ne se rapportent pas à celui d’Ahmès mais à celui du dernier gouvernant hyksos en Egypte, une position dont je suis bien conscient qu’elle soulève des questions.  Cependant, au moins l’événement historique est clair: la fin de la domination hyksos dans le delta oriental (les notes disent que Héliopolis et Sileh sont tombés).  Si nous suivons Moller, le possesseur du Rhind à cette époque a estimé que ces événements majeurs méritaient une remarque inscrite sur l’un de ses trésors. […] Le scribe a été celui-là même qui a copié le Rhind proprement dit. [48]

J’espère que le lecteur a noté les termes "écriture cryptographique" dans l’allusion au récit des événements qui ont abouti à la chute d’Avaris.  Il m’a fallu un certain temps pour réaliser de quoi ces gens parlaient quand j’ai vu ces allusions à une “écriture cryptographique” sous les 18e et 19e dynasties.  Finalement, j’ai compris qu’ils ne suggéraient pas quelque chose d’écrit en code secret dans des buts militaires.  Ce que ces termes signifient en fait pour les égyptologues, c’est : “puisque décemment nous ne pouvons pas abandonner notre chronologie, ce qui permettrait cependant à ces éléments de coïncider avec un cataclysme vérifiable dans la région, nous sommes bien obligés de dire que les auteurs ne veulent pas dire ce qu’ils disent, mais qu’ils ont recours à des métaphores ;  et puis nous dirons qu’il s’agit d’une écriture cryptographique".   L’égyptologue R. Weill a été le premier à affirmer que cette distorsion était une sorte de fiction littéraire.  Par la suite, cette convention a été adoptée pour interpréter les écrits historiques égyptiens.  De cette façon, une période de désolation et d’anarchie serait décrite en termes exagérément sinistres de catastrophes climatologiques  et cataclysmes, habituellement pour la  gloire d’un monarque auquel est attribué le salut du pays. [49]

Eh bien, nous pouvons dire que tout cela est bizarre!  Commode aussi !  Une poignée de gens passent leur vie à tenter de valider l’histoire et la chronologie de ces peuples, et quand cette histoire et cette chronologie  ne “collent” pas à ce qu’ils veulent croire à ce sujet, ils les qualifient de “fiction littéraire”.  Et bien sûr, cela signifie que ce qui sera ou non “fiction littéraire” dépendra entièrement de l’humeur  de l’égyptologue!

Se basant sur cette interprétation “cryptographique”,  Manning conclut que le texte au  verso du papyrus Rhind ne concerne pas une “vraie tempête” ou autre événement climatologique, mais qu’il parle en fait de  "la restauration de l’Etat égyptien dans l’ordre et le cadre du Moyen Empire – après les ravages (tempête ayant tout détruit sur son passage) de l’ère hyksos, et la destruction des sanctuaires du Moyen Empire …Il serait même possible d’argumenter  que le texte thébain tout entier est une codification symbolique de la défaite des Hyksos par Ahmès…" [50]

Je dois dire que cette remarque nous a quelque peu étonnés. 

Une partie des arguments de Manning (et d’autres) ont pour but de garder la 18e dynastie bien séparée de l’époque des Hyksos.  Aucun chevauchement n’est admis ici.    Il est impossible qu’Ahmès ait vécu un événement qui s’est produit bien avant sa naissance. Voyons comment Gardiner a résolu le problème des dynasties en  question.

Nous avons déjà fait allusion aux formidables difficultés auxquelles nous devons faire face, mais il nous faut à présent les expliquer en détail. 
Comme d’habitude, commençons par Manéthon.  Selon celui-ci, la 13e dynastie était diospolite (thébaine) et a vu le règne de soixante rois, qui se sont succédé sur une période de  453 ans.  La 14e dynastie a compté 76 rois originaires de Xois, la moderne Sakha dans le delta central ayant régné pendant 184 ans au total, ou, selon une lecture alternative,  484 ans.  Pour les dynasties  XV à XVII il y a une divergence entre Sextus J. Africanus et Eusèbe, tandis qu’un compte beaucoup plus simple a été conservé par l’historien juif Josèphe dans ce qui est supposé être un extrait verbatim écrit de la main de  Manéthon.  Pour le moment, les données d’Africanus nous suffiront.    Sa Quinzième Dynastie comporte  six rois étrangers qualifiés de ”Pasteurs” ou “Hyksos” dont la domination s’est étendue sur 284 ans.  La Seizième Dynastie comporte à nouveau des rois-pasteurs: 32, dont le règne s’étend sur 518 années.  Enfin, la Dix-septième Dynastie voit régner tant des rois pasteurs que des rois thébains: 43 de chaque lignée, dont les règnes s’étendent sur 151 ans.  L’addition de ces nombres donne, en adoptant le plus petit nombre d’années sous la quatorzième Dynastie, 217 rois, dont les règnes s’étendent sur une période de  1.590 ans, plus de sept fois la durée que nous fait accepter la date sothique du papyrus El-Lahoun.  Renoncer à 1786 av. J.-C. comme date à laquelle se termine la Douzième Dynastie équivaudrait à abandonner notre seul point de ferme ancrage, une décision qui entraînerait de sérieuses conséquences pour l’Histoire, non seulement d’Egypte, mais de tout le Moyen-Orient. [51]

Vous souvenez-vous de ce que nous avons dit des hypothèses scientifiques dans un chapitre précédent? Quand il fait de la “bonne science”, le chercheur doit prendre conscience qu’il a tendance à être trompé par son propre mental et ses propres souhaits.  Et le bon scientifique ayant pris conscience de cela, se doit d’analyser “sans émotions” dans la mesure du possible, les éléments qu’il veut accepter comme des faits.

Tout doit être mis au défi, démonté, comparé, vérifié par rapport à d’autres éléments de même nature,  et s’il se trouve le moindre défaut, même un défaut minime,  l’hypothèse doit être rejetée.

Cela ne signifie naturellement pas que l’hypothèse suivante doive être radicalement différente;  il suffit peut-être d’étendre légèrement les paramètres.

Comme le soulignait Thomas Edison avant qu’il invente la lampe d’éclairage,  il a découvert 99 moyens de ne pas construire une lampe.  Les hypothèses devraient suivre le même chemin.  Si les  observations ou les faits ne s’adaptent pas, ce n’est pas la fin du monde.  Il faut simplement rester souple et penser aux moyens qui permettraient d’ajuster l’hypothèse.  Le problème est que les égyptologues se soucient peu d’ajuster leurs hypothèses, si ce n’est par des moyens sanglants.   Ils préfèrent déformer les faits de manière à faire entrer des chevilles carrées dans des trous ronds.  En fait, les égyptologues ne sont pas partis d’une hypothèse.  Ils sont partis d’une "convention".  Cela signifie qu’ils ont décidé  de ce qui devait être fermement accepté, et tout ce qui ne s’y adaptait pas  devait être soit rejeté, soit forcé à s’adapter à la  convention.

L’un des problèmes majeurs du tri de la chronologie égyptienne est que les individus en question ont utilisé de nombreux noms  différents, pour de nombreuses raisons différentes.   En fait, il semble bien que de nombreux noms ont été en fait des titres.  Par exemple: Thoutmès signifie “fils de  Thoth".   Quant à Ramsès, il est le “fils de  Ra".   Il est très peu probable que le dieu principal change avec chaque roi, aussi souvent que le suggèrent ces titres.  Il est bien plus vraisemblable que chaque roi ait été un "Thoutmès" et un  "Ramsès."  C’est vrai que, dans un certain sens, cela complique les choses.  Mais dans un autre sens, cela les simplifie. 

Pour donner un petit exemple: dans la chronologie conventionnelle, nous voyons que le roi Ahmès (Ahmose, Ahmosis) a épousé sa sœur,   Ahmès-Nefertari, fille de Séqénenrê II et de la reine Ahotep.  Son fils, Amenhotep I, a co-régné avec Néfertari, bien qu’il soit supposé avoir épousé la reine Senseneb.  Leur fils, Thoutmès I A EGALEMENT épousé une princesse Ahmoses, fille de la reine ce qui signifie, naturellement, que la reine Ahotep doit avoir également épousé le père de celui-ci:   Amenhotep I, qui est dit avoir été le fils d’Ahmose-Nefertari, ce qui fait de la reine Ahotep sa grand-mère.

Eh bien, alors moi je suis mon propre grand-papa!

Simultanément, il faudrait savoir ce qu’était exactement  un “roi” à cette époque.  L’on commence à considérer comme vraisemblable que bon nombre des rois dont on a retrouvé la tombe, qui se sont immortalisés ou qui ont été immortalisés par leurs familles, n’étaient en fait que des roitelets locaux ou même seulement les “marionnettes” de rois plus puissants.

Au cours de nos lectures sur cette matière nous avons découvert que la momie  d’Amenhotep III a en fait été retrouvée dans le tombeau d’Amenhotep II.  Voilà qui est étrange.  Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’une proposition visant à prélever des échantillons sur les différentes momies afin de se faire une idée sur leurs liens de parenté a été refusée par le gouvernement égyptien. 

L’Egypte a ajourné sine die la proposition de procéder à des tests d’ADN destinés à jeter une lumière sur les questions qui intriguent les égyptologues depuis des années:   qui était le père de Toutankhamon et était-il de sang royal?  Le Chef du Conseil Suprême des Antiquités d’Egypte, Gaballah Ali Gaballah, a déclaré mardi dernier que les projets de tests d’ADN sur les momies de  Toutankhamon et son grand-père présumé, Amenhotep III, avaient été annulés.    “Il n’y aura pas de tests pour le moment, et nous verrons plus tard s’il y a lieu d’en faire,” a déclaré Gaballah à Associated Press. Il a refusé de ne donner aucune raison. […]
L’annonce de tests prochains a déclenché la controverse parmi les archéologues égyptiens. Certains ont affirmé qu’ils présentaient des risques pour les momies.  D’autres ont estimé que les résultats pourraient être utilisés pour récrire l’Histoire d’Egypte.  Zahi Hawass, Directeur du Site de Guizeh, a déclaré à l’hebdomadaire  Akhbar Al-Yom: “Il y a quelque temps, j’ai déjà interdit à des équipes étrangères de pratiquer des tests de ce genre sur les ossements des bâtisseurs de pyramides, car certains tentent de trafiquer l’Histoire d’Egypte”. [52]

C’est exact, Monsieur Hawass!  Il y a très certainement de méchantes gens qui s’efforcent  d’éliminer les mensonges que l’on fait passer pour l’Histoire d’Egypte!  Il y a des gens qui tentent de récrire l’Histoire d’Egypte dans la vérité!  Et vous pourriez peut-être vous y essayer vous-même.  Ce serait vraiment une expérience tout à fait nouvelle!  Il devient de plus en plus évident que les Egyptiens de l’Egypte actuelle et probablement même les Egyptiens des cinq derniers millénaires ou davantage encore, ne SONT PAS les bâtisseurs des pyramides et ils ne peuvent tout simplement pas accepter que la glorieuse Histoire qu’ils se sont faite n’est en fait pas la leur.

Manéthon, cité par Eusèbe, L’Africain, et Josèphe, présente une  histoire très embrouillée de la Second Période Intermédiaire, avec des longueurs impossibles de règnes  pour les Dynasties XIII à XVII, et une présentation des plus confuse  des correspondances rois-dynasties.  Nous pensons qu’il est très possible qu’une compréhension erronée de ce qu’il a écrit ait abouti à des erreurs de ceux qui l’ont cité, c’est-à-dire  Eusèbe, Africanus, et Josèphe; chacun d’eux prêchant pour sa propre chapelle.  Et pour ce que nous en savons,  Manéthon avait aussi ses propres objectifs.

Le problème semble être que, dans sa forme originale, la Seconde Période Intermédiaire de Manéthon comprend cinq dynasties:  trois thébaines, deux hyksos, qui ne se suivent pas, mais ont régné simultanément.  Manéthon l’a apparemment dit, mais il n’a pas été cru.  Il semble pour indiquer quelles dynasties ont régné simultanément et quelles dynasties ont régné successivement, une série d’additions ont été faites, et cette pratique a été mal interprétée par ceux qui ont cité Manéthon.   Ils ont pensé qu’ils avaient devant les yeux des listes séquentielles de rois, entrecoupées de résumés et de sous-totaux.   Ils ont pensé que ces résumés étaient en fait des groupes de rois qui s’additionnaient.   Il en est résulté de graves erreurs dans  les citations de Manéthon faites par Africanus, Eusèbe, et Josèphe.  Ceci a abouti à d’autres erreurs: Africanus a mélangé les rois hyksos et thébains dans une seule dynastie; Africanus et Eusèbe n’ont pas pu se mettre d’accord pour décider quelle dynastie était hyksos, et laquelle était thébaine, ni quel a été le nombre d’années de règne. 

Pour en revenir à notre problème, il semble que qu’il s’agit d’un cadre temporel plutôt restreint, au cours duquel l’Age du Bronze a trouvé une fin cataclysmique, et les Hyksos ont été chassés d’Egypte.  Et ces événements ne se sont pas produits  au milieu du quinzième siècle  av. J.-C., mais bien plus de 200 ans auparavant.  Nous voyons également que la curieuse “écriture cryptographique” de la dix-huitième dynastie s’adapte à un modèle  qui inclut la fin de l’Age de Bronze Moyen et d’extraordinaires événements climatologiques.

Des fouilles archéologiques menées sur les îles de Santorin et de Crète ont démontré que la disparition de l’Age de Bronze Moyen s’est opérée en deux phases. Cela coïncide avec les observations d’anomalies climatiques qui ont commencé vers  1644 av. J.-C., pour aboutir au désastre final de l’éruption du Théra en  1628 av. J.-C.  Il y aurait eu d’abord une activité volcanique (tremblements de terre), suivie d’une reconstruction et d’une habitation, avant l’éruption finale, décisive du Théra au moins une si pas deux générations plus tard!  Qu’il y ait eu des signes avertisseurs de l’imminence de l’éruption, cela semble attesté par le fait qu’aucun corps n’a été trouvé dans les couches de cendres volcaniques de plusieurs mètres d’épaisseur  qui ont enseveli la ville d’Akrotiri.  Du fait qu’aucun objet précieux facile à emporter n’a été retrouvé, on peut conclure que la population a dû abandonner la ville en hâte.

La civilisation Dilmoun est dite avoir été prospère de 3200 av. J.-C. à 1600 av. J.-C.  La civilisation de la Vallée de l’Indus aurait disparu entre  1700 et 1600 av. J.-C.  Le grand empire babylonien aurait disparu vers  1600 av. J.-C.  En Egypte, le Moyen Empire a disparu vers  1600 av. J.-C..  La dynastie Xia, en Inde, s’est terminée en  1600 av. J.-C.  L’utilisation du site de Stonehenge s’est terminée vers 1600 av. J.-C. Dans pratiquement tous les cas, la fin de la civilisation et la destruction massive inscrites dans les vestiges mis au jour par la bêche de l’archéologue sont attribuées à des guerres et à des tribus barbares venues les ravager et piller.

Deux savants allemands des plus influents:  Von Rad et Noth,  ont affirmé que “l’Exode et les traditions du Sinaï, ainsi que les événements supposés y être survenus, sont indépendants l’un de l’autre” [53] .  Von Rad a souligné que l’alliance du Sinaï commémorée par la Fête des  Tabernacles était célébrée à Sichem, tandis que la tradition de l’installation était commémorée à Gilgal par la fête des Semaines.  Von Rad note également que le chapitre 16 du Deutéronome est étrangement silencieux sur les événements du Sinaï. 

Il a alors été suggéré que l’Israël des premiers temps était en fait une ligue tribale, un peu comme les confédérations de cités-états connues par la suite en Grèce et en Italie, et connues en Grèce sous le nom de  "amphictyonies" [54] .   Si ces groupes tribaux ont été ensuite amalgamés sous le règne d’Ezéchias, il est certainement devenu nécessaire de “créer” une Histoire nationale, et celle-ci a été basée sur les traditions orales.   Et c’est là que les choses deviennent vraiment intéressantes, car il semble bien qu’au moins un petit groupe ait vécu une expérience pour le moins extraordinaire au cours de cette période. 

Des suggestions variées ont été faites quant à la localisation du Mont  Sinaï.  La tradition juive le place en Arabie.    Démétrius affirme que Dedan était l’ancêtre de  Jéthro, de l’oasis de El-'Ela, et lorsque Moïse  s’est rendu à Madiane il s’est arrêté en Arabie [55] .   En 1954, Mendenhall a émis l’idée que l’alliance du Sinaï ressemble aux traités hittites de suzeraineté.  Il y a de parallèles évidents entre l’alliance du Sinaï et les anciens traités de suzeraineté, et il a existé des ligues tribales.  Dans le livre de Josèphe Antiquités Judaïques, le Sinaï est là où se trouve la cité de Madiane [56] .  Dans le Talmud babylonien [57] R. Huna et R. Hisda disent:  "Le Saint, béni soit-Il, ignorait toutes les montagnes et les hauteurs, et il plaça sa  Shékinah sur le Mont Sinaï.   D’après des passages de l’Ancien  Testament, le Mont Sinaï est identifié à Séhir et au Mont Paran.  Le chapitre 33:2 du Deutéronome dit:  "L’Éternel est venu de Sinaï, et il s’est levé pour eux de Séhir ; il a resplendi de la montagne de Paran, et est venu des saintes myriades; de sa droite [sortit] une loi de feu pour eux." [58]   Il semble que l’itinéraire qu’il a suivi, dans les Nombres (33:18-36), situe le Sinaï dans le nord de l’Arabie.   Madiane est aussi localisé là, et Moïse y a vécu avec  Jéthro, prêtre de Madiane, pendant quarante ans [59] .  De Vaux pensait que la théophanie du  Sinaï était la description d’une éruption volcanique qui se serait produite dans le nord de l’Arabie, parce que l’Exode  (19:18) décrit la montagne comme une fournaise fumante.  Dans le lointain, elle devait ressembler à une colonne de nuages pendant la journée, et à une colonne de feu pendant la nuit.    En suivant cette colonne de fumée ils arrivaient tout droit au volcan.  Le problème est qu’il n’y a pas de volcan au Sinaï.  Il y en a plusieurs dans le nord de l’Arabie, mais la seule grande éruption de  cette époque est celle du Théra, sur l’île grecque de Santorin.  A ce sujet, nous découvrons un  passage intriguant dans les “Histoires” de Tacite. 

On dit que les Juifs sont des réfugiés originaires de l’île de Crète, qui se sont établis dans la partie la plus reculée de la Libye au temps où, selon le récit, Saturne  a été chassé de son trône par Jupiter.  Cela est une déduction du nom de  « Judaei » sous lequel on en est venu à les connaître: ce mot doit être vu comme un allongement barbare de  “Idaei”, le nom du peuple qui s’était établi auprès du fameux Mont Ida en Crète. 
Certaines autorités en la matière affirment que sous le règne d’Isis, la population excédentaire d’Egypte a été évacuée vers des pays sous la houlette de Hiérosolymus et Judas. [60] Nombreux sont ceux qui assurent que les Juifs descendent des Ethiopiens qui, poussés par la crainte et la haine, ont été forcés de quitter leur patrie alors que Céphée était roi. [61]   Certains disent que des bandes hétéroclites d’Assyriens sans terres ont occupé une partie de l’Egypte et y ont bâti leurs propres cités, en s’établissant dans les terres des Hébreux et dans les régions voisines de la Syrie [62] .  D’autres encore trouvent des ancêtres fameux aux Juifs dans les  Solymi qui sont mentionnés avec respect dans l’épopée d’Homère [63] .  Cette tribu est supposée avoir fondé Jérusalem, à laquelle ils ont donné leur propre nom.
Cependant, la plupart des experts sont d’accord avec le récit suivant:   L’Egypte toute entière était affectée par une maladie défigurante.  Le pharaon Bocchoris [64] alla consulter l’oracle d’Hammon de lui demanda un remède.  Il lui fut recommandé de purifier son royaume en expulsant vers d’autres terres les victimes de ce mal, car elles faisaient l’objet d’une malédiction divine. C’est ainsi qu’une multitude de malades furent rassemblés, et le misérable troupeau fut abandonné dans le désert.  Là, les exilés désespérés se résignèrent à leur sort. Mais l’un d’entre eux, nommé Moïse, exhorta ses compagnons à ne pas attendre passivement une aide divine ou humaine, car dieux et hommes les avaient abandonnés. Ils ne devaient donc compter que sur eux-mêmes, et profiter de la première occasion venue pour se tirer de ce mauvais pas.  Ils acceptèrent et se mirent en route à tout hasard, vers l’inconnu.  
Mais ils furent vite épuisés, principalement à cause du manque d’eau, et la plaine fut bientôt parsemée des corps de ceux qui s’étaient effondrés et rendaient le dernier soupir, quand une troupe d’ânes sauvages quitta son terrain de pâture  et se dirigea vers un escarpement boisé.  Moïse les suivit et découvrit en cet endroit de nombreuses sources d’eau dont la présence était attestée par un sol herbeux.  Ils étanchèrent ainsi leur soif. Ils voyagèrent sans trêve pendant six jours, et au septième ils chassèrent les habitants de  Canaan, s’approprièrent leurs terres, et y bâtirent une cité sainte et un temple.
Afin de s’assurer leur allégeance future, Moïse leur prescrivit une religion nouvelle, très différente de celles du reste de l’humanité.  Pour les Juifs, tout ce que nous considérons comme sacré est profane; et d’autre part, ils permettent ce que nous considérons comme immoral.   Dans la partie la plus secrète du temple ils consacrèrent l’image de l’animal qui les avait délivrés de leur errance et de leur soif, et choisirent le bélier comme animal sacrificiel pour montrer, paraît-il, leur mépris pour  Hammon. [65] . Le taureau est également offert, car les Egyptiens le vénèrent sous la forme d’Apis.  Ils évitent de manger du porc, en mémoire de leurs  tribulations puisque par le passé ils ont été contaminés par une maladie à laquelle est sujette cette créature. [66]
Ils jeûnent encore fréquemment en souvenir de la faim qu’ils ont jadis éprouvée si durement, et pour symboliser leur repas hâtif,  le pain mangé par les Juifs n’est pas levé.  Il paraît que le septième jour était considéré comme jour de repos, car ce jour marquait la fin de leurs peines. […] D’autres disent que c’est là une marque de respect envers Saturne, soit parce qu’ils doivent les principes de base de leur religion aux  Idaei (qui, dit-on, ont été chassés en compagnie de Saturne et devinrent les fondateurs de la race juive), soit parce que, parmi les sept astres qui gouvernent l’humanité, celui qui décrit l’orbite la plus haute et exerce l’influence la plus grande est Saturne. Un autre argument est que la plupart des corps célestes accomplissent leur trajet et leurs révolutions en multiples de sept.   […]
Plutôt que d’incinérer leurs morts, ils préfèrent les enterrer en imitation de la mode égyptienne, et ils ont les mêmes préoccupations et croyances à propos des mondes d’en-bas.  Mais leur conception des choses célestes est très différente.  Les Egyptiens adorent toutes sortes d’animaux et de créatures mi-humaines mi-animales, tandis que la religion juive se base sur un monothéisme purement spirituel.
  Ils considèrent comme impie de faire des idoles en matières périssables à la ressemblance de l’homme.  Pour eux, le Très Grand et Eternel ne peut être représenté de la main de l’homme et ne mourra jamais.   Pour cette raison, ils n’élèvent pas de statues dans leurs villes, et encore moins dans leurs temples.   Leurs rois ne sont pas aussi flattés, les empereurs romains si honorés. 
 Cependant, leurs prêtres exécutaient leurs chants au son de la flûte et du tambour, couronnés de lierre, et une vigne d’or a été découverte dans le Temple, ce qui a poussé certains à penser que le dieu qui était ainsi adoré était  le Prince Liber [67] , le conquérant de l’Orient. Mais les deux cultes sont diamétralement opposés.  Liber a fondé  un culte festif et joyeux, la croyance juive est paradoxale et  dégradée.

L’important, à propos du récit par “ouï-dire” de Tacite, c’est qu’il affirme très clairement que la nation d’Israël était un amalgame de tribus, et de peuplades qui avaient vécu en Crète et avaient emporté avec elles des récits d’éruptions de volcan, et d’un autre groupe très étrange, qui avait été chassé d’Egypte dans des circonstances très particulières, et qui avaient apporté une histoire différente au mélange. 

Le récit de Tacite concernant ce groupe, son expulsion, et le fait qu’il le relie au roi Bocchoris sont des indices très importants. 

L’histoire païenne du déluge d’Ogygès et son rapport avec l’histoire de Noé a constitué un problème pour les commentateurs bibliques, tout comme le déluge ultérieur de  Deucalion; Deucalion qui avait survécu avec son épouse, en flottant sur les eaux dans un grand coffre.    Eusèbe nous dit qu’Ogygès "vivait au temps de l’Exode d’Egypte" [68] .

Dans le passé, des experts ont conclu qu’Ahmès devait avoir provoqué la destruction de l’Age du Bronze Moyen, mais Redford a démontré que la campagne d’Ahmès n’avait concerné que Shérouhen et ses environs, pour punir les  Hyksos. [69] La première incursion de quelqu’importance  à l’intérieur de la Palestine a été le fait de  Thoutmès III [70] . Dans une étude consacrée au centre du pays des collines,  Finkelstein ne relie pas la conquête égyptienne à la fin de l’Age du Bronze Moyen.  Il déclare: Il n’y a pas de preuves archéologiques solides démontrant que de nombreux sites ont été détruits simultanément à travers tout le pays, et de toute façon, de telles campagnes n’expliqueraient pas  l’abandon massif de centaines de petites exploitations rurales dans les régions reculées du pays. [71]

Ce que je suggère ici, c’est que la dix-huitième dynastie d’Egypte a été contemporaine de la dernière dynastie hyksos, la quinzième, qu’elle s’est éteinte avec l’expulsion des Hyksos, et que le mystérieux Ay n’était autre que Kamose, tandis que le roi Horemheb était en fait le roi Ahmès.

La raison qui, à l’origine, a fait de  Kamose et Ahmès des frères, est une statue représentant un prince qui est le fils du roi Tao et d’une certaine Ahhotep.  Il est généralement admis que le roi est  Tao II et que la reine est la mère du roi Ahmès,  Ahhotep,  ce qui est démontré par ailleurs.    Le problème est que Kamose s’intercale entre Tao et Ahmès; il semble donc logique de faire de Kamose le frère aîné.  Mais alors nous avons un problème avec  Ahhotep.  Il n’est pas possible d’affirmer que cette  Ahhotep est automatiquement l’Ahhotep  mère d’Ahmès.  La parenté exacte de  Kamose au sein de la famille royale est plutôt difficile à établir.  Vandersleyen suggère que Kamose pourrait avoir été l’oncle plutôt que le frère d’Ahmès. [72]

Une autre évidence est mise en lumière par les études  cranio-faciales faites par Wente et Harris [73] .  Elles démontrent que la forme du crâne d’Ahmès n’est pas assez proche de ceux de  Sékenenré Tao ou d’Amenhotep I pour que l’un puisse être le père de l’autre.   Les restes de Kamose ont été détruits lors de leur découverte en  1857, de sorte qu’ils n’ont pas pu être repris dans l’étude.  Et enfin, nous arrivons à un fait très intéressant:  Donald B. Redford note que les liens rattachant Kamose à la famille royale de  Sékenenré Tao passaient par la lignée de Ramsès [74] .  Pourquoi les  ramessides s’en seraient-ils souciés s’ils n’y avaient pas eu un intérêt important?  Et quel aurait pu être cet intérêt si ce n’est d’avaliser leur propre géniteur :  Horemheb.

Horemheb était le quatorzième roi de la dix-huitième dynastie.   Il était le chef des armées sous le règne de  Toutankhamon.  A la mort de Toutankhamon, Ay a apparemment usurpé le trône.  Ay a accordé son appui à Horemheb et l’a gardé comme chef militaire. Lorsque Ay mourut sans héritier, Horemheb fut fait roi. 

Restaurer l’ordre a été son objectif primordial.  Une fois celui-ci atteint,   Horemheb s’en est allé à Memphis et a entrepris de travailler aux affaires intérieures.   Il a remis les temples aux mains des prêtres légitimes et les terres à leurs propriétaires légitimes.   Il avait des projets de restauration et d’extension pour le site de Karnak.   Il érigea donc des sanctuaires et un temple à  Ptah.  Il construisit des tombes à  Thèbes, dans la Vallée des Rois, et à  Memphis.  Il est connu pour avoir admonesté de hauts fonctionnaires qui  escroquaient les pauvres et détournaient esclaves et propriétés.  Il ordonna la peine de mort pour les crimes de ce genre.    Horemheb n’avait pas d’héritier, de sorte qu’il désigna un chef militaire pour lui succéder.  Ce chef militaire était Ramsès Ier.

L’important ici est que le Roi Amès affirme que ses propres parents étaient les enfants de la même mère et du même père, un exemple classique de mariage entre frère et sœur.  Ainsi que nous l’avons noté précédemment, ces parents sont sans doute  Ahhotep et Sékenenré Ta’o II.  Ahhotep, la reine de Ta'o II, est devenue encore plus célèbre que sa mère.  Une inscription sur grande stèle trouvée à  Karnak, après une pluie d’éloges sur son fils Amès I, à qui elle est dédiée, poursuit en exhortant tous ses sujets à lui rendre honneur à elle.  Dans ce curieux passage, elle est louée pour avoir rallié les soldats d’Egypte et pour avoir mis fin à la rébellion.

La tombe de Kamose a été la dernière de la rangée inspectée par les fonctionnaires ramessides, mais par la suite, la momie fut enlevée avec son sarcophage, et placée en un lieu juste au sud de l’oued menant aux tombeaux des rois, où il fut découvert par les ouvriers de  Mariette en 1857.  Le cercueil n’était pas doré, mais était du type “rishi à plumes”, de ceux destinés aux personnages non-royaux de la période.

Le tombeau d’Horemheb fut découvert en 1907/08 par Theodore Davis.   Des ossements furent retrouvés dans la tombe, certains encore dans le sarcophage, mais d’autres avaient été jetés dans d’autres pièces.  Les momies d’Horemheb et de sa reine n’ont pas été retrouvées dans  le dépôt secret des rois, et il semble donc que ces restes pathétiques soient tout ce qu’il reste de ce pharaon et de sa reine (bien que certains graffiti aient été retrouvés sur un chambranle de porte à l’intérieur de la tombe, ce qui jette quelques doutes sur cette supposition).  Si des fouilles correctes et adéquates avaient été entreprises à l’époque, peut-être que certaines questions auraient reçu réponse; mais  Davis et son équipe étaient une bande de rapaces avides déterminés à prouver la valeur de leurs théories plutôt que de les prouver par des faits, et de nombreux témoignages de ce passé ont été perdus. 

Nous ne tenterons pas de faire le tri dans toues les hypothèses et affirmations concernant les liens familiaux entre les dynasties égyptiennes.  Nous nous contenterons d’étudier un problème très précis: trouver un crochet pour y suspendre certaines matières qui pourraient faire l’objet d’investigations par d’autres personnes. Ce crochet est la période à laquelle s’est produite l’éruption du Théra, la chute d’Avaris et la FIN de la dix-huitième dynastie. 

Notons d’abord qu’un “lever de  Sothis" a été inscrit au dos du papyrus médical  Ebers le neuvième jour d’Epiphi pendant la neuvième année du règne d’Amenhotep Ier.  On pourrait penser qu’il s’agissait de quelque chose de très important puisque cet événement méritait d’être inscrit au dos d’un papyrus de cette valeur.  Mais qu’était donc ce  "lever de Sothis?"

Sothis aux Dents Acérées...


[45]    ANET 1969, 231; Breasted 1988, 122-26; Shanks 1981, 49

[46]    ANET 1969, 233

[47]    Vandersleyen, C. RdE 19 (1968), pls. 8, 9; W. Helck, Historisch-biographische Texte der 2. Zwischenzeit (Wiesbaden, 1975), 106-7

[48]    Spalinger, Anthony, (1990), The Rhind Mathematical Papyrus As A Historical Document, Studien zur altagyptischen Kultur; 17, 295-338

[49]    cf. Redford.

[50]    Manning, Sturt, A Test of Time, Oxford, Oxbow, 1999.

[51]   Gardiner, Sir Alan, Egypt of the Pharaohs

[52]    The Associated Press Cairo, Egypt, Dec. 13, 2000

[53]    (Nicholson 1973

[54]    (Nicholson 1973

[55]    (De Vaux 1978, 435)

[56]    (Antiquities, II.264; III.76)

[57]    Sotah 5a, Freedman and Simon 1935, 18-19

[58]    KJV, voir aussi Juges 5:4-5, Hab. 3:3,7

[59]    I Rois 11:18; Exode 2:15, 3:1

[60]    Hiérosolymus' et 'Judas' sont les interprétations grecques des noms hébreux de  Jérusalem et Juif.

[61]    Selon la légende grecque, Céphée était roi d’Ethiopie.  Sa fille  Andromède avait épousé le héros Persée.  La question qui se pose ici est: où se trouvait l’ancienne “Ethiopie”? 

[62]    Cette théorie est plausible.  En grec et en latin, le mot 'Assyrien' peut indiquer quelqu’un vivant dans l’Irak moderne  ou la Syrie.  Les Araméens, une tribu à laquelle les Hébreux semblent avoir été apparentés, correspondent également à la définition donnée aux “Assyriens”. Notons également que les membres de la famille d’Abraham désignaient leur parenté comme des “Syriens”. Il y a également le fait que des études génétiques démontrent que les Juifs sont très proches des Syriens, Juifs et non-Juifs.

[63]    Les Solymi sont mentionnés par Homère dans l’Iliade (6.184 et 204) et l’Odyssée (5.283). C’étaient des guerriers courageux originaires de  Lycie.  Le nom “Jérusalem” se lisait 'Hiéra-Solym ou Saint lieu des Solymi'.

[64]    Josèphe, Africanus et Eusèbe font tous référence à un roi Orus, dont les experts sont d’accord pour dire qu’il s’agit d’Amenhotep III.

[65]    Les Egyptiens représentaient Amon avec une tête de bélier.  Mais il y a davantage, ici, que ne le soupçonne Tacite.  .

[66]    La lèpre.

[67]    Titre courant de Dionysos, le dieu du vin, de l’ivresse et de l’extase.

[68]     Eusèbe 1981, 524

[69]    Redford 1979, 274; Bietak 1991, 58; Weinstein 1981, 1-28

[70]    Bietak 1991, 59

[71]    Hoffmeier 1990, 87

[72]    L’Egypte et la vallée du Nil - volume II

[73]    X-ray atlas of the Royal Mummies; pp, 122-30 and in C.N. Reeves, After Tutankhamun: Research and Excavation in the Royal Necropolis at Thebes, p. 6

[74]    History and Chronology of the Eighteenth Dynasty, p. 37


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