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Traduction française: Micheline Deschreider. Pendant longtemps, les exégètes de la Bible et les archéologues bibliques ont voulu prendre au pied de la lettre le récit biblique de la grandeur et décadence de la monarchie unifiée. Ils ont supposé une unité ethnique originelle et une identité du peuple Hébreu plongeant ses racines dans un passé lointain. Ils ont considéré comme faits acquis, concernant Israël dans le pays de Palestine, la monarchie unie de David et de Salomon et sa chute tragique à une période déterminée. En outre, ils ont supposé que, puisque les deux royaumes: Juda et Israël n’en avaient formé qu’un seul à l’origine, lors de la division ces deux royaumes devaient avoir hérité chacun d’institutions religieuses et administratives pleinement opérationnelles. Ils ont pensé que ces deux royaumes étaient entrés en compétition l’un contre l’autre sur un pied d’égalité. Mais des fouilles archéologiques intensives menées dans les collines d’Israël au cours des années 1980 ont mis fin à ces hypothèses. Curieusement, les archéologues ont trouvé des signes montrant qu’il y avait eu là trois vagues d’occupation. La première vague de 3.500 à 2.200 av. J.C. La deuxième, d’environ 2.000 à 1.550 av. J.C. Et la troisième, de 1.150 à 900 av. J.C. Nous avons déjà rencontré ces dates dans le cadre des pluies d’astéroïdes, et donc il est utile de les garder en mémoire. Quoi qu’il en soit, au cours de ces trois périodes d’occupation, au cours desquelles de nouvelles populations sont arrivées et ont laissé derrière elles des témoignages d’une norme culturelle distincte, les “royaumes” du nord et du sud ont toujours semblé différents à cet égard. Le système d’occupation au nord a toujours été dense en termes de population et a laissé des témoignages d’une hiérarchie complexe de sites petits, moyens et grands. Ces sites reposaient en grande partie sur une agriculture fixe. Le “royaume” du sud, quant à lui, était constitué de petites zones éparses faiblement peuplées, et les seuls signes laissés par ces populations sont ceux de petits groupes de pasteurs nomades. Nous avons donc, dès le départ, une scission entre agriculteurs et pasteurs. Au début de la période d’occupation du territoire, les régions du nord et du sud étaient chacune dominées par un centre unique qui était probablement le lieu où étaient regroupées les activités politiques, économiques et cultuelles de toute la région. Au nord se trouvait la région devenue par la suite la ville nommée Tirzah dans la Bible. Cette ville devint la première capitale du royaume du nord. Au sud, le centre principal était Ai, situé au nord-est de Jérusalem. Vers le milieu de l’âge de bronze, il y a eu une deuxième vague de colonisation. Une fois encore, le nord a été densément peuplé et agricole, tandis que le sud restait peu peuplé, formant de petits établissements, et dont les occupants étaient, de toute évidence, des pasteurs nomades. Mais à ce moment, le lieu qui rassemblait les activités cultuelles et économiques était Jérusalem - une cité très fortifiée, dont les vestiges font penser qu’elle devait faire partie de l’empire hyksos. Cela est en accord avec le récit de Manéthon décrivant les Hyksos quittant l’Egypte et bâtissant une cité et un temple à Jérusalem. Le problème, c’est la date de construction: après le départ d’Egypte des Hyksos. C’est pourquoi, les archéologues pensent qu’il y a eu à Canaan, une présence hyksos contemporaine de l’occupation de l’Egypte par ces mêmes Hyksos. Près de là se trouvait Hébron, aussi soigneusement fortifiée. Dans le nord, le centre d’activités s’était déplacé vers Sichem. Apparemment, Sichem possédait d’importantes fortifications et un grand temple. En ce qui concerne cette période particulière de l’Histoire, nous disposons de témoignages extérieurs égyptiens qui nous permettent de savoir qui était qui et ce qui était quoi. Ces témoignages, ce sont les textes dits “d’exécration” - la version égyptienne du vaudou. Les Egyptiens écrivaient des malédictions sur des figurines d’argile représentant leurs ennemis, et ensuite ils les fracassaient et les enterraient en cérémonie. L’idée était, naturellement, d’anéantir l’objet de la malédiction. Ce qui est important en ce qui concerne les textes d’exécration, c’est qu’ils nous permettent de savoir quels individus les Egyptiens percevaient comme menaçants. Les textes d’exécration mentionnent un grand nombre de cités côtières et des basses-terres de Canaan, et seulement deux centres des hautes-terres: Sichem et Jérusalem. Et si nous nous souvenons du lien probable entre les Hyksos en Egypte et les Cananéens en Palestine, nous entrevoyons la raison pour laquelle les Egyptiens éprouvaient des sentiments aussi hostiles envers Sichem et Jérusalem. L’important ici est que les textes d’exécration, qui datent, pense-t-on d’au moins 1.630 av. J.C., mentionnent Jérusalem, Sichem, et Hazor, mais aucun de ces textes ne mentionne Israël. Une autre inscription égyptienne, qui rapporte les aventures d’un général du nom de Khou-Sebek, qui avait mené une expédition dans les hautes-terres de Canaan vers le dix-neuvième siècle av. J.C., fait allusion au “pays de Sichem" et compare Sichem au Retenou, l’un des noms donnés par les Egyptiens à toute la région de Canaan. Il est intéressant de noter que les Egyptiens désignaient aussi les Hyksos comme les "princes du Retenou”. Ceci indique que, déjà en 1800 av. J.C., il y avait une entité territoriale dans la zone nord du Canaan et qu’un centre important situé sur ce territoire était Sichem; en outre, ce centre a eu, à une certaine époque, un lien étroit avec les Hyksos à Avaris. Les lettres de Tell el-Amarna confirment qu’il existe, vers la fin de cette période, un territoire méridional d’une certaine importance pour l’Egypte, et que la ville de Jérusalem en est un centre important. Un certain nombre de ces lettres se réfèrent aux dirigeants de ces deux villes-états: un roi nommé Abdi-Heba, qui régnait à Jérusalem, et un roi nommé Labayou, qui régnait à Sichem. Chacun d’eux régnait sur un territoire d’environ mille miles carrés. C’est la zone la plus vaste sous le contrôle d’un même chef, car tout le reste de Canaan était divisé en petites cités-états. Il est également intéressant de noter la similitude de ces noms avec "Abraham" et "Laban." Le problème concernant cette période, c’est, comme le dit Redford, que "l’on éprouve un serrement de cœur à l’approche de cette période, car il semble qu’une page très importante est manquante”. Et c’est bien le cas. Nous espérons être à même de deviner, ne serait-ce que vaguement, ce qui était écrit sur cette page. Les témoignages archéologiques suggèrent qu’en dépit des affirmations bibliques de richesse et de gloire, Jérusalem n’était qu’une bourgade à l’époque attribuée à David et à Salomon. Dans l’intervalle, au cours de la période “où il manque une page”, la cité fortifiée de jadis a disparu depuis longtemps. Autrement dit, le royaume septentrional, supposé s’être “libéré de la férule” de Jérusalem, allait devenir un état d’une importance certaine, tandis que le Juda était retourné à l’état “de centre d’élevage de moutons”. A l’époque où les hautes-terres du nord dominaient les hautes-terres du sud, pendant les trois périodes d’occupation, les cités-états de la côte les laissaient toutes deux dans la poussière. Ces cités côtières étaient animées, prospères, cosmopolites et riches. Les archéologues pensent que l’indépendance initiale des hautes-terres a été rendue possible parce que le système des cités-états de Canaan avait subi une série de bouleversements catastrophiques vers la fin de l’Age du Bronze. Les archéologues sont perplexes quant à la cause de ce “cataclysme” et pensent qu’il pourrait s’agir d’une invasion par des peuples de la mer, entre autres propositions. Nous avons déjà dans l’idée qu’il y a dû avoir plus que cela. Ce
qui semble s’être produit en fait, c’est que ces cités-états, après
avoir été relevées à la suite des cataclysmes, ont été détruites
une deuxième fois, relativement peu de temps après, cette fois par
des assauts militaires et des incendies. La destruction a été si
complète que les cités cananéennes de la plaine et de la côte ne s’en
sont plus jamais relevées. La
cause de cette destruction pourrait avoir été la campagne militaire
menée par le pharaon Shishak,
fondateur de la vingt-deuxième dynastie.
Il est fait mention de cette invasion dans la
Bible: "il arriva, en la cinquième année du roi Roboam,
que Shishak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem,
avec douze cents chars et soixante mille cavaliers ; et
le peuple qui vint avec lui d’Égypte, les Libyens, Sukkiens, et Éthiopiens,
était sans nombre ; et
il prit les villes fortes qui étaient à Juda, et vint jusqu’à Jérusalem....
Et Shishak, roi d’Égypte, monta contre Jérusalem, et prit les trésors
de la maison de l’Éternel et les trésors de la maison du roi :
il prit tout. Et il prit les boucliers d’or que Salomon avait faits.." Shishak/Sheshonq avait ordonné de graver une inscription triomphale sur les murs du temple de Karnak pour commémorer l’événement. Cette inscription donne une liste d’environ cent cinquante villes et villages qui ont été rasés pendant sa “marche vers la mer”. L’objectif des Egyptiens paraît avoir été les grandes cités cananéennes de Rehov, Beth-Shean, Taanach, et Megiddo. Un fragment d’une “stèle de la victoire” portant le nom de Shishak a été trouvé à Megiddo. [12] D’épaisses couches de cendres et des vestiges d’immeubles effondrés sont les témoins muets de la rage du pharaon qui a fait périr de mort violente et soudaine le territoire cananéen vers la fin du dixième siècle av. J.-C. Il reste peu de témoignages de cet assaut dans les collines, car cette campagne était principalement dirigée contre les cités de la vallée de Jezréel. Si un temple a été pillé par Shishak, ce n’est pas à Jérusalem. Cependant, il semble que cette incursion de Shishak a permis aux populations des hautes-terres de se répandre jusqu’aux basses-terres au début du neuvième siècle. Mais entre-temps, les découvertes archéologiques montrent que, loin au sud, Jérusalem continue à être constituée de villages dispersés et de pasteurs nomades. Voilà ce que nous dit “l’évidence à la pointe de la bêche” pour l’époque de la fin supposée de la monarchie unie des environs de 900 av. J.-C. Dans le royaume du nord, on constate la présence de centres administratifs régionaux dès le début du neuvième siècle. Ces centres étaient lourdement fortifiés et comportaient des palais raffinés et luxueux. Ces cités incluent Megiddo, Jezréel, et Samarie. Au sud du territoire, des constructions semblables ne font leur apparition qu’au septième siècle. Et même à l’époque où de nouvelles méthodes de construction se sont répandues dans le sud, les édifices y sont plus petits et de moins bonne qualité. En résumé, le royaume au nord d’Israël, prétendument “le vilain dissident” qui avait quitté le grand royaume uni de David et de Salomon au sud, était en fait un état bien développé, tandis que la Judée était toujours un “parent pauvre”. Yahvé était présent dans les deux royaumes, mais parmi un panthéon contenant de nombreux autres dieux. Et il est certain que les populations des deux royaumes ont partagé des récits identiques concernant leurs origines, encore que les versions aient pu différer; et ces populations parlaient certainement des langues semblables. Pour la fin du huitième siècle av. J.-C. l’écriture est devenue commune également. Cependant, ce qui différencie les deux royaumes, c’est qu’ils ont une expérience différente du monde qui les entoure. Leurs démographies sont différentes. Leurs économies sont différentes. Leurs cultures sont différentes. Et leurs relations avec leurs voisins sont différentes. Bref, leur Histoire et leur culture divergent totalement. La question que nous aimerions pouvoir poser est: pourquoi la Bible parle-t-elle d’un schisme et d’une sécession d’Israël par rapport au royaume de Juda, alors qu’aucune preuve archéologique ou historique ne vient à l’appui de cette assertion? Pourquoi ces deux royaumes sont-ils toujours dépeints comme des rejetons jumeaux d’un grand empire unique dont le centre est Jérusalem? Il y a une raison à cela, ainsi que nous allons le voir. En fait, le premier grand roi d’Israël est Omri. La Bible raconte une histoire très confuse et fragmentaire de la première période du royaume septentrional après sa supposée défection. Le récit de sordides violences et trahisons culmine avec le suicide d’un usurpateur: Zimri, dans les flammes du palais royal de Tirzah. Omri, commandant de l’armée, est invité par le peuple à devenir roi, et il se fait naturellement un plaisir de l’obliger. C’était un bon choix. En outre, cette histoire ressemble assez à celle de David – un commandant militaire – choisi comme roi en lieu et place des héritiers de Saül. Omri se bâtit une nouvelle capitale à Samarie, et établit les fondements de sa dynastie. Douze années plus tard, son fils Ahab monte sur le trône. Ahab fait un brillant mariage: il épouse la fille du roi phénicien Ethbaal, Roi de Tyr, et nous arrivons ainsi à une curieuse connexion avec le récit biblique décrivant l’amitié de Salomon pour "Hiram, roi de Tyr". Est-ce que ce Ethbaal aurait été le vrai "Hiram?" Quoi qu’il en soit, Ahab a bâti de magnifiques cités et créé l’une des armées les plus puissantes de la région. Il a conquis de vastes territoires au nord et en Transjordanie, et Israël a connu la richesse et un commerce florissant. Enfin, le royaume d’Israël était devenu digne d’être remarqué! Mais le caractère de ce royaume était bien différent de celui du petit royaume de Juda. De tous les textes bibliques, Ahab doit être le personnage le plus haï. Qu’est-ce que Ahab avait bien pu faire pour être honni de la sorte? Il avait commis le plus grand de tous les péchés bibliques: il avait introduit des dieux étrangers dans le pays d’Israël et avait fait mettre à mort les prêtres et prophètes de Yahvé. En outre, il l’avait fait sous l’influence de la méchante princesse qu’il avait épousée: Jézabel. La Bible s’étend longuement et avec complaisance sur les péchés de ce couple fameux. Il nous faut cependant noter que ces mêmes péchés ont été attribués à Salomon, métamorphosé, il est vrai, en monarque d’un royaume méridional, c’est pourquoi il a été pardonné, même si Yahvé était déterminé à punir sa famille. Nous nous sentons un peu désorientés ici par le sentiment que les récits concernant Omri et Ahab, David et Salomon sont essentiellement les mêmes. Jézabel était haïe tout spécialement parce qu’elle avait “donné la râclée” aux prophètes et aux prêtres de Yahvé. Salomon est dit avoir évincé les prêtres de Silo; ici encore les récits se recoupent donc. Dans la Bible, les héros de l’histoire de Omri et Ahab sont les prophètes Akhija et Elisée – indubitablement prêtres de Silo (cela a son importance, comme nous le verrons bientôt) – en effet, il est dit dans le Livre des Rois (1) 14:2 que c’était la ville du prophète Akhija. Confronté à Ahab, Akhija démontra de manière éclatante la puissance de Yahvé, et le résultat fut que les prophètes du dieu étranger, Baal, furent saisis et massacrés au gué de Kishon. Naturellement, Jézabel fit un esclandre, et Akhija sentit qu’il était temps d’adopter un profil bas. Il s’en alla vers les collines du désert et parla à Dieu sur le Mont Horeb, tout comme Moïse est supposé l’avoir fait. Yahvé prononça une prophétie terrible contre Ahab mais, curieusement, lui laissa quelque chance de se racheter, puisque nous le voyons par la suite victorieux de Ben-Hadad, roi d’Aram-Damas. Yahvé, était semble-t-il prêt à se laisser fléchir si Ahab acceptait de supprimer Ben-Hadad. Mais Ahab décida en faveur de la paix, et un traité fut signé. Le récit se poursuit, calomniant de bout en bout Ahab et Jézabel. Après sa mort, un autre général de l’armée, Jéhu, est élu roi par les agents d’Akhija. Cet individu est davantage du goût de Yahvé, parce qu’il veille à ce que Jézabel ait une fin horrible: jetée par une fenêtre et dévorée par des chiens. Jéhu fait ensuite rechercher tous les fils d’Ahab (il y en avait 70 paraît-il) qu’il avait eu d’un certain nombre d’épouses ou de concubines, les fait tous massacrer et fait un monticule de leurs têtes aux portes de la cité afin d’inspirer respect et confiance dans le nouveau roi (sans compter Yahvé). La Bible dit que les Omrides ont été décimés par Jéhu, mais il semble que ce n’ait pas été le cas. En 1993 a été trouvée une inscription attribuée à Hazaël, roi d’Aram-Damas. D’après cette inscription, Hazaël aurait mis la main sur la cité de Dan aux alentours de 835 av. J.C., et elle comporte aussi une allusion à la “Maison de David". L’invasion par Hazaël est clairement celle qui a affaibli le royaume septentrional. Le texte de l’inscription de Dan lie la mort de Jéhoram, le fils d’Ahab et de Jézabel, à une victoire araméenne. Hazaël se vante: "[J’ai tué Jého]ram fils d’ [Ahab] roi d’Israël et [j’ai]tué [Ahaz]iahou fils de [Jéhoram ro]i de la Maison de David. Et j’ai mis [leurs villes en ruines et mis leur pays dans la [désolation]". Il se fait donc que la probabilité selon laquelle la violente destruction des palais “salomoniens” aurait été le fait du pharaon Shishak vers la fin du dixième siècle av. J.-C., n’est pas avérée, et que c’est en réalité Hazaël qui l’a provoquée, vers 835. C’est ainsi que périt la dynastie des Omrides. Remarquez qu’Hazaël se réfère à la dynastie des Omrides comme à la "Maison de David." Pourquoi? Est-ce qu’en fait Omri était l’ “Aimé” de Yahvé? Ou bien est-ce que la Maison de l’Aimé était à l’origine aimée d’un autre “dieu”? Nous commençons à entrevoir, cependant, comment la terrible prophétie d’Elisée concernant le sort d’Ahab s’est réalisée: grâce à une déformation des faits. Bien sûr, comme nous allons le voir, un tas d’autres prophéties de Yahvé se sont “accomplies” après les faits, et à mesure que la Bible était écrite. L’incursion contre Ben-Hadad, que Ahab était supposé tuer, chose qu’il n’avait pas faite et qui avait suscité la colère de Yahvé, se place en fait beaucoup plus tard dans l’Histoire du royaume septentrional. Nous voyons donc à mainte et mainte reprise que lorsque les anachronismes et inexactitudes historiques sont ôtés des récits, il ne reste pratiquement rien de la Bible proprement dite, si ce n’est d’ennuyeuses histoires de menaces proférées par Yahvé et l’accomplissement de menaces destinées à faire de Yahvé le Dieu Universel. Ce processus implique-t-il d’altérer et déformer les faits de manière à les rendre pratiquement impossibles à reconnaître? Tant pis. Ce que les découvertes à la pointe de la bêche nous révèlent à propos des Omrides c’est qu’il s’agit d’un grand royaume et d’une période de prospérité générale. Ce royaume est en fait le modèle du royaume d’Israël tel que vu par David et Salomon à tous égards, sauf le culte de Yahvé. Et voilà pourquoi il a été condamné par ceux qui ont écrit la Bible, et “retravaillé” de manière à faire de Yahvé le dieu qui a permis la grandeur d’Israël et dont l’abandon l’a ensuite mis à genoux. Les faits montrent exactement le contraire. Israël n’a jamais rien accompli de grand sous la férule des prêtres de Yahvé: il n’y a eu que de grandes souffrances et l’exil par la faute de gouvernants qui se sont eux-mêmes tiré dans le pied avec leur politique à double face et leur culture isolationiste. Les Omrides ont été une puissante famille de militaires ayant régné sur l’un des états les plus puissants du Proche-Orient pendant cette période. C’est à cette époque que le reste du monde a commencé à prendre conscience de l’existence d’Israël. Une stèle de l’époque dit que : “Omri était roi d’Israël et fut l’oppresseur de Moab". Moab était un état vassal d’Israël. L’inscription sur la stèle nous dit ensuite comment Mesha, le roi de Moab ayant ordonné l’inscription sur la stèle, étendit son territoire en signe de rébellion contre Israël. Nous apprenons de Mesha que le royaume d’Israël s’étendait loin à l’est et au sud de ses territoires primitifs dans les collines du centre. La Bible souligne à plusieurs reprises les embarras militaires des Omrides, mais il semble que les compétences de ceux-ci leur aient tout de même permis d’assembler une armée qui a tellement impressionné le grand roi assyrien Salmanazar III qu’il a pris la poudre d’escampette et s’est hâté de réintégrer ses foyers. Naturellement, Salmanazar s’est vanté de sa victoire dans ce qui a été appelé l’Inscription du Monolithe. Mais on l’a retrouvée à Nemrod et non pas en Israël, ce qui montre bien qui a eu le dessus! La Bible mentionne une “armée araméenne” faisant le siège de Samarie. Mais il est clair qu’il s’agit d’une armée assyrienne, et Israël avait la sienne propre. Les nombreuses trouvailles archéologiques faites en Palestine et que l’on a longtemps affirmées être des preuves des règnes de David et de Salomon, ont démontré par la suite qu’il s’agissait en fait de d’ensembles construits par Omri et Ahab. Il se fait donc que, s’il y a eu un David et un Salomon en Israël, il s’est en fait agi d’Omri et Ahab, la dynastie qui a établi la première monarchie accomplie en Israël. Un élément de preuve est que les constructions d’Omri impliquent des opérations sophistiquées de déblayage et remblayage, pour faire des petites bourgades perchées au sommet des collines, d’importantes forteresses. D’où sont venues la puissance et la richesse? Qu’est-ce qui a permis au royaume du nord de se développer en un état omride? Avec les ressources limitées du pays des collines, qui suffisaient à peine à la subsistance des petites villes et bourgades, qu’est-ce qui a permis une telle expansion? Comme nous l’avons noté, la destruction des cités des basses-terres à la fin du dixième siècle av. J.-C., ouvrait la porte à un homme fort, doté d’intelligence et d’ambition. Apparemment, cet homme fort et intelligent a été Omri. Il n’a pas été responsable de la destruction des "Philistins » de David, ainsi que la Bible l’a clamé haut et fort, mais il a certainement été l’homme de la situation, qui a su quand son étoile montait. Il a étendu le territoire depuis le pays des collines des débuts jusqu’au coeur du territoire précédemment cananéen, en conquérant Megiddo, Hazor, et Gezer. Et il a enveloppé les territoires de la Syrie méridionale et de la Transjordanie. Il a établi un état vaste et diversifié qui possédait de vastes étendues agricoles et contrôlait une route commerciale internationale prospère. Plus significatif encore: son territoire était composé d’une société multi-ethnique. Voilà encore une raison pour laquelle il a été diabolisé par les auteurs de la Bible. Lorsque le royaume septentrional d’Israël a uni les hautes-terres de Samarie aux vallées du nord, les divers écosystèmes ont été intégrés, ainsi que leurs diverses populations. Il est très probable que les occupants du territoire au cœur des hautes-terres se soient sentis israéliens, mais les populations autochtones des basses-terres et des vallées étaient cananéennes. Plus au nord se trouvait l’ethnie araméenne. Vers les côtes, Omri régnait sur des populations d’origine phénicienne. L’archéologie nous révèle que les racines culturelles de chacun des groupes sont restées cohérentes tout au long de cette période, et donc n’ont pas été perturbées par Omri. Les modèles d’occupation de ces territoires sont restés stables; il est donc évident qu’Omri n’a rien imposé à personne à cet égard. En ce qui concerne les croyances religieuses non plus. Il a vraiment “unifié les tribus de Palestine”; même si elles n’étaient pas, comme l’affirme la Bible, issues des "fils de Jacob" et unies sous la houlette divine de Yahvé, ces tribus offraient un mélange varié et unique. Et il est très probable que c’est ce rassemblement de différents groupes ethniques qui a rendu nécessaire le mythe des douze tribus comme autant de “familles”. C’est sans doute cette diversité même qui a été le facteur le plus important de la croissance et de l’expansion de la dynastie omride. Selon les estimations, Israël pourrait avoir été l’état le plus peuplé du Levant. Son seul rival était Aram-Damas en Syrie méridionale. La montée en puissance d’Omri a coïncidé avec la renaissance globale du commerce dans la Méditerranée orientale. Les cités portuaires de Grèce, Chypre et de la côte phénicienne s’occupaient activement de commerce et d’échange, et c’est grâce à Omri qu’Israël a également eu sa part de prospérité. Il y a eu une forte influence artistique phénicienne sur la culture israélienne, et l’on retrouve dans les strates archéologiques de nombreux vaisseaux de style cypriote-phénicien. Cela n’est pas réellement étrange, si l’on se souvient qu’Ahab avait épousé une princesse phénicienne. Conceptuellement et fonctionnellement les citadelles omrides ressemblent aux grandes cités-états cananéennes de la fin de l’Age du Bronze. Une semblable continuité culturelle est perceptible dans des endroits comme Taanach, où l’on a découvert un support d’offrandes du neuvième siècle av. J.-C., décoré de motifs élaborés dans le style cananéen de l’époque. Tout cela est intéressant, mais présente cependant un problème: du point de vue archéologique, il n’y a rien de particulièrement israélien dans le royaume septentrional. En fait, c’est seulement par la Bible que nous apprenons – ou plutôt que l’on nous dit – que ce royaume était israélien, détaché de l’empire de Salomon. Le caractère profond de la dynastie omride est celui d’une puissance militaire, de réalisations architecturales, de sophistication gouvernementale, et de tolérance cosmopolite. Mais tout ce que nous apprenons de la Bible c’est combien Omri et Ahab se haïssaient. L’auteur biblique a manifestement été obligé de raconter les événements authentiques survenus autour d’Omri, même s’ils avaient déjà été mythifiés, mais il s’est arrangé pour les déformer tous. Il a minimisé sa puissance militaire et l’a ridiculisée par des récits d’échecs. Il a omis les nombreuses victoires et succès qui ont dû se produire, sans quoi la dynastie n’aurait pas réussi une telle expansion. L’auteur de la Bible a également lié l’opulence de la dynastie à l’idolâtrie et à l’injustice sociale; il a mêlé la princesse phénicienne à des pratiques diaboliques et à une prostitution à de faux dieux. Non seulement l’auteur de la Bible a “historicisé” ce qui avait déjà été mythifié, mais il y a aussi instillé son venin. En résumé, il a voulu démontrer que toute l’Histoire du royaume septentrional reposait sur le péché et le stupre. Et cependant, l’évidence historique nous dit le contraire. L’auteur de la Bible nous raconte ensuite l’histoire de la “Maison de David" comme si elle était la propriété exclusive du royaume méridional. Et nous commençons à comprendre pourquoi: c’est pour justifier l’instauration de Yahvé comme Seul Dieu: le Dieu d’Israël. Pt 4: Les Dix Tribus Perdues
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Malheureusement, il avait été jeté parmi
des détritus sur le site archéologique, de sorte que sa provenance précise n’est pas connue. En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
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