Un article par Laura Knight-Jadczyk |
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Chapitre
10:
Qui a écrit la Bible et pourquoi? XI. Le péché de Manassé: Exil à BabyloneTraduction française: Micheline Deschreider. A la mort d’Ezéchias, c’est son fils Manassé qui accéda au trône. Sous son règne les Assyriens revinrent, et il ne doit pas s’être montré très amical envers eux, car il fut envoyé en exil à Babylone, dont le gouverneur était le frère du roi d’Assyrie. Nous ne savons pas si c’est le peuple qui l’avait exigé ou si les Assyriens avaient fait pression sur lui, mais l’exil de Manassé intervint après que lui-même et son fils eussent restauré le culte païen et replacé des statues païennes dans le Temple. Ils avaient aussi rebâti des sites païens à l’extérieur de Jérusalem. Le successeur de Manassé fut son fils Amon, qui fut assassiné après seulement deux ans de règne, après quoi c’est le fils âgé de 8 ans de celui-ci, Josias, qui devint alors roi (du moins d’après l’une des versions).
23 Et elle leur dit : Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Dites à l’homme qui vous a envoyés vers moi :
Quelqu’un avait créé un document: Le Code de la Loi, différent des lois rituéliques de la source P, qui fut “découvert soudainement” et imposé comme La Torah. Ce code devait ensuite être “retravaillé” de manière à devenir une nouvelle version de l’Histoire officielle. Comme nous le constatons dans le compte rendu ci-dessus, dans la dix-huitième année du règne de Josias, 622 av. J.-C., celui-ci fut averti par son scribe Shaphan que le prêtre Hilkija avait trouvé un “livre de la Loi” dans le Temple de Yahvé. Lorsque Shaphan lut au roi le texte trouvé par Hilkija, Josias déchira ses vêtements (signe d’angoisse!), et s’en alla consulter une prophétesse pour connaître la signification de cela. Après cette consultation, il organisa une grande cérémonie nationale de renouvellement du pacte d’alliance entre Dieu et son peuple. Le livre trouvé par le prêtre Hilkija dans le Temple en 622 av. J.-C. était le Deutéronome. Josias ordonna donc un “nouveau nettoyage de Juda” et une centralisation de la religion à la manière d’Ezéchias, s’écartant donc des pratiques moins radicales de son père et de son grand-père. Et non content de fracasser les idoles, nettoyer le Temple et détruire les hauts-lieux, Josias étendit aussi sa sphère d’influence à l’ancien royaume d’Israël dans les hautes-terres. Une fois de plus, tout le monde dut se résoudre à amener à Jérusalem toutes les victimes à offrir en sacrifice, et aux prêtres isolés il ne fut confié que des tâches subalternes dans le Temple. Ce qui a probablement permis à Josias de réussir dans son entreprise, c‘est que l’empire assyrien étaient en train de s’affaiblir et qu’il y avait, à l’époque, des tensions entre l’ empire et Babylone. Et l’Egypte avait changé de camp: elle devenue une alliée de l’Assyrie. Toutes deux avaient des vues sur Babylone. Josias, comme Ezéchias, était résolument anti-assyrien, et se débarrasser du joug assyrien était devenu un des objectifs majeurs du royaume de Juda. Précédemment, alors que l’Egypte était adversaire de l’Assyrie, le royaume de Juda avait pactisé avec l’Egypte. Mais à présent, L’Egypte était l’alliée de l’Assyrie, et Babylone était l’ennemi de l’Assyrie, de sorte que Josias se tourna contre les Egyptiens qui avaient prêté main forte à Ezéchias, et les combattit aux côtés de Babylone. Il rencontra l’armée égyptienne à Megiddo et, pas vraiment de manière inattendue, il y fut tué. Le décès prématuré de Josias signifiait la fin de l’indépendance politique et de la réforme religieuse. Les hauts-lieux furent reconstruits (une fois de plus!), et trois de ses fils ainsi qu’un de ses petits-fils régnèrent pendant les vingt-deux années suivantes. Du moins, on le pense. Lecteur, si vous pensez que l’Histoire du temps d’Omri-Ahab racontée dans la Bible est confuse, préparez-vous à assister à la plus terrible pagaille causée par la plus grande manipulation historique jamais “organisée”. Selon la chronologie acceptée, le premier des fils de Josias à accéder au trône a été, Jéhoahaz, qui a régné pendant trois mois, pour être détrôné ensuite par le roi d’Egypte, qui l’emmena dans son pays et plaça un de ses frères sur le trône. Ce frère, Jéhoiakim, régna en tant que vassal égyptien, et parvint à se maintenir en place pendant onze années. Pendant ce temps, les Babyloniens parvenaient enfin à soumettre les Assyriens, et tournèrent ensuite leurs regards vers l’Egypte. Le royaume de Juda se trouvant donc sur leur chemin, Johoiakim mourut au cours d’une bataille contre les Babyloniens. Le fils de Johoiakim, Jéhoiachin (oui, je sais, tous ces “Jéhoia” deviennent lassants, mais tenez bon), régna pendant trois mois, et fut ensuite capturé par les Babyloniens. Nabuchodonosor l’exila à Babylone, ainsi que des milliers d’autres Judéens. Tous ceux qui étaient éduqués, qui avaient un métier, ou qui étaient susceptibles de provoquer des troubles derrière son dos, ou qui pouvaient être utiles à Babylone, Nabuchodonosor les traîna derrière lui jusqu’à Babylone. Nabuchodonosor mit sur le trône un autre fils de Josias: Zédékias. Sédécias parvint à bien se tenir pendant onze ans, puis il eut la bêtise de se rebeller contre Nabuchodonosor. C’est ainsi que fut mis fin à sa carrière et à sa vie par la même occasion. Nabuchodonosor et l’armée babylonienne revinrent, détruisirent Jérusalem, et exilèrent ce qui restait de la population. Nabuchodonosor fit brutalement assassiner devant lui les enfants de Sédécias, puis creva les yeux de celui-ci. C’est donc la dernière chose qu’il put voir. Du moins l’histoire le dit. C’est ainsi que se termina le règne de la lignée “davidique” [90] . Fatigué de jouer, Nabuchodonosor mit en place un gouverneur juif:, Guédalia, fils d’Ahikam, fils de Shaphan le scribe qui avait rapporté la trouvaille du rouleau du Deutéronome. Donc, comme nous l’avons dit, Josias était pro-babylonien et la famille de Shaphan aussi. Le prophète Jérémie était également pro-babylonien. Cependant, ceux de la Maison de David furent tellement furieux de voir placé au-dessus d’eux un gouverneur pro-babylonien issu d’une famille de scribes, que deux mois plus tard un membre de cette famille assassina Guédalia. C’était une très mauvaise idée. Le peuple de Juda savait déjà que Nabucho avait un caractère détestable, et il a été dit que virtuellement toute la population s’enfuit vers l’Egypte, mais ce n’est pas tout à fait la vérité. Il est probable que seuls s’enfuirent la famille de l’assassin et ses complices. A présent, avant d’assister à la destruction de Jérusalem, jetons un coup d’oeil plus attentif sur ce nouveau “Livre de la Loi” présentée sous le règne de Josias Le Livre du Deutéronome, c’est-à-dire la chose en question est, pourrait-on dire, le discours d’adieu de Moïse sur son lit de mort. La scène se passe dans les plaines de Moab [91] . Il y a un rapport particulier entre la personne qui a écrit ce texte et les six livres suivants de la Bible [92] . Il peut être démontré que cet ensemble de livres constitue une oeuvre arrangée délibérément de manière à raconter une histoire continue: l’Histoire des gens dans leur pays. Il y a eu plus d’un auteur, car il est manifeste que les récits ont été écrits par des mains différentes (l’histoire de la Cour de David et les histoires se rapportant à Samuel). Mais il est clair que le produit fini est l’oeuvre d’un seul rédacteur. Ce qui émerge de l’analyse textuelle est que l’auteur a opéré une sélection parmi un groupe d’histoires dont il disposait et dont il a arrangé les textes en les allongeant ou en les raccourcissant, selon ses besoins, et en y ajoutant des commentaires de son cru. Tout cela peut être détecté par l’analyse linguistique. Cela est aussi clair que l’identification par les empreintes digitales et, dans ce cas précis, nous nous trouvons, ironiquement, devant les “empreintes digitales de Dieu”. En fait, ce rédacteur a mis au point l’Histoire d’Israël depuis Moïse jusqu’à la destruction du royaume de Juda par les Babyloniens. Et il avait manifestement une idée derrière la tête. Pour
cet homme, le Deutéronome était LE livre: la Torah.
Il a par conséquent tout bâti autour de cette idée. Le Deutéronome est le fondement de l’histoire. Le Livre de Josias reprend les choses là où le Deutéronome se termine,
grâce aux talents de l’auteur. Josias
développe les thèmes du Deutéronome et se réfère à celui-ci. De nombreux
passages clés des Livres de
Josias, des Juges, de Samuel et des Rois ont recours à des expressions
linguistiques qui se retrouvent dans le Deutéronome. Il est devenu clair pour les exégètes que le rédacteur du Deutéronome est celui qui
a produit les six livres suivants de la Bible: L’histoire deutéronomistique. Mais il y a un petit problème. A l’occasion, l’auteur parle de choses existant “à ce jour”, alors que les choses en question n’ont manifestement existé qu’à l’époque où le royaume était debout. Une question se pose donc. Pourquoi donc un auteur écrivant une histoire, disons en 560, ferait-il référence à quelque chose comme existant “à ce jour” alors que ce quelque chose a disparu en 587? Au Livre 8:8 des Rois (1) il est fait mention de barres utilisée pour hisser et transporter l’arche. Il est dit que les barres ont été placées à l’intérieur du Temple de Salomon le jour où il a été dédié, et qu’elles s’y trouvent “jusqu’à ce jour”. Pourquoi écrire une telle chose après que le Temple ait brûlé? Nous pensons que c’est cet auteur qui a créé l’histoire d’un Temple de Salomon situé à Jérusalem, et a appliqué cette histoire à un temple très vraisemblablement bâti sous le règne d’Ezéchias. Mais vraiment, pourquoi parlerait-il d’un Temple contenant des objets ayant existé “jusqu’à ce jour” quand ce temple et ces objets ont tous été détruits? La solution manifeste est qu’il a dû y avoir deux éditions de l’histoire deutéronomistique. L’histoire originale doit avoir été écrite sous le règne du roi Josias. Il s’agit d’un compte rendu positif, optimiste, de l’histoire de ce peuple. Cette version souligne l’importance de l’alliance davidique et veille à ce que le lecteur réalise que ce Temple est le Temple de Salomon. L’auteur a pensé que le royaume prospérerait sous le règne de Josias et survivrait. Cependant, après la mort de Josias, les règnes désastreux de ses fils, et la chute du royaume, cette version originale de l’Histoire n’était plus seulement obsolète, mais les tragiques événements en avaient fait un point de vue complètement fantaisiste. Alors, quelqu’un entreprit d’écrire une nouvelle version de l’Histoire après la destruction de 587. Cette seconde édition est à 95 pour-cent identique à la première. La différence majeure est l’addition des derniers chapitres: les deux derniers chapitres du Livre des Rois (2), qui racontent les règnes des quatre derniers rois du royaume de Juda. L’histoire mise à jour se termine à la chute de la Judée. Dans la première version de l’histoire, le “correcteur” fait allusion à des choses existant “jusqu’à ce jour” parce qu’au temps de Josias elles existaient encore vraiment. Le rédacteur de la seconde édition n’a pas jugé bon de les enlever parce qu’il ne s’en souciait pas. Son but n’était pas de récrire toute l’histoire ou de rechercher les contradictions à éliminer. Il souhaitait simplement ajouter une fin et une petite préface au début. Un autre élément intéressant suggère que l’auteur du Deutéronome a vécu au temps du règne de Josias. Il a été souligné que la longueur du texte se rapportant à Josias est hors de proportion par rapport à son importance historique et à ses accomplissements. Il y a d’autres rois qui ont vécu plus longtemps et qui ont accompli plus de choses. La réforme de Josias a subsisté peu de temps. En outre, les Livres de Jérémie, Ezéchiel, Rois (2) et Chroniques (2) disent que les innovations de Josias ont disparu avec lui. Alors, pourquoi tant d’insistance sur ce roitelet plutôt raté? Eh bien, nous avons des exemples de ce genre en d’autres temps et lieux: Josias était manifestement le souverain en exercice quand cette histoire a été écrite; et elle a été écrite pour le flatter et le porter au pinacle, par quelqu’un qui recherchait la faveur ou le pouvoir. Autre élément curieux: le Livre des Rois (1), chapitre 13, raconte une histoire à propos du roi Jéroboam. C’est lui qui a érigé les veaux d’or à Dan et Béthel pour célébrer une fête. Et lorsqu’il monte à l’autel pour brûler de l’encens, quelque chose de très étrange se produit:
Le hic, c’est que cette histoire à propos de Jéroboam est censée se passer trois cents ans avant la naissance de Josias! Le fait est qu’il n’existe, dans toutes les narrations bibliques, aucun autre cas de prédiction aussi précoce et explicite concernant quelqu’un dont le nom est cité! Qui plus est, plus loin dans le texte l’auteur deutéronomistique du Livre des Rois et des chroniques fait grand cas de cette histoire. Il a mis en scène l’accomplissement de la prophétie en racontant comment Josias s’est rendu à Béthel pour y détruire le haut-lieu qui s’y trouvait depuis le temps de Jéroboam. Pour bien impressionner dûment le lecteur, il décrit comment, alors qu’il se trouve à Béthel, Josias aperçoit des tombes dans le voisinage, creuse pour en retirer les ossements et les brûle sur l’autel pour le souiller “selon la parole de Yahvé”. De peur que nous ne soyons pas encore suffisamment écrasés d’admiration devant la clairvoyance des prophètes de Yahvé, l’auteur tape sur le clou en décrivant comment Josias remarque ensuite la tombe du prophète qui est censé avoir prédit chacun de ces événements trois cents ans auparavant! Quand il découvre qui se trouve dans cette tombe, Josias ordonne que personne ne dérange les ossements d’un aussi grand homme! En fait, ce n’est pas seulement la prédiction de la naissance de Josias au commencement de l’histoire et l’accomplissement de cette prédiction par la suite, qui pose question. En fait, l’auteur de cette histoire considère tous les autres rois ayant régné entre-temps, tant en Israël qu’en Judée, comme inférieurs à Josias en importance, en sainteté et en autres vertus dignes de louanges. Josias est tout simplement un “super-king”! La plupart des rois sont considérés comme “mauvais”, et ceux qui sont considérés comme “bons” ne sont tout de même pas aussi bons que Josias. Même le grand et héroïque roi David est critiqué pour son adultère avec Bethsabée. Autrement dit, l’auteur du récit deutéronomistique fait de Josias, et de Josias seul, le modèle inégalé de la vertu royale. Mais l’Histoire montre bien que Josias n’a absolument rien fait d’autre que de prendre des décisions politiques désastreuses qui l’ont mené à une mort prématurée. Celui qui a écrit ce récit l’a écrit au début de ce qu’il espérait être une nouvelle et merveilleuse dynastie, coordonnée avec une religion centralisée, qui débutait avec Josias. Et l’auteur a manifestement vu sa propre place dans la dynastie comme très significative. Nous concluons donc que le responsable de sept des livres bibliques a été quelqu’un ayant vécu sous le règne de Josias. Cette personne a voulu faire culminer son Histoire des Juifs avec le règne de Josias, qu’il a en fait comparé à Moïse. Dans toute la Bible, les mots “aucun ne se leva comme lui” ne sont appliqués qu’à Moïse et à Josias. Les mots de la fin du Deutéronome sont:
et
dans Le Livre des Rois (2) (chap 23 – V.25) nous lisons :
Autre fait curieux: la livre de la Loi n’est mentionné que dans le Deutéronome, le Livre de Josias, et puis on n’en trouve plus trace nulle part dans la bible hébraïque, sauf dans une seule histoire, celle de Josias. Moïse l’écrit, il le donne aux prêtres, qui le placent auprès de l’arche, et on n’en parle plus jusqu’à ce qu’on tombe sur l’histoire de sa découverte par le prêtre Hilkija. Le rédacteur du récit deutéronomistique décrit Josias comme une vivante apologie de Moïse. Tout ce qu’il a accompli l’a été sur le modèle de Moïse. L’alliance avec Moïse doit être accomplie dans Josias. Et ensuite: point final, comme le note Friedman. L’histoire reprend après la mort de Josias, d’un point de vue radicalement différent [94] . Notons aussi que l’objectif de cet auteur est la centralisation de la religion. Tous les rois qualifiés de “mauvais” sont ceux qui ont restauré les “hauts-lieux” où les sacrifices pouvaient être accomplis localement. Le critère appliqué à tous les rois est celui de la centralisation de la religion. Mais après Josias, ce critère disparaît de l’horizon. Nous en concluons que la religion n’était pas centralisée à l’époque de Josias, mais quand la Bible a été assemblée, cela n’était plus un problème, cela était devenu un fait accompli [95] . Le roi David figure aussi abondamment dans les écrits du Deutéronomiste. La moitié du Livre 1 de Samuel, tout le Livre 2 de Samuel, et les premiers chapitres du Premier Livre des Rois parlent de sa vie. L’auteur affirme explicitement que grâce au mérite de David, même un mauvais roi de Juda ne peut perdre le trône pourvu qu’il descende de David. Il compare Josias à David. Le nom de David est cité 500 fois dans le Deutéronome. Puis soudain, plus rien. Le texte ne fait plus aucune allusion à l’alliance davidique, plus personne n’est comparé à David, et aucune explication n’est donnée quant à la raison pour laquelle l’alliance n’a pas sauvé le trône. De plus, nous avons déjà vu que la “Maison de David” était la dynastie omride, et qu’elle a été complètement anéantie par les Assyriens avec le massacre des fils d’Ahab. Alors, quelle est l’idée? Quelqu’un a écrit le Deutéronome et les six livres bibliques suivants comme un seul ouvrage. La version d’origine racontait l’histoire de Moïse et de Josias. L’un des traits principaux de cet ouvrage était le “Livre de la Loi”. Cette loi occupe la moitié du Deutéronome: du chapitre 12 au chapitre 26. Et la première ordonnance de cette loi concerne la centralisation du culte. La deuxième ordonnance est que le roi doit être choisi par Yahvé – ce qui signifie, naturellement, qu’un roi ne peut régner que pour autant qu’il ait été approuvé par les prêtres. Le code de la Loi comprend des interdictions en matière de religions païennes, faux prophètes, charité, justice, organisation de la famille et de la communauté, jours fériés et ordonnances en matière d’alimentation, ordonnances en matière de guerre et d’esclaves, d’agriculture et de pratiques magiques. Cette Loi se réfère tout particulièrement au bien-être des Lévites, de tous les Lévites, et pas seulement celui de la famille aaronide. Il est donc clair que l’auteur de cette série de livres n’était pas simplement un scribe ou un courtisan désireux de s’attirer les faveurs de Josias. Ce texte rejette le pouvoir royal, et remet fermement et entièrement ce pouvoir dans les mains des Lévites, y compris la faculté d’appeler les armées tribales à la guerre. Le fait que l’auteur de cette histoire favorise les Lévites en général, sans mentionner Aaron en particulier, indique que le rédacteur appartenait à la lignée du clergé de Silo, dans le royaume du nord, acquis à la religion de Yahvé. A aucun endroit il n’est fait mention de l’arche ou de chérubins, ou d’un quelconque objet religieux qui aurait été abrité dans le Temple de Jérusalem. Il ne fait non plus aucune allusion à l’office de Grand Prêtre - office rempli par le clergé aaronide. Les lois ne reflètent aucunement les vues des prêtres de Béthel au cours des 200 ans écoulés entre Jéroboam et la chute d’Israël en 722. Ces prêtres n’étaient pas des Lévites. Le Deutéronome prend le parti des Lévites uniquement. Ce sont les seuls prêtres légitimes. Nous
concluons donc que l’auteur de l’histoire du Deutéronome est un homme qui
a voulu centraliser la religion mais qui
n’avait aucun lien avec l’arche, ni même avec le clergé de Jérusalem. Oui, ceux-ci se préoccupaient des Lévites
en général, mais l’attention était focalisée sur un certain groupe de
Lévites: ceux qui descendaient
de Moïse. Cet auteur a accepté un roi comme une nécessité, mais il a voulu s’assurer que ce roi était aux ordres des Lévites mushites . Et plus que tout, cet homme a voulu obtenir et conserver le contrôle des opérations militaires. Il voulait le pouvoir pour pouvoir faire la guerre. Comme nous l’avons noté, tout a commencé avec la rédaction, par Moïse, de la Loi, et s’est terminé par la redécouverte triomphante du rouleau par le prêtre Hilkija, qui le transmit ensuite à Josias, et Josias (qui en croyait chaque mot, probablement parce que de document annonçait sa propre naissance) s’est occupé de mettre en oeuvre toute l’affaire. Pourquoi les experts pensent-ils que c’était un prêtre de Silo? Parce que le document minimise l’importance du clergé aaronide: il ne fait mention d’Aaron qu’à deux reprises: une fois pour dire qu’il est mort, et une fois pour déclarer que le dieu avait été fou de le liquider à cause de l’épisode du veau d’or. En outre, ce récit présente Salomon sous le plus mauvais jour possible, lui attribuant de mauvaises habitudes et une mauvaise fin. Naturellement, Josias arrive à point nommé pour détruire tous les hauts-lieux établis par “Salomon”. Il spécifie même que les ouvrages détruits par Josias avaient été bâtis par Salomon. Et naturellement, les prêtres de Silo avaient une dent contre lui, car trois siècles auparavant, si l’on en croit la tradition, Salomon – ou une copie raisonnablement conforme de celui-ci- les avait jetés dehors pour mettre en place le clergé aaronide. C’est du moins ce que l’on prétend. Et nous savons déjà qui s’est débarrassé du clergé de Silo voué à Yahvé: Ahab et Jézabel. Maintenant, souvenez-vous que c’est le prêtre Hilkija, qui a “découvert le rouleau” et que c’est le scribe Shaphan qui l’apporté et lu au roi Josias. Il se fait que plus tard, quand après le chute de Jérusalem et l’exil vers Babylone, Jérémie a transmis une lettre aux exilés à Babylone, cette missive lui avait été remise par Guémaria, fils d’Hilkija, et par Elhasça, fils de Shaphan. [96] Mais, mais, mais! On dirait que l’intrigue s’épaissit! Attendez, ce n’est qu’un début! Jérémie était très poche des conseillers de Josias qui étaient impliqués de près ou de loin dans la Torah. Guémaria et Ahikam, fils de Shaphan, se sont tenus aux côtés de Jérémie dans les moments critiques, le sauvant même un jour de la lapidation. C’est Guédalia, fils d’ Ahikam, qui a été nommé gouverneur de la Judée par Nabuchodonosor. On peut dire que Jérémie s’était associé au parti pro-babylonien, et c’est probablement lui qui avait donné à Josias le mauvais conseil de soutenir Babylone contre l’Egypte et l’Assyrie. Quel précieux conseil donné par un prêtre de Yahvé! Et cependant, on dirait que chaque fois que ses conseils sont suivis, les résultats ont été la mort et la désolation pour Israël. En outre, Jérémie est le prophète biblique qui fait référence à Silo. Il appelle Silo: “L’endroit où J’ai fait demeurer Mon nom (celui de Dieu”). C’était en fait un lieu central de culte. Comme je l’ai dit ci-dessus, Salomon-Ahab n’avait pas été très gentil envers les prêtres de Silo. Leur chef, Abiathar, avait été l’un des deux prêtres principaux d’Omri-David. Ils avaient été expulsés de Jérusalem par Salomon, et condamnés à résider sur leur propriété de famille dans la ville d’ Anathoth. C’était une fief du clergé aaronide, et apparemment, Abiathar pouvait y être surveillé de près. Alors, comment relions-nous les choses à présent? Le premier verset du Livre de Jérémie dit: Paroles de Jérémie, fils de Hilkija, d’entre les sacrificateurs qui étaient à Anathoth, dans le pays de Benjamin. Et à présent nous savons comment cette “Loi” a pu être découverte si opportunément, juste au bon moment: elle a été créée pour l’occasion. Jérémie est un prêtre qui ne sacrifie jamais, ce qui est en accord avec la position des prêtres de Silo. Il est aussi le seul prophète à faire allusion à une histoire concernant un serpent de bronze appartenant à Moïse [97] . Cette histoire provient de la source E, la source de Silo. Le roi Ezéchias avait pulvérisé ce serpent. Cette destruction d’une relique ancienne associée avec Moïse lui-même est étonnante en soi. Mais le fait est qu’il était étroitement associé au clergé de Silo. Ce sont ces prêtres qui ont raconté l’histoire du serpent. Ce sont eux qui tenaient Moïse en plus haute estime que n’importe qui d’autre, et ils étaient, très probablement, des descendants de Moïse – mais qui était vraiment Moïse n’est-ce pas? En hébreu le terme signifiant “serpent de bronze” est “Nehushtan.” Josias a marié son fils à une femme nommée Nehushta. [98] Mais nous devons nous poser encore une autre question: si un tel document a été écrit par des prêtres du royaume du nord, comment-est-il arrivé jusqu’au Temple de Juda, puisque nous savons que c’est le le clergé aaronide qui avait là-bas ce genre de choses fermement en mains? Comment ce document a-t-il pu devenir la Loi du pays? Nous voyons ici quelque chose de très bizarre, à quoi j’ai fait allusion précédemment en parlant des généalogies mélangées. Dans les Chroniques (I) 3:15 nous lisons: "Et les fils de Josias: le premier-né, Jokhanan; le second, Jehoïakim; le troisième, Sédécias ; le quatrième, Shallum". Et au verset 16: "Et les fils de Jehoïakim: Jéconias, son fils; Sédécias, son fils". Cela veut dire qu’il y a eu deux Sédécias. De toute façon, rappelez-vous du nom du quatrième fils de Josias: "Shallum." La mort de Josias est racontée dans le Livre des Rois (2) 23. Les versets 30 et 31 disent
Le problème ici, c’est que dans le premier passage des Chroniques (1) ci-dessus, les quatre fils de Josias sont mentionnés, mais aucun d’eux ne s’appelle Joakhaz. Mais nous remarquons que la mère du nouveau roi est une fille d’un certain Jérémie originaire de la ville de Libna. Cela signifierait donc que le nouveau roi est le petit-fils de ce Jérémie et que le roi défunt, Josias, était son beau-fils. Autrement dit, Hamutal serait la femme de Josias. Nous lisons ensuite dans le Livre de Jérémie, au chapitre 1:3: elle (la parole du Seigneur) vint aussi [à lui] dans les jours de Jehoïakim, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à la fin de la onzième année de Sédécias, fils de Josias, roi de Juda, jusqu’à ce que Jérusalem fut emmenée en captivité, au cinquième mois. Nous voyons très clairement ici que Sédécias est le fils de Josias et Hamutal, et que c’est cet homme qui est emmené en captivité à Babylone. Et au chapitre 52, verset 1, nous découvrons que: "Sédécias était âgé de vingt et un ans lorsqu’il commença de régner; et il régna onze ans à Jérusalem ; et le nom de sa mère était Hamutal, fille de Jérémie de Libna". Je vous rappelle que la chronologie est supposée se dérouler comme suit: le premier fils de Josias est Joakhaz. Il a 23 ans quand il accède au trône et il a régné pendant trois mois avant d’être détrôné par le roi d’Egypte qui l’emmène en captivité dans son pays et place son fils sur le trône. Le frère, Jehoiakim, a exercé son règne en tant que vassal du souverain égyptien pendant onze ans. Il a trouvé la mort dans une bataille contre les Babyloniens. Le
fils de Jehoiakim, Jehoïakin, a régné pendant trois mois, puis
a été capturé par les Babyloniens et envoyé en exil avec tous ceux qui
avaient un certain rang. La Bible dit dans les Chroniques (2) 36:9: "9 Jehoïakin
était âgé de [dix]-huit ans lorsqu’il commença de régner; et il régna
trois mois et dix jours à Jérusalem. Et il fit ce qui est mauvais aux
yeux de l’Éternel". J’ai difficile à imaginer ce qu’un garçon âgé de huit ans a bien pu faire de si mal en trois mois seulement. Cela est cependant directement corrigé dans le Livre des Rois (2)
Ensuite, le mystérieux Sédécias monte sur le trône. Fils de Josias, âgé de vingt-deux ans, il règne pendant onze ans avant d’être renversé par les Babyloniens. Eh bien, à part le fait que nous nous trouvons devant une sorte de doublet en terme de durée des règnes, il y a quelque chose de tout à fait bizarre dans les deux “ensembles”: les deux règnes de trois mois se terminent sur une captivité: Joakhaz est emmené en Egypte, et Jehoïakin à Babylone. Et ce n’est pas tout: le règne de onze années de Jehoiakim prend fin lorsqu’il est tué au cours d’une bataille contre les Babyloniens, et les enfants de Sédécias sont mis à mort, tandis que lui-même subit le supplice de l’énucléation et est emmené captif à Babylone. Tout cela est déjà assez confus. Mais nous observons que lorsque Joakhaz est emmené en Egypte, le pharaon Neco met son frère sur le trône. Nous avons encore ici une “double tête”. Mais cette fois-ci il y a un coup de théâtre. Le second Livre des Rois nous dit au chapitre 24, verset 17: "Et le roi de Babylone établit roi, à la place de Jehoïakin, Matthania, son oncle, et lui changea son nom en celui de Sédécias." Mais le second Livre des Chroniques nous dit au chapitre 36, verset 10: "Et au retour de l’année, le roi Nebucadnetsar envoya, et l’amena à Babylone, avec les objets désirables de la maison de l’Éternel ; et il établit Sédécias, son frère (celui de Jehoïakin), roi sur Juda et sur Jérusalem." Cela signifie que nous avons “consommé” trois des quatre fils de Josias. Et si la Bible peut être pointilleuse au point de nommer un oncle en un endroit et un frère en un autre, je ne pense pas que l’argument qui fait d’un “frère” un simple “parent” tient debout. De plus, seul un des noms des ces frères est celui qui est donné dans la généalogie: Johanan, Jehoiakim, Sédécias, Shallum, contre: Joakhaz, Jehoikim, Mattaniah. Nous savons également que Jehoïakin est le seul de ce petit groupe de rois de cette période, dont l’existence a été confirmé par des preuves extérieures. Dans le corpus des documents administratifs trouvés lors des fouilles de Babylone se trouvent les dates du règne de Nabuchodonosor. Un document endommagé mentionne que des rations sont envoyées à Jehoïakin, explicitement nommé roi de Juda, et à ses fils. Ce même document babylonien mentionne aussi des provisions pour le roi Philistin d’Ashkelon, ainsi que pour d’autres rois. Un deuxième document, endommagé lui aussi, mentionne des devoirs accomplis par les rois de Gaza et d’Ashdod envers Nabuchodonosor. Mais alors, qui peut bien être Shallum? Eh bien, souvenons-nous d’abord qu’au tout début de ce chapitre nous avons raconté l’histoire de la découverte du Deutéronome dans le temple. Il a été trouvé par le prêtre Hilkija, apparemment père de Jérémie, et il a été remis au scribe royal, Shaphan. Le roi ordonne ensuite à Shaphan de faire quelque chose d’inhabituel: il envoie Hilkija consulter une prophétesse! (2 Chroniques 34:22): "Et Hilkija et les gens du roi allèrent vers Hulda, la prophétesse, femme de Shallum, fils de Thokehath, fils de Hasra, qui avait la garde des vêtements ; et elle habitait à Jérusalem dans le second quartier de la ville ; et ils lui parlèrent selon ces choses). Au chapitre 32 du Livre de Jérémie Jérémie, le roi Sédécias, dernier des fils de Josias à régner, un supposé frère de Shallum a mis Jérémie en prison parce que Jérémie ne cesse de lui dire que les Babyloniens vont l’attraper. Jérémie parle avec grandiloquence de cette terrible situation et parle d’une transaction commerciale que lui, Jérémie, a reçu l’ordre de mener à bien.
Ceci suggère que le Shallum en question est mort, que le fils en a hérité, et que Jérémie étant le plus proche parent, il a le droit de refuser d’acheter cette terre que le fils de Shallum souhaite mettre en vente. Il va de soi que si Sédécias était réellement un fils de Josias et un frère de ce Shallum, il avait un droit de préemption. Alors, qui est donc ce Shallum, inscrit sur la liste des fils de Josias? Est-ce le Shallum indiqué sur la liste comme étant l’oncle de Jérémie? Et qui est donc le Jérémie père de l’épouse de Josias, et donc grand-père de Sédécias? On ne peut le dire avec certitude, mais je pense personnellement que cette généalogie a été reproduite à plusieurs reprises et que plusieurs personnages qui apparaissent ici n’ont peut-être même pas vécu à l’époque dite. Nous trouvons un indice intéressant dans une longue liste de la progéniture de lignée Davidique, qui se termine par:
Vu que les noms ont tendance à varier selon les rédacteurs, nous voyons que le nom “Elishama” ressemble beaucoup à celui de Elnathan de Jérusalem, le père de Nehushta, épouse de Jehoïakin. Nous retrouvons encore Shallum dans une autre lignée, une lignée de prêtres, où ce nom est mis en rapport direct avec celui de Hilkija, nom du père de Jérémie.
Maintenant, ayant constaté combien les auteurs bibliques jouent avec les noms, pouvons-nous supposer qu’il y a un lien entre le Shallum de la lignée davidique et le Shallum de la lignée aaronique? Et enfin nous découvrons encore un autre lien lorsque nous trouvons ensemble les noms des prêtres Nethaniah et Elishama. Mais cette fois-ci, nous nous trouvons au temps de l’exil vers Babylone, et cet Elishama est décrit comme étant de “semence royale."
Dès lors, même s’il n’est pas possible de déterminer les liens de parenté ou même les époques précises, ou de savoir comment ces noms en sont venus à être insérés dans une chronologie qui n’a manifestement pas existé, ou qui a été rendue tellement confuse que toute tentative d’y mettre de l’ordre serait futile, il nous reste cependant une vive impression que Jérémie, auteur d’au moins sept des livres bibliques, était lui-même de lignée davidique, quoi que cela implique, et qu’il était également apparenté avec la lignée des prêtres aaronides. Il n’est pas possible de déterminer avec certitude ses liens de parenté personnels, mais il pourrait bien avoir été un cousin du roi Sédécias, ou le beau-père de Josias. Dans les deux cas, c’est ce lien qui lui aura conféré le droit d’être inclus parmi les membres de la famille royale. Ce qui est certain, c’est qu’un rédacteur ultérieur a tenté de dissimuler ce lien de parenté. Pour en revenir au contenu du Deutéronome, en dernière analyse, les documents nous disent que D et E sont complémentaires. Les deux traditions donnent le nom d’Horeb à la montagne de Moïse. J et P la nomment Sinaï. Ce récit fait de Moïse un être à part. Il se trouve à un tournant de l’Histoire et est, en fait, l’élément essentiel du récit. Sa vie et son époque sont soigneusement et largement développés; il n’y a rien de comparable dans les sources J et P. Les livres deutéronomistiques font grand cas des prophètes. Le mot prophète n’est mentionné qu’une seule fois dans le document P et pas du tout dans la source J. L’historien deutéronomiste fait également grand cas des Lévites. Mais dans le J, les Lévites sont dispersés pour avoir massacré les gens de Sichem. Dans P, Les Lévites sont séparés des prêtres aaronides, et leur sont inférieurs. Enfin, D et E qualifient Aaron de mauvais, pour l’affaire du veau d’or et la lèpre de Miriam. Rien de cela n’apparaît dans J ou P. Si nous examinons cette histoire de plus près, nous constatons que, curieusement, tous les passages qui mentionnent l’alliance davidique se divisent en deux catégories: conditionnelle et inconditionnelle. Dans le premier cas, un membre de la lignée de David sur le trône d’Israël ne peut s’y maintenir qu’à la condition de l’obéissance du peuple. Dans le second cas, celui de la destruction d’Israël, l’alliance davidique parle simplement de “garder le trône”. Pourquoi cela? Manifestement parce que l’auteur a dû finalement re-corriger son ouvrage. Il avait d’abord raconté comment la Maison de David en était venue à régner sur tout le royaume uni d’Israël, et comment tout avait été perdu à l’exception de la tribu de Juda, qui lui appartiendrait à tout jamais. Mais ensuite, il a dû faire intervenir la mort des fils de Sédécias et de l’exil à Babylone. Certains ont qualifié tout cela de “pieux mensonges”. Certains ont suggéré qu’il a fabriqué lui-même l’alliance davidique. Mais il semble bien que l’auteur n’a mis par écrit que ce dont les membres de son groupe familial étaient convaincus. La tradition de l’alliance davidique fait son apparition dans certains des psaumes composés bien avant que le Deutéronomiste écrive son histoire. Dès lors, il est clair qu’il n’a pas inventé. S’il l’avait fait, qui l’aurait cru? Personne. Il a dû se baser sur des récits “acceptés” des gens de son entourage. Il a simplement transféré ce récit qu’il connaissait, du royaume du nord au royaume du sud. De cette façon, il lui était possible d’écrire au début de son livre, la prophétie qui devait faire de Josias un messie, et ensuite, tout ce qu’il a eu à faire c’est de travailler le personnage de Josias pour arriver à une vérité. L’historien deutéronomiste a basé son interprétation des traditions et ses ajouts sur quatre éléments Deutéronomiques: Fidélité à Yahvé; alliance davidique; centralisation de la religion dans le Temple de Jérusalem, et la Loi (en tant que Deutéronome, cela va de soi). Son interprétation des événements est que: le royaume a été divisé parce que Salomon avait délaissé Yahvé et la Loi. Les descendants de David ont conservé Jérusalem parce qu’ils bénéficiaient d’une alliance inconditionnelle. Le royaume du nord est tombé parce que ni les rois ni le peuple n’avaient suivi la Loi. Mais à présent, au temps de la rédaction, tout allait s’arranger très bien parce que la Loi avait été redécouverte et que Josias, descendant de David, allait redresser la barre! Et puis Josias a pris une flèche égyptienne, et la partie a été perdue. Donc, vingt-deux ans après sa rédaction, cette histoire était déjà devenue triste et bête. Le grand “royaume éternel” avait connu une fin ignominieuse. La famille qui “ne serait jamais séparée du trône” n’en avait pas seulement été séparée, mais elle avait aussi pratiquement cessé d’exister. Cet endroit que Yahvé “avait choisi pour y faire demeurer Son nom” était en cendres, et tout ce qui avait “existé jusqu’à ce jour” n’était plus. Alors, il fallait que quelqu’un examine tout l’ouvrage et y apporte quelques modifications qui pourraient qui expliquer ce gâchis. Il ne pouvait pas se contenter d’ajouter quelque lignes décrivant les événements ultérieurs: il lui fallait surtout retirer du feu les marrons de Yahvé et expliquer pourquoi le beau grand rêve des disciples de Yahvé avait échoué – ce qui finit par faire apparaître Yahvé comme une sorte de demeuré. L’évidence montre que c’est cela qui s’est produit. L’évidence montre des erreurs grammaticales comme des passages du singulier au pluriel, des termes spéciaux, des thèmes différents, des ruptures de structure syntaxique et littéraire – tout cela pour expliquer des événements présentés comme une rupture de l’alliance, et surtout afin que Yahvé puisse rester le seul et vrai dieu. Tous les plans soigneusement mis au point par Yahvé sont tombés à plat? Pas d’importance. Il fallait seulement que Yahvé puisse sauver la face. C’était une sale besogne, mais il fallait que quelqu’un la fasse. L’une des choses les plus étonnantes est la manière dont Jérémie considère la mort de “l’élu” tombé aux mains des Egyptiens. Ce qu’il a introduit dans le texte est une “prophétie” de Yahvé, mise dans la bouche du roi d’Egypte, et qui a été ignorée par Josias qui, de ce fait, devait être mis à mort.
Donc, cet individu n’a pas ré-écrit toute l’histoire; il s’est contenté d’ajouter ici et là quelques paragraphes à la version de Josias. Il a ajouté des passages qui prédisent l’exil, ce qui est facile à observer quand les “prophéties” rompent le contexte et prennent des libertés avec la grammaire. Enfin, pour terminer en beauté, le rédacteur a ajouté la raison de l’exil: le peuple avait suivi d’autres dieux. A ce propos, il lui a suffi d’insister sur ce qui était déjà écrit dans le Deutéronome, à savoir que le culte rendu au seul Yahvé était le premier commandement. Puis, l’auteur exilé de cette nouvelle édition a ajouté dix références au commandement contre l’apostasie et a emballé le tout dans une menace d’exil si cette Loi n’était pas obéie. Il a ensuite ajouté ceci à la dernière prophétie de Dieu entendue par Moïse. Dieu dit à Moïse qu’après sa mort:
Il restait au deutéronomiste de trouver un “crochet de culpabilité” auquel il pourrait suspendre le tout, et l’analyse textuelle révèle cela aussi. Il ne pouvait manifestement pas jeter le blâme sur Josias. Et Josias n’était pas un héros très convaincant, comme le montrent les événements survenus dans sa vie. Dès lors, sa pauvre vie gâchée fut manipulée de manière à ce qu’il puisse conserver sa position de héros. Il fallait trouver une raison à la destruction, à la mort et à l’exil, qui conserve à Josias la position exaltée qui lui avait été assignée, et la seule manière de le faire était d’en faire une noble et grande tentative de redresser le plus terrible de tous les torts, mais Josias, tout merveilleux qu’il fût, avait été incapable de faire la part du mal. Manassé. Oui, oui, le grand-père de Josias. D’après la première version du Deutéronome, Manassé avait annulé toutes les réformes religieuses de son père, Ezéchias. Il avait élevé une statue à la déesse Asherah et des autels aux dieux païens, tout cela dans l’enceinte du temple. Voilà comment a été mise en scène l’histoire de Josias et de ses grandes réformes, qui ont été encore plus grandes et complètes que celles d’Ezéchias. Mais le remaniement de l’histoire D insiste sur les crimes de Manassé et gonfle les conséquences de ses crimes. Cela apparaît ici aussi, de l’analyse du texte. Voici ce qui a été ajouté: Manassé les a incités à faire le mal, davantage encore que les nations détruites par Yahvé devant les enfants d’Israël. Et Yahvé a dit, par l’intermédiaire de ses serviteurs et prophètes:
Lourd
programme de culpabilité. Manassé est si mauvais, et le peuple est si
mauvais en le suivant, qu’il est à présent annoncé que le royaume tombera. Puis le rédacteur se porte d’un saut à la fin
du rouleau et dit: “aucun roi comme Josias ne s’est plus levé jusqu’”à
ce jour,” et il ajoute: “mais
Yahvé ne se détourna pas de Sa grande fureur qui brûlait contre Juda,
sur tout ce que Manassé avait fait et qui L’avait mis en fureur.."
[106]
Il y a cependant un problème ici, car la lecture de ces textes nous montre que la chaussure n’est pas faite pour ce pied. Par exemple, dans les Chroniques (2), à partir du chapitre 32, verset 33, nous lisons l’histoire suivante:
D’abord, il y a quelque chose de très suspect. Maintenant, voilà encore un individu qui est expédié à Babylone par les Assyriens. Seulement, celui-ci a été miraculeusement renvoyé d’où il venait, sans un froncement de sourcil. Il a fait quelques trucs pourris, a été puni, a récité une splendide prière qu’on ne trouve nulle part dans la Bible, même si des visionnaires ont affirmé que la prière de Manassé et les paroles qu’il a prononcées se trouvaient dans le Livre des Rois. Elles ne s’y trouvent pas. Ce qui s’y trouve, en revanche, c’est ce qui suit:
Est-ce que le vrai Manassé veut bien se lever? On dirait qu’il s’agit de deux personnes différentes! Et aussi, l’indication de la captivité de Manassé à Babylone est absente, tout comme son repentir et ses réparations faites au Temple et dont il est fait mention dans les Chroniques. Alors quel est le dessous des cartes? En ce qui concerne les travaux de réparation du Temple, c’est en effet pendant des travaux de ce genre que le rouleau de la Loi des Lévites a été découvert sous le règne d’ Ezéchias, le père de Manassé. Une fois de plus, nous avons ici, un sentiment de déséquilibre. Est-il possible que Ezéchias et Manassé aient été en fait une seule et même personne? Nous percevons un étrange écho entre l’humiliation subie par Manassé et celle qui a été subie par Ezéchias, mais dont les détails ne nous sont pas révélés:
On dirait qu’Ezéchias n’était pas le grand homme dont on nous a fait le portrait, et que Manassé n’était pas le méchant qu’on nous a décrit. En outre, il est de plus en plus évident qu’on nous cache quelque chose. Quoi et pour quelle raison? Nous ne le découvrirons peut-être jamais, mais il est nécessaire de se poser ces questions, et il nous faut tenir compte de tous les textes avant de décider si oui ou non nous croyons que la Bible est la Parole inspirée par Dieu. Un autre problème devant lequel s’est trouvé le rédacteur est que Yahvé avait promis que le “Temple” du roi Salomon durerait à jamais. Il avait déjà écrit, guidé par une sorte “d’inspiration”, que Dieu avait dit [109] :
Voilà qui est assez définitif! Mais à présent, l’auteur devait s’arranger du fait que tout avait disparu, s’était envolé en fumée, avait été détruit. Que faire? Il n’était clairement pas prêt à abandonner l’idée de la promesse faite à Israël. Alors, il a enveloppé la promesse dans la nature conditionnelle de l’alliance mosaïque. Il ajouté quatre phrases dans lesquelles Dieu avertit le peuple que s’il ne garde pas les commandements qu’Il lui a donnés, Il les enverra en exil et rejettera le Temple. Et
puis il a ajouté une longue liste de malédictions au texte du Deutéronome
proprement dit. Cette liste des malédictions qui devaient s’abattre
sur le peuple s’il n’observait pas l’alliance reste un des passages
les plus terribles du document. Elle
promet maladies, folie, cécité, défaites militaires, destruction des
récoltes et du bétail, famine et cannibalisme et, cerise sur le gâteau:
la dernière malédiction du Deutéronome: “et
Yahvé vous renverra en Egypte". Une des dernières phrases du Livre des Rois (2) est: “26 Et tout le peuple, depuis le petit jusqu’au grand, et les chefs des forces, se levèrent et allèrent en Égypte, car ils craignaient les Chaldéens..” Ainsi, jusqu’au retour des exilés, les prêtres ont utilisé comme armes les textes bibliques pour se combattre les uns les autres, afin de s’assurer le contrôle de l’esprit des gens. C’est le dernier rédacteur qui, à Babylone, s’est occupé d’assembler, mélanger et combiner les quatre documents, en “coupant et collant”, ajoutant et supprimant, embellissant et gonflant si merveilleusement que la plupart de ceux qui lisent les textes ont l’impression qu’il s’agit d’un seul long récit continu. Il n’a raté son coup que très rarement, mais alors même l’oeil le moins averti peut voir que quelque chose ne tourne pas rond. Pour l’oeil averti, pour celui qui recherche les vérités les plus profondes de la Bible, les tours et détours du texte sont manifestes. En fin de compte, la Bible est un labyrinthe dont certains pensent que le centre est Dieu. Peut-être est-ce le cas. Mais alors la question est de savoir qui est Dieu. Autre question: s’il n’y a eu ni Arche d’Alliance, ni Temple de Salomon comme décrits dans la Bible, alors qu’en est-il de la fameuse histoire des Templiers ? Et à quoi s’occupaient-ils dans le Temple? Qu’en est-il des prétentions de si nombreuses sociétés occultes et secrètes, dont la plupart se revendiquent de "secrets égyptiens" transmis par Moïse au judaïsme? Se pourrait-il que ces histoires aient été fabriquées après coup, comme l’a suggéré Fulcanelli? Si c’est bien le cas, alors qui étaient réellement les Templiers, que faisaient-ils et où le faisaient-ils? C’est ainsi que nous revenons à notre problème concernant Abram et Sarai en Egypte, et à l’idée qu’ils ont pu emporter avec eux quelque chose, ce qui a mis en fureur le Pharaon, qui les a poursuivis. Et si le fond de l’affaire était: “Rends-moi ma femme” et non pas “Laisse aller mon peuple”? Et si le drame s’était produit sur un fond de catastrophes géologiques et atmosphériques telles que décrites par Velikovsky? Et si parmi ces catastrophes il y avait eu l’éruption du Théra et d’autres désastres ayant abouti à la disparition de l’Age de Bronze? Alors nous disposons d’une bonne base à partir de laquelle nous pouvons disposer le reste de la chronologie. Et si vraiment il y a eu simultanément des dynasties hyksos et thébaines, et si Abram avait un lien quelconque avec les Hyksos, alors nous disposons également d’un cadre qui nous permettra de comprendre la mythisation. Si nous rassemblons l’histoire originale à partir de ses fragments épars, donnés comme des histoires appartenant à des personnages différents: Abraham, Isaac, Ismaël, Jacob, Esaü, Moïse, et Aaron, et même les exploits du grand roi David, quelqu’espoir nous est donné d’approcher ce qui s’est réellement produit et de savoir qui a été qui. J’ai l’intention de consacrer un volume à la comparaison et à l’analyse de ces personnages, mais pour le moment, il me semble que le lecteur imaginatif peut examiner les textes originaux, extraire les éléments des récits, les disposer en colonnes, et voir par lui-même qu’il y a tellement de correspondances qu’il est très probable que le tout se rapporte à une seule personne ou à un petit groupe de personnes ayant vécu à une certaine époque de l’Histoire, et que cette époque a été celle de l’éruption du Théra. Et nous revenons à l’étrange événement rapporté dans la Genèse (33:11), où quelque chose a passé de Jacob à Esaü. Etait-ce l’Arche d’Alliance? Si c’est bien le cas, elle a été emportée vers l’EST, ce qui est bien étrange quand on se remémore les récits du graal et certaine remarque de Fulcanelli disant qu’il nous faut avoir foi dans le récit de Platon; dans ce récit, il nous est dit que les Grecs avaient été instruits par les Arabes. Et nous pouvons nous demander qui étaient ces Arabes à l’origine, qui semblent en fait avoir été la Tribu de Dan. Nous ne sommes pas sans observer la similitude avec le nom de Danaé, la mère de Persée. Et n’oublions pas que Persée détenait la tête de la gorgone, qui avait des effets semblables à ceux de l’Arche d’Alliance.
[89]
2 Chroniques 34
[90]
Même si nous avons de forts soupçons
que la “lignée davidique” a été tellement manipulée et/ou falsifiée
que tenter d’y faire le tri reviendrait à nettoyer les écuries d’Augias.
[91]
Souvenez-vous que Moab était une "Cité
de l’Enfer " pour le clergé aaronide.
[92]
Josias, Juges, Ruth, Samuel 1 &
2; Rois 1 [93] Josias [94] Cf. Friedman.
[95]
(en
français dans le texte)
[96]
Jérémie 29: 1-3.
[97]
Jérémie 8: 17-22.
[98]
2 Rois, 24:8
[99]
2Rois 4:6-12
[100]
I Chroniques 2:38
[101]
I Chroniques, début: 6:3
[102]
2 Rois 25:22
[103]
2 Chronicles, 35:21-22, Amplified,
Zondervan.
[104]
Deut 31: 16-18.
[105]
2 Rois 21:8-15
[106]
On pourrait presque dire que Manassé
est en fait Sédécias. Mais ne nous précipitons pas sur une autre
série spéculations pour le
moment.
[107]
2 Rois: 21
[108]
2 Chroniques 32
[109]
Nous nous occuperons plus tard de
la source probable de cette “inspiration” .
[110]
1 Rois, 9:3
En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique. Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables. Contactez l¹administrateur
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