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La Connaissance protège, l'Ignorance expose au péril … (Cassiopéens) Traduction par Micheline Deschreider Chapitre XIb
Tout n’est que leçons.. L’idée que
le monde matériel dans lequel nous vivons, nous mouvons et sommes,
soit en fait un système de symboles reflétant une réalité plus profonde,
est pour certains assez évident.
Mais les interprétations sont nombreuses et variées. Certains pensent
que le système symbolique est une réalité auto-créée qui se manifeste
afin que le Moi supérieur puisse communiquer avec l’esprit
conscient. Si l’on considère que le Tout
est en fin de compte
Dieu/l’Unique, c’est là l’explication la plus
simple et la plus vraie. Et certaines des capacités des êtres
humains nous en donnent une illustration directe, comme la psychokinèse par exemple. Mais je vais en
parler d’un point de vue et d’une perspective
différents. La
seule manière dont je puisse en parler en termes concrets c’est
de décrire certaines expériences étranges que j’ai vécues. J’hésite à le faire, car je ne voudrais
pas lasser mes lecteurs, cependant il n’y a pas d’autre
moyen pratique que de donner des exemples susceptibles d’
“entrer en résonance” avec des expériences que d’autres
pourront avoir faites. Je m’efforcerai d’être aussi concise que
possible, tout en incluant un certain nombre de détails pour essayer
de transmettre la complexité réellement étrange de ces “dramatisations
cosmiques”. Avant d’en arriver à l’application
pratique proprement dite, il me faut mentionner certaines choses
très importantes. Jusqu’ici,
nous avons discuté du fait que Gurdjieff, Castañeda et les Cassiopéens
ont parlé de la "prison"
de la réalité de 3e densité. Gurdjieff est d’avis
que cela est dû aux "forces" qui agissent
sur l’homme pour le garder sous contrôle ; ces forces
sont quelque peu nébuleuses et appartiennent à différents « niveaux »
ou « mondes »
de création. D’après Don Juan, nous sommes dans une
prison parce que le Prédateur nous a donné son esprit afin de se
nourrir de nous. Il qualifie les “mondes” supérieurs d’ “inconnus” et d’
“inconnaissables”. Les Cassiopéens disent que nous sommes
dans une prison essentiellement parce que nous l’avons choisi
ainsi pour apprendre et acquérir de l’expérience; que Dieu/l’Univers trouve en quelque sorte “amusant”
le grand Drame Cosmique planifié au niveau 7 et exécuté à travers
tous les niveaux de densité du plus haut au plus
bas, comme une pièce de théâtre avec des auteurs, des producteurs,
des metteurs en scène, des acteurs, etc.
Et tous les rôles sont joués par Un seul Etre. En même temps,
Ouspensky nous dit que nous pouvons aussi
choisir à quelles forces ou lois (ou rôles dans la pièce)
nous voulons nous soumettre.
Il note que: Des forces traversent l’homme et il les
prend pour ses propres désirs,
sympathies, attirances. Mais ce ne sont que des forces qui
viennent de partout et le traversent. Dans ce cas, l’homme
vit sous la “Loi de l’Accident” comme il dit. Les Cassiopéens disent que cet état de « hasard »
signifie que l’homme est soumis à un système de contrôle destiné à le maintenir dans la confusion
et l’inconscience, pour le garder à l’état de « nourriture »
pour des créatures de densité supérieure. Don Juan dit en fait quelque chose
de semblable. Je dirais qu’il parle de la Loi du Chaos.. Ensuite, Ouspensky/Gurdjieff
pense que cet état de confusion et d’ “accidentalité” disparaît
à mesure que l’on «s’ éveille». Il
insiste sur le fait que «cette loi
est une très grande loi et qu’elle a de nombreux aspects. C’est une question de degrés. Il n’y a que dans l’Absolu
que les choses sont absolues.
Pour nous, c’est comme un immense escalier, et à chaque
marche gravie nous devenons plus libres».
Il pense que nous ne pouvons RIEN (c’est-à-dire que
nous n’avons aucun contrôle sur nos choix ni sur les directions
à prendre) avant d’atteindre les niveaux supérieurs, et la
seule manière d’y arriver est d’essayer de comprendre
ces influences parce que, dit-il, "si
nous savons, alors nous pouvons changer quelque chose." Il semble donc
vouloir dire que cette “connaissance” fait partie du
processus d’ouverture de nous-mêmes à des «forces supérieures».
Il note que:
"les forces supérieures ou influences supérieures sont normales,
cosmiques; mais nous pouvons nous ouvrir à elles et les recevoir,
ou nous pouvons nous fermer à elles et les refuser.
Si nous sommes endormis, nous y sommes plus fermés, et plus
profondément nous sommes endormis, plus nous y sommes fermés.
Si nous nous éveillons, nous nous ouvrons aux influences
supérieures ». Cette "ouverture
de nous-mêmes à des forces supérieures" semble être un élément
clé, parce que c’est alors que nous pouvons commencer à reconnaître
quelles influences proviennent de “sources supérieures”
et faire glisser notre conscience de manière à sélectionner
l’influence à laquelle nous voulons nous soumettre ». Cela nous ramène
à l’exemple des l’ “éclipse de réalités”,
où ces réalités sont décrites comme des “centres de pensée”
qui traversent toutes les densités. Ouspensky remarque que: "L’homme et l’humanité tout
entière n’existent pas séparément mais bien en tant que partie
de la vie organique. La Terre a besoin de la vie organique dans
son ensemble : humains, animaux,
et plantes. Le Rayon de la Création est une branche qui grandit,
et cette communication est nécessaire à la croissance de cette branche.
Tout est lié, rien n’est séparé, et les plus petites
choses, dès qu’elles existent, servent à quelque chose de
plus grand. ...La vie organique est une unité cosmique particulière
et l’homme est une unité qui fait partie de la grande masse
de la vie organique. Il
a la possibilité de se développer davantage, mais ce développement dépend des propres efforts
et de la compréhension de l’homme lui-même. Il entre dans
le dessein cosmique qu’un certain nombre d’êtres humains
se développent, mais pas tous, car cela viendrait contrecarrer un
autre dessein cosmique. Il est évident que l’humanité
doit être sur Terre et doit vivre cette vie et souffrir. Mais un certain nombre d’êtres humains peuvent
y échapper; ceci aussi entre dans le dessein cosmique..." Selon les Cassiopéens,
cela peut se faire en prenant conscience des Symboles de la Réalité. Nous prenons en premier lieu conscience
des symboles qui se manifestent en nous physiquement, psychiquement,
émotionnellement et mentalement; puis en tournant
cela vers l’extérieur pour comprendre notre environnement..
Il semble que notre environnement et nos expériences, individuellement
et collectivement, reflètent nos choix d’influences.
Dès lors, il nous faut commencer par nous analyser nous-mêmes,
nos pensées, nos actions,
et d’où proviennent celles-ci, c’est-à-dire quelle est
l’influence dominante, et ensuite nous pourrons commencer
à choisir si nous voulons ou non continuer à interagir avec cette
influence ou la « concrétiser ». Notre environnement et nos expériences
se mettront alors à refléter les résultats de ces choix, en nous
donnant un « système de feedback » qui confirmera ou infirmera
la justesse de nos choix.
Et nos choix, faits en fonction de notre réalité, peuvent
dépendre soit de notre perception extérieure, soit de notre perception
intérieure. Ouspensky dit: "Lorsque nous commençons à nous connaître
nous-mêmes, nous nous débarrassons d’une loi. ...Dès
lors, pour nous libérer des lois, il nous faut tout d’abord
trouver une loi dont nous sommes capables de nous libérer, et puis
nous en libérer effectivement. Ensuite, lorsque nous nous sommes libérés
de cette loi, nous
pouvons en trouver une autre. Et nous nous en libérons, et ainsi
de suite. Voilà la manière pratique d’étudier
les lois. ...Il y a des lois qui nous contraignent de tous côtés
ou nous gardent en sujétion..." Se libérer de
ces “lois de confusion et d’ “accidentalité”
est possible d’un certain nombre de manières.
Cela est démontré par l’observation, si l’on
veut bien étudier l’abondante littérature à laquelle ont donné
naissance les nombreuses religions et philosophies. Mais, lorsqu’on
étudie cette littérature, certaines choses ne deviennent apparentes
que lorsqu’on opère des comparaisons.
Gurdjieff énonce clairement ces problèmes. Il les décrit
comme les Quatre Voies. Nous avons dit
que le mental et l’illusion ne font qu’un.
Oui, tout est mental/conscience... mais j’ai insisté
tout au long de ce travail,
sur le fait qu’il nous faut être “pratiques”
ici et nous occuper des choses qui sont plus accessibles à notre
niveau particulier de développement. Nous sommes en 3e densité,
c’est un fait. Nos
« fragments de conscience » sont concentrés ici. Dès lors, tenter de sauter de
la 3e densité à la « Fusion en Un Seul » en
termes cosmiques, c’est comme de mettre la charrue avant les
boeufs pour sauter directement dans des concepts de 7e
densité. Oui, nous pouvons les appréhender dans une certaine mesure.
Nous pouvons nous amuser avec ces concepts. Mais dans la pratique nous devons apprendre ce que nous avons
à apprendre avant de gravir la marche suivante: ici et maintenant. Cela semble être une sorte de loi, et
c’est là que nous tombons dans le brouillard. Mais, une fois de plus, il y a une raison à cela, comme nous
allons le voir. De nombreuses
sources de channeling parlent de “Faire Un” et de la
création de l’Illusion par le Mental, et tout cela est VRAI!
L’erreur fait son entrée quand ces sources suggèrent
que tout ce que nous avons à faire c’est de nous asseoir sous
un Arbre à Méditation, contempler notre nombril, et devenir des
bouddhas. Oui, dans de très rares circonstances cela est possible,
et en d’autres circonstances acquérir des « pouvoirs »
est aussi possible, mais c’est quand on commence à éplucher
la littérature existante, la « reconnaissance des fruits »
que les choses se brouillent dans ce genre d’enseignement.
Carla Rueckert
McCarty a été citée dans un message électronique envoyé récemment
au groupe de e-discussion, et qui disait:
"Pour moi, il y a essentiellement deux
manières de travailler spirituellement dans cette densité: selon
l’amour, et selon la sagesse.
Je pourrais dire, en termes généraux, que le bouddhisme suit
le chemin de la sagesse et la chrétienté celui du coeur. Dans une
structure axée sur la sagesse on se dirige vers la connaissance,
la paix, le détachement, le sentiment de vacuité et du néant.
Cela est très paisible et serein, mais je trouve que ce chemin
est lent comparé à celui de l’amour.
Sur le chemin de l’amour on s’efforce à la compassion
et à l’épuration de la passion ainsi qu’à la volonté
qui sous-tend cela ; l’on tend à un sentiment de plénitude
et d’unification de tout.
En ce qui me concerne, il me semble que le travail de cette
densité-ci soit la poursuite de l’amour dans le moment présent,
l’ouverture du coeur au moment présent et y voir l’amour
qui s’y trouve. Cela n’est en général ni paisible ni
serein, mais semble bien.
Je pense que c’est une question de préférence. Les deux manières d’apprendre sont utiles». Voilà bien une
interprétation "Nouvel Age" standard. Elle est quelque
peu plus large et tolérante que la perspective des Chrétiens Fondamentalistes, mais pas tellement. Il s’agit en fait de la voie du
Moine ou du Saint. En fait, il y
a plus que deux voies; il y en a, comme indiqué plus haut,
quatre. Il y a la "voie du moine," la "voie du yogi," la "voie
du fakir," et comme le propose Gurdjieff, une “quatrième
voie” qui a apparemment
pour origine ses
longs contacts avec les enseignements soufis, et elle est selon
toute vraisemblance, similaire à celle conseillée par
Don Juan (jusqu’à un certain point), et à ce qui est
expliqué par les Cassiopéens.. La Voie du Moine
ressemble beaucoup à ce que la correspondante ci-dessus décrit comme
le mode qu’elle a choisi.
C’est la voie de la Foi, la voie du sentiment religieux,
la voie du sacrifice religieux.
C’est la voie des personnes qui éprouvent de très fortes
émotions religieuses et ont une très grande imagination.
C’est une voie longue et dure, ainsi que la correspondante
l’écrit elle-même : "ceci n’est habituellement
ni paisible ni serein, mais semble bien." Une telle voie exige
des années et des années de lutte avec le Soi, de lutte contre les
émotions et les sentiments.
L’individu soumet toutes ses émotions à une seule émotion,
et ce faisant développe l’unité en lui-même.
Il travaille à développer une « volonté émotionnelle ». La correspondante dit cela très clairement :
"Dans la Voie de l’Amour on cherche à atteindre la
compassion et l’épuration de la passion et la
volonté qui est derrière cela, on recherche un sentiment
de plénitude et d’unification de tout." Mais Gurdjieff
pense que dans une telle personne, il se peut que le corps physique
et le corps mental ne se développent pas, c’est
pourquoi, afin de pouvoir METTRE A PROFIT ce que le Moine/Saint
a atteint, l’attention doit être focalisée sur le développement
du corps et la faculté de penser.
Mais cela ne peut être fait qu’au prix d’une
nouvelle série de sacrifices. Le moine doit devenir un
yogi et un fakir. Peu y arrivent, car ils meurent avant d’avoir
pu vaincre toutes les difficultés.
La voie de la
sagesse, selon les termes de
Carla, connue généralement sous l’appellation de Voie
du Yogi, est la voie de la connaissance, la voie de l’esprit. Cette voie consiste à développer l’esprit mais
peut avoir pour conséquence, ainsi que le dit très justement Carla,
un sous-développement du corps et des émotions. Elle dit : "Dans une structure de sagesse, on se
dirige vers la connaissance, la paix, le détachement, on recherche
un sentiment de vacuité et de néant.
C’est très paisible et serein." Mais sans développement des corps physique et émotionnel,
l’individu peut rester incapable de faire usage de ce qu’il
a obtenu s’il ne retravaille pas sur les corps physique et
émotionnel. Celui qui en est arrivé là « sait
tout » mais est incapable d’AGIR. Il doit alors se remettre
au travail pour obtenir des résultats grâce à une nouvelle série
d’efforts prolongés sur les applications de ce qu’il
a appris. La principale différence entre la voie
de la connaissance et les voies du fakir et du moine, c’est
que c’est le yogi qui en fin de compte a l’avantage
de comprendre sa position, de savoir ce qui lui manque, ce
qu’il doit faire, et voir où il doit se diriger.
Mais ici encore, bien peu sont ceux qui y parviennent, parce
qu’ils meurent avant. La voie du fakir
est la voie de la lutte contre le corps physique. Elle est longue et difficile. Le but en est d’atteindre la "transcendance"
en développant la volonté et la puissance physique du corps. Cet
objectif ne s’atteint
qu’au prix de terribles souffrances, en torturant le corps. Cette voie consiste en des sacrifices
physiques divers, incroyablement difficiles, comme de se tenir immobile
dans la même position pendant des heures, des jours, des mois ou
des années.... . Si l’aspirant fakir ne devient pas malade
ou ne meurt pas avant d’atteindre son but, il peut arriver
à quelque chose de valable. Il arrive à quoi ? Il aura acquis la volonté physique,
mais il n’y a rien à quoi il puisse l’appliquer. Il ne peut l’utiliser à acquérir du savoir ni à atteindre
la perfection de soi parce que généralement à ce moment il est devenu
si vieux qu’il meurt.
Dans la voie du
fakir, il n’y a pas vraiment d’instructeurs.
L’aspirant peut avoir été témoin de faits de volonté
incroyables qui l’ont tellement impressionné qu’il en
est obsédé et désire faire de même, et d’arriver aussi à de
tels accomplissements.
Dans la voie du
moine, l’élément
principal est l’instructeur.
Une partie du travail, dans la voie du moine, consiste à
avoir une foi totale en l’instructeur et à se soumettre à
lui ou à ses enseignements, dans une totale obéissance.
Le plus nécessaire dans cette voie, c’est la foi en
Dieu, en l’amour de Dieu, ce sont les efforts constants faits
pour obéir à Dieu et Le servir. Naturellement, ainsi que l’histoire des religions nous
le prouve, l’idée qu’une telle personne se fait de Dieu
et du service de Dieu est très subjective et contradictoire.
Heureusement, de nos jours il est de mieux en mieux admis
que cette « voie du moine » opère dans différents contextes,
de sorte que les gens sont moins enclins à tuer ceux qui ne suivent
pas leur concept particulier de Dieu.
Cependant, ceux qui suivent cette voie s’accrochent
généralement à l’idée que cette voie est LA meilleure ou que,
de toute façon, elle est meilleure que les autres.
Carla ne dit pas cela.
Elle dit qu’elle considère que la voie du coeur est
la voie rapide, et pour elle et de nombreuses autres personnes,
c’est pour une raison bien précise, ainsi que nous allons
le voir. Dans la voie du
yogi on débute avec l’aide d’un instructeur, ou de nombreux
instructeurs, mais on termine en étant son propre instructeur. On apprend les méthodes en étudiant, et puis on les
applique de façon indépendante. Ce qu’il
faut retenir de ces trois voies, c’est qu’elles exigent
de se retirer de la vie ordinaire.
La plus grande partie de la lutte doit nécessairement se
passer dans une « retraite » ou dans la méditation privée.
Chacune de ces méthodes est opposée à la vie ordinaire d’une
manière significative, de sorte que les aspirants ont généralement
de grandes difficultés à s’intégrer au monde réel. La quatrième voie, selon Gurdjieff, et celle que les Cassiopéens
et les Soufis semblent recommander, est une voie qui n’exige
pas de se retirer du monde réel.
Elle n’a pas non plus de forme définie, à l’opposé
des voies du fakir, du moine et du yogi. "Le travail"
dans la quatrième voie, consiste à faire usage de la vie telle qu’elle
se présente dans notre propre environnement, et de travailler sur
tous ses aspects simultanément.
On travaille sur la maîtrise du corps, sur le développement
mental, et sur l’intégration et le contrôle des émotions. Et cela se fait par une PRISE DE CONSCIENCE combinée avec
la CONNAISSANCE et la VOLONTE.
On doit devenir maître de son corps, de son mental, et de
ses émotions. La condition
principale, dans la quatrième voie, est tant selon les enseignements
soufis que ceux des Cassiopéens, la COMPREHENSION. Nous devons prendre conscience autant que possible de notre
réalité et ne RIEN FAIRE que nous ne comprenions, sauf faire l’expérience
de la découverte et de la compréhension poussées plus loin. Mieux nous comprenons CE QUE nous faisons
et POURQUOI et COMMENT, plus grande devient notre conscience. La foi n’est
pas essentielle dans cette voie.
En fait, la foi est opposée.
Dans la quatrième voie, il faut se satisfaire par la recherche,
l’investigation et l’expérimentation de la vérité qui
nous est impartie. A
moins d’être satisfait, il ne faut pas agir « dans la
foi ». Des quatre voies,
celle du fakir est
la plus rude, selon Gurdjieff. Le fakir sait très peu et comprend
très peu, mais il a acquis une maîtrise incroyable de son corps.
physique. Le “moine”
en sait à peine davantage.
Il est mû par son sentiment religieux, par la tradition religieuse
qu’il s’est choisie, et par un désir d’accomplissement.
C’est-à-dire qu’il aspire au SALUT. Il a confiance en son système de croyance qui incorpore l’instructeur
qu’il s’est choisi (Jésus, Bouddha, etc.), et il croit
que tous ses efforts
« plaisent à Dieu ».
La clé du fonctionnement
de ceci apparaît dans la correspondance mentionnée ci-dessus. Carla déclare que "la
voie de la sagesse tend à
...la vacuité" et "la voie du coeur tend à... un
sentiment de plénitude." Ceci nous ramène à
la remarque de Don Juan à propos du Prédateur: Pour nous garder obéissants, dociles et faibles,
les prédateurs... "nous ont donné leur esprit! ... L’esprit
des prédateurs est baroque, contradictoire, morose, rempli de la crainte d’être découverts à tout
moment ». "Je sais que même si nous n’avez
jamais souffert de la faim.... vous avez peur d’avoir faim,
ce qui n’est rien d’autre que la peur du prédateur
qui craint que sa manoeuvre puisse être découverte à tout
moment et qu’il sera alors privé de sa nourriture. Par l’intermédiaire du mental, qui est après tout leur
mental, les prédateurs injectent dans la vie des êtres humains tout
ce qui leur convient. Et
ils s’assurent, de cette manière, un certain degré de sécurité
qui amortit leur crainte." Ceux qui choisissent
la “voie du coeur” sont très conscients de ces mêmes
sensations à l’intérieur d’eux-mêmes... contradiction,
culpabilité (peur d’être découvert à tout instant) et FAIM.
Ils essaient constamment de manifester de l’amour au milieu
de ces émotions négatives, afin de combler le vide intérieur.
Carla nous parle de leurs luttes: "Cela n’est en général
ni paisible ni serein, mais cela semble bien." Les circonstances
habituelles de cette voie sont: “je me trouve sans cesse dans
des situations pénibles et misérables. Mes sentiments envers les
gens sont négatifs ou les situations rencontrées dans ma vie sont
négatives et pénibles. Mais je choisis de passer au-dessus de tout
cela en manifestant (par l’intermédiaire de la volonté)
de l’AMOUR pour tout, toutes et tous qui se trouvent dans
ces situations misérables. En faisant cela, «j’aspire à la
compassion et à l’épuration des passions, et à la volonté
qui sous-tend cela, et je tends à un sentiment de plénitude et d’unification
avec tout». Autrement dit, je suis peut-être torturée intérieurement
et extérieurement et tout autour, mais je DONNERAI DE L’AMOUR
et j’EPROUVERAI DE l’AMOUR, et je me concentrerai sur
la croissance de ce SENTIMENT D’AMOUR intérieur quoi qu’il
arrive! Elle veut donc
vaincre l’ “esprit du prédateur” en refusant d’accepter
les contradictions, la morosité, le sentiment de culpabilité et
la faim. Et en fait,
c’est bien un moyen d’aller à l’encontre des lois...
un moyen de susciter une lutte entre le « oui » et le
« non ».
Et il y aura certainement des résultats, ainsi que le démontre
la littérature. En termes relatifs,
le moine peut arriver en une semaine de jeûne, de prière et de concentration sur la manifestation d’amour,
à ce que le fakir accomplit
en un mois de tourments. Il
s’est donc libéré de l’esprit du Prédateur.
Le yogi en sait
considérablement davantage.
Il acquiert la connaissance de l’existence de l’esprit
du Prédateur, et il sait qu’il veut s’en libérer.
Il sait pourquoi il veut cela, et donc il étudie pour savoir
comment y arriver. Ce
qu’il apprend au fil du temps, s’il fait bien ses « devoirs »,
c’est que pour se libérer des « lois », il doit
générer en lui-même une certaine « substance ».
Il apprend que certains exercices mentaux ou concentration
de conscience, peuvent produire cette substance en un jour. Bien sûr, il peut avoir passé toute sa vie à apprendre cela :
le même temps que le moine aura passé sur l’Amour. Mais généralement cela prend bien
moins de temps, parce que le
yogi débute avec un instructeur qui, lui, a déjà atteint
un certain niveau, et une bonne partie de cette connaissance peut
être communiquée pratiquement, ce qui fait gagner du temps. Le résultat est
dès lors que, si on les met en relation, le yogi fait en un jour
ce que le moine fait en une semaine et le fakir en un mois. Mais c’est
là mettre tout dans un même panier.
Nous ne pouvons laisser hors de l’équation qu’une
certaine personne peut avoir déjà « fait le travail »
dans un certain domaine, dans une « vie antérieure » donnée.
Et qu’elle peut être prête à faire un travail dans
un autre domaine, dans cette vie-ci. Pour Carla, la voie du coeur
est la voie rapide. Nous pouvons conjecturer que les personnes
qui trouvent que c’est la voie «qui paraît bonne » et
qui les fait évoluer le plus rapidement ont déjà parcouru la voie
du yogi et la voie du fakir dans une autre vie.
Pour certains, la voie du coeur est la dernière pièce du
puzzle de l’auto-intégration. Et pour ceux-là c’est
celle qui convient précisément.
Pour d’autres,
la voie du coeur a déjà été parcourue et ils se concentrent ensuite
sur la voie du fakir ou celle du yogi. Et pour d’autres encore,
les trois voies ont déjà été parcourues, et ils en parcourent les
cycles très rapidement dans une seule vie, consolidant ainsi
les diverses cristallisations.
Il est réellement impossible de juger qu’une voie est
bonne et l’autre non.
Pour chaque individu la situation est différente.
Le lecteur qui
trouve le matériel dans ces
pages “en résonance” ou en “synchronisme”
avec ce qu’il éprouve à l’intérieur de lui, a probablement
déjà accompli la majeure partie du travail dans les voies du fakir,
du moine et du yogi, et il tente à présent d’en faire la synthèse
et l’application pratique, afin de fondre tout cela en une
seule conscience. Selon Gurdjieff,
avec l’appui de textes soufis
(délibérément rendus obscurs), dans la quatrième voie, le
chercheur sait qu’il y a d’autres voies, sait que certaines
substances doivent êtres produites à l’intérieur du corps,
sait qu’elles
peuvent être produites en un mois de tourments, une semaine de prières
et de jeûne, ou un jour d’exercices spirituels. Il sait aussi
que ces substances
peuvent être produites d’une autre manière. La Quatrième Voie,
je ne la voie pas nécessairement comme celle qui est expliquée par Gurdjieff et Ouspensky. De quoi retourne-t-il??
Lorsqu’on
étudie la littérature qui décrit les phénomènes religieux, paranormaux
et psi, on aperçoit certaines connexions
étranges. Il y a des fakirs et des yogis qui parviennent
à contrôler leurs fonctions corporelles à un degré qui passe la
compréhension ordinaire.
Ils peuvent aussi ralentir leur métabolisme, contrôler les
battements de leur coeur, produire de l’extrême froid ou de
l’extrême chaleur, léviter, courir pendant des jours et des
jours sans s’arrêter, biloquer, et apparemment faire apparaître
des objets par la puissance de leur esprit. J’ai même entendu dire que
certains sont entrés en méditation et que devant leurs étudiants
ou frères - POUF !
ils ont disparu instantanément dans un éclair de lumière, sans laisser
de traces et à jamais! Apparemment, ils se sont dans une certaine
mesure libérés de certaines “lois” de troisième densité.
Des écrits font également état de saints chrétiens qui ont fait
les mêmes choses. Certains chamans sont capables des mêmes accomplissements,
et il en va de même pour ceux qui pratiquent certains rituels. Dès lors, ces “signaux routiers »
nous montrent qu’il
existe bien une certaine corrélation, comme l’écrit Gurdjieff. Il y a aussi les
miracles, qui semblent se produire spontanément. Dans ces cas-là, une certaine référence semble être toujours
présente : la référence aux phénomènes psi et à la génétique
(ADN). Maintes fois,
une personne ayant des
« pouvoirs étranges » a fait la remarque : oh, j’ai
hérité de la clairvoyance de ma tante, ou de ma grand’mère,
ou de ma mère, ou de mon oncle, etc. ».
Et il ne s’agit pas toujours de clairvoyance.
Il y a de nombreux
« pouvoirs » qui font l’objet de commentaires de
ce genre. Ensuite, il y
a la connexion particulière du système endocrinien avec les phénomènes
psi. De nombreuses études sérieuses sur les
phénomènes de type « poltergeist » notent que ceux-ci
se manifestent le plus souvent, si pas toujours, en la présence
soit d’un enfant pubère ou d’une femme sexuellement
«fluctuante» et pour certaines en phase de ménopause.
Les hormones produites par le système endocrinien jouent
un rôle dans un « déclenchement » ou un « ralentissement »
de l’ADN. . Ce qui est clair
pour moi après toutes ces années d’études, c’est que
les phénomènes psi, que ce soient des guérisons, de
la manifestation matérielle, ou de la bi-location ou n’importe
quoi d’autre, n’ont pratiquement
RIEN à voir avec l’état spirituel de la personne.
Dans mon travail j’ai rencontré une famille qui était capable
d’ “arrêter les flux de sang” d’un toucher
de main, et cependant, presque tous les membres de cette famille
étaient alcooliques, sans discernement, avaient abusé d’un
partenaire ou d’enfants, et enfin étaient ce qu’on appelle
généralement éthiquement déficients.
Et malgré cela, certains membres de cette famille avaient
des pouvoirs intéressants, et souvent des voisins ou des amis faisaient
appel à eux ; et ils avaient sauvé des vies, même si on avait
dû les extraire ivres mors d’un bistrot pour ce faire! Une autre chose
curieuse est l’observation que de nombreux phénomènes psi
ont été déclenchés à la suite d’un sévère traumatisme crânien
ou un violent choc électrique. Le courant électrique peut
altérer l’ADN en affectant la perméabilité des membranes neurales
ou en altérant l’équilibre ou la composition des neurotransmetteurs,
« enclenchant » ou « ralentissant » l’ADN. (Je
reviendrai plus tard sur ce point intéressant, afin que le lecteur
puisse mettre cela en application dans certaines situations de sa
propre vie). Il semble que
la chose qui se trouve entre monde physique et monde éthérique,
ou entre 3e et 4e densités, et qui est reflétée dans notre conscience,
est notre ADN. Celui-ci semble être l’interface
ou système de fonctionnement qui détermine combien, comment et à
quel degré notre âme peut se manifester par le truchement de notre
corps, en réalité de 3e densité.
Il a été démontré
que certaines pratiques, que nous pourrions qualifier d’ “extatiques”
et qui comprennent les trois voies discutées ci-dessus, ont des
effets sur le courant électrique qui passe dans
notre corps et sur les éléments chimiques contenus dans notre
corps, y compris hormones
et neurotransmetteurs. Il a souvent été
observé que seuls 2
% de notre ADN sont utilisés au codage des protéines qui constituent
notre corps, le reste étant considéré comme
du “remplissage”. Certaines théories expliquent
pourquoi les choses sont ainsi, comme la théorie du “Gène
égoïste”, qui postule
que les êtres humains sont des constructions crées par l’ADN
pour la propagation de l’ADN! Autre observation:
il semble que nous n’utilisions que
5 % à 10% de notre cerveau – et de nombreuses théories
existent à ce sujet également.
Je fais la suggestion qu’il
y a un lien. Nous nous trouvons
donc en face d”une curieuse série de facteurs, qui semblent
tous considérer l’ADN comme étant bien plus intéressant
et mystérieux que nous ne l’avions supposé. D’une part
nous avons des “pouvoirs” transmis naturellement, et
d’autre part nous avons des gens qui sont capables de faire
des choses qui changent,
temporairement ou définitivement, quelque chose dans leur propre
physiologie, et le résultat apparent en est de se libérer des lois
de la 3e densité.
Un problème surgit, comme noté précédemment, si le changement
ne « couvre pas tout le tableau ». Il s’agit seulement
alors d’un "blip" sur l’écran,
d’une aberration; d’un signal que quelque chose est
en train de se produire, mais qui est sans valeur pratique si on
est incapable de l’appliquer dans les « quatre corps »
dirions-nous. L’extrait suivant des transcriptions cassiopéennes
se révélera important à mesure que nous progressons dans cette histoire. La discussion portait sur les "Symboles de la Réalité”
tels qu’ils se manifestent dans le corps sous forme de douleur
physique liée à un désordre pathologique. 10-10-98 Rappelez-vous
ce que dit Ouspensky: Les quatre voies sont des moyens de se libérer
des lois qui ne sont pas nécessaires. Le chemin peut vous être montré, mais vous devez faire le
travail vous-même. La plupart des lois auxquelles nous devons obéir
sont le résultat de notre sommeil et de notre inconscience. Chaque pas que nous faisons sur le chemin de la conscience
nous rend plus libres.
Supposons qu’un homme se satisfasse d’une
vie mécanique; il se coupe alors des influences supérieures [qui
pourraient lui apprendre comment s’éveiller] et ne reçoit
que les influences
[des niveaux inférieurs, y compris ses propres inclinations].
Il est certainement alors dans une position plus mauvaise que l’homme
qui reçoit des influences de mondes supérieurs. De nombreuses influences peuvent être reçues
mécaniquement, mais de nombreuses autres demandent des efforts...
[Ouspensky, caractères en gras, intervention personnelle.] Donc, tout cela
semble tourner autour de contacts avec des « influences supérieures ».
Nous avons déjà parlé de la quantité impressionnante de channeling
qui se produit dans tous les endroits de la planète, et qui augmentent
chaque jour en volume et en variété. Et nous avons dit qu’une
partie provient d’ “influences” de niveaux inférieurs.
Ce que je veux dire par là est que cela fait la différence
entre communication avec les défunts et avec des sources de densités
réellement supérieures.
Pourquoi faire
une telle distinction? Est-ce qu’un
défunt n’est pas une âme qui se trouve en 5e densité? Est-ce que cela ne les rend pas « supérieurs » ? Et quid des communications en provenance
d’êtres de la 4e densité? Ils sont clairement “supérieurs”.
Eh bien, c’est là une partie du problème de la prise de conscience
et du « choix » de l’influence sous laquelle on
veut se trouver; et ce n’est pas aussi facile qu’on
pourrait le croire! Comme déjà dit,
autant que je sache, jusqu’à l’arrivée de
Ra via Elkins, Rueckert et McCarty, le concept
de la 4e densité était mal défini.
Oui, Gurdjieff
en avait parlé, bien sûr, et on pense généralement qu’il avait
puisé ses connaissances aux sources d’antiques écoles de mystères
en Asie Centrale. Mais il semble également que ses
extrapolations à ce sujet aient provoqué certaines « distorsions ».
Selon moi, après discussion avec mon époux, Ark, les différences
dans ce qu’a dit et fait Gurdjieff, lorsqu’on étudie
ses écrits et ses conférences sur les expériences qu’il a
faites, proviennent du fait que Gurdjieff faisait très probablement des expériences sur la
manière d’ouvrir des gens ordinaires de culture occidentale
à des concepts supérieurs, de manière à adapter ceux-ci à leur style
de vie. Il se peut même qu’il ait reçu
mission de faire cela, ou bien cela peut avoir été simplement sa
propre idée. Cependant, avant
l’idée qu’il existe différentes densités, le choix n’était
pas grand en ce qui concerne l’existence: elle était physique
ou astrale; on était mort ou vivant; dans le corps ou hors du corps,
sur la Terre ou au Ciel/en enfer.
C’étaient les seuls choix.
Quand une personne mourait sur la Terre, il n’y avait
que l’option de l’ «éthérique» ou de l’ «astral»,
ou quelque chose du genre.
On était « dans l’esprit » ou « dans
le corps ». Bien sûr, ce n’était
pas toutµa-fait aussi simple.
Tout comme il y a sur Terre des distinctions économiques
et de classes, une pléthore de sources ont révélé des systèmes embrouillés
et sophistiqués de « niveaux et stades » d’avancement
au travers des mondes astraux. Helena Blavatsky, Rudolf Steiner,
Alice Bailey et d’autres, jusqu’à votre “canal
hebdomadaire favori”
ont fait des permutations sans fin en plans, sous-plans,
et systèmes hiérarchiques. Ces explications semblent avoir été créées
en réponse à une conscience croissante qu’il y avait quelque
chose de suspect dans l’ “autre monde”! Alors que tout le monde se plaisait
à l’idée que quand on meurt, on est soit élevé dans le ciel
pour siéger à côté de Dieu le Père ou de Bouddha, ou de je ne sais
qui encore; ou bien on descend aux enfers sans aucune possibilité
de se rafraîchir le gosier, il devenait de plus en plus évident
que les choses pourraient bien ne pas se passer de cette manière.
Les nombreuses voix entendues depuis le “monde des
esprits” clamaient de plus en plus clairement
qu’il y avait des activités TRES COMPLIQUEES qui se déroulaient
au-delà de toute perception et compréhension humaines. Et donc plans,
sous-plans et plans mi-causaux furent livrés à l’humanité
en tant que solutions au problème.
La clé était maintenant de pouvoir déterminer
avec quel niveau d’entités on était en communication,
afin d’évaluer la validité ou l’utilité de l’information. Naturellement,
une fois la hiérarchie définie, l’esprit-qui-savait se réclamait
immédiatement et inévitablement des niveaux les plus élevés !
Dans toute cette
confusion, un grand pas a été fait dans l’histoire du channeling:
Seth. Michael Topper écrit à propos de Seth: Ce qui a rendu le matériel Seth si remarquable, et
qui le rend encore incontournable de nos jours, est en grande partie
le canal Jane Roberts qui—outre le texte reçu par channeling- a donné la chronique ininterrompue de
sa lutte intérieure avec le phénomène de channeling tout entier, ainsi qu’avec le contenu du matériel reçu.
Le niveau constant de qualité, de cohérence et d’intégrité
des enseignements Seth, qui se sont déroulés sur plusieurs années
(par comparaison à diverses sources actuelles reçues en un seul
jet) était dû largement
à l’étrangeté et à la nouveauté d’un tel mode de visite
pour n’importe quelle âme, à cette époque initiale, qui se
retrouverait brutalement en face d’une personnalité rationnelle
et intelligente (et même critique et sceptique au début). Ainsi que le dit Roberts elle-même, du point
de vue de l’expérience, les profondes réserves initiales qui
ont accompagné sa participation réticente à un phénomène tellement
extraordinaire lui ont permis de garder un équilibre, et ont donc
contribué à garder la communication alignée en permanence entre
les pièges potentiels de l’égoïsme d’une part et une
rationalisation réductrice d’autre part. Il y a un monde de différence,
comme chacun peut le constater, entre les séances soigneusement
contrôlées et soignées du début, et le matériel récent sans modération,
compilé sans soin sur les Sommations de Seth, où le trait
principal des livres récents semble être la channeler elle-même, montrée sans retenue sur une photo en
encart modestement
sous-titrée « de l’enfant à l’adulte ayant atteint
la maturité » (sur laquelle, s’étant enfoncé
sur la tête, dans un moment de pur caprice,
un bonnet d’âne pyramidal, le sujet devint de manière
si merveilleusement impromptue, l’hôtesse d’une entité
matérialisée qui, dès le départ, pour que les choses soient bien
claires, a annoncé son Illumination !) Si l’on considère le matériel Seth dans
son ensemble, on peut le recommander ne serait-ce que parce qu’il
a introduit l’importante clé de la probabilité dans le champ
de la réalité psychologique (cela est pris pour acquis de nos
jours, mais était tout-à-fait unique à l’époque). Avant cela,
l’idée était exclusivement un phénomène abstrait physique,
du domaine de la physique, qui se déroulait au niveau de l’indétermination de Heisenberg qui décrit, "la position et la vélocité des
électrons". Ce concept introduit par Seth a permis
à l’humanité de dépouiller le mental matériel de sa fixation
sur de rigides conditionnements causaux et des hypothèses d’action
déterministes. La discussion Seth sur la multidimensionalité et les embranchements probables
de voies conscientes de navigation grâce à l’état de rêve
éveillé, a permis de faire glisser le point d’appui du pouvoir
vers le présent médiumnique, permettant ainsi de relâcher l’étau
mental d’une psychologie behaviouriste dominante et d’apporter
une correction trop longtemps attendue à l’emphase spirito-religieuse
du karma ou pression irrésistible des actions passées, au conditionnement
mnémonique, etc. A cet égard, il est certain que le matériel
Seth a admirablement atteint son objectif; et cet
objectif était d’aider la conscience à franchir la grande
étape suivante: l’étape du progrès et du développement spirituels.
[Topper] (J’ai dû rire à l’allusion voilée
de Michael Topper à Ramtha ci-dessus, quand il dit,
(en faisant évidemment allusion à J.Z. Knight) "... (sur laquelle,
s’étant enfoncé sur la tête, dans un moment de pur caprice,
un bonnet d’âne pyramidal, le sujet devint de manière
si merveilleusement impromptue l’hôtesse d’une entité
matérialisée qui, dès le départ, pour que les choses soient bien
claires, a annoncé son Illumination !)
Etant donné que
j’ai passé beaucoup de temps sur l’emprise par des esprits,
la possession par des esprits, les obsessions, et autres maladies
en relation avec tout cela, je peux vous assurer que les entités
de l’autre côté peuvent mentir et. William Baldwin, Ph. D.,
écrivait: L’emprise par un esprit ne requiert pas la permission de l’hôte. Cela semble constituer une violation
du libre-arbitre. Cela
paraît aussi réfuter l’idée populaire que toute personne est
entièrement responsable de la création de sa propre réalité et que
personne n’est une victime. Le conflit apparent provient ici
de la définition de la « permission » et du « choix
fait selon le libre-arbitre ». L’ignorance et le refus
d’admettre la possibilité d’interférence par des esprits
ne constituent pas des défenses contre l’emprise par des esprits.
Croire ou ne pas croire en l’existence d’entités
intrusives n’affecte nullement la réalité de ces êtres et
de leurs comportements. Par refus ou ignorance, la plupart des gens
ne refusent pas leur permission à ces envahisseurs non-physiques. Les êtres individuels souverains ont
le droit de refuser toute intrusion ou violation par un autre être.
Par leur connaissance limitée ou inexistante et leurs perceptions
faussées de la nature du monde des esprits, de la réalité non physique,
bien des gens restent ouverts et créent leur propre vulnérabilité lorsqu’ils créent leur propre réalité. De nos jours, il est de mode, parmi
les enthousiastes « Nouvel Age » de tenter de devenir
le canal de quelque puissance supérieure, d’un esprit instructeur
ou d’un maître qui utilisera le mécanisme de la voix d’une
personne désireuse de « dire des mots de sagesse ».
Certains utilisent la terminologie "pour mon plus grand
bien " lorsqu’ils désirent devenir le canal d’un
esprit. Cette activité équivaut à une permission et à l’accueil
d’un esprit désincarné. Les termes d’identification
tels que “maître” et “instructeur”, et les
termes de qualification tels que “pour mon plus grand bien”
seront considérés par les entités comme des identifications,
qualités ou attributs personnellement valables. ...L’hôte n’est en général pas conscient
de l’emprise par des esprits. Les pensées, désirs et comportements
d’une entité exerçant son emprise sont ressentis comme les
pensées, désirs et comportements de la personne elle-même. Les pensées, sentiments, habitudes et désirs ne semblent
pas étrangers quand ils ont été présents pendant longtemps, parfois
depuis l’enfance. Ceci
est un facteur majeur qui intervient dans le refus général du concept et le refus d’accepter les
phénomènes d’interférence désincarnée ainsi que d’emprise
par des esprits, les obsessions ou les possessions.
Dans la plupart des cas, une personne ne peut
faire l’expérience et la reconnaissance de la réalité de cette
condition que lorsque l’entité qui exerçait son emprise a
été relâchée. La réalisation de cela peut survenir
plusieurs mois après la séance de libération, lorsque la personne
réalise soudain l’absence d’une attitude, d’un
désir, d’une assuétude ou d’un comportement familiers. Les symptômes de l’emprise par un esprit
peuvent être très subtils.
Un esprit peut s’attacher sans produire aucun symptôme
remarquable. . ...Toute personne vivante peut être sous l’emprise
de dizaines, voire de centaines d’esprits, vu qu’ils
n’occupent aucun espace physique.
Ils peuvent s’attacher à l’aura ou flotter dans
l’aura à l’extérieur du corps.
Si une partie du corps de l’hôté présente une quelconque
faiblesse physique, l’esprit peut s’attacher à cet endroit
parce qu’il aura souffert d’une faiblesse ou blessure
similaire dans son corps physique avant sa mort. Un esprit peut
se loger dans n’importe lequel des chakras de son hôte, attiré
par l’énergie particulière du chakra ou par les structures
physiques à ce niveau du corps.
...Les influences mentale, émotionnelle et physique
d’une entité attachée peuvent altérer la voie originelle des
options et opportunités karmiques de l’hôte. Elles peuvent rompre la ligne de vie planifiée en hâtant
le décès ou en prolongeant la vie, interférant donc avec les points
de contrôle. Une entité
du genre opposé peut influencer les préférences sexuelles et l’orientation
du sexe. Une entité
attachée peut influer sur le choix des partenaires dans le mariage
et sur le choix d’un partenaire dans une liaison extra-conjugale.
[Baldwin, 1992] Sûr qu’il
semble y avoir un tas de ce genre de choses là.
Baldwin suggère que la proportion de personnes souffrant
d’une ou plusieurs “emprises” à l’un ou
l’autre moment est de quasiment 100%!!! J’ai été plutôt choquée
quand j’ai lu ce chiffre.
En fait, quand j’étudiais les techniques de la modalité
thérapeutique, j’ai eu de NOMBREUX doutes à ce sujet.
Cela semblait trop tiré par les cheveux et dingue, même pour mon approche tolérante de la réalité. C’est pourquoi,
comme une sorte d’expérimentation, j’ai commencé à utiliser
la technique du “diagnostic différentiel sur des sujets qui
avaient accepté de participer à une “thérapie expérimentale”
sans recevoir aucun détail sur ce que cela impliquait. Je pense qu’ils s’attendaient
plus ou moins à quelque chose de spectaculaire plutôt qu’à
une petite série de questions habilement conçues pour révéler la
présence d’entités « attachées ».
Et à l’endroit du questionnaire où se trouvaient les
questions destinées à révéler la présence de l’emprise par
un/des esprit(s), j’avais pris soin de le faire de manière
subtile, « noyant» les questions dans une série de questions
inoffensives. Je ne voulais certainement pas « contaminer »
mon expérience, et donc j’ai été très astucieuse ! Si cette idée était une théorie fumeuse,
j’étais déterminée à le découvrir! Eh bien, les résultats
furent absolument étonnants.
Cas après cas, il y AVAIT des emprises, et généralement plus
d’une. La chose la plus étonnante à cet égard
fut que la thérapie de libération FONCTIONNAIT de façon fabuleuse.
Des problèmes qui résistaient à des thérapies hypnotiques standard
utilisant des suggestions répétées et/ou des suggestions post-hypnotiques,
(ce qui fonctionnait dans certains cas et pas dans d’autres)
disparaissaient virtuellement instantanément avec la libération
de l’entité attachée. Dans deux cas, des personnes qui avaient
une vie conjugale extrêmement insatisfaisante et même misérable
mais qui étaient incapables de s’en échapper parce « la
pensée même les effrayait » ou mettaient en question la justesse
de leur désir de partir, se trouvèrent soudain libérées de leurs
craintes, co-dépendances etc.
Il fut établi au cours de deux séances que le sujet avait
été envahi à un moment opportun par une entité qui voulait se trouver
avec le partenaire conjugal, et donc l’entité attachée avait
influencé le sujet pour que celui-ci épouse tout d’abord cette
personne! Lorsque la personne “au centre” ou personne-hôte
tentait de s’extraire de ce mariage, une lutte intérieure
intense avait lieu, ce qui empêchait que les souhaits de l’
« hôte » se réalisent. Tout cela était toujours perçu comme
les propres doutes et hésitations du sujet lui-même à propos d’un départ. Des troubles physiques,
craintes, phobies, assuétudes et “irrégularités de personnalité” disparurent presque comme par magie !
J’étais complètement abasourdie!
Et non seulement cela, mais toutes mes idées que les enfants
sont protégés dans leur innocence de telles contaminations avaient
été bouleversées, à mesure qu’il devenait de plus en plus
évident que de nombreuses emprises commencent lors de traumatismes
très ordinaires de l’enfance! Mais le fait est
que cela pourrait bien faire partie de l’état d’emprisonnement
de l’humanité! Ainsi que le note le
Dr. Baldwin cité plus haut: Par dénégation et par ignorance, la plupart des gens ne refusent
pas leur permissionà ces envahisseurs non physiques. ...de nombreuses
personnes se laissent elles-mêmes « ouvertes » et créent
ainsi leur propre vulnérabilité à mesure qu’ils créent leur
propre réalité . Par dénégation
et ignorance... ils créent leur propre vulnérabilité à mesure qu’ils
créent leur propre réalité”.
Quel concept ! J’ai horreur
de devoir admettre cela, mais cette phrase a pu s’appliquer
à moi-même pendant très longtemps.
En fait, elle s’applique à chacun de nous à des degrés
divers, et c’est pourquoi je vais vous raconter quelques histoires
à propos de ma “prise de conscience”. Il y a eu des interactions complexes
avec de nombreuses personnes, et en de nombreuses occasions les
divers intervenants ont tous eu les mêmes opportunités de prendre
conscience et de faire des choix en fonction de cette prise de conscience. Nous allons voir comment ces choix ont
été présentés et comment ils ont fonctionné dans les Symboles de
Réalité, et nous allons voir ce qu’ont été les fruits de certains
de ces choix. Lorsque nous en aurons terminé avec
ces histoires, il est à espérer qu’il y aura une très claire
compréhension de la manière de lire les signes et si possible, ce
que les résultats peuvent en être, bien que chacun aura sa propre
idée sur la manière de répondre aux « leçons » et ce qu’il
en est d’un « résultat souhaitable ».
Comme je l’ai
raconté dans une certaine mesure dans Amazing Grace (dont une partie a été traduite en français
sous le titre “Grâces célestes”) sur ce site, la découverte
de la Vérité et de la signification de notre existence, ou plutôt
de MON existence puisque, autant que je sache, tout le reste est
illusion, a été le moteur de tout le processus tant interne qu’externe
de ma vie tout entière. Chaque
fois que j’ai participé à une quelconque activité cela a toujours
été dans l’idée que je pourrais en apprendre quelque chose
sur Dieu. Même lorsque j’en étais au stade
de complète athée matérialiste cela a été une expérience. Dans mes jeunes années j’ai
étudié la Wicca et
diverses formes de chamanisme, les rituels de magie, etc. J’ai été prudente dans l’expérimentation matérielle de choses de ce genre, et
j’ai préféré l’étude et la comparaison, de sorte que
je pense m’être épargné bien des souffrances que j’ai
observées par la suite chez des personnes qui n’avaient pas
fait preuve des mêmes réserves dans leurs pratiques." Mes va-et-vient
dans ces études ont été dus à mon éducation religieuse familiale
inculquée dès un âge très tendre: il y avait dans ma famille, une
longue lignée de prédicateurs et théologiens.
Cette influence était très forte, de sorte que mes inclinations
programmées, dès que je terminais une partie d’étude particulière
qui ne donnait en fait qu’un fragment de réponse, me ramenaient
à la tradition religieuse familiale jusqu’à une
période d’étude suivante.
La signification de cela est que mes nombreuses années d’étude
et de recherche de la connaissance ont été ponctuées par des périodes
de « Voie du Moine ». Pendant mon adolescence j’ai même
rêvé d’entrer dans les ordres « quand je serais grande ». Je subissais des fluctuations cycliques
allant de la froide
analyse cérébrale à la recherche passionnées d’une « relation
émotionnelle intime avec Dieu ».
Ce qui est curieux, c’est que je pouvais me trouver
dans n’importe lequel de ces états avec une égale ardeur et
un égal engagement.. Et même, lorsque j’étais en l’un
de ces "modes," c’est comme si j’avais complètement
abandonné l’autre; pratiquement, je n’existais pas de
manière « active ». Je connais bien la lutte douloureuse
de « devenir compatissant et pur de passion et de volonté.....
pour atteindre un sentiment de plénitude et d’unification
avec tout”. Je
comprends viscéralement ce que veut dire «suivre la voie de l’amour
dans le moment présent, ouvrir le coeur à ce moment présent et à
l’amour qui est là en ce moment ». Et je sais aussi que tout n’est
pas paisible et serein dans ce moment.
Et je sais également ce que veut dire l’atteindre plus ou moins, et ce qu’il en coûte
à l’esprit et au corps. J’ai beaucoup d’affection
pour cette voie. Mais, comme je l’ai déjà dit,
je suis une femme pratique, et j’ai toujours lutté pour trouver
un équilibre entre intellectualisation et émotion. Je dois faire
un réel effort pour m’empêcher de “laisser brûler mon
corps”, de “donner tout ce que j’ai aux pauvres”
et de me sacrifier de l’une ou l’autre manière comme
une martyre. Pour moi cela est beaucoup plus difficile
que de soumettre toutes mes émotions à une seule émotion pour développer
la volonté émotionnelle. Et donc, comme
je l’ai noté dans Amazing Grace, à un certain moment de ma vie j’ai
décidé que cette “voie du coeur” était en fait ma voie. Et je l’ai embrassée de tout mon
coeur. J’avais
30 ans et j’en avais plutôt marre de chercher Dieu dans la
connaissance; ou du moins cela ne me conduisait nulle part de satisfaisant ;
de sorte que les injonctions de mon (ex)-mari de « retourner
à Dieu » à la vieille mode fondamentaliste furent comme un
signal qui m’encourageait à « venir prendre du repos ».
Alors, pour faire bref disons que j’ai plongé tête
la première dans le « voyage de la foi ».
Comme je ne fais
jamais les choses à moitié, j’arrêtai de réfléchir, mis de
côté tout ce que j’avais appris, et choisis de mon plein gré
de croire que « la foi me ramènerait chez moi ».
Pour vous dire à quel point cela s’est accompli, je
vais vous raconter un événement étrange.
Au tout début de mon « plongeon »,
j’étais assise à l’église en compagnie de mon
(ex)-mari et de mes enfants. J’observais l’ordre
du service divin : se lever, se rasseoir,
tourner les pages du livre de cantiques, s’agenouiller,
prier, etc. Je
réalisai soudainement, grâce à ma formation d’hypnothérapeute,
que tout ce processus était une forme d’hypnose.
Lorsque nous en étions arrivés à l’hypnose collective
ou de groupe, on nous avait fait étudier ce que l’on appelle
la "Yes set"
(le monde du “oui”) .
La “yes set” fait entrer les gens dans une transe
légère destinée à entraîner le fonctionnement du cerveau, de manière
à les faire devenir réceptifs à une transe plus profonde et aux
suggestions qui s’ensuivent. On arrive à cela soit en faisant
répondre à un groupe de gens “oui” à une série de questions, ou en les faisant
obéir à une série de demandes inoffensives. En faisant cela, ces gens abandonnent leur volonté
à la personne qui fait les demandes.
Cela est utilisé entre autres par les orateurs « charismatiques » :
ils posent plusieurs (au moins trois) questions d’affilée,
auxquelles ils sont certains que la plupart sinon toutes les personnes
répondront « oui ».
Par exemple : un politicien peut faire débuter son discours
électoral par les trois questions suivantes: "En avez-vous assez d’être trop taxés?"
Peu de monde serait
en désaccord avec ces questions.
Mais en y répondant par l’affirmative, on met le doigt
dans l’engrenage.
Je me trouvais
donc là, réalisant que ce qui était en train de se faire dans cette
église c’était hypnotiser tous ceux qui
étaient présents. Et
que pensai-je alors de tout cela ?
Eh bien, puisque j’avais décidé de « faire le
plongeon » je décidait que tout était bien puisqu’on
était hypnotisés pour de BONNES raisons.! Ouiouioui! C‘est
bien moi qui parle
ici! Quand je fais quelque chose, je le fais A FOND! Immédiatement,
ma vie se mit à tomber en morceaux.
Naturellement,
le fait d’être engagée dans cette voie signifiait que la seule
interprétation admise de ce phénomène était que « ma foi était
mise à l’épreuve ». N’étant absolument pas du
genre lâcheur, je n’allais pas laisser arrêter par des choses
comme une détérioration de ma santé physique, de longues souffrances
suivies de décès pour quelqu’un qui m’était cher, désastre
financier sur désastre financier...
Non, Monsieur! Je jeûnai, priai, et
pris soin de diriger mes pensées et mes émotions vers une
seule et unique chose: “avoir de la compassion et épurer mes
passions et ma volonté...tendre à un sentiment de plénitude et d’union
avec le tout ... amour du moment présent, ouvrir le coeur à ce moment
présent et à l’amour qu’il contient."
Plus les choses me devenaient adverses, plus je souffrais,
plus j’étais attaquée à l’intérieur et à l’extérieur,
plus forte devenait ma résolution. Je me refusais à demander même « pourquoi ? »
Je lus et relus le Livre de Job afin de me réconforter dans l’idée
qu’au moins je n’étais pas seule dans ma souffrance.
Je cherchai à revivre par procuration les souffrances du
Christ en croix de manière à me convaincre que rien de ce que je
subissais moi-même ne pouvait être considéré comme souffrance! Je
ne me sentis plus offensée par l’offense intentionnelle ou
non; je pardonnai, aimai et soignai mes blessures en les versant
dans le creuset de
la souffrance et en les transformant ainsi en un amour pur et passionné
de Dieu, Jésus et l’humanité tout entière.
Il est aisé de
parler de manière abstraite de la souffrance; mais qu’est-ce
que je veux vraiment dire par là? La souffrance est relative.
Il est vrai le vieux dicton: « j’ai pleuré de ne pas
avoir de chaussures, jusqu’à ce que je rencontre un homme
qui n’avait pas de pieds ».
Je ne veux pas raconter tous les détails de la pièce, donc
je vais résumer. En 1980 une maladie
accompagnée de fièvre m’avait laissée avec les valves du coeur
endommagées. En
1984, le dur labeur physique que je devais fournir pour gérer une
maison et trois enfants, soigner
ma grand-mère, puis m’occuper d’une affaire en faillite
avaient tellement exigé de mon coeur que je me trouvais près de
l’effondrement total, quand je me retrouvai enceinte d’un
quatrième enfant. Et
cette grossesse avait été « contractée » alors que j’utilisais
des contraceptifs ! Etant
donné que j’étais engagée dans mon « voyage de la foi »,
il était clair que je devais sacrifier toute considération de santé
personnelle et me consacrer à l’enfant qui allait naître (et
je ferais le même choix même à présent). Mes reins commencèrent
à donner des signes de faiblesse, et les conséquences de deux blessures
au dos qui s’étaient produites dans mon adolescence commencèrent
à se manifester à nouveau (J’avais sérieusement endommagé
mes vertèbres lors d’une chute alors que je patinais, et l’autre
blessure pelvico-sacrale, avait été provoquée lorsque le cheval
que je montais m’avait « débarquée »).
Lors de mes trois grossesses précédentes j’avais été
soignée avec compétence parce que j’en avais eu les moyens.
Mais à présent, je devais me contenter de soins réduits au minimum
vu le déplorable état de mes finances. A cette époque,
nous fûmes également tourmentés par une sorte de phénomène de hantise: ma plus jeune fille voyait un alligator
derrière sa fenêtre, nous percevions des zones de froid dans la
maison, et “voyions” des choses du coin des yeux. Rétrospectivement, un tas d’indices démontraient qu’il
y avait là des activités du type “enlèvement”, bien
qu’à cette époque je ne savais rien de ce genre de choses.
Pour couronner
le tout, le cancer de ma grand’mère, qui avait été en rémission
pendant 11 ans, devint métastatique. J’étais physiquement
incapable de m’occuper de tout ce qui pesait sur mes épaules,
mais je parvins néanmoins à le faire (rétrospectivement, je me demande
COMMENT j’y suis parvenue !). J’étais épuisée en permanence, devant faire face à
une pré-éclampsie, un diabète de grossesse, un coeur qui “refoulait”
plusieurs fois par jour, trois petits enfants, un mari déprimé qui
errait dans la maison en se demandant ce qu’il fallait faire
dans une telle situation, et une grand’mère mourante qui était
pour moi plus une mère qu’une grand’ mère. Entretemps,
notre ex-partenaire commercial, ma propre mère, en qui nous
avions toute confiance, et
qui s’était arrangée pour placer tous nos avoirs sous son
contrôle, avait vidé nos comptes en banque, sur-utilisé nos cartes
de crédit, et nous attaquait à présent en justice pour nous faire
abandonner notre maison!! Et elle y parvint! (Ce fut un de
ces cas de “Belle du Sud” vieillissante, prise en mains
par un soi-disant artiste qui la voyait comme un ticket de repas.
A mesure que ses goûts à lui devenaient plus coûteux, son
comportement à elle et ses auto-justifications de ce qu’elle
faisait devinrent de plus en plus bizarres.
Il la convainquit qu’elle avait le droit de disposer
d’une certaine somme d’argent, ignorant délibérément
le fait que les sommes dépensées devaient d’abord être générées
par des profits commerciaux.
Quand elle fut incapable de récolter la moitié de ce qu’elle
voulait, il la convainquit que nous la trompions! C’est ainsi
qu’elle tua littéralement la poule aux oeufs d’or, en
nous détruisant financièrement.
Naturellement, une fois la poule aux oeufs d’or disparue,
l’attrape-nigaud trouva une nouvelle « mamie en sucre »,
et ma mère ouvrit avec horreur les yeux sur ce qu’elle avait
fait. (mais cela prit
un certain temps ). C’est pendant
cette période que j’eus en quelque sorte mon “chemin
de Damas” Nous étions en train de transporter
notre bateau de son port d’attache à quelque 60 kilomètres
au nord d’où nous habitions, vers la marina où nous devions
le vendre. A cause de l’horaire que
nous avions à respecter, nos fîmes le trajet de nuit. Soixante kilomètres, ce n’est pas beaucoup en
voiture ; mais un gros « cabin cruiser » ne fait
pas soixante kilomètres à l’heure,
et donc le voyage nous prit plusieurs heures. Je m’occupais de la navigation pendant que mon (ex)-mari
était sur le pont, surveillant les éventuels obstacles. J’étais seule au poste de pilotage, et je n’avais
pour toute compagnie que le rougeoiement de la lumière du tableau
de bord et le sourd ronronnement du moteur à diesel sous le plancher.
Ce voyage était une sorte d’acceptation du fait que tout « s’en
allait à l’eau ». Je luttais contre mon sentiment d’être
offensée, en colère et stupéfaite, et je priais avec ferveur afin
de parvenir à comprendre
et que mon coeur se remplisse de compassion et d’amour
en dépit de l’apparence désespérée de la situation. Je voulais être
remplie de l’Amour de Dieu.
Je voulais sublimer
toute cette expérience en la concentrant dans cette dévotion qui
“apporte la paix qui passe l’entendement”.
Je répétai encore et encore : « Aide-moi Oh Dieu !
Aide-moi » L’insupportable
douleur de la lutte était bien plus profonde que ce que l’esprit
peut se figurer ou les mots exprimer.
L’Apôtre Paul le décrit dans sa 8e épître aux Romains:
"...Car nous ne savons pas quelle prière offrir ni comment
l’offrir dignement, mais l’Esprit Lui-même
vient à la rencontre de notre supplique et prie en notre
nom en des supplications
et des gémissements trop profonds pour être prononcés." [vs.
26] Eh bien, le début
de ce verset dit: “alors, l’Esprit vient à notre aide
et nous soutient dans notre faiblesse..." Ce qui arriva ensuite
fut une sensation de chaleur croissante dans la région du plexus
solaire, accompagnée d’un bourdonnement d’oreilles qui
devint rapidement une sorte de « BOUM » inaudible. Je peux seulement décrire cela comme
ce qu’on pourrait éprouver en étant sourd comme un pot alors
qu’on se tiendrait entre deux
énormes gongs chinois
frappés simultanément.
C’était un son intérieur d’une profondeur allant
jusqu’à l’âme, long, lent et rythmé, qui m’entourait
d’un nuage chaud et réconfortant. Et il y eut une voix. Pas audible,
et pas vraiment “dans ma tête” mais une voix qui était
cependant extraordinairement riche et indiciblement tendre. "Tu SAIS
que Je t’aime, mon enfant”, dit-elle.
« Mais à moins que tu ne fasses disparaître ces ténèbres
qui sont entre nous, Je ne peux rien faire ». Les mots firent vibrer chaque cellule de mon corps, d’une
profondeur impossible
à décrire. "QUOI?!?"
Criai-je en retour. Mon
mental parcourait avec frénésie tous les aspects de ma vie. Comme au moment proverbial avant la
mort, où tous les actes du mourant passent devant ses yeux, je revoyais
chaque aspect de mon existence, énumérant toutes les manières dont
j’avais voulu faire la volonté de Dieu. Je ne parvins pas à trouver un seul défaut à
ce “contrat », par où le mal aurait pu s’infiltrer. A ce moment une
réponse me parvint, mais pas sous la forme de mots. C’était comme un film passé dans mon esprit/ âme/conscience. Mes enfants m’apparurent en une série d’images
qui montraient le profond amour et le dévouement que j’avais
pour eux, et il me fut clairement signifié que je devais comprendre
que l’amour que j’avais pour mes enfants, aussi grand
qu’il fût, n’était qu’un amour humain et qu’il ne pouvait en aucune
façon égaler l’amour du Créateur pour Sa Création. Je fus pénétrée de cet amour. Il était indiciblement consolant et chaudement caressant. Puis la scène
changea et on me montra mes enfants devant un nid de fourmis. On leur disait de laisser les fourmis en paix et ne pas jouer
dans la “saleté” de la fourmilière. Mais comme pour la plupart des enfants, leur curiosité
les poussa près de la fourmilière, et leur manque de connaissance
des fourmis joint à leur audace et à leur bravoure naïve, fit qu’
ils se mirent à sauter sur la fourmilière juste pour voir ce qui
allait se passer. Le
résultat fut qu’en un instant ils furent couverts de fourmis
qui les piquaient et les mordaient, et ils coururent vers moi pour
leur échapper. Et je les apaisai
et écartai les fourmis, expliquant que je pouvais les réconforter
et mettre un onguent sur les morsures pour apaiser la douleur, mais
que cela ne leur serait d’aucune utilité s’ils n’avaient
rien appris de leur expérience avec les fourmis.
Je ne voyais certes
pas comment ma vie était reliée aux jeux de mes enfants dans un
nid de fourmis! « Que sont les fourmis » ? demandai-je? “Qu’est-ce qui est mal dans
ma vie?" Et la voix se
manifesta à nouveau, cette fois avec des accents de sévérité combinés
à de la préoccupation: “Apprends”!. Et elle se perdit
dans le silence, à mesure que le bruit des moteurs me ramenait à
la conscience. Je ressentais encore cette impression
de grand amour qui était survenue pendant la première partie de
l’ « interaction ». Je l’appelle ainsi parce
qu’il ne s’agissait pas vraiment d’une vision
au sens strict, bien que quelque chose de cette nature se fût produit. Pendant des semaines
je me sentis soutenue par cet amour, et j’en avais sans aucun
doute besoin. Ma grand-mère
mourut deux semaines après que le shérif eût remis l’avis
d’expulsion disant que nos biens avaient
été saisis et que nous devions quitter la maison qui lui
avait appartenu pendant 40 ans, et dont elle m’avait transmis
la propriété, et que j’avais ensuite mise au nom de ma mère
pour des raisons fiscales (ses impôts étaient moins élevés parce
qu’elle avait droit à plus d’exemptions). Ma grand’mère mourut autant d’un coeur brisé
par la trahison de sa fille (ma mère)
que du cancer. Nous nous retrouvâmes
donc sans toit et sans le sou.
Il nous restait un terrain, mais il n’avait pas été
aménagé et se trouvait dans des bois, au milieu de nulle part. Nous aurions pu le vendre et utiliser l’argent ainsi
récolté pour louer une maison, mais je savais que ce ne serait là
qu’une solution temporaire.
Il ne nous était certes pas possible d’acheter une
maison, parce que mon (ex)-mari était trop déprimé pour travailler
et que nos cartes de crédit avaient été détruites lors de la faillite
de notre affaire. Nous vendîmes donc une partie du matériel qui était encore
en notre possession, utilisâmes cet argent pour acheter des matériaux
de construction, et nous enfonçâmes dans les bois pour vivre dans la nature. Nous construisîmes une petite maison, y emménageâmes avec
ce qui était strictement nécessaire, et mîmes au garde-meuble mon
mobilier, mes livres et d’autres objets.
Le seul luxe que nous conservâmes fut le piano. Et nous nous retrouvâmes donc dans une
cabane au milieu des bois, sans électricité ni eau courante, mais
avec un demi-queue dans un coin !
Et alors commença
la lutte quotidienne pour ramener à la maison assez de nourriture
pour les enfants, afin qu’ils ne dussent pas se coucher le
ventre vide. La plupart du temps, ils devaient
se passer de chaussures, et c’est seulement grâce à la charité
qu’ils avaient des vêtements sur le dos. Alors que nous avions possédé plusieurs maisons, des biens
mobiliers et une affaire qui marchait, nous nous retrouvions littéralement
sans rien. Et il y
eut le labeur. Je ne sais pas
si beaucoup d’entre vous avez tenté de “vivre dans la
nature” mais je peux vous dire que cela exige un travail MONSTRUEUX. Quand vous devez aller pomper de l’eau à une pompe
qui se trouve dans une cour, à plus de 10 mères de la maison, c’est
dur de garder une provision d’eau suffisante pour couvrir
les besoins normaux de cinq personnes, spécialement quand trois
de ces personnes sont des petits enfants.
Mon état physique, déjà compromis, se dégrada encore à cause
de la somme de travail qu’il me fallait fournir.
Mais j’étais déterminée à garder un niveau de vie aussi
normal que possible, et donc il me fallait rassembler détermination
et volonté pour lutter contre la dégradation de mon corps.
Assez gémi! Il
me faut seulement encore dire que j’étais certaine que tout
cela m’était envoyé pour me mettre à l’épreuve, à l’épreuve
du feu. Je ne flanchai jamais. Je dois admettre qu’il m’arriva souvent de me
réveiller la nuit dans une détresse émotionnelle et psychologique
tellement intense due à la perte de ma grand’mère (réelle)
et de ma mère (virtuelle), et aux soucis quant à l’avenir
de mes enfants, que je me levais et tournais dans la chambre en
pleurant et en me tordant les mains. Je m’asseyais dans un
coin et me balançais en pleurant, essayant de retrouver « l’amour
dans l'instant présent », de manière à pouvoir supporter une
nouvelle journée. Je me posais toujours des questions
à propos de cette injonction : « apprends »
qui m’avait été faite de nombreux mois auparavant sur le bateau J’avais besoin de renouveler ce contact. C’est alors que je décidai que
la seule manière d’atteindre cet objectif était d’être
capable d’ouvrir mon coeur à Dieu afin qu’Il puisse
m’imprégner en permanence de ce dont je manquais tellement.
L’idée grandit donc en moi qu’il me fallait éteindre
ma propre voix, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur
de moi-même, afin de pouvoir entendre chaque jour la voix qui atteste
de la présence de Dieu à l’intérieur de soi. Je cherchai dans
la Bible les indices qui me permettraient de faire cela dans les
paramètres de la religion. Je connaissais l’existence de la
méditation et savais qu’elle permet d’entrer en contact,
mais puisque je m’étais lancée dans le « voyage de la
foi », tout ce que je ferais devait être dans la « bonne » ligne. Je trouvai une référence dans les Psaumes,
où le psalmiste dit: "Que les mots de ma bouche et les méditations
de mon coeur Te soient agréables, ô Seigneur." Cela fit “clic”
dans ma tête! Je me trouvais en plein dans la
Bible! Je commençai à méditer sur l’amour de Dieu. Cela semblait être une façon acceptable
d’agir en suivant les règles. Et c’est alors que des choses commencèrent à se produire.
Comme je l’ai écrit dans “Grâce fabuleuse”,
un dimanche pendant cette période j’étais assise à l’église
pendant la prière pastorale.
Je priais fort, avec le pasteur, afin que Dieu m’envoie
l’Esprit Saint pour m’aider à comprendre ce qu’il
me fallait comprendre. La
femme du pasteur, musicienne de talent, évoquait les harmonies célestes
en contrepoint de la voix de miel du berger de notre troupeau abîmé
dans la prière. C’était la partie du service que
je préférais, parce
que lui était tellement érudit et doué pour le sermon, et elle était
une partenaire tellement douée
au service de Dieu. Soudain j’entendis
un bourdonnement ou un grésillement, semblable au bruit que fait
le lard qui frit dans la poêle.
Et la voix du pasteur et les "amens" sonores des
fidèles devinrent lointains, métalliques, comme retransmis par un
haut-parleur qui se serait trouvé sous l’eau.
Cela me choqua
et j’ouvris les yeux pour vérifier si ma vision était devenue
incertaine à cause d’une attaque ou d’une crise d’apoplexie
ou quelque chose du genre. Je fus abasourdie de voir que le pasteur,
debout sur le podium, les deux mains agrippées aux bords du lutrin,
les yeux fermés et la tête inclinée, profondément et spectaculairement absorbé dans la prière, était masqué par une image mouvante, vivante,
d’un LOUP ! C’était
exactement comme si un film avait été projeté sur lui, où l’image
du loup, en couleurs, était une sorte d’
"alter ego" et toutes les expressions du pasteur
étaient déformées et distordues à cause des expressions simultanées
du loup. Lorsque le pasteur bougeait les mains ou secouait la tête,
le loup faisait de même. Les mâchoires béantes de sa silhouette
infernale correspondaient exactement à tous les mouvements de la
bouche du pasteur ! Ce n’était pas une entité dense :
c’était plutôt comme
une projection lumineuse. Je jetai un regard
rapide dans tout le temple pour voir s’il s’agissait
d’une hallucination, et je fus choquée de voir que tous les
gens étaient recouverts d’images semblables.
Beaucoup d’entre eux étaient des moutons, mais il y
avait aussi des cochons et des vaches, et d’autres créatures.
J’étais
horrifiée! J’étais certaine que le Diable me tenait dans ses
griffes! Je me trouvais là, au milieu d’une église, en train
de contempler notre pasteur bien-aimé déguisé en loup ! J’étais
sûrement damnée ! Je fermai les
yeux et priai plus fort. L’anomalie
sonore se poursuivit et j’ouvris à nouveau mes yeux pour regarder
autour de moi. Le loup
était toujours là, faisant un drame de la prière entonnée d’une
voix harmonieuse par le pasteur.
Je serrai les
paupières, priai et priai encore pour repousser
Satan et je finis par répéter sans cesse le Notre Père afin
de chasser cette image de ma réalité.
Elle commença bientôt à s’estomper et quand je rouvris
les yeux, le loup avait disparu et je fus très soulagée d’avoir
gagné cette bataille contre Satan. Deux dimanches
plus tard, nous arrivâmes au temple un peu en retard, et nous pensions
que le service avait déjà commencé.
Nous fûmes surpris de voir
tous les fidèles assemblés hors de l’église, errant
comme des brebis égarées. Nous découvrîmes que le pasteur avait
pris la poudre d’escampette, laissant l’église dans
un état déplorable, ayant détourné une importante somme d’argent
du fonds qui servait à payer les mensualités de l’église et
les divers fournisseurs. Il y avait même une facture pour le mouillage d’un
yacht de dimensions respectables, que
la fabrique d’église payait sans le savoir. Tout l’ameublement coûteux du luxueux presbytère
était envolé, les deux immeubles sur le point d’être saisis,
l’électricité sur le point d’être coupée... et le pasteur
et sa famille avaient disparu dans la nature.
Un vrai loup dans la peau d’un mouton, donc...
J’étais
sans voix. Je réalisai que ce que j’avais
pris pour une vision était exactement la réponse à ma prière :
le Saint Esprit m’avait révélé la vérité, et je l’avais
rejetée ! Cela eut pour
résultat un bouleversement dans
ma foi en ma propre capacité à être en contact avec Dieu
ou quiconque était responsable de cet Univers.
On m’avait clairement montré la vérité qui se trouvait
sous la surface, et mes propres doutes et ma confiance en l’autorité
de certains avaient interféré avec ma propre capacité d’entrer en "communion avec l’Esprit Saint."
J’avais
compris une chose essentielle: si on prie sincèrement pour être
guidé, profondément et sincèrement, on le sera, mais peut-être pas
de la manière que l’on attend, et peut-être même à l’opposé
de ce que disent ou enseignement certains. Mais bien sûr,
ceci donna lieu à d’autres
questions. La plus importante était comment discerner entre
une influence mauvaise et une Révélation Divine?
Si certaines personnes clament que l’Esprit Saint leur
fait des révélations et que ces révélations sont contradictoires,
alors on a raison d’en exclure une partie, sinon elles sont
toutes fausses. Et nous ne disposons que de nos propres connaissances et
de notre propre raison pour analyser et comparer. Donc, il me fallait
revenir aux livres. Mais il me faut
ouvrir ici une parenthèse: j’avais la foi, j’avais prié
avec ferveur et diligence, j’avais lutté et bataillé pour
cet amour, pour englober toute émotion dans cet amour divin omniprésent.
Et cela avait certainement FAIT quelque chose! Pendant cette
période, il y eut en fait d’autres événements que l’on
pourrait qualifier de visionnaires et d’extatiques, mais ils
ne nous apporteraient rien ici, donc je n’en dirai rien pour
le moment. Je
dirai seulement qu’ils consolidaient mon idée qu’il
me fallait APPRENDRE ce qui se trouvait sous la surface, afin de
savoir ce qu’il fallait accepter comme étant vérité, ne serait-ce
que vérité partielle. Peu de temps après,
mon quatrième enfant naquit, et je fus littéralement forcée de consacrer
plus de temps à l’étude et à la méditation, et comme certains
d’entre vous le savent, le résultat de cette période fut
The Noah Syndrome. (Le Syndrome de Noé). J’avais
alors 35 ans et j’avais passé trois ans sur cette expérience,
qui n’avait pas débuté comme une expérience, mais voilà comment
les choses s’étaient passées. Donc, j’entrevis
l’idée que, quand vous posez une question, c’est votre
vie qui devient la réponse.
Toutes nos expériences et interactions, etc.
s’arrangent autour du noyau de la réponse que l’on
cherche au plus profond de son âme. Dans mon cas, la question était :
Comment être Une avec Dieu; et la réponse était: Par l’amour,
mais tu dois savoir ce qu’est vraiment l’amour. Comme le dit l’auteur du Livre de Jacques: Sois toujours dans la joie, mon Frère/ma Soeur,
quand tu te trouves dans les épreuves ou que tu rencontres des tentations.
Sois assuré(e) et comprends que l’épreuve et la mise
à l’épreuve de ta foi t’apporteront endurance, fermeté
et patience. Mais laisse
l’endurance, la fermeté et la patience jouer leur rôle en entier et faire leur travail
en profondeur, afin que tu puisses te développer parfaitement et
complètement, et ne manquer de rien. Si l’un(e) d’entre
vous manque de sagesse, qu’il/elle demande à Dieu qui donne
à tous libéralement et volontiers, sans reproche ni critique, et
il/elle recevra. Mais il faut demander en toute
foi, sans crainte, doute, ni hésitation. ...A quoi cela sert-il
de professer sa foi si elle ne doit rien faire? Est-ce que la foi peut sauver ? ...Si la foi n’est pas mise à l’épreuve, elle
n’a aucun pouvoir, elle est inopérante, morte. ...On reconnaît
un homme à ce qu’il fait, et non pas seulement à sa foi –
par ses efforts d’obéissance autant que ce en quoi
il croit. [Amplified, Zondervan] Je compris que
l’indigence de ma vie, que les tourments et les souffrances,
la perte de ce que j’avais aimé et les nombreux et complexes
événements qui s’étaient produits étaient en fait l’expression
de mon état. Lorsque j’avais plongé tête la première dans
la “foi sans la connaissance/les efforts " j’avais
choisi la mort, car “la foi sans l’effort est ... morte."
Mais qu’étaient
ces efforts? Qu’était-ce
donc que Dieu donne libéralement et si volontiers ? La Connaissance. Car ce qui est connu à propos de Dieu est évident
et rendu tel dans la conscience intérieure de l’homme, car
Dieu le lui montre. A jamais depuis la création du monde, Sa nature et
Ses attributs invisibles ont été rendus intelligibles et clairement
discernables dans et à travers les choses qui ont été faites: Son ouvrage. [Amplified, Zondervan] Selon la perspective
soufie, il n’y a de Dieu que Dieu, et la connaissance consiste
en la connaissance de Dieu.
Mais pour pouvoir connaître Dieu, il est nécessaire d’utiliser
l’intermédiaire de la Création, ce qui est en fait le but
de tout ce qui existe. Ce n’EST pas seulement Dieu. C’est
le chemin vers Dieu. Il
revient à l’aspirant d’apprendre tout ce qu’il
peut pour atteindre Dieu. Toutes choses doivent être rassemblées
dans la banque des connaissances de l’Aspirant et être remises
à Dieu. Ne PAS travailler
avec toute la diligence possible pour apprendre à connaître Dieu
à travers Sa création (et cela inclut toutes les branches de la
connaissance, des arts et des métiers) est défini par l’Apôtre
comme un jugement sur Dieu.
...Et ainsi, puisqu’ils ne considéraient
pas utile de reconnaître Dieu ou de l’approuver ou de Le considérer
comme digne d’être connu,
... [Sa nature et Ses attributs invisibles ont été rendus
intelligibles et clairement discernables dans et par les choses
qui ont été crées – Son ouvrage.] O homme, qui es-tu pour
juger et condamner autrui... car en te posant en juge et en émettant
une sentence sur autrui tu
te condamnes toi-même, parce que celui qui juge et condamne pratique
généralement les mêmes choses que ce qu’il censure et dénonce...
[Amplified, Zondervan] Cela semble être
précisément ce dont j’ai fait l’expérience. J’avais plongé dans la foi/l’amour et j’avais
entrepris le voyage vers la lumière, et c’est l’enfer
qui s’est déchaîné ! Je me rends compte
rétrospectivement que je pensais et me concentrais sur “l’amour,
la lumière et la foi”.
Mais ce n’est PAS ce dont j’ai fait l’expérience
dans ma création ! Encore que, d’une manière bizarre,
j’aie reçu une réponse à ma foi. Mais quelle réponse ! Pas du tout celle que j’attendais!
Un correspondant
a récemment suggéré que j’ai une sorte de capacité de “manifestation”
tellement puissante que mon environnement et mes expériences basculent
soudainement et spectaculairement en réponse à mon état intérieur. C’est peut-être le cas, mais je ne pense pas être la seule dans ce cas. Je
pense que, dans une certaine mesure, cela est vrai pour tout le
monde. Il est vrai que l’on crée sa propre
réalité, et dans un certain sens tordu, il est vrai qu’on
le fait par la pensée et la concentration.... mais il y a une fameuse
attrape ici. Et c’est ce facteur que nous allons
analyser au chapitre suivant! Fin de la traduction Vous pouvez continuer la lecteur en anglais ici. En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
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