Nouveau forum en français !


Les Editions Pilule Rouge


Guide Rapide des Signes

Cassiopée ? Forum de questions et réponses


Les Editions Pilule Rouge
Nos livres en français!


Nos Articles

Nouveau ! Programmes, tampons et "Esprit du prédateur"
- Laura Knight-Jadczyk

Nouveau ! Le résultat de l'impact du Dryas récent et les cycles de catastrophes cosmiques – les climatologues se réveillent
- R.H.

Nouveau SOTT Focus ! Pendant que les Européens sont en vacances, les Américains triment
- Marie Cocco

Nouveau SOTT Focus ! Comment créer la réalité de la "War on Terror" - guide pratique
- Joe Quinn

Nouveau SOTT Focus ! Des squatters sans conscience
- Henry See

Nouveau SOTT Focus ! Si le sociopathe habite à côté - montez à l'étage
- Keit

Nouveau ! L’Amérique fasciste, en dix mesures faciles
- Naomi Wolf, The Guardian

Nouveau ! Michael Topper à propos du Harcèlement
- Michael Topper

—SOTT

Virginia Tech – Le tueur était-il programmé mentalement
- B.K.

L'hypocrite Tony s'attaque à Téhéran
- Joe Quinn

La pression pour la paix et la "Pâque juive"
- Joe Quinn

Oubliez le réchauffement planétaire : nous sommes au bord de l’extinction !
- Laura Knight-Jadczyk & Henry See

Une vérité qui dérange
- Henry See

Piratage de la Démocratie
- Henry See

La main cachée derrière l'affrontement entre Hamas et Fatah
- Joe Quinn

Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush
- Joe Quinn

Fascisme galopant: La France interdit à ses journalistes de rapporter la violence

Amir Peretz et la foi fondée à l'école de la politique
- Laura Knight-Jadczyk

Encore Des Absurdites « Al-Qaïda » Du Gang Bush
- Joe Quinn

Nous chutons tous
- Joe Quinn

D'Israël à Bush par l'entremise de la BBC et de CNN : Attaquez l'Iran -- sinon…
- Joe Quinn

Une Question Légale
- Henry See

Le Futur
- Steve McFarland

A quel point pensent-ils que nous sommes stupides?
- Henry See

Le Mythe Des Attentats Suicide Palestiniens
- Joe Quinn

Rassembler en un lieu tous les juifs
- Joe Quinn

Le MI6 et les médias - les manipulateurs de l'esprit
- Joe Quinn

Litvinenko - Par la tromperie
- Joe Quinn

Litvinenko - Par la tromperie 2
- Joe Quinn

La capture, le procès et la condamnation de Saddam Hussein – Une autre farce du renseignement américain
- Joe Quinn

La mystique contre Hitler
- Laura Knight-Jacdzyk

Les Bush et Le Roi Perdu
- Laura Knight-Jacdzyk

Bush révèle sa véritable politique iraquienne : le massacre de civils iraquiens
- Joe Quinn

Donnez leur un 5 novembre qu'ils n'oublieront jamais
- Télécharger des affiches Signs of the Times

Le sionisme et le président iranien
- Joe Quinn

Une planète au bord de l'anarchie?
- Joe Quinn

De l’Holocauste à l’Armageddon
- Joe Quinn

Ensemencement de graines de guerre civile
- Joe Quinn

Le racisme, pas la défense, au coeur de la politique israélienne
- Joe Quinn

Commentaires
- Signs of the Times

Commentaires des Signes 23 fev 2004 , 14 &15 Mar 2004

Supplément des Signs: Armes Ethniques Spécifiques

Supplément des Signs: L'Assassinat de JFK

HITLER : Tel que le Peuple Allemand Le Connaît

—Série JFK—
Laura Knight-Jacdzyk

John F. Kennedy, le Pétrole et la Guerre à la Terreur

John F. Kennedy, le Services Secrets et les Riches Texans Fascistes

John F. Kennedy et la Conspiration Monolithique et Impitoyable

John F. Kennedy et les Titans

John F. Kennedy et les Cochons de Guerre

John F. Kennedy et la Psychopathologie de la Politique

John F. Kennedy, J. Edgar Hoover, le Crime Organisé et le Village Mondial

John F. Kennedy et tous ces "ismes"

Sim City et John F. Kennedy

Le Gladiateur : John Fitzgerald Kennedy

Les Débris de l'Histoire

—11 septembre

Jim Hoffman – Attrape-nigaud pour les Chercheurs de Vérité du 11 septembre - Joe Quinn

L'ADMINISTRATION BUSH ET le 11 SEPTEMBRE: 100 RAISONS DE DISSIDENCE

La Cinquième Colonne

Commentaires sur l'attaque du Pentagone

Les récits de témoins oculaires du crash du Pentagone ne riment à rien

Le Mossad et les Sociétés de Déménagement

Mahmoud Ahmad et le Culte Secret

Commentaires sur l'attaque du Pentagone

—Ponérologie & Psychopathie—

Ponérologie Politique : une Science sur la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques

Le Paysage Intérieur du Psychopathe de Herve Cleckley

Le Psychopathe - Le Masque de Santé Mentale

Le Culte le plus dangereux dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

L'Idée la plus dangereuse dans le Monde - Laura Knight-Jadczyk

"Culture officielle" en Amérique:
Un Etat Naturel de Psychopathie?

Exposé Greenbaum

Contrôle des Mots, Contrôle des Pensées, Contrôle du Monde

La Bible déconstruite

Le Livre Q et les Origines Chrétiennes

La Véritable Identité de Fulcanelli, les Quatre éléments et Le Code Da Vinci

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

—Les catastrophes
cycliques—

Jour d'Indépendance

Le Monde Arrive-t-il à sa Fin?

Est-ce que notre Soleil a un compagnon sombre?

—Les mystères—

Extraits de l'Histoire Secrète du Monde

Introduction à La Science antique

La chimie de l'alchimie

Réalité hyperdimensionnelle

Qui a écrit la Bible et pourquoi?

La Véritable Identité de Fulcanelli et Le Code Da Vinci

 

Les portails organiques ? L' "autre" race - 1ère partie

Prédateur Spirituel – Prem Rawat alias Maharaji - Henry See

Qui parle au nom de la Vérité?

Chronologie de Cointelpro Cosmique 11, 12

Etoiles déchues

Un gouffre dans le coeur - John Kaminski

Le Jeu Global du Survivant: Les Quatre Prochaines Années de l'Amérique

La Bête et Son Empire

La Haute Étrangeté des Dimensions et le Processus d'Enlèvement Alien

Schwaller de Lubicz et le Quatrième Reich
2, 3, 4

La face obscure du Tibet

Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13

Vérité ou Mensonge
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
, 7a, 7b

Ouspensky, Gurdjieff et les Fragments d'un Enseignement inconnu

Picknett et Prince sur les Cassiopéens

Le Crop Circle de Chibolton et les Cassiopéens sur les Crop Circles

Jour D'Indépendance - KAH

Les portails organiques ? L' "autre" race - 2ième partie

L'Affaire OVNI de Morris Jessup

Meilleurs voeux pour un monde heureux

Tyrannie du pouvoir executif

Le Matériel sur l'Aéroport de Denver

Les ETs et COINTELPRO cosmique

Pourriel Cosmique

Discernement ou Machiavel et les ET

Discernement 2: Le Monde est pénétré de malignité

St. Malachie et le Travail du Soleil

Les Compagnons du devoir de Liberté

Ascension

L'Onde

l'Onde: Chapitre 27

La Connexion Française


Adventures with Cassiopaea

Quantum Future Physics

Signs of the Times

The Wave


Nous vous proposons aussi les sites :

Alchymie.net



L'expérience Cassiopéenne

Open Your I and Seek

(Ouvrez votre « moi » et Cherchez)

(Ouvrez les yeux et Cherchez)


Les contacts avec les Cassiopéens ont débuté en 1985, comme indiqué dans le livre de Laura : Grâce Fabuleuse. Les évènements décrits dans l’article de 20 pages publié par Thomas French dans le St. Petersburg Times, ont eu lieu en toile de fond de  cette expérience, et voici les commentaires de Laura à propos des protocoles expérimentaux :

Le nombre de textes qui ont été écrits au sujet des problèmes posés par les messages « channelés » par la pensée positiviste est considérable, et la plupart d’entre eux proviennent de recherches et non d’informations elles-mêmes reçues par « channeling», ni d’une conjecture philosophique De nombreux chercheurs dans ce domaine ont été des psychologues, des psychiatres ou des médecins, ou bien encore des prêtres ayant  une formation de médecin et/ou de psychologue.

J’ai débuté mes propres travaux expérimentaux dans ce domaine avec une grande dose de scepticisme. C’est une bonne chose, car il s’est avéré que, ayant commencé dans le scepticisme, j’ai été très surprise de découvrir que les prétendus plans astraux sont un véritable « panier de crabes ». Même si je conduisais mes séances avec une attention extrême pour éviter toute possibilité de contaminer mes sujets, je découvrais encore et toujours que tout n’était pas pour le mieux dans les  « mondes supérieurs ». 

Cela m’a bien sûr conduite à la question de savoir pourquoi tant d’absurdités sont diffusées par des soi-disant « canaux de communication» qui mentent clairement sur de nombreux points ? Dans certains cas, ils sont pour le moins coupables d’un tel manque d’attention sur ces sujets de contamination que les résultats sont de véritables « crimes par omission ». A mon avis, à l’heure actuelle, le manque de connaissances sur cet aspect) est une des raisons majeures qui font qu'il continue à s’accroître et à se perpétuer, augmentant et amplifiant les souffrances de l’humanité. Que « valent » les sources de « channeling » qui ne nous disent rien sur ces conditions ? Le mouvement qualifié de « Nouvel Age » a si bien fait entrer dans la tête des gens qu’il ne faut jamais penser à des choses négatives, que les membres de ce mouvement sont, plus que n’importe qui d’autre, victimes de ces dangers. On ne peut pas se défendre contre quelque chose qu’on ne connaît pas. Il me devenait apparent qu’il y avait quelque chose ou quelqu’un « là-bas au loin », qui ne voulait pas qu’on apprenne quelque chose.

Oui, je sais que cela va à l’encontre de la plupart des doctrines religieuses et que cela contredit absolument les philosophies « Nouvel Age ». Mais laissez-moi vous dire encore une fois que cela a été prouvé par assez d’expériences cliniques menées par des chercheurs sérieux et qualifiés pour que tous ceux qui ne sont pas d’accord acceptent au moins cela comme  une hypothèse de travail à vérifier. Si elle se révèle fausse, cela ne pourra pas être mauvais d’y avoir prêté attention. Si elle est vraie, cela pourrait nous sauver la vie.

Le psychologue William Baldwin a écrit :

Avec, au plus, une connaissance et des perceptions déformées, limitées, de la nature du monde de l’esprit - la réalité non-physique -  beaucoup de gens ouvrent leur Soi et créent leur propre vulnérabilité en même temps qu’ils créent leur propre réalité !

Ce commentaire contient en lui-même la description du piège dans lequel des millions et des millions d’êtres humains sont tombés pendant des millénaires. Je voudrais souligner que ce sont essentiellement les fondements philosophiques de la « foi » telle qu’enseignée par les trois religions monothéistes majeures, ainsi que par des variantes « Nouvel Age » de ces religions. En d’autres termes : la Foi, comme l’entendent et la pratiquent la plupart des êtres humains, n’est qu’un nouveau mot pour le Déni. Et le Déni fait que vivre est un mensonge. Et le mensonge, d’après les définitions de ces mêmes religions, est « satanique ».

Il est à la mode de nos jours d’entrer en contact avec son « moi supérieur » ou des « esprits instructeurs », d’envoyer de l’amour et de la lumière sans que les destinataires l’aient demandé (ce qui ouvre d’ailleurs un portail bi-directionnel par lequel les énergies négatives que la personne cherche à « transformer » peuvent rebondir sur l’émetteur), et ainsi de suite. Sans connaissance ni discernement, on est sujet non seulement aux caprices de n’importe quelle entité qui passe et entend l’appel, mais aussi aux lois cosmiques dont la majorité des humains sont totalement ignorants.

Certains « s’entourent de lumière » ou prient en spécifiant que c’est « pour leur plus grand bien » dans leurs invocations. Ils ne réalisent pas que cela constitue en fait une permission et une invite faite à n’importe quel esprit désincarné qui croit sincèrement qu’il agit « pour leur plus grand bien », dans son royaume où il prend ses désirs pour des réalités, du haut de son ego obsessionnel.

Gardez à l’esprit que nous ne parlons pas ici de possession démoniaque; c’est tout autre chose, bien que les règles soient les mêmes. Nous parlons de la variété « disparus bien intentionnés » qui errent dans les plans astraux inférieurs à cause de leur ignorance ou d’une sorte d’affinité avec la terre. Comme Edgar Cayce le faisait remarquer : un Presbytérien mort n’est toujours qu’un Presbytérien mort 

En me retrouvant face à face avec toutes ces données et cette expérience, je dois admettre que j’ai essayé de formuler une théorie rationnelle pour tout expliquer. Je pouvais voir que la jungle qui est le propre des mondes astraux n’était peut-être bien qu’un drame psychologique inventé par des esprits d’une créativité infinie désireux de trouver une solution à un quelconque problème de leur vie. Mais, de même qu’il ne m’a jamais importé vraiment de savoir si la réincarnation existe ou non, je ne me souciais pas réellement de l’existence  d’êtres négatifs supérieurs sur les plans astraux ; il m’importait uniquement que les applications thérapeutiques donnent des résultats.

Et elles marchaient bien, uniformément, et remarquablement. Une des choses les plus stupéfiantes était l’uniformité des langages symboliques ou archétypaux du subconscient. Sujet après sujet, dans tous les chemins de vie possibles et tous les différents niveaux d’éducation et de développement intellectuel, religions et systèmes de croyances, tous répondaient à la même série de questions par les mêmes types de symboles se référant aux mêmes enjeux ou relations.

Qu’ils soient vraiment des êtres désincarnés ou un dédoublement de la personnalité humaine, ou encore des constructions énergétiques d’une forme éthérique pouvant être détectée et auxquelles pouvaient être assignées symboliquement une personnalité et une histoire, cela ne m’importait guère ; je savais que l’esprit est d’une créativité infinie et j’étais peu disposée à prendre une position ferme et rapide sur le sujet. J’ai donc continué à travailler avec ces concepts, constamment à l’affût de nouvelles données qui pourraient m’aider à affiner, prouver ou infirmer ma théorie. Pour rester aussi ouverte que possible à toute nouvelle information, mon hypothèse de travail était qu’il était fort probable que tout ce qui existe est artéfact de la conscience ; la seule chose que je considérais comme très probable était que la conscience pouvait exister et existait indépendamment de la matière. La conscience pouvait être positive ou négative. Mais est-ce qu’elle était dans tous les cas, ou dans la plupart des cas, consciemment consciente, cela je ne le savais pas.

Une partie des difficultés posées par ce travail d’exorciste (bien que ce soit une mauvaise désignation pour la procédure qui consiste en un "conseil désincarné"), indiquait que la plupart des activités qui passaient pour du « channeling » pouvaient être immédiatement négligées comme étant tout juste une production du soi-disant « plan astral », (en laissant de côté le problème de savoir si les plans astraux sont des artefacts de la conscience ou non). J’ai commencé à me demander s’il y avait vraiment quelque chose de « supérieur », et si c’était le cas, ce que c’était et jusqu’où on pouvait aller.

Cela m’a conduite à formuler l’idée de la 2ème obstruction à l'accomplissement d'un éventuel contact de haut niveau ; je l’ai appelé le « facteur de transduction ». Cette hypothèse suggérait qu’il était évident qu’une source vraiment supérieure ne pouvait simplement pas établir une connexion pleine et sécurisée avec une conscience incarnée dans un état physique, car ce serait comme essayer de faire marcher un appareil 110V avec du 220V. Si c’était une source « supérieure », par définition son énergie submergerait tellement n’importe quel réceptacle humain qu’elle serait insoutenable.

En fait, j’ai formulé cette idée en me basant sur la lecture de cas historiques. Il y en avait beaucoup qui soutenaient cette hypothèse, et il y avait même des exemples de personnes qui avaient clairement perdu l’esprit après un contact avec ces « sources supérieures ». Comme les météorites, elles ont été un flash dans le ciel de nos domaines psychologiques et spirituels collectifs, de brèves illuminations du paysage, mais seulement pour s’écraser et brûler dans une ignoble chute. En grande partie, il était clair que de tels efforts comportaient de nombreux dangers, comme c’est expliqué dans les écrits extensifs de la littérature ancienne, les écrits occultes et divers enseignements mystiques Orientaux.

Il y avait une autre raison pour laquelle j’ai formulé cette idée, et elle était basée sur les observations de la Nature. La croissance est une chose que nous observons constamment dans le monde autour de nous. De plus, nous observons qu’elle se produit par cycle. La conscience humaine commence à grandir depuis le moment de la conception. Que ce soit le résultat d’une fusion entre une conscience extérieure et un système neurologique/physique en développement, ou que ce soit simplement le résultat de l’effet « grain de sable dans la mécanique», la conscience se développe. Prenons ça comme un principe donné observable.

Au commencement de la vie, quand la conscience est moins apparente, l’être dort beaucoup. Dans la force de l’âge, alors que la conscience est plus apparente et active, le corps dort moins (dans une fourchette qui peut dépendre de la richesse de la conscience).

A un moment, la conscience d’un corps âgé commence à s’étioler (encore une fois, dans une fourchette qui dépend de facteurs inconnus et possiblement de la richesse de la conscience), et le corps retourne à de plus longues périodes de sommeil.

Ce qui est important c’est que : on pourrait penser que ce sommeil et ce taux de conscience est une preuve des stades de fusion, émergence et récession de la conscience. En d’autres termes, une « graine » de conscience est plantée dans un être humain nouvellement conçu/né ; elle grandit en fonction de la richesse de l’environnement et des potentiels des paramètres de l’ADN présents dans le corps. Quand elle atteint sa croissance optimale, elle commence à s’étioler. Il est important de comprendre que la conscience régresse apparemment parce qu’elle a grandit au maximum et ne « tient » plus. Elle est arrivée à son expression la plus complète dans ce corps-ci, en utilisant la construction neurologique/physique disponible. On pourrait conjecturer que quand cette limite haute ou cette masse critique,est atteinte, alors le mouvement de « sortie du corps » procède par étapes.

Cette entrée et cette sortie du corps par étapes me suggèrent que le processus de mort est une sorte de « naissance » dans un état d’être « plus haut », plus riche ou plus dense, qui n’était pas supportable par notre construction physique ! S’il avait été soutenable à un plus haut niveau ou a une plus grande densité ou une plus grande richesse, le processus de mort n’aurait peut-être pas été stimulé pour démarrer à ce moment-là. Il m’est venu que ceci pourrait avoir quelque chose à faire avec des considérations génétiques. De même que des plantes et des créatures différentes ont des paramètres génétiques certains et définis qui déterminent leur configuration, fonction, potentiels d’apprentissage et espérance de vie, de même les êtres humains, dans un certain degré, ont des configurations, fonctions, potentiels d’apprentissage et durée de vie similaires. Il m’est aussi venu comme une possibilité forte que ces potentiels puissent être liés d’une manière symbiotique à la conscience. En d’autres termes, la conscience ne peut grandir que jusqu’à une certaine limite qui est déterminée par des contraintes génétiques du corps qu’elle occupe.

Il semblait donc logique de poursuivre cette direction jusqu’à la conclusion qu’un « être vraiment supérieur », ou un être qui soit arrivé à une grande densité et richesse de conscience, à cause des contraintes mêmes des configurations génétiques des fonctions et potentiels du corps humain, ne puisse pas entrer dans le champ énergétique de la conscience humaine et enfiler le corps de quelqu’un d’autre comme un gant, dans le but d’une interaction directe, à moins qu’il n’ait une configuration et un potentiel similaires à celui du corps hôte lui-même. Il a grandit et ne « tiendrait » plus.

La déduction logique serait alors que, si une conscience extérieure était en fait capable d’entrer ou de fusionner avec un être humain, ou se connecter d’une manière directe, cela ne pourrait être qu’une conscience qui ne soit pas plus avancée que le potentiel de conscience normal d’un être humain, bien qu’elle n’ait pas les contraintes de l’espace et du temps. Cette dernière considération peut donner une perspective différente à une telle conscience, mais cela n’atteste pas de son développement en termes philosophiques ou spirituels.

En d’autres mots, un Presbytérien mort n’est qu’un Presbytérien mort. Si une conscience peut utiliser votre corps, elle ne peut pas être bien différente de la votre.

Sauf si, en fait, des modifications spéciales sont faites, comme nous en discuterons.

J’ai noté à travers la littérature sur le channeling et les médiums, qu’il y avait des cas certainement très intéressants pour lesquels ont pourrait penser que l’ « entité qui possède » (car, bien qu’on entende prétendre le contraire, le channeling par transe EST une possession), est pour le moins une conscience légèrement plus dense et riche que le médium, qui a ou n’a pas atteint son potentiel génétique ou son potentiel de conscience. Ce qui est curieux dans ces cas c’est qu’il semblait y avoir un lien direct entre ces potentiels et la masse du corps. En d’autres termes, les médiums qui semblaient être capables d’établir des connexions limitées avec des êtres apparemment supérieurs (bien que faiblement), étaient plutôt larges. Non seulement ça, mais quand ils subirent des contrôles et mesures scientifiques, comme ce fût le cas de certains au 19ème siècle et au début du 20ème, on apprit que de tels médiums pouvaient perdre jusqu’à 7.5 kilos en une heure ou deux de contact. Eusapia Palladino est un de ces cas.

Cela m’a naturellement fait penser aux très vieilles images de Déesses qui ont été trouvées tout autour du monde, où Elle est presque toujours représentée comme une grosse femme ! Et bien, j’étais assurément un bon postulant au poste ! Le seul problème c’est que je n’étais pas du tout satisfaite des niveaux de contact atteints, même dans les cas décrits plus haut.

Il y avait aussi des histoires de yogis et de chamanes qui, dans des états de méditation ou d’extase chamanique où ils prétendaient avoir fait une sorte de « connexion cosmique », perdaient un poids incroyable à cause de « la chaleur de leur état ». Il est clair que ce n’était pas de la chaleur qu’on pouvait nécessairement mesurer avec un thermomètre, mais c’était une certaine sorte de chaleur qui était assurément présente dans ces cas, ainsi qu’une fluctuation significative de la masse corporelle.

Cela m’a menée à l’idée que, en ce qui concerne le channeling d’êtres vraiment supérieurs, le mode lui-même présentait des problèmes significatifs. Relativement à la théorie « haut voltage » de ces sources supérieures, j’ai proposé que le seul moyen d’établir de tels contacts était de combiner les énergies de deux personnes ou plus pour former un « récepteur », puis d’essayer de « régler » le récepteur par des intentions répétées. En d’autres termes, de créer délibérément un autre « circuit ».

Alors que je réfléchissais au problème, j’ai réalisé que la seule façon de combiner les énergies en récepteur biocosmique humain était d’utiliser une forme de communication qui exigeait plus d’une personne et qui fournissait également un mécanisme de vérification avec un retour d’informations immédiat.

Il y a deux théories principales sur le fonctionnement d’une table de ouija. La première est appelée « automatisme ». L’automatisme est aussi sensé être le moyen grâce auquel la radiesthésie, les pendules, les tables tournantes, l’écriture automatique et le mouvement d’autres objets physiques par de prétendues forces spirituelles, peut se faire. Cela signifie que les participants peuvent ne pas réaliser qu’ils sont responsables des mouvements de leurs indicateurs, mais c’est quand même eux qui les font. Une attente consciente ou inconsciente peut signaler aux nerfs de s’activer, créant ainsi de minuscules, imperceptibles mouvements des doigts, qui produisent les « réponses ». Selon cette théorie, l’utilisation de tableaux « parlants » est similaire aux théories sur l’écriture automatique, qui prétendent que les messages viennent de la conscience ou de l’inconscient du médium. Défini dans ce contexte, le ouija n’est qu’un contournement de la conscience, et un raccourci entre l’inconscience et le système de contrôle neuromusculaire. « L’automatisme collectif » se produit quand plus d’une personne opèrent.

On voit donc que, psychologiquement parlant, l’automatisme donne au subconscient le contrôle temporaire sur une partie du corps, sans interférence de la conscience. En même temps, il laisse la conscience consciente pour vérifier le retour d’informations, contrôler l’activité, et en gros équilibrer l’effort dans les contrôles des protocoles expérimentaux.

Certains « experts » prétendent qu’avoir un inconscient sain est la clé pour se protéger, puisqu’ouvrir une telle porte sans les soins adaptés peut certainement déclencher des psychoses chez certains individus. J’ai un point de vue légèrement différent. Je ne pense pas que contourner la conscience de cette manière puisse « déclencher » des psychoses. Je pense par contre que cela peut ouvrir une porte qui révèlera une psychose qui existe déjà dans l’esprit et qui, si on entreprend une analyse minutieuse, s’avèrera avoir toujours été présente, se manifestant par de nombreux symptômes sur le corps et dans la vie de la personne.

Savoir si oui ou non l’utilisation d’un ouija ou de tout autre type d’outil d’accès inconscient peut « inviter » à être possédé, c’est comme demander qui vient en premier, de l’œuf ou de la poule. Dr. Baldwin élève cette question à un niveau intéressant. Même s’il a fait des affirmations raisonnables sur beaucoup d’autres choses, il a démontré sur ce sujet qu’il avait lui aussi été envoûté par le film « L’Exorciste », et il tire des conclusions illogiques.  De toute évidence, comme Baldwin le décrit lui-même, l’état de « possession » existe probablement déjà dans n’importe quel individu et le fait de contourner la conscience autorise seulement cet état à « parler » et à se révéler. Mais ceci amène son propre lot de problèmes. Il est évident que toute personne non entraînée dans les techniques de Relâchement de l’Esprit ne devrait jamais ouvrir une porte pareille. De même, en se basant sur des estimations raisonnables de la situation, quelqu’un qui n’a aucune connaissance de ces techniques ou qui n’a pas passé un temps considérable à les étudier et à travailler avec, ne devrait jamais essayer de channeler non plus, quel que soit le contexte ! Ce serait appeler un désastre. Et ceci, bien sûr, soulève la question évidente de savoir pourquoi le « channeling » est devenu un sport si populaire ?

La Théorie Spiritualiste, bien entendu, déclare que les messages qui peuvent arriver proviennent clairement de l’« extérieur ». Des esprits ou des forces sont contactés ou channelées via une planche. La Théorie Spiritualiste statue que les interlocuteurs sont des esprits désincarnés ou d’autres êtres éthériques qui ont une raison de contacter les vivants. Néanmoins, même la Théorie Spiritualiste repose sur la théorie de l’automatisme pour effectuer l’opération. L’esprit désincarné est capable de se connecter à l’opérateur via le subconscient ou la conscience et de prendre le contrôle des réponses idéomotrices, en contournant la conscience, et en générant des mouvements de la planchette par stimulations d’impulsions nerveuses. Naturellement, cette théorie affirme que dés que la communication est terminée, l’esprit s’en va et tout va bien. Cependant, les preuves indiquent que si on ne dispose pas d’un certain savoir et qu’on n’entreprend pas certaines actions, l’esprit ne s’en va pas ! Il se retire à peine dans les espaces « interstitiels » du champ énergétique de l’hôte et devient inactif, continuant à drainer la force vitale pour sa propre subsistance.

Il semble que les Chinois aient été les premiers à utiliser l’Automatisme Spirituel sous forme de « planchette d’écriture ». L’outil qu’utilisaient les Chinois était appelé un chi et c’était une sorte de baguette de divination ou de radiesthésie utilisée pour écrire. Il était dit que les esprits descendaient dans la baguette et la déplaçaient, le but étant de l’utiliser pour écrire les messages des dieux sur du papier ou du sable. […]

Au sixième siècle av. JC, les cultes thraces de Dionysos étaient connus pour utiliser des chamanes comme channels par transe, pour communiquer avec les esprits ou ce qui était alors connu sous le nom de theoi ou dieux : des êtres immortels désincarnés avec des pouvoirs surhumains. Quelques érudits suggèrent que la philosophie rationaliste est née des mystérieux cultes dyonisien, orphéen et élusien qui étaient dévoués au channeling de ces dieux ; il est certain que beaucoup de la philosophie grecque ancienne, surtout celle de Pythagore, Héraclite et Platon, fut saturée de ces mystères.

Cela conduit évidemment à se demander comment de l’information « channelée » a pu être à la base de la philosophie Rationaliste qui dit qu’il n’y a rien à channeler ? Cela pouvait-il être une simple progression de l’idée de Yahvé/Jéhovah qu’il n’y ait qu’un dieu, et que c’était lui ? Seulement un pas de plus pour arracher tout soutien spirituel aux être humains ?

Dans L’Apologie de Socrate de Platon, Socrate confesse : « Par la grâce des Dieux, j’ai depuis mon enfance toujours été assisté par une voix semi-divine qui se fait entendre de temps en temps pour me dissuader de ce que je veux entreprendre, mais jamais pour me pousser à faire quelque chose. »

Les oracles Grecs de Dodone, Delphes et d’autres sites faisaient leurs prophéties en rentrant dans une transe pendant laquelle ils étaient possédés par des esprits désincarnés ; certains des plus célèbres l’étaient par un unique esprit, ou ce que l’on appellerait aujourd’hui un « esprit-guide ». Les oracles vivaient souvent dans des grottes et croyaient que les esprits qu’ils channelaient leur venaient du monde souterrain par les fissures de la pierre.

La donnée la plus intéressante de toute est le fait que Pythagore utilisait quelque chose comme un tableau ouija dés 540 av. JC : une « table mystique » sur des roues qui bougeait et pointait vers des signes qui étaient alors interprétés par le philosophe lui-même ou son disciple Philolaos.  Même maintenant, les mystères des Pythagoriciens sont le sujet d’un intérêt intense autant de la part des scientifiques que des mystiques. Et il semble que nous ayons ici la preuve que les connaissances avancées de Pythagore aient pu être obtenues grâce au ouija !

Lorsque les Romains ont conquis la Grèce, le mouvement rationaliste se tournait contre le channeling. Cicéron, le rationaliste Romain que les Pères de l’Eglise ancienne révéraient grandement, était contre le channeling ou la nécromancie, sur le principe que cela impliquait d’horribles rituels païens. Mais, comme nous l’avons remarqué plus haut, le rationalisme finit par mordre la main qui le nourrissait et commença à dévorer son père, le monothéisme, en poussant l’argument jusqu’à l’idée qu’il n’y a pas de dieu, pas d’esprits, que rien ne peut survivre à la mort du corps physique, et qu’il n’y a donc vraiment personne à qui parler de l’ « autre côté », donc pourquoi s’embêter avec ça ?

La science prit le point de vue que tout ceci n’était qu’escroquerie, et c’est de nos jours à peu près l’opinion actuelle qu'a le courant scientifique sur le phénomène.

Après avoir travaillé sur le problème des esprits, [en tant qu’hypnothérapeute] j’avais de nombreuses questions. Comme je l’ai déjà dit, il y avait une possibilité ouverte dans ma tête que de tels « esprits » ne soient tout juste que des fragments de la personnalité d’un individu, un peu comme de petits circuits du cerveau cassés et tournant en rond, et créés par traumatisme ou stress. Peut-être qu’une personne confrontée à une difficulté entre dans un état de rêverie narcissique et se crée un « rêve » qui s’imprime dans sa mémoire. Si elle sort alors de cet état pour revenir à la réalité, mais sans s’être occupée de ce problème, il pourrait être enfermé dans une sorte de casier cérébral et rester là dans l’attente d’être déclenché par l’électricité ou les substances neurochimiques du cerveau au cours d’un balayage inconscient et aléatoire.

On pourrait dire la même chose des soi-disant souvenirs de vies antérieures : qu’ils sont tout juste des souvenirs créés par soi-même et générés dans un état de retirement narcissique dû au stress. De tels fichiers neurologiques pourraient alors être déchargés et lus en utilisant la méthode du contournement de la conscience ou n’importe quel automatisme ou simplement en autorisant la conscience à se « mettre à l’écart » comme pendant une transe de channeling. Dans ces mêmes termes, on pourrait considérer une simple psychothérapie comme du channeling.

Le channeling conscient est plus problématique car il suggère une condition pathologique définie dans laquelle un lien avec l’esprit ou une personnalité multiple peut jouer un rôle. Dans ces cas-là, l’« alter » ego, en tant que personnalité alternative ou que véritable entité liée (en gardant en tête les spéculations précédentes à propos de la « réalité » d’ « entités liées ») est assez fort et retranché pour établir une emprise bien plus forte sur le corps de l’hôte que ceux qui peuvent seulement se manifester par automatisme ou par transe.

Le Professeur Douglas Robinson d’Ole Miss suggère une analogie entre la fonction d’un traducteur et le channel ou le médium. Leur but est de se mettre à l’écart et d’autoriser l’auteur original d’un travail fait dans une autre langue à parler à travers eux. Leur profession est de transmettre la pleine intention de l’auteur original à un nouveau public qui autrement, sans connaître la langue, n’aurait pas eu accès à ces données. Dans un sens ordinaire, la traduction se fait au travers de barrières linguistiques ou culturelles. Dans le sens du channeling, elle est faite au travers des barrières du temps, de la conscience ou même de l’hyperespace.

Un point crucial à propos de la traduction et du channeling est la nécessité pour le médiateur de ne pas transmettre au public ciblé ses propres idées, interprétations, arguments ou images. Le traducteur doit être un canal neutre entre les idées de l’auteur original et son public cible.

Cette analogie suggère à la fois (a) que l’auteur d’origine a le pouvoir d’amorcer la communication avec son public à travers le traducteur (l’auteur est actif, le traducteur est passif, ou tout au plus il est actif dans l’acte d’assujettir son activité à celle de l’auteur), et (b) que le traducteur possède un moyen quelconque d’accès à ce que veut dire l’auteur, pour s’ « ouvrir » de manière fiable aux paroles intentionnelles d’une personne qui est presque invariablement quelqu’un d’autre. Parfois les traducteurs traduisent des textes qu’ils ont écrits eux-mêmes, mais en général l’auteur original est une autre personne, très souvent distant dans le temps et l’espace, et pas si rarement mort. [Robinson]

De nos jours, sous l’influence de la technologie rationaliste Occidentale, l’idée que n’importe qui peut simplement s’asseoir et se mettre à channeler est très similaire à celle qu’une traduction peut être faite par des machines sans aucune interface humaine. C’est un point très subtil.

En termes de programme informatique qui traduit un langage en un autre, on voit que le programme essaie d’exécuter un algorithme ou une série d’algorithmes qui consistent à rassembler des données, établir un plan d’action, donner une série de commandes et les exécuter. Les résultats ont la valeur que les algorithmes ont. Et nous voyons, dans la littérature, que le « phénomène de channeling » pratiqué à grande échelle, néglige la raison dans l’algorithme. Il n’y a pas de mécanisme de retour d’informations, et donc aucune possibilité de réglage précis. Cela veut dire que cela ne supporte pas d’algorithme qui soit capable de gérer le fait qu’il puisse y avoir des forces concurrentes dans la tête du channel. Exclure la Raison et l’éventualité de forces concurrentes à pour résultat cet algorithme : « Je suis le Seigneur votre Dieu et il n’y en a pas d’autre parce que je l’ai déclaré ! Et si vous ne me croyez pas, ça va aller mal pour vous ! » Pas très productif, c’est le moins qu’on puisse dire.

Le fait est que les chercheurs qui travaillent sur les traducteurs automatiques désespèrent de pouvoir un jour programmer une machine qui puisse produire une traduction de qualité professionnelle sans intervention humaine. De la même manière, il est aussi impossible de produire des données channelées de qualité suffisante pour être utilisées, sans prendre en compte pleinement les forces concurrentes ainsi que la Raison. Sans l’application d’un savoir et d’un retour direct et rapide, il y a peu de chances qu’il n’en émerge autre chose qu’un psychoblabla inutile. Et cela a l’air d’être le cas. Mais bien sûr cela exclut les grands rêveurs narcissiques, les fraudes délibérées et les cas pathologiques de personnalités multiples. Ils sont tous au Pays du Nouvel Age, et c’est la jungle !

Au final, les traducteurs automatiques qui marchent effectivement sont bien des systèmes de traduction cybernétiques : ils exigent tous une interface homme-machine. Dans les films de science-fiction, on voit souvent une « machine de traduction » qui permet au voyageur de l’espace de se brancher simplement à un gadget via une électrode cérébrale, d’ouvrir la bouche et de parler automatiquement dans la langue de la planète qu’il visite. Au début les mots peuvent être dans sa propre langue, mais au moment où ils arrivent à sa bouche, la machine a modifié les impulsions nerveuses vers les organes de la voix, produisant les mots corrects dans la langue étrangère. Apparemment la machine fonctionne aussi dans l’autre sens, et le voyageur spatial peut entendre des mots dits dans une langue inconnue, mais en « faire l’expérience » dans sa propre langue.

Je trouve intéressant que ce soit un appareil sous forme de prothèse qui transforme le voyageur spatial en une sorte de traducteur cybernétique qui devient capable de « channeler » une langue étrangère.

Ce que j’essaie de dire avec cette drôle d’ « analogie inversée » c’est qu’en utilisant des prothèse, nous sommes en position d’employer un algorithme qui inclut raison et retour ! La raison, quand on l’emploie à bon escient, postule l’existence d’une armée entière de ce qu’Adam Smith appelait des « mains invisibles » qui forment, dirigent, régulent et contrôlent la traduction. Et cela nous mène à la conclusion des plus intéressantes que la raison elle-même peut être une « main invisible ».

"La raison est une forme interne de maîtrise idéologique." De même que l’esprit possède ou s’empare du channel et parle ou opère à travers le corps consentant du channel comme un texte en langue étrangère est entré dans un ordinateur pour être traduit, (souvent de manière absurde), de même une idéologie et ses agents – raison incluse – possède ou s’empare du sujet idéologique et manie le corps de ce sujet comme étant virtuellement le sien. Et de cette façon on découvre que le channel, en tant que « machine de traduction », peut devenir quelque chose de bien plus intéressant.

Prenons quelqu’un qui, par des études longues et intensives, arrive à l’idée qu’il y a possibilité de communiquer avec des consciences supérieures, et formule une hypothèse sur la manière de le faire, puis fait l’expérience avec cette hypothèse, effectuant des ajustements et des modifications tout le long du processus. Cette personne est, dans un sens, guidée par des mains invisibles ou par les forces du cosmos. Mais c’est clairement une source de complexité plus élevée et avec un profond besoin de communiquer de complexes et nouveaux concepts qui prépare un tel traducteur.

En terme de channeling à un niveau ordinaire plus bas, on trouve que les esprits qui ont de telles activités « hèlent » le channel au travers de qui ils veulent parler, en apparaissant devant le clairvoyant ou, pour un clairauditif, en faisant comme monter la pression verbale dans sa tête en implorant d’être relâchée. Parfois le channel perd conscience et se réveille pour se rendre compte que quelque chose ou quelqu’un d’autre a utilisé les organes de sa voix.

De la même manière, le Cosmos dans son sens large, via la Raison, le Savoir et un esprit en quête planté dans un humain, « hèle » un channel/traducteur potentiel de réalités vraiment supérieures. Les mots « traduire », « transfert » et « transduction » ont tous la même racine latine. Et c’est dans le rôle du traducteur qu’on découvre que se « brancher simplement et allumer la machine » n’est pas suffisant.

Les traducteurs doivent être entraînés ; ils doivent non seulement connaître l’autre langue mais aussi savoir comment réguler le degré de fidélité avec leur source, comment déterminer quel degré et quel type de fiabilité est appropriée dans des contextes spécifiques d’utilisation, comment recevoir et livrer les traductions, comment trouver de l’aide sur les terminologies, et ainsi de suite. Tout ceci suggère une longue période d’entraînement et de préparation. Un channel Traducteur est quelqu’un qui a étudié ces choses, qui les connaît, et qui, plus important, gouverne son comportement de channel-traducteur en tenant compte de ces connaissances. Ce savoir est idéologique. Il est contrôlé par les Normes idéologiques cosmiques.

Savoir, via la Raison, ce que ces Normes cosmiques prescrivent, et agir en conséquence, c’est se soumettre à leur contrôle. Devenir un traducteur-channel d’une vraie Conscience Cosmique Supérieure, c’est se faire appeler en tant que traducteur par la « main invisible » de l’Univers.

Si vous voulez devenir un traducteur-channel, vous devez vous soumettre au rôle du traducteur qui est d’apprendre la langue d’une manière experte ; vous devez accepter d’être dirigé par ce que les Normes idéologiques cosmiques vous désigneront comme étant le vrai esprit de l’auteur original, et de channeler cet esprit sans rien changer dans le langage cible.

Et c’est ainsi que, avec toutes ces considérations en tête, j’ai opté pour l’instrument de type planche comme étant le meilleur mode pour traiter ces problèmes. C’est un appareil prothétique qui permet un retour d’informations constant entre l’algorithme de la « machine à traduire » du subconscient/inconscient et l’interface humaine de la conscience qui doit constamment utiliser la raison pour se « régler ». Ce n’est possible qu’avec une planche car le « channel » utilise le contournement de la conscience en réception et, en même temps, est capable de maintenir une intégrité consciente constante. En étant à tout moment en pleine possession de son propre esprit et en ayant la capacité d’observer, de contrôler et de diriger l’acceptation ou le rejet de toute donnée ou sensation, la raison est incluse comme une partie de l’algorithme. En d’autres termes, utilisé correctement par un individu qui est érudit sur les sujets discutés et la réalité d’ « autres royaumes » démontré cliniquement, c’est une des meilleurs outils disponibles pour développer un contact avec le subconscient, son soi supérieur ou des entités bienveillantes qui désirent établir un contact télépathique.

Et voici le mot clé : télépathique.

Ce type d’outil permet de créer une « ligne indépendante » pour ainsi dire, un panneau de contrôle où un nouveau circuit est établi grâce à un fil de conscience minuscule, sans perdre le contrôle.

A cause de l’influence du film « l’Exorciste », ce dispositif a acquis une mauvaise réputation. Et pourtant, cela n’a pas toujours été le cas ! C’est drôle comme une « doctrine » entière peut être créée par Hollywood et que les gens l’acceptent comme un évangile.

De soi-disant « experts » prétendront qu’être un « médium » ça va, mais qu’utiliser une planche, l’écriture automatique ou même le « channeling par transe » ne peut qu’amener des entités de « bas niveau ». Ils basent cette affirmation tout à fait illogique sur la prétention qu’ « aucun esprit d’un degré de spiritualité avancée, aucun maître ascensionné ou gardien ne s’abaisserait jamais à abuser des talents d’écriture ou d’expression d’une autre personne, morte ou vivante. »

Laissez-moi mettre les choses au clair : vous pouvez faire tout ça du moment que vous vous appelez un « médium ». Mais si vous vous appelez un « channel » ou si vous établissez des protocoles par lesquels vous gardez un contrôle constant et conscient, alors vous n’êtes seulement, par définition, qu’en contact avec des « entités de plus bas niveau » ? C’est très curieux. C’est aussi d’une ignorance sans bornes.

Contrairement à l’opinion “experte” ci-dessus, une partie de mon hypothèse basée sur des années de recherche était que ce contact prolongé avec des sources d’un vrai niveau supérieur était rarement, si jamais, apparu dans l’histoire entière du channeling ! En tout cas pas le type de source que ma théorie prévoit à des niveaux vraiment supérieurs d’existence. Ainsi personne ne « connaissait vraiment le langage ».

C’était absurde de penser qu’on pouvait simplement s’asseoir, dans notre condition humaine actuelle, décharger et traduire quelque chose qui de toute évidence n’avait presque jamais été rencontré auparavant.

Arrivée à ce stade, j’ai émis l’hypothèse que l’ « Univers dans son sens large », ou la « source » que je voulais contacter avait en fait le pouvoir d’amorcer la communication avec le public cible – l’humanité – car il était évident, d’après toutes les expériences de ma vie jusque là, que l’univers nous parle à travers les évènements de nos vies.

Les synchronicités remarquables que j’ai mises en évidence, ainsi que l’observation minutieuse de la dynamique de ma vie elle-même et de la vie d’autres personnes ne pouvaient qu’être interprétées comme des actions délibérées de la part d’une réalité ultra cosmique pour essayer de m’apprendre le langage des symboles. Je sentais que j’avais absolument été « interpellée » par l’Univers qui me demandait d’entreprendre la tâche d’apprendre ce langage et d’agir comme traducteur-channel.

Je n’étais pas entièrement certaine qu’un autre mode plus direct de communication puisse être établi à travers moi en étant un tel Traducteur. Mais j’étais très certainement impatiente d’essayer de gagner l’accès à la Voix de l’Univers en « appelant » en retour, via un long processus de création d’un circuit à l’intérieur de, et peut-être même à travers, l’inconscient profond.

Puisqu'il était clair que ces interactions mettaient en jeu un certain état d’être dont la plupart d'entre nous sommes inconscients et à laquelle peu de nous a accès, je réalisai que cela équivalait à « apprendre le langage » à un niveau de mon être que je ne connaissais pas encore.

Je proposai non seulement d’apprendre ce langage qui n’avait jamais auparavant été étudié de manière systématique, mais je savais aussi que je devais apprendre comment « réguler le degré de fidélité avec la source, comment déterminer quel degré et quel type de fiabilité est appropriée dans des contextes spécifiques d’utilisation, comment recevoir et livrer les traductions, comment trouver de l’aide sur les terminologies, et ainsi de suite. » C’était ça le raisonnement, ou le « dispositif d’état idéologique » que j’établissais comme protocole – l’algorithme – pour le « signal » de retour.

En lisant la littérature sur le channeling, il devint évident que les données les plus respectées et les plus fiables dans l’histoire du channeling provenaient soit d’un instrument de type planche soit avaient été amorcées par un instrument de ce genre. Il était aussi évident que c’était un moyen d’apprendre un nouveau langage dans un endroit intérieur de l’esprit, comme en se branchant dans une matrice de traduction.

Avec ces nouvelles informations à ma disposition concernant la liaison à un esprit, les troubles de personnalités multiples et d’autres états pathologiques, ainsi que le moyen de les gérer efficacement, je réalisai que si mon hypothèse était correcte, je pourrais probablement élever le channeling à un niveau jamais atteint auparavant – en tout cas, très rarement – peut-être une fois tous les mille ans environ.

Mais bien sûr, tout reposait sur une longue période d’ « entraînement » et sur l’application de l’algorithme. Et cela signifiait qu’il y aurait peut-être une très longue période d’utilisation de la planche pour « channeler » non seulement les fragments de mon propre subconscient à travers ses séries de drames, mais aussi peut-être un nombre infini d’esprits désincarnés ayant une fréquence similaire, avant que toutes les « boucles » aient été jouées et gérées et que le réglage du cerveau soit achevé.

En fin de compte, je décidai que même si la seule chose que j’accomplirais en faisant cela était d’avoir un « subconscient propre », nettoyé de toutes ces petites boucles de pensées cachées, ce serait quand même une activité qui en vaudrait la peine. Il ne pouvait qu’être bon de purifier son esprit en guérissant ses fragments de quelque manière qu’ils se manifestent !

La chose importante que j’ai réalisée était de ne pas laisser tomber trop tôt l’utilisation de la planche. Cela aurait été comme supposer d’avoir une bonne maîtrise d’un langage seulement parce qu’on pouvait l’utiliser dans la vie quotidienne. Pour être un vrai traducteur, il faut maîtriser une nouvelle langue à des degrés de raffinement et de subtilité inimaginables. A ce stade, je pensais que j’avais une assez bonne théorie et qu’il était temps de la mettre en pratique, et ainsi, nous avons commencé.

Pendant les premières années, les participants à l’expérience constituaient un petit groupe de personnes, dont la plupart allaient et venaient. Les deux personnes qui faisaient partie de l’expérience en permanence pendant ces années étaient Laura Knight-Jadczyck et « Frank Scott » (un pseudonyme). Encore une fois, la dynamique des interactions sont présentées en détail dans Grâce Fabuleuse.

L’article de Thomas French couvre la plus grande partie de la période d’initiation alchimique dont Laura fît l’expérience après avoir « regardé dans le miroir ». Bien que sa perspective soit celle d’un journaliste qui n’observe que de l’ « extérieur » sans avoir vraiment d’idée sur le processus dont il était témoin, il fît néanmoins la chronique des évènements « changeant l’univers » qui ont suivi ce « test » incluant la rencontre et le mariage spectaculaires d’Ark et de Laura. A partir de là, l’expérience continua avec l’algorithme supplémentaire de l’ « appareil d’état idéologique » d’Ark, soit des capacités de raisonnement ajoutées à la boucle de retour d’affinage du processus de « traduction ».

Les Cassiopéens ont de nombreuses fois fait la remarque que le processus que Laura vivait était celui du « Profil d’un Destin Karmique de Premier Niveau ». Ils ont aussi dit une autre fois que « Ark faisait partie du tableau depuis le début. Tout est éternel, le temps est sélectif. Nous pouvons voir la sélection entière du juke-box à tout « instant ». Quand Ark participa à l’Expérience cassiopéenne pour la première fois, voici le dialogue qui eut lieu :

Q : (A) Ma première question est : Je veux comprendre ce qu’est cette “mission prédestinée”, en quoi consiste-t-elle ?
R : Elle consiste à suivre le chemin auquel tu fais face. … Nous ne te disons pas ce qu’est ta mission prédestinée parce qu’alors elle ne serait plus « prédestinée ».  Tu apprends de tes expériences et en ressentant, tu es au seuil d’une expérience plutôt profonde. … Et au fait, Arkadiusz, la science est en effet des plus spirituelle ! … Il nous semble que vos chemins s’enchevêtrent ! … Des énergies qui se combinent dans la quête de réponses, et le reste tombe en place. …
Q : (L) Une dernière question : vous dites « énergies combinées ». Il y a-t-il une raison pour laquelle cela facilitera notre quête de réponses ?
R : Ames complémentaires.

Etre « au seuil d’une expérience plutôt profonde », c’était peu dire !


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

Contactez l¹administrateur web à cassiopaea.com
Copyright © 1997-2003 Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk. Tous droits réservés. "Cassiopaea, Cassiopaean, Cassiopaeans," est une marque déposée par Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk.
Les lettres adressées à Cassiopaea, à la Quantum Future School, Ark ou Laura, deviennent la propriété de Arkadiusz Jadczyk et Laura Knight-Jadczyk.

La réédition et la rediffusion du contenu de cette page ou d¹une quelconque portion de ce site web sont expressément interdites sans approbation écrite préalable.

You are visitor number .