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Commentaires

Traduction: Ingrid R., Sylvain G.

24 février 2004

Le ciel est en train de tomber : un conte de fée pour enfants de tous âges

L'image du prophète fou sur sa caisse proclamant « la Fin est proche » est probablement bien enracinée chez la plupart d'entre nous, même si les seuls exemples que nous ayons vus de ce cliché proviennent des films ou de la télévision. Combien d'entre nous ont réellement rencontré le prophète du Jugement Dernier ?

Pas beaucoup, à moins que vous ne viviez dans la région des États-Unis surnommée Bible Belt où il est fréquent d'entendre du préchoir l'annonce que la Fin des Temps est proche.

Aujourd'hui, nous aimerions aborder un sujet sérieux d'une façon humoristique. Certains lecteurs nous accusent de ne pas avoir le sens de l'humour, de ne voir que le négatif. Pour prouver que ce n'est pas vrai, nous vous proposons ceci :

Le narrateur : Un jour, P'tit Poussin se trouvait dans les bois lorsqu'un gland tomba sur sa tête. Il fut tellement effrayé qu'il se mit à trembler de tous ses membres. Il tremblait si fort qu'il perdit la moitié de ses plumes.
P'tit Poussin : « Au secours ! Au secours ! Le ciel est en train de tomber ! Il faut que j'aille prévenir le roi ! »
Le narrateur : Alors, pris de panique, il couru pour prévenir le roi. Sur son chemin, il rencontra Poule Maboule.
Poule Maboule : « Ou vas-tu, P'tit Poussin ? »
P'tit Poussin : « Oh ! À l'aide ! Le ciel est en train de tomber ! »
Poule Maboule : « Comment le sais-tu ? »
P'tit Poussin : « Je l'ai vu de mes propres yeux et l'ai entendu de mes propres oreilles, et une partie du ciel est tombée sur ma tête ! »
Poule Maboule : « C'est terrible, vraiment terrible ! Nous ferions mieux de nous dépêcher. » 
Le narrateur : Alors ils coururent tous les deux aussi vite que possible. Peu après, ils rencontrèrent Canard Bavard.
Canard Bavard : « Où allez-vous, P'tit Poussin et Poule Maboule ? »
P'tit Poussin et Poule Maboule : « Le ciel est en train de tomber ! Le ciel est en train de tomber ! Nous allons prévenir le roi ! »
Canard Bavard : « Comment le savez-vous ? »
P'tit Poussin : « Je l'ai vu de mes propres yeux et l'ai entendu de mes propres oreilles, et une partie du ciel est tombée sur ma tête ! »
Canard Bavard : « Oh mon Dieu, mon Dieu ! Nous ferions mieux de courir ! »
Le narrateur : Alors ils coururent ensemble aussi vite que possible. Peu après, ils rencontrèrent Oie Rabat-joie qui marchait au bord de la route.
Oie Rabat-joie : « Salut. Où vous précipitez-vous comme ça ? »
P'tit Poussin : « Nous courons pour sauver nos vies ! »
Poule Maboule : « Le ciel est en train de tomber ! »
Canard Bavard : « Et nous courons prévenir le roi ! »
Oie Rabat-joie : « Comment savez-vous que le ciel est en train de tomber ? »
P'tit Poussin : « Je l'ai vu de mes propres yeux et l'ai entendu de mes propres oreilles, et une partie du ciel est tombée sur ma tête ! »
Oie Rabat-joie : « Bonté divine ! Alors je ferais mieux de courir avec vous. »
Le narrateur : Et, pris de panique, ils coururent tous à travers un champ. Un peu plus tard, ils rencontrèrent Dindon Poltron qui dodelinait de la tête...
Dindon Poltron : « Salut, P'tit Poussin, Poule Maboule, Canard Bavard et Oie Rabat-joie. Où vous précipitez-vous comme ça ? »
P'tit Poussin : « Au secours ! Au secours ! »
Poule Maboule : « Nous courrons pour sauver nos vies ! »
Canard Bavard : « Le ciel est en train tomber ! »
Oie Rabat-joie : « Et nous courrons prévenir le roi ! »
Dindon Poltron : « Comment savez-vous que le ciel est en train de tomber ? »
P'tit Poussin : « Je l'ai vu de mes propres yeux et l'ai entendu de mes propres oreilles, et une partie du ciel est tombée sur ma tête ! »
Dindon Poltron : « Oh mon Dieu ! Je me suis toujours douté que le ciel tomberait un jour ou l'autre. Je ferais mieux de courir avec vous. »
Le narrateur : Alors ils coururent avec toute l'énergie dont ils étaient capables, et rencontrèrent alors Renard Roublard.
Renard Roublard : « Eh Bien, Eh bien, où vous précipitez-vous comme ça par une si belle journée ? »
P'tit Poussin, Poule Maboule, Canard Bavard, Oie Rabat-joie, Dindon Poltron (ensemble) : « Au secours ! Au secours ! Ce n'est pas du tout une belle journée. Le ciel est en train de tomber et nous courrons prévenir le roi ! »
Renard Roublard : « Comment savez-vous que le ciel est en train de tomber ?  »
P'tit Poussin : « Je l'ai vu de mes propres yeux et l'ai entendu de mes propres oreilles, et une partie du ciel est tombée sur ma tête ! »
Renard Roublard : « Je vois. Et bien alors, suivez-moi et je vous conduirai au roi. »
Le narrateur : Alors, Renard Roublard conduisit P'tit Poussin, Poule Maboule, Canard Bavard, Oie Rabat-joie et Dindon Poltron à travers un champ et dans la forêt. Il les conduisit directement dans sa tanière et ils ne virent jamais le roi pour lui dire que le ciel était en train de tomber.

Ainsi les pauvres animaux de la Ferme de P'tit Poussin ont fini dans la tanière de Renard Roublard, qui s'est trouvé là pour tirer avantage de la folie collective faisant suite au coup sur la tête que P'tit Poussin a reçu, un nouveau Pearl Harbor, pourrions-nous dire. Si c'était en fait Renard Roublard qui avait fait tomber le gland sur la tête de P'tit Poussin, l'histoire aurait eu un sens complètement différent, mais ceux qui connaissent Renard Roublard nous assurent que, même s'il est disposé à tirer profit d'une telle tragédie, il ne se donnerait jamais, au grand jamais, la peine de l'organiser lui-même. Nous laisserons les enfants décider eux-mêmes.

Un renard plus rusé pourrait se rendre compte que pour attirer des animaux dans sa tanière, il n'aurait même pas besoin de lancer une pierre sur la tête de P'tit Poussin pour le convaincre que le ciel est en train de tomber ; Il n'aurait qu'à répandre la rumeur qu'un tel événement serait non seulement possible, mais qu'il serait en fait imminent. S'il était suffisamment intelligent, il pourrait accuser les animaux du fait que le ciel est en train de tomber : « Le ciel est en train de tomber parce que vous n'avez pas respecté les lois du Dieu Ciel ! Alors qu'il n'est pas trop tard pour empêcher le ciel de tomber, vous pouvez vous protéger en vous réfugiant dans ma tanière ! Si vous faîtes ce que je dis, alors juste avant que le ciel ne tombe, je vous conduirai rapidement dans un lieu sûr ! »

Après avoir écouté ce sermon du frère Renard Roublard, deux loups, Wolfy Hardi et Rumy Aigri, qui ont des projets bien à eux concernant les animaux, décident de rentrer dans le jeu de Renard Roublard. Ils remarquent que certains animaux ne croient pas que Renard Roublard puisse les sauver, alors Wolfy Hardi et Rumy Aigri persuadent les non-croyants qu'ils peuvent construire un abri pour protéger tous les animaux. Une fois que les animaux ont été séduits par l'idée, les deux leur annoncent combien cela va coûter : la moitié de leur nourriture. Les pauvres animaux sont si inquiets au sujet du ciel qui va tomber qu'il sont d'accord pour payer le prix nécessaire, quel qu'il soit ; et donc Wolfy Hardi et Rumy Aigri se mettent au travail, collectant la nourriture.

Pendant tout ce temps, un peu à l'écart de la basse-cour, se tient Lassie Cassie, le chien de berger. Les autres pensent que Lassie Cassie est bizarre  et idiote car elle n'est pas devenue hystérique à l'idée que le ciel puisse tomber à tout moment. Elle fait ses rondes chaque jour, étudiant les poulets, les dindes, et plus spécialement, les moutons. Elle observe aussi intensément le ciel, cherchant des signes qui indiqueraient qu'il est en train de tomber. Elle suspecte quelque chose car elle a vu Renard Roublard traîner autour de l'arbre le jour où P'tit Poussin s'est pris un coup sur la tête. Elle a aussi remarqué que Wolfy Hardi et Rumy Aigri avaient un comportement étrange.

Un jour, alors qu'elle est sortie s'occuper des moutons, Lassie Cassie aperçoit une traînée dans le ciel, suivie par un bruit d'explosion juste au-delà des arbres. Elle part enquêter. Dans une clairière non loin de là, elle aperçoit de la fumée. S'approchant avec précaution, elle voit Wolfy Hardi et Rumy Aigri qui inspectent le terrain. Ils prennent des notes, examinant un gros rocher qui est tombé du ciel.

« Humm », pense Lassie Cassie. « Des rochers tombent bien du ciel. Mais un rocher aussi gros passerait à travers l'abri construit pour protéger les animaux de la ferme. Il y a anguille sous roche. »

Lassie Cassie décide de suivre Wolfy Hardi et Rumy Aigri cette nuit là alors qu'ils ramènent le paiement en nourriture dans leur cachette. « Je me demande bien pourquoi ils ont besoin de toute cette nourriture », s'interroge-t-elle.

Quand le soleil s'est couché et que les autres animaux sont profondément endormis, les deux loups partent avec leur butin. Ils se dirigent vers les collines environnantes. Cheminant sur des routes sinueuses et grimpant des coteaux escarpés, à bout de souffle, ils transportent la nourriture. Après de nombreuses heures, ils arrivent à une cave et pénètrent à l'intérieur. Lassie Cassie reste cachée un petit peu plus haut de façon à pouvoir les observer. Le temps passe. Finalement, les deux conspirateurs sortent et prennent le chemin du retour vers la ferme. Lassie Cassie décide de pénétrer dans la cave et de voir ce qu'il y a dedans.

La cave est sombre, avec un long passage sinueux qui semble conduire dans les profondeurs de la colline. Lassie Cassie continue. Elle veut résoudre ce mystère.

Quoi ! De la lumière ! Elle n'arrive pas à en croire ses yeux. Très prudemment, Lassie Cassie avance vers la lumière. Enfouie profondément dans la colline, elle découvre un palais souterrain, équipé avec tout le luxe de la basse-cour. Il y a de l'eau courante qui provient d'une rivière souterraine. La nourriture qu'ils ont prise aux animaux est soigneusement stockée dans des conteneurs identifiés par des numéros. Quoi ! Ce ne sont pas juste des nombres, ce sont des dates ! Des années ! Assez pour couvrir les besoins de nombreuses générations de loup !

Se pourrait-il que Wolfy Hardi et Rumy Aigri sachent quelque chose que Renard Roublard ignore ?

Lassie Cassie ne le sait pas, mais ce qu'elle sait en revanche c'est qu'il y a bien davantage à apprendre au sujet de ces rochers qui tombent du ciel. Renard Roublard dit que lorsque le ciel tombera, le monde entier sera détruit. Mais si le monde entier va être détruit, alors pourquoi les deux loups se préparent-ils pour un long séjour souterrain ? Sûrement, si le monde entier venait à être détruit, alors la colline et la cave le serait également.

Non. Quelque chose ne colle pas. Clairement, Wolfy Hardi et Rumy Aigri ne croient pas les histoires de Renard Roublard. Ils utilisent l'hystérie engendrée par Renard Roublard pour leur propre compte.

« Humm », pense Lassie Cassie.

Elle entreprend d'étudier les rochers tombant du ciel. Elle s'en va discuter avec son ami Hibou Scribouillou. Les autres animaux évitent Hibou Scribouillou car il ne perd pas son temps avec les imbéciles. Quand ils viennent à lui pour de l'aide, il y a de bonnes chances qu'il les ignore. Quand il était plus jeune, il a essayé de les aider à apprendre, mais ils disaient toujours : « Pourquoi devons-nous apprendre nous-mêmes ? Tu peux nous donner les réponses ».

Lassie Cassie était différente. Elle adorait venir discuter avec Hibou Scribouillou qui lui donnait des énigmes à résoudre et lui montrait comment trouver les réponses elle-même.

« Hibou Scribouillou, j'ai un problème qu'on ne sera pas trop de deux à résoudre, je pense. Comme c'est une question qui nous concerne tous les deux, je pense que ma demande d'aide est justifiée » Elle raconte ensuite à Hibou Scribouillou tout ce qu'elle a appris.

Hibou Scribouillou l'écoutait attentivement. Quand elle eut terminé, il se mit à osciller d'une patte sur l'autre.

Ensuite il parla.

« Lassie Cassie, tu as eu raison de me faire part de ce problème. Les anciens écrits parlent de ce genre de choses. De nos jours, les autres animaux se moquent et ignorent cette sagesse. Ils préfèrent croire qu'ils seront en sécurité dans la tanière de Renard Roublard ou sous la protection de Wolfy Hardi et Rumy Aigri. Comprendre ce qui se passe nécessitera beaucoup d'étude et de recherche. J'espère que nous avons le temps. » Il donna alors à Lassie Cassie une liste de choses à étudier. Lui-même s'envolerait vers des régions lointaines et apprendrait tout ce qu'il pourrait des Sages Hiboux des autres terres.

Les deux partirent alors. Nous n'avons pas la place ici pour raconter la totalité des aventures merveilleuses et effrayantes de Lassie Cassie et de Hibou Scribouillou alors qu'ils recherchaient, étudiaient et réfléchissaient au sujet des problèmes qui se posaient à eux. Il suffit de dire pour le moment qu'ils ont étudié et encore étudié, parlant aux scientifiques et aux historiens. A la fin de leur voyage, ils avaient découvert qu'il y avait une grande quantité de preuves indiquant que l'histoire suivait des cycles et que la basse-cour et même les terres lointaines étaient soumises à ces pluies de rochers récurrentes provenant du ciel. Pas seulement cela, mais aussi que la venue de ces pluies était accompagnée par de grands changements climatiques.

Après avoir rassemblé tout ce qu'ils avaient appris dans un énorme cahier, ils retournèrent dans la basse-cour pour parler aux animaux.

Ils expliquèrent qu'il était normal que le ciel tombe une fois de temps en temps, mais que cela ne signifiait pas que la basse-cour allait disparaître. Oui, ce serait difficile, mais si les animaux commençaient à se documenter sur les effets produits par les rochers tombant du ciel, ils pourraient se préparer. Le futur n'était pas écrit dans le marbre.

De plus, si les animaux venaient à écouter Renard Roublard, ils seraient tous mangés une fois arrivés dans sa tanière. Lassie Cassie et Hibou Scribouillou racontèrent aux animaux les anciennes histoires oubliées à propos des renards, qu'ils n'étaient pas les amis des animaux, mais étaient des créatures sournoises qui utiliseraient n'importe quelle ruse pour s'attaquer à leurs victimes. Entendant cela, tous les animaux qui avaient projeté d'être sauvés par Renard Roublard commencèrent à hurler et à crier que Lassie Cassie et Hibou Scribouillou étaient des menteurs, qu'ils étaient les agents des rochers provenant du ciel et qu'ils avaient été envoyés pour tester leur foi en Renard Roublard ; et ils s'en allèrent pour raconter à Renard Roublard les problèmes que Cassie et Hibou Scribouillou créaient dans la basse-cour, criant « vous êtes une secte dangereuse » alors qu'ils décampaient.

Lassie Cassie et Hibou Scribouillou continuèrent, parlant aux animaux qui avaient placé leur foi en Wolfy Hardi et Rumy Aigri. Si les animaux écoutaient Wolfy Hardi et Rumy Aigri, disaient-ils, ils seraient tués lorsque l'abri leur tomberait dessus. Les deux loups amassaient la nourriture dans un vaste réseau de tunnels sous la colline, ce qui montrait qu'ils n'avaient eux-mêmes aucune confiance dans l'abri.

« Quelle histoire à dormir debout ! » crièrent ceux qui avaient chèrement payé pour construire l'abri. « Des tunnels sous la colline ! Seul un imbécile pourrait croire à de telles absurdités ! » Et ils filèrent aussitôt avertir Wolfy Hardi et Rumy Aigri au sujet de ces histoires subversives, criant « Vous êtes une secte dangereuse » alors qu'ils décampaient.

Lassie Cassie et Hibou Scribouillou se regardèrent. Ils regardèrent tout le contenu de leur recherche étalé sur le sol à leurs pieds, les faits indiscutables concernant les rochers tombant du ciel. Pourquoi les autres ne les voyaient-ils pas ?

« J'aimerais bien étudier vos découvertes », dit une petite voix toute proche. C'était P'tit Poussin.

Peut-être y avait-il de l'espoir après tout.


26 février 2004

Il y a quelques semaines, l'article suivant du New York Times a attiré notre attention. Sa lecture est intéressante.

de MARCELLE KARP
15 Février 2004 – Les femmes new-yorkaises sont en mal d'histoires d'amour, se lamentait le personnage de Kristin Davis dans « Sex and the City » cette saison.
Et maintenant il semblerait que l'amour romantique n'ait en fait jamais existé.
Selon le Dr Helen Fisher, l'amour romantique n'est pas une émotion, mais un simple besoin biologique aussi peu noble et aussi nécessaire que le sont la faim et le sommeil.
« Les gens vivent pour l'amour, meurent pour l'amour », explique Fisher. « Cette pulsion est si forte, [que vous avez l'impression que] vous ne pouvez la contrôler ! »
« La séduction animale est très rapide, et je pense que le "coup de foudre" est venu de cela », dit Fisher, une anthropologue qui a écrit le best-seller national « The Anatomy of Love » dont la thèse est que la monogamie n'est pas un état naturel.
Mais elle était curieuse de connaître précisément ce qui était à l'origine de l'amour et ce qui le déclenchait : pourquoi tombons-nous amoureux de certaines personnes et pas d'autres ; comment distinguer la différence, scientifiquement, entre la luxure et l'amour ; pourquoi les personnes vivant les premiers feux de l'amour n'arrivent pas à manger ou à dormir, mais disposent malgré tout d'une énergie sans limite – en clair, que se passe-t-il dans le cerveau lorsque nous sommes dans cet état précis.
Alors, elle et son équipe de chercheurs mirent la main sur une technologie dernier cri d'imagerie cérébrale (une machine à Résonance Magnétique Nucléaire fonctionnelle) et montèrent un laboratoire à la State University of New York, à Stonybrook.
Ensuite, ils recrutèrent 10 femmes et sept hommes, âgé de 18 à 24 ans, qui venaient juste de tomber amoureux.
« Je voulais passer au scanner le cerveau des gens fous amoureux pour voir si je pouvais découvrir quelles parties du cerveau devenaient actives lorsque quelqu'un éprouve une passion romantique », dit Fisher. Mais elle faisait aussi attention à gagner progressivement leur confiance - « sinon le [RMN] aurait mesuré la peur à la place de l'amour. »
Certaines de ses découvertes ne furent pas surprenantes.
Les gens amoureux produisent davantage de dopamine, une molécule produite naturellement par le cerveau.
C'est un « stimulant associé à l'allégresse, à une plus grande énergie ainsi qu'à toute les dépendances », explique-t-elle.
Et c'est le catalyseur chimique central et naturel de l'amour romantique – dont l'effet est puissant, euphorique et potentiellement dévastateur en terme de dépendance.
De plus, les scanners du cerveau effectués par Fisher ont révélé que, lorsqu'on leur montrait l'image de leur partenaire amoureux, les sujets ont tous présenté les mêmes caractéristiques : la région de leur cerveau associée aux récompenses est devenue active – mais non les aires associées à l'émotion.
« C'est nouveau », déclare Fisher, qui dit aussi qu'elle et son équipe sont les premiers à découvrir des différences liées au sexe concernant l'amour.
« Chez les hommes, en rapport avec l'amour romantique », dit-elle, « nous avons découvert que l'essentiel de l'activité se produisait dans la région associée aux stimuli visuels et à l'érection du pénis. » En d'autres termes, les hommes ressentent le besoin de faire l'amour avec une urgence encore plus grande qu'à l'accoutumée.
« Chez les femmes », poursuit-elle, « nous avons découvert le rappel de souvenirs. » Ce qui explique la capacité qu'ont les femmes à se souvenir dans les moindres détails de tout ce qui concerne leur partenaire amoureux.
« En gros, lorsque votre meilleure amie vous fait un rapport détaillé d'un rendez-vous particulièrement spectaculaire, c'est parce qu'elle est – ainsi que toutes les femmes – programmée pour le faire.
En termes d'évolution, cela a à voir avec le fait d'observer de près l'objet de son amour – détecter des signes qui rassurent et sécurisent, ainsi que des signaux d'alarme. « Ce système cérébral a évolué dans un but précis – permettre à nos ancêtres de se concentrer sur le processus d'accouplement », dit Fisher qui, à 58 ans, est divorcée et sans enfants.
« Il a évolué sur plus d'un million d'années et il sera encore là dans des millions d'années. » Mais, insiste-t-elle, l'amour n'est définitivement pas une émotion.
« Nous attachons une constellation d'émotions différentes à l'amour, cette pulsion basique pour trouver un partenaire sexuel. Si les choses se passent bien, vous ressentez de l'allégresse. Si les choses vont mal, vous éprouvez un sentiment de désespoir. »
En fait, dit-elle, c'est la raison pour laquelle les gens qui se font larguer éprouvent une réelle douleur. Ses scanners cérébraux montrent que l'état de manque que nous éprouvons à cause de l'amour – ou à cause de la dopamine qui contribue à l'alimenter – est exactement comme l'état de manque dont souffre un drogué. [...]

La plupart des gens seront d'accord pour dire que les humains sont des êtres ne servant que leurs propres intérêts, et de ce fait, les révélations ci-dessus ne sont pas particulièrement surprenantes ou choquantes. En tant qu'êtres au service de nos propres intérêts, nous nous mentons à nous-mêmes tout le temps, et nous nous convainquons que nous ne sommes pas égoïstes et que nous exprimons réellement un « amour » véritable pour autrui. Cependant, demandez à 20 personnes ce qu'elles veulent dire lorsqu'elles déclarent « je t'aime » et vous obtiendrez peut-être 20 réponses différentes. Les réponses seront généralement une réflection de leurs propres besoins plutôt que des besoins du « bénéficiaire » de leur amour. Nous nous disons que nous aimons un autre, alors qu'en fait notre motivation pour dire les mots « je t'aime » résulte d'un besoin. Si nous étions vraiment honnêtes, plutôt que de dire « je t'aime », nous dirions : « Je suis motivé par un besoin inconscient généré physiologiquement de recevoir une dose de produits chimiques. Merci de me la fournir. » Il a été dit que les animaux de compagnie, tels que les chiens, considèrent un besoin comme de l'amour. Peut-être avons-nous plus de choses en commun avec « Médor » qu'on ne pourrait le croire.

Nous avons abordé à maintes reprises (la dernière fois, c'était hier) les différences entre les influences « A » [matérielles] et les influences « B » [ésotériques ou spirituelles] ainsi que leurs définitions. Ces concepts sont tout aussi applicables à notre compréhension de l'amour qu'ils le sont dans les autres compartiments de nos vies. Ce que nous considérons  comme de l'amour est de nature strictement matérielle, physique et chimique. Nous recevons le plaisir chimique de cet amour terre à terre, et ensuite nous nous persuadons qu'il est synonyme de l'amour plus élevé ou « spirituel » dont parle les textes sacrés.

Ce n'est pas surprenant si la question de l'amour est souvent la source de tant de confusion, conduisant à des conséquences inévitables et douloureuses lorsque des relations à long terme avec une autre personne sont fondées sur un tel concept si mal compris de part et d'autre. Si tous, nous comprenions et acceptions la vérité au sujet de l'origine biologique de ce que nous appelons communément « amour », nous nous épargnerions beaucoup de souffrances. L'alcoolique, par exemple, ne souffre pas parce qu'il est désenchanté et que ses rêves ont été brisés, car il n'a jamais projeté dès le départ une image idéalisée de l'amour envers le propriétaire du magasin d'alcool. Pas plus que le drogué ne croit que son revendeur soit son « âme soeur » juste parce qu'il lui fournit de la drogue. Bien sûr, nous ne suggérons pas que la solution à ce problème soit simplement de comprendre que l'amour standard soit une sensation induite par des produits chimiques ; l'objectif est de se débarrasser de la dépendance et du besoin qui en est la cause.

Qu'en est-il alors de l'idée d'« amour véritable » ? Est-ce simplement une autre tromperie à l'égard de soi-même, inventée afin de faciliter et justifier la poursuite du service de soi et de l'acte de se « nourrir » au nom de l'amour. Il semble qu'il existe bien une aspiration humaine vers un idéal d'« amour plus élevé » qui est de nature altruiste, même si la capacité à l'exprimer n'est pas vraiment instinctive ou naturelle. Voici par exemple un passage que l'on a attribué à St Paul :

« L'amour est patient, il est plein de bonté, l'Amour n'est pas envieux ; il ne se vante pas, il ne s'enfle pas d'orgueil, ne fait rien de malhonnête, ne cherche pas ses propres intérêts, ne s'irrite pas, ne pense pas le mal, ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit de la vérité ; il pardonne tout, espère tout et supporte tout.
L'amour ne finira jamais; pas même lorsque les prophéties arriveront à leur terme, que les langues cesseront, et que la connaissance disparaîtra. » (I Corinthiens xiii: 4-8)

L'amour décrit par Paul ne peut être le résultat d'un besoin biologique d'avoir un shoot, car c'est l'antithèse du besoin, quel qu'il soit.

De quoi donc parle Paul exactement ?

Il parle de quelque chose de permanent en nous, la partie éternelle de nous-mêmes avec laquelle nous avons perdu contact. Si nous voulons un tel amour dans ce monde, nous devons le trouver en nous-mêmes. Pour nous aimer nous-mêmes, nous devons nous connaître nous-mêmes. Plus nous en apprendrons sur nous-mêmes, plus nous nous comprendrons, et cela nous permettra en retour de connaître et de comprendre les autres.

Mais qu'est-ce que cela signifie ? Que nous connaissons l'endroit où les gens sont nés, les problèmes qu'ils ont eus avec leurs parents et leur famille quand ils grandissaient, leurs succès et leurs échecs dans la vie, leurs besoins actuels et leurs désirs pour l'avenir ?

En partie. Mais par-dessus tout, nous avons besoin de savoir où ils en sont dans l'évolution de leur conscience, de leur volonté et de leur capacité à FAIRE. Si nous savons où ils en sont dans cette voie, cette compréhension nous permettra de les aimer vraiment, c'est à dire de connaître ce dont ils ont besoin, pour pouvoir, s'ils le demandent, les aider à avancer dans cette voie.

De la même façon, ils ont besoin de savoir où nous en sommes dans notre évolution. Dans ce cas, la relation sera mutuellement profitable. Si l'un ou les deux individus ne connaissent pas vraiment leur partenaire, leur parcours combiné conduira à la destruction mutuelle et assurée de leurs soi individuels. Il semble que ce ne soit que par un partage équilibré et désintéressé de la connaissance – et par la croissance des deux personnes qui en résulte – que l'amour véritable peut naître. C'est la seule forme d'« amour » qui tient compte du principe créateur.

En poursuivant sur la voie de la connaissance de soi, nous arriverons peut-être à connaître et à comprendre la vraie nature de l'« amour » en nous. Nous saurons alors que nous avons touché l'Éternel. C'est là que nous pourrons trouver la foi et l'espoir de poursuivre. Ce n'est pas l'amour qui provient d'une chimie interne, de la montée passagère d'hormones ou d'un désir physique. C'est la force créatrice qui est endormie en chacun de nous, à la fois chemin du retour à la maison et destination du voyage. C'est l'« amour » : toi, moi et l'étoffe de notre existence. Comme le dit Paul :

« Quand ce qui est parfait sera venu, tout ce qui est incomplet disparaîtra. » Ce qui est parfait est l'Amour, qui unit en lui-même l'accomplissement de toutes les vertus, de toutes les prophéties, de tous les mystères et de toute la connaissance.

La distance qui nous reste à parcourir se mesure à la distance en nous qui nous sépare de cet Amour.


Vendredi 27 Février 2004 (signs 408)

[V]ous devez comprendre qu’il y a en chaque homme deux parties complètement séparées, en quelque sorte deux hommes différents. Ce sont : son essence et sa personnalité.   L’essence est JE – c’est notre hérédité, notre type, notre caractère, notre nature.   La personnalité est une chose accidentelle – l’éducation, l’instruction, les opinions – tout ce qui est extérieur. Elle est comme le vêtement que vous portez, votre masque, le résultat de votre éducation ou l’influence de votre entourage, les opinions faites d’informations et de connaissances qui changent chaque jour et s’annulent les unes les autres.  

Aujourd’hui vous êtes convaincu d’une chose, vous y croyez, vous la voulez. Le lendemain sous une autre influence, vos croyances, vos désirs deviennent différents. Tout le matériel qui constitue votre personnalité peut-être modifiée du tout au tout, artificiellement ou accidentellement, par un changement des conditions environnantes, et cela en un rien de temps.

L’essence, elle, ne change pas. Par exemple, j’ai un teint basané et je resterai comme je suis né. Cela appartient à mon type.  

Ici, quand nous parlons de développement et de changement, nous parlons de l’essence. Notre personnalité reste une esclave ; elle peut être modifiée très rapidement, même en une demi-heure. Par exemple, par l’hypnose, on peut changer vos convictions, et cela parce qu’elles vous sont étrangères, parce qu’elles ne sont pas à vous. Tandis que ce qui constitue notre essence est à nous. [...]  

Il s’agit de rétablir ce qui a été perdu et non pas d’acquérir quoi que ce soit de nouveau. C’est là le but du développement. Pour cela, il est indispensable d’apprendre à distinguer l’essence de la personnalité et à les séparer. Quand vous pourrez le faire, vous saurez ce qu’il faut changer et comment. Entre-temps, vous n’avez qu’une possibilité : étudier. Vous êtes faibles, vous êtes dépendants, vous êtes esclaves. Briser tout d’un coup les habitudes accumulées depuis des années est difficile. Plus tard, il vous sera possible de remplacer certaines habitudes par d’autres. Elles seront mécaniques elles aussi. L’homme dépend toujours d’influences extérieures. Seulement, certaines influences sont des entraves, d’autres non.  

Pour commencer, il est nécessaire de préparer des conditions pour le travail. Il y a beaucoup de conditions. Aujourd’hui, vous pouvez seulement observer et rassembler du matériel qui sera utile pour travailler. Au moment même, vous ne pouvez pas distinguer d’où viennent vos manifestations – de l’essence ou de la personnalité. Mais si vous regardez avec soin, après coup, vous pourrez comprendre. Pendant que vous rassemblez du matériel, vous ne pouvez pas le voir. Et cela parce que, d’ordinaire, l’homme ne dispose que d’une attention, dirigée vers ce qu’il est entrain de faire. La pensée ne voit pas les sentiments et vice versa.  

L’observation exige beaucoup de choses. Avant tout la sincérité envers soi-même. Et c’est très difficile. Il est beaucoup plus facile d’être sincère avec un ami. L’homme a peur de voir le mal. Si par hasard, plongeant profondément en lui-même, il voit ce qui est mal en lui, il découvre sa nullité. Nous avons l’habitude de chasser les pensées qui nous concernent, parce que nous avons peur des remords de conscience. La sincérité est comme la clef qui ouvrira la porte d’où une partie peut en voir une autre. Avec la sincérité, l’homme peut regarder une chose en face, et la voir. La sincérité envers soi-même est très difficile, parce qu’une croûte épaisse a recouvert l’essence.[...]

[G. Gurdjieff, d’une lecture aux Etats-Unis, le 29 Mars 1924]

Essence contre personnalité. Parfois, les articles, commentaires et idées présentées sur la page des Signes sont choquants ou perturbants. Nous avons effectivement reçu de nombreux emails  de lecteurs qui déclarent que nous sommes trop négatifs. Nous entendons souvent que nous devrions aussi regarder les bons cotés de la vie, ou que nous devrions avoir le sens de l’humour vis-à-vis de la noirceur du monde. Pour continuer à répondre aux inquiétudes de ces lecteurs, il peut être bénéfique de considérer la différence entre l’essence, et la personnalité.

Si nous lisons un article au sujet d’une personne qui a été enlevée et torturée à cause de la « Guerre contre le terrorisme » engloutissant actuellement notre planète, nous pouvons observer en nous une agitation d’une nature très déplaisante. Par exemple, hier nous avons inclus l’article : « Un détenu canadien veut des réponses d’Ottawa : des officiels syriens, des agents du CSIS posent les mêmes questions : la victime parle de torture » du Globe and Mail :

Muayyed Nureddin, un Canadien qui était détenu dans un centre militaire Syrien a déclaré hier qu’ « une terrible séance de torture l’avait rendu incapable de marcher durant plusieurs jours.
Les autorités Syriennes ont arrêté M. Nureddin, qui est d’origine Iraquienne, le 12 Décembre 2003, alors qu’il retournait au Canada après une visite de deux mois à sa famille à Kirkuk. Il a été gardé en prison durant un mois, a été relâché le 13 janvier, et rapatrié par des officiels du consulat canadien le 14 janvier.
Lors de sa première conférence de presse après son retour, M. Nureddin, 36 ans, révéla qu’il fut forcé de se mettre en sous-vêtements, de se coucher face contre-terre, où il fut aspergé avec de l’eau froide pendant qu’un ventilateur tournait au plafond
« Les officiers n’ont pas aimé mes réponses. On me fit plier les jambes, toujours allongé. Les plantes de mes pieds furent fouettées avec un câble plus d’une douzaine de fois. On m’ordonna de me lever et de l’eau froide fut déversée sur mes pieds. Je dus marcher sur place durant 10 minutes. Puis ils répétèrent le même processus deux fois de plus, » dit M. Nureddin.

Quand il a été renvoyé dans sa cellule, M. Nureddin  raconte qu’on lui a dit qu’il devrait réfléchir à ses réponses et que la prochaine fois qu’il serait interrogé, une forme de torture pire serait utilisée.

Maintenant qu’il est de retour au Canada, Il dit qu’il veut des réponses du gouvernement fédéral au sujet de la situation dans laquelle il s’est retrouvé. Spécifiquement, il dit vouloir savoir si le Service d’Intelligence de Sécurité Canadien est responsable de sa détention et sa torture en Syrie.

Nous pouvons lire cet article et peut-être ressentir une sensation de révulsion et d’horreur, mais la source de cette réponse peut varier. La réponse émotionnelle à cet article peut consister en de la peur. Peut-être nous inquiétons-nous pour nos proches qui vont bientôt voyager. Peut-être craignons-nous pour notre propre sécurité.

Nous pouvons penser que cet article est une tentative, par ceux qui ont un penchant plus politiquement libéral, pour faire des ravages à l’aide de la terreur, en rapportant la torture brutale d’un homme qui affirme n’avoir rien fait de mal. Nous pouvons voir cela comme une justification de plus que la Syrie est un pays du mal qui aime enlever et torturer les gens, et ainsi que ce pays devrait être « démocratisé ». Ou peut-être, nous pouvons simplement justifier et rejeter tout l’article, en faisant porter le blâme d’une telle absurdité sur les « médias libéraux ».

Dans tous les cas, il semble que nous ne pouvons pas complètement faire confiance aux sentiments et pensées qui naissent en nous quand nous sommes confrontés à un aperçu de la réalité – ou une illusion, pour ce sujet. Comment pouvons-nous même être sûrs quelle partie de nous réagit ? Comment pouvons-nous savoir que les pensées que nous avons sont vraiment les nôtres ?

Gurdjieff a écrit sur les deux parties séparées qui sont dans chaque individu : l’essence et la personnalité. En premier lieu, considérons la personnalité. La personnalité est le résultat d’une myriade d’influences qui agissent sur une personne tout au long de sa vie. La personnalité consiste en ces influences de type ‘A’ qui sont absorbées par notre être en vivant tout simplement dans le monde. La façon dont nous avons été élevés par nos parents, combien de parents ont joué un rôle dans notre vie, les conditions économiques et sociales de notre éducation – toutes ces choses affectent notre personnalité. Des systèmes entiers de croyance se créent en nous, basés sur les facteurs présents dans nos années les plus formatrices. Ce pendant, même plus âgés, l’influences de ces facteurs peut ne pas diminuer. On peut déménager dans un nouveau lieu et absorber une partie de la culture locale, tandis que d’autres éléments de la personnalité restent inébranlables.

Ces changements dans la personnalité semblent ne rimer à rien. Les croyances et les désirs peuvent changer et changeront en une nuit. Pour l’individu les expérimentant, tout peut paraître normal – des justifications sans fin peuvent être créées pour renforcer les nouvelles croyances et nouveaux besoins en contradiction directe avec ceux que nous avions la veille. Dans ce cas, Gurdjieff fait remarquer que l’esprit et les sentiments opèrent chacun sans reconnaître l’influence de l’autre.

Un exemple de la nature saugrenue de la personnalité est celui des goûts musicaux d’une personne. Nous décidons que nous aimons un certain genre de musique ‘C’ pour ce que cela nous fait ressentir. Nous décidons aussi qu’un autre genre ‘D’ est terrible, bien que nous n’ayons aucune justification réelle pour en juger. Peut-être sommes-nous sortis un jour avec quelqu’un qui aimait la musique ‘D’ et c’est pourquoi nous en avons une haine irrationnelle après que la relation ce soit terminée sur une mauvaise note. Du point de vue de la personnalité, la musique ‘C’ est bonne et la musique ‘D’ est mauvaise. Puis nous nous faisons peut-être un nouvel ami qui aime un groupe de musique ‘D’ que nous n’avions jamais entendu auparavant. Au fur et à mesure que l’amitié grandit, notre goût pour la musique change de ‘C’ vers ‘D’, et alors c’est la musique ‘C’ que nous allons calomnier inlassablement.

Du point de vue de la pensée, quelqu’un qui a la connaissance de la composition musicale pourrait examiner les deux genres ‘C’ et ‘D’ et conclure qu’il y a vraiment très peu de différences entre les structures musicales sous-jacentes des deux styles. Peut-être que les mêmes cœurs ou rythmes sont utilisés dans les deux cas, et que seules les paroles sont différentes. La personnalité n’est pas capable de traiter réellement cette information. En essence, la personnalité ne peut que réagir d’après les règles « Si ... Alors ... » qui ont été intégrées dans la programmation de l’individu.

Chaque jour sur la page des Signes, nous essayons d’ajouter un peu de perspective aux nouvelles souvent choquantes. L’intention est de fournir une alternative aux nouvelles reconstituées, pasteurisées et préemballées, véhiculées par les médias de masse. Nous croyons que la reconnaissance de ce qu’est le monde extérieur, combiné avec la reconnaissance de ce qu’est le monde intérieur, peut aider dans la tâche de réfréner les influences de type ‘A’ et d’absorber les influences de type ‘B’. Nous croyons qu’il est possible d’arrêter de agir, et de commencer à agir en nous reconquérant nous-mêmes, pour ainsi dire.

A la lumière de cela, Gurdjieff parle de l’essence comme de ce qui est véritablement à nous, cet élément de notre monde intérieur qui peut se développer et changer à travers nos efforts pour travailler sur nous-mêmes. La première étape est d’apprendre à distinguer la personnalité de l’essence.

Peut-être que l’aspect le plus important de la quête pour la reconnaissance de la personnalité et de l’essence est la sincérité envers soi. Voici le sujet du mensonge de retour, une fois de plus. Les mensonges à soi doivent s’arrêter. Il n’y a aucun moyen facile pour accomplir cette tâche. Ni potions magiques, ni méditations, ni chants, ni autre tralala, qui rendront le chemin plus court ou moins douloureux. Cela doit simplement être fait. Si nous voulons voir les effets de la personnalité, nous ne devons pas fuir l’auto-examination.

L’observation exige beaucoup de choses. Avant tout la sincérité envers soi-même. Et c’est très difficile. Il est beaucoup plus facile d’être sincère avec un ami. L’homme a peur de voir le mal. Si par hasard, plongeant profondément en lui-même, il voit ce qui est mal en lui, il découvre sa nullité. Nous avons l’habitude de chasser les pensées qui nous concernent, parce que nous avons peur des remords de conscience. La sincérité est comme la clef qui ouvrira la porte d’où une partie peut en voir une autre. Avec la sincérité, l’homme peut regarder une chose en face, et la voir. La sincérité envers soi-même est très difficile, parce qu’une croûte épaisse a recouvert l’essence.[...]

Et ainsi, chaque jour, nous rassemblons des articles qui soulignent la nature de ce monde - un monde imprégné par l’entropie. Les articles et les commentaires n’ont aucune intention de blesser ou offenser un quelconque pays, un système politique ou une personne. Le monde est tel qu’il est. Nous offrons un miroir. Un commentaire qui inclue un point de vue politique différent n’a pas pour but de provoquer le système établi, mais c’est un outil pour ceux qui travaillent sur eux-mêmes afin considérer de nouvelles possibilités, de voir le monde pour ce qu’il est, et peut-être pour voir l’insignifiance du soi.

En tant qu’individus, nous avons peu d’espoir de changer quoi que ce soit dans cette réalité. En tant que petit groupe, nous n’avons pas le désir de changer quoi que ce soit dans cette réalité. Désirer changer le monde extérieur revient à nier ce qui est. Quand nous parlons d’ailes de papillon, de petits changements pouvant résulter en de grandes mutations dans la réalité, nous ne parlons pas de changer le monde extérieur – nous parlons de la relation de notre monde intérieur au monde extérieur. Le premier pas est de voir la personnalité et ses effets, et ainsi, de rétablir le lien vers son essence. Comme Gurdjieff le présente :

«  Année après année, l’homme endosse nouveaux vêtements, pose sur son visage un nouveau masque. Il faut progressivement enlever tout cela – se libérer, se dénuder soi-même. Tant que l’homme ne s’est pas mis à nu, il ne peut voir. »


Dimanche 29 Février 2004 (signs 410)

Dans un article de ce site web, nous discutons l’idée de responsabilité. Cet article particulier parle de la responsabilité qu’ont les Américains pour les actions de leur gouvernement, mais ce concept s’applique aussi à tous les autres membres de l’espèce humaine. Nous ne voulons pas suggérer qu’une personne ou un groupe peuvent, ou même doivent, faire quoi que ce soit pour CHANGER le statu quo, mais nous suggérons que le principe de responsabilité demeure. Nous parlons d’accepter notre responsabilité envers l’humanité et la nature humaine qui réside en chacun de nous.

Considérez la question de quelle responsabilité vient, s’il y en a une, avec la naissance et la vie dans ce monde. On pourrait dire que la seule chose dont nous sommes réellement responsables dans cette vie c’est nous-mêmes. Il reste ensuite essentiellement à déterminer qui nous sommes, afin de comprendre nos responsabilités. Dans un sens plus large, nous sommes tous des membres de l’espèce humaine. L’appel du service-de-soi qui transparaît dans les actions de gens comme George Bush ou Adolf Hitler, est aussi en nous. C’est la condition humaine. La différence bien sûr est que Bush et Hitler ont pris l’aspect service-de-soi de la nature humaine et l’ont développé à l’extrême.

Il y a bien sûr l’argument qu’il y a différents types d’êtres humains dans l’ensemble de l’espèce humaine, cependant la nature inhérente du service-de-soi ou entropique est à un certain degré un facteur commun à tous. Le choix peut être une variable . Certains peuvent avoir le choix, d’autres non, et d’autres peuvent n’être pas intéressés par avoir le choix.

Si je fais partie d’un groupe qui à un instant donné décide à l’unanimité du cours d’une action, alors, en tant qu’individu et membre du groupe, je suis en partie responsable pour les résultats de la décision du groupe. Si à un moment je réfléchis à ces résultats et que je décide que je ne désire plus suivre le cours de l’action que le groupe et moi-même avons choisie, je dois alors prendre mes responsabilités, et pour ma décision personnelle changer de trajectoire. En même temps, je ne peux pas me décharger d’une certaine forme de responsabilité pour les résultats que la décision du groupe à façonnés. Après tout, ma contribution à la dynamique du groupe a alimenté l’action collective, et aussi dans une certaine mesure les actions des individus.

C’est dans ce sens que nous que nous voulons dire que nous portons la responsabilité pour toute l’humanité.

En tant que membres de l’espèce humaine, il y a quelque chose qui nous unit – nous sommes des êtres au service-de-soi. Cette nature qui a engendré le meurtre par Pol Pot de millions de Cambodgiens, est aussi en nous. Nous ne voulons pas par là suggérer que vous ou moi somme capables de tels génocides, mais nous possédons la même nature essentielle, qui dans le cas de Pol Pot ou des néocons à Washington, a été autorisée à se développer en des logiques – illogiques – extrêmes.

Le bénéfice d’accepter cette responsabilité au sein de notre groupe nommé « humanité » est qu’elle peut agir comme un catalyseur pour nous encourager nous, individus, à changer de trajectoire. Quand nous observons les actions de l’humanité dans leur ensemble, nous voyons un aperçu de cet aspect de notre être qui est entropique, et qui reflète notre monde. Lorsque nous voyons clairement l’horreur de l’orientation destructive du service-de-soi, et lorsque nous acceptons le fait que nous sommes un membre d’un groupe, qui a collectivement contribué à tant de peines et de souffrances dans ce monde, nous pouvons nous résoudre à faire tout notre possible pour « payer nos dettes ». Même si notre seule contribution au groupe est de nous résoudre à changer la nature interne qui nous a mené à l’état où nous sommes. Dans un Univers ouvert aux possibilités infinies, nous ne pouvons préjuger les effets possibles des efforts d’un groupe aussi petit soit-il.

Nous le répétons, nous ne pouvons rien CHANGER, ni qui que ce soit d’autre. La loi du libre-arbitre doit être respectée, mais peut-être qu’aux travers de nos recherches nous trouverons une autre option, et en faisant un choix différent, nous pourrons peut-être fournir une inspiration qui indiquera la route à d’autres chercheurs.

L’article ci-dessous de John Kaminski sert tout à fait  à mettre en relief le commentaire ci-dessus :

Le nouvel Empire du Mal de l'Amérique est devenu ce que furent l’Allemagne Nazie et l’Union Soviétique

Par John Kaminski
skylax@comcast.net
2-28-4

Vous souvenez-vous du Péril Rouge, aussi connue sous le terme de menace Communiste ? Ou du troisième Reich, dont le créateur est devenu l’emblème du mal durant le 20ème siècle ?

La plupart des Américains, et certainement ceux de moins de 30 ans, ne s’en souviennent pas non plus. Diantre, ils ne se souviennent même pas du Vietnam, de Nixon ou des Beatles. Les termes et leurs connotations leur sont complètement étrangers, sauf quand ils sont rencontrés dans les livres historiques. Des millions d’Américains ne se rappellent tout simplement pas ce que l’Amérique représentait – liberté, justice égalité – en en conséquence, ils ne comprennent pas entièrement la réalité effroyable de ce que l’Amérique est devenue.

Il était une fois, au temps d’Elvis et du Houla Hop, quand j’étais gosse, une école où l’on m’a enseigné que lorsque l’Allemagne avait envahi la France, la Pologne et d’autres pays d’Europe, c’était mal, et que les Etats-Unis sacrifièrent près d’un demi-million de leurs propres jeunes pour renverser ces situations au nom de la liberté. Et ceci se produisit par deux fois, en 1916-1918 et en 1941-1945.

Dans le même esprit, je grandis en apprenant que l’annexion de la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie et tous les pays de l’Europe de l’est par l’Union soviétique était une mauvaise action, et que durant les années d’une période appelée Guerre Froide, l’objectif militaire américain était dirigé vers le retournement de cette injuste oppression. Dans les années 50, quand j’étais à l’école élémentaire nous étions habitués à des exercices de routine de Défense Civile, où nous nous cachions sous nos pupitres, prétendant être sur le point d’être atomisés par les Russes. Vraiment !

C’est un monde nouveau à présent. D’une part, la population de la planète a doublé rien qu’en 50 ans. D’autre part, ce sont les Etats-Unis qui balayent maintenant le monde, ramassant tous ces autres pays au nom de la démocratie capitaliste, et racontant des mensonges sur leur motivation à entrer en guerre. Et au lieu de s’élever comme elle l’avait fait par le passé, contre le puissant géant volant la liberté de toutes ces victimes infortunées, la presse américaine l’acclame, le justifie aux noms de plus en plus ambivalents du capitalisme et de la démocratie. Pire, le peuple américain l’applaudit aussi, chose qui n’était jamais arrivée dans l’histoire des E.U. : quand le peuple supporte une guerre qu’il sait basée sur des mensonges.

Bien entendu, la presse américaine l’acclame parce que ce sont les militaires américains qui le font. Même la presse allemande et la presse russe ne le critiquent pas de façon sérieuse. Parce qu’aucun pays ne peut s’opposer à l’Amérique, qui dépense plus dans le militaire que tous les autres pays réunis, et se plaint cependant qu’il faut dépenser plus, même quand ses ponts et ses écoles se désagrègent et que sa base de production a complètement disparu, précipitant son effondrement économique imminent. Pourtant les dépenses militaires augmentent toujours, et les projets de guerre foisonnent comme une tache d’encre maligne s’étendant sur le globe.

L’empire du mal, première menace contre la paix dans le monde, est maintenant les Etats-Unis. Plus de Péril Rouge, plus de Troisième Reich. Maintenant c’est une Guerre de la Terreur menée par le plus grand terroriste de tous – l’Amérique, la nation qui a tué son propre peuple par milliers pour déclencher la Troisième Guerre Mondiale et confisquer tous les champs de pétrole du monde.

Le fusil a à présent changé d’épaule, à l’évidence. Les Etats-Unis assument maintenant le rôle de l’Allemagne nazie et de la Russie soviétique à leur apogée, et combinées. Elle a des troupes prêtes et menaçantes dans 127 pays. Via les mécanismes diaboliques de l’Organisation Mondiale du Commerce et le Fonds Monétaire International, elle a déjà pillé financièrement la plupart des autres pays, volant leur utilité et appauvrissant leurs habitants. Et les nations qui résistent à cette escroquerie comme la Yougoslavie, sont tout simplement envahies et asservies. Les nations qui jouent le jeu comme la Russie ou l’Argentine, sont réduites à la plus abjecte pauvreté avec quelques millionnaires pro-occidentaux qui possèdent tout.

Et malheur à ces nations qui ne jouent pas le jeu, comme l’Iraq. Elles sont effacées et transformées en zone de guerre permanente. Leurs populations sont assassinées dans leur sommeil par des soldats américains débarqués, à qui leur leader cynique a raconté qu’ils allaient dispenser la démocratie, quand ce qu’il vont réellement dispenser est une infinité d’opportunités pour le pillage par des sociétés commerciales politiquement bien connectées.

Et le leader de l’Amérique ment au sujet d’absolument tout. Jamais, à aucun moment de mon histoire personnelle il n’y a eu un instant où un président américain n’ait pas dit la vérité sur quelque chose, ne serait-ce que par accident ; mais ce temps est venu.

Il était une fois, des Américains qui prêchaient la cause de la liberté et de la justice pour tous. C’est en fait écrit dans leur Pacte d’Allégeance. Mais ils n’y adhèrent plus. Après tout, les Américains ont annulé leur Déclaration des Droits, qui les avaient un jour rendus célèbres – et les avaient faits aimer !- tout autour du monde. Maintenant, ils sont craints tout autour du monde. Insultés. Quand les Américains ont lancé leur guerre mondiale contre la terreur – basée sur un évènement traître dans lequel ils tuèrent un grand nombre de leur propre gens – ils ont trahi le monde entier. Ils ont trahi tous les rêves de liberté que quiconque pouvait avoir, ou que ce soit.

Les gens qui l’ont fait, l’ont fait pour quelques milliards de dollars. Pouvez-vous les blâmer ? C’est de l’argent facile que de détruire un pays et de faire porter le chapeau à un autre. Même vous, vous le ferez si vous en avez l’occasion. Les Américains soutiennent ce genre d’idée. C’est le capitalisme dans sa splendeur, contrôlant le marché, faisant de l’argent en vendant des armes, faisant de l’argent sur la reconstruction en impliquant ses amis dans les contrats, sans offres d’appel publiques, bien entendu. Vous perdez donc quelques vies à la peau bazanée. Le monde est surpeuplé, de toute façon. Regardez cela comme une régulation de la population (bien que cela soit un autre sujet, bien plus étendu)

Les choses sont devenues si répugnantes aux États-Unis que le candidat à la présidence de l’opposition libérale dit aux activistes de la paix d’ «en finir ! ». Qu’il n’y aura aucune paix quel que soit le président. Que l’Amérique est unie pour envahir et ravir le monde entier, simplement parce qu’il n’y a personne pour l’arrêter. Ceci est l’Amérique qui fut vénérée et admirée tout autour du monde. Ceci est ce que l’Amérique est devenue quand il n’y eu plus de pouvoir pour la garder honnête. Elle devint malhonnête – et une nation tueuse.

Les peuples outre-atlantique commettent une erreur quand ils disent qu’ils n’ont rien contre les américains, que c’est simplement le gouvernement américain qu’ils abhorrent et craignent.  Ce sont les Américains qui ont permis à ceci de se produire, ce sont eux qui en portent le tort et qui récolteront la tempête due à leur inaction. [...]

Le monde rira cependant le dernier sur l’Amérique, après que ses dirigeants auront fini de sucer les os de sa carcasse financièrement décimée.

Parce que les Américains ont abandonné la défense de la véritable liberté autour du monde, le jour viendra bientôt (plus tôt qu’ils ne le pensent) où ils auront à défendre leur propre liberté contre le monstre qu’ils ont créé par leur propre indifférence égoïste. La bête institutionnelle qui brûle la liberté autour du monde tournera un jour prochain sa mâchoire béante vers l’Amérique , et les Américains, qui ont décidé d’oublier comment défendre la véritable libérté dans le monde, auront nécessairement oublié comment défendre la leur[...]

Et quand le reste du monde viendra réclamer justice contre cette tyrannie meurtrière et cette oppression mondiale que l’Amérique pratique en ce moment, que direz-vous quand il pointera ses pistolets vers vous ? Que vous ne saviez pas ? 


Lundi 1er Mars 2004 (signs 411)

La perfection est l’état de ce qui est sans vice ni défaut. Depuis toujours, l’homme recherche la perfection en toute chose. Le corps parfait, l’esprit parfait, la religion parfaite, la nation parfaite, la voiture parfaite, la famille parfaite, la vie parfaite. Il semble que cette dernière idée, la vie parfaite, soit la plus désirée. Assez souvent, la vie parfaite est définie par une combinaison de plusieurs autres idéaux.

Le rêve américain en est un bon exemple. Nous nous persuadons que nous vivons dans un pays parfait, rempli du meilleur en tout : liberté, démocratie, base-ball, tarte aux pommes – et ensuite nous nous efforçons de remplir nos vie avec des choses qui sont vues comme des signes que nous avons réussi. Nous pensons que si nous avons une place dans un tel pays – complétez avec un conjoint, deux voitures, 2.5 enfants et un bon plan de retraite – nous aurons atteint un certain état de paradis sur terre. Certaines personnes réalisent ce rêve, tandis que d’autres grimpent inlassablement leur vie entière pour atteindre le soi-disant sommet.

Pour ceux qui atteignent le sommet, ils réalisent finalement qu’il y a mieux. Le voisin a une voiture plus chic ou une maison plus grande, et nous décidons que si seulement nous pouvions avoir aussi ces choses-là, alors nous aurions atteint cet insaisissable état de perfection. Bien sûr, ce processus sera et devra se répéter sans fin, puisqu’il y a toujours quelque chose de mieux et de plus grand à acquérir ou réaliser.

Certaines personnes ne se soucient pas de possessions matérielles ; elles se sentent plus concernées par l’après-vie. Réalisant, peut-être, qu’ils ne seront jamais riches, ils décident à la place, que la perfection ne peut être atteinte dans ce monde et ils la recherchent donc dans la prochaine vie. Il n’y a vraiment aucune différence entre le désir de perfection matérielle et religieuse. Dans les deux cas, le but devient quelque chose d’invisible, d’intangible et juste au-dessus de l’horizon. Le but devient le mirage recherché par les habitants assoiffés d’une réalité déserte.

Beaucoup de gens désirent la perfection chez l’autre. Hier, nous avons inclus un article sur un programme de télévision prime time italien :

Les italiens passent sur le billard en prime time à la télé.

Sophie Arie, Rome
The Observer
Dimanche 29 février 2004

Annamaria a toujours été un peu timide. Dans le Bel Paese, où à 69 ans Sophia Loren fait encore tourner les têtes, cette jeune de 20 ans était douloureusement consciente de sa plate poitrine.

Et puis vint cette publicité dans un journal italien proposant une chirurgie plastique gratuite. Seul inconvénient : il fallait le faire avec des caméras, devant plusieurs millions de téléspectateurs. [...]

« Ne t’inquiète pas mon trésor », dit Annamaria juste avant de sombrer sous anesthésie. Plus de trois millions d’estomacs se sentirent retournés quand le chirurgien trancha sa poitrine et farfouilla à l’intérieur avec ses mains gantées et une lampe pour y glisser les implants de silicone à leur place.

Son petit ami, Elis, eut un haut-le-corps quand on dilata de deux tasses la poitrine de sa petite amie. Elle l’avait principalement fait pour lui.

Et il sembla apprécier le geste. « Elle était déjà belle », dit-il, « Mais maintenant elle le sera encore plus. » [...]

Maintenant elle va être parfaite, n’est-ce pas ? Mais attendez, n’était-elle pas parfaite avant ? Est-ce que le véritable amour n’est pas de connaître quelqu’un et de l’accepter tel quel ? Ce qui n’a peut-être pas été montré dans cette émission, c’est la douloureuse période de convalescence qui suit la chirurgie esthétique. Un reportage américain montrait une femme en convalescence après une opération d’élargissement de la poitrine. Elle claquait des dents, tremblait, et se mit à pleurer. Elle raconta que cela faisait mal, et qu’elle avait l’impression qu’un éléphant était assis sur sa poitrine. Pourquoi un partenaire voudrait que son aimée traverse une telle torture ?

Peut-être sentons-nous que nous ne pouvons pas être parfaits, et ainsi nous cherchons quelque chose à perfectionner chez l’autre pour avoir notre « fix ». La facette de l’autre que nous voulons « améliorer » n’est pas nécessairement physique. Dans le but de faire agir, penser, ressentir notre partenaire d’une certaine façon, nous pouvons employer toutes sortes de tactiques – souvent inconscientes – pour essayer de modeler l’autre à l’idée de la perfection qui est devenue notre obsession. De toute évidence, l’implacable poursuite de la perfection peut souvent devenir une dépendance.

Nous pouvons aussi rechercher la perfection de soi. Cette quête peut devenir une dépendance légèrement différente qui peut en fin de compte nous empêcher d’interagir avec ceux qui nous acceptent en fait tels que nous sommes. Le besoin de perfection crée un raz-de -marée de peur, peur de faire ne serait-ce qu’une seule petite erreur. Quand les vagues se fracassent sur nos pensées, toute aptitude à voir est balayée. Nous pouvons être paralysés par la paranoïa. Notre perception de la réalité se biaise de façon à renforcer notre paranoïa.  Cette paranoïa peut nous conduire à être excessivement timide. D’un autre côté, le processus entier peut avoir commencé par la combinaison de la timidité et du besoin obsessionnel de ne jamais faire d’erreur.

Quelle que soit la façon par laquelle notre besoin de perfection se manifeste, nous nous persuadons que cette perfection sera un jour accomplie. Peut-être que ce qui manque c’est la réflexion sur la raison de notre recherche de perfection, ce que la perfection est, et s’il est même possible ou désirable de l’atteindre dans cette réalité. Nous suggérerions que la perfection est symbolique, qu’elle est une illusion qui ne peut jamais être atteinte. Il n’y a rien de mal à entretenir un idéal au-dessus des autres, ou d’avoir un but. Nous pouvons décider que nous en avons assez du principe entropique, et décider de travailler à la place vers la création de quelque chose de vraie valeur pour les autres et nous-mêmes.

Cependant, dans tout ce que nous faisons, il doit y avoir une incertitude. Il doit y avoir du changement, en particulier en nous-mêmes. Pendant que nous travaillons à nous dépouiller de nos illusions et apprenons à voir objectivement, nous ne savons pas ce que l’avenir nous réserve. La perfection implique une hiérarchie rigide. Si nous voulons rechercher la connaissance, nous devons toujours garder à l’esprit que la connaissance implique l’infini, et que l’infini par définition ne peut-être soumis aux limitations ni au contrôle. En désirant toute perfection, nous plaçons essentiellement des limites sur ce qui peut-être atteint ; nous décidons que le chemin que nous empruntons doit prendre une route bien définie pour atteindre l’objectif. En acceptant l’idée d’un univers ouvert, nous acceptons qu’il y a de nombreuses routes vers le but, et que celui-ci n’est peut-être même pas ce que nous pensons, ni où nous le pensons. Et ainsi, le chemin commence en chaque individu. Comment pouvons-nous savoir quelle route prendre si notre vision est brouillée par les illusions, la subjectivité et les mensonges ?

Du point de vue du principe créatif, la perfection est une illusion. Il y a toujours quelque chose de plus à apprendre. Il y a toujours de quoi devenir plus grand. Nous ferons tous des erreurs, et ces erreurs doivent être acceptées et utilisées pour apprendre et grandir.

Nous aussi aux Signes des Temps faisons des erreurs. Peut-être que le lecteur voudra prendre notre discussion sur la perfection avec une pincée de sel...


Mercredi 3 mars 2004 (signs 413)

C’est donc maintenant au tour de la France d’être sous « Alerte Terroriste »

Chantage à la bombe contre rançon d'un mystérieux "groupe AZF"  

PARIS (AFP), le 03-03-2004  

Le gouvernement est en butte à un chantage - sans précédent depuis vingt ans - d'un mystérieux "groupe AZF" qui menace de faire sauter une série de bombes sur les voies ferrées françaises si quatre millions de dollars et un million d'euros ne lui sont pas versés. Une opération de remise de rançon a d'ailleurs échoué lundi près de Montargis (Loiret) pour une erreur de localisation de l'endroit où devait être déposé l'argent, selon les instructions du "groupe AZF", a-t-on appris mercredi de sources proches du dossier. Cette opération manquée avait été précédée d'un échange de messages codés, via les petites annonces de Libération, pour préciser les modalités de remise de la rançon, ajoute-t-on de mêmes sources. A l'appui de ces menaces, révélées mercredi et contenues dans des courriers adressés depuis un mois à l'Elysée et au ministère de l'Intérieur, le "groupe AZF" avait déposé un engin explosif sophistiqué découvert le 21 février par la police, sur ses indications, à une trentaine de km au nord de Limoges, à Folles (Haute-Vienne). Selon le directeur général de la police Michel Gaudin, le gouvernement a "toujours considéré" que la menace "était sérieuse", ajoutant que le "groupe AZF" n'était pas lié "à l'islamisme ou à une filière tchétchène". [...]  

Qualifié de "groupe de pression à caractère terroriste" par le ministère de l'Intérieur, le "groupe AZF" s'est manifesté pour la première fois le 14 décembre 2003 sans proférer de menaces. Dans sa première lettre, il dénonce une "économie dévoyée" ou des "politiciens davantage occupés d'eux-mêmes que de l'Etat". Dans ses dernières lettres, il dit avoir disposé "dix bombes" sur le réseau ferré, munies de dateurs automatiques pouvant provoquer l'explosion à des dates différentes qu'il ne révèlera qu'en cas de versement de la rançon.[...]  

Le dispositif découvert près de Limoges était composé d'une boîte blanche de type "tupperware" de forme ronde et légèrement bombée, d'un mélange classique nitrate-fioul, d'un détonateur élaboré et un système dateur, dispositif "digne d'un artificier, ou à tout le moins d'un élève très doué", a-t-on précisé de sources proches du dossier. La police l'a démonté pour le tester. L'explosion de la bombe a rompu le rail sous lequel elle était placée, projetant les débris à 25 mètres de hauteur.[...]  

Pour les enquêteurs, aucun élément ne permet d'établir un lien entre ce "groupe AZF" et l'explosion de l'usine AZF de Toulouse le 21 septembre 2001 (30 morts).[...]

Un autre groupe qui a par le passé revendiqué des attentats en France est celui des nationalistes corses. Il n’y a eu aucun commentaire de la part des Français s’ils pensaient ou non que les Corses étaient impliqués.

Nous trouvons curieux que la France devienne une cible pour les « terroristes » en ce moment. Ces « terroristes » agissent certainement de manière différente des autres « terroristes » réclamant des rançons. De nos jours, il est plutôt inhabituel pour une organisation sérieuse de terroristes de générer du revenu de cette manière. C’est tout simplement un mauvais pari que de chercher à provoquer et à extorquer de l’argent à un gouvernement. En général, les gouvernements ont de larges ressources à leur disposition, rendant les chances plutôt minces de gagner un tel pari. Les organisations terroristes modernes (la CIA par exemple) obtiennent leurs liquidités grâce au trafic de la drogue, qui fournit une forme de revenus beaucoup plus lucrative et sécurisée.

Alors qui sont ces « terroristes » si particuliers qui menacent la France ? Ils avaient installé leur bombe à Limoges pour montrer aux autorités françaises qu’ils étaient sérieux et avaient les moyens pour concevoir, construire et implanter des engins explosifs assez puissants pour faire sauter des rails. Puis ils ont sorti le grand jeu avec les dix bombes disposées sur les voies ferrées à travers le pays. Il paraît logique de supposer qu’un groupe capable d’installer dix bombes dans dix localisations différentes doit déjà avoir un réseau développé et les appuis financiers pour le supporter. La rançon demandée est alors très probablement une ruse, conçue pour le public, puisque dans l’esprit des gens en général, les « terroristes demandent toujours une rançon.

Le nom du groupe est aussi curieux, AZF. Il n’a aucune signification politique apparente, se référant à l’explosion à Toulouse de l’usine chimique AZF, le 21 septembre 2001. La police ne considère pas l’explosion de Toulouse comme criminelle, elle dit que c’était accidentel. Notons toutefois, qu’elle se produisit 10 jours après « l’attaque » du World Trade Center à New York et au Pentagone.

La France était, bien entendu, une fervente opposante de la guerre de la terreur de Bush, mise en marche par les évènements du 11 Septembre. Cela ne doit cependant pas faire penser que tout le monde en France était contre Bush. Il y a un courant très fort dans la droite de la France qui pense qu’elle devrait avoir des liens étroits avec les États-Unis. Parmi ces figures, nous comptons Nicolas Sarkozy, l’actuel ministre de l’Intérieur, et auto-déclaré candidat à la présidence pour les prochaines élections en 2007. Les diverses agences et forces impliquées dans les investigations de cette menace actuelle sont sous la juridiction de M. Sarkozy.

Le jeu du contre-espionnage international est fait de fumée et de miroirs. Comme nous l’avons vu la semaine dernière, dans les années 80 les E.U. découvrirent que les Russes volaient logiciels et technologies aux Américains. Capitalisant cette information, ils « s’arrangèrent » pour que les Russes dérobent une technologie intentionnellement déficiente pour un oléoduc, technologie qui faillit un peu plus tard, causant une explosion et plusieurs morts. Les Ricains furent assez contents d’eux-mêmes. Pour autre exemple d’une agence montant une opération dans le but de la faire porter par un autre groupe, nous offrons ce compte-rendu du regard intérieur au Mossad de Victor Ostrovsky :

Par tromperie 

Les conducteurs de deux camions transportant des moteurs de l’usine Dassault Brequet pour des Mirage vers un hangar de la Seyne –sur-Mer, ville de la Riviera française près de Toulon, le 5 avril 1979, ne se doutèrent de rien quand un troisième camion les rejoignit  au cours du trajet.
Dans une version moderne du cheval de Troie, [le Mossad] avait caché une équipe de cinq saboteurs israéliens et un physicien nucléaire, tous habillés en civils, dans un grand conteneur de métal, les introduisant dans la zone de sécurité comme une partie du convoi des trois camions. Ils savaient que les gardes étaient toujours plus regardants pour les chargements que pour les dépôts d’équipements.  Ils n’allaient guère en faire plus que juste faire signe au convoi de passer. Du moins, les Israéliens comptaient là-dessus. Le physicien nucléaire avait été envoyé d’Israel pour déterminer où placer précisément les charges sur les noyaux des réacteurs nucléaires, en fabrication depuis des années, pour causer un maximum de dommages.
Un des gardiens en poste était nouveau depuis à peine quelques jours, mais il était arrivé avec des références si parfaites que personne ne le soupçonna d’avoir pris la clé de la baie de stockage où les équipements pour l’Iraq etaient en attente d’être envoyés.
Sur l’avis d’expert du physicien, l’équipe israélienne disposa cinq charges de plastic explosif, positionnées stratégiquement sur le noyau du réacteur.
Alors que les gardiens se tenaient à l’entrée de l’usine, leur attention fut soudainement attirée par des troubles extérieurs dans la rue, où un piéton, une séduisante jeune fille, semblait avoir été renversée par une voiture. Elle ne parut pas être gravement blessée. Ces cordes vocales n’avaient sûrement pas été endommagées à en juger par les obscénités qu’elle criait au conducteur embarrassé.
A ce moment-là, un attroupement observait l’action, incluant les saboteurs qui avaient escaladé une clôture à l’arrière puis marché vers le devant. [...] L’un d’entre eux déclencha calmement et subrepticement un détonateur à main, détruisant 60 % des composants du réacteur, et causant 23millions de dollars de dommages.
Quand les gardes entendirent le bruit sourd derrière eux, ils se précipitèrent vers le hangar ciblé. Pendant ce temps, la voiture de « l’accident » disparut, tandis que les saboteurs et la personne blessée disparaissaient dans diverses rues. [...] Une organisation nommée Groupe des Ecologistes Français, inconnue avant cet épisode revendiqua l’explosion, mais la police française rejeta cette affirmation. Le silence total de la police sur les investigations de ce sabotage entraîna les journaux à imprimer des spéculations sur qui était responsable. France Soir, par exemple, raconta que la police soupçonnait des « extrémistes » de gauche, alors que Le Matin dit que c’était les Palestiniens sur ordre de la Libye ; l’hebdomadaire  Le Point pointa le FBI du doigt.
D’autres accusèrent le Mossad, mais un officiel du gouvernement israélien rejeta l’accusation comme de l’anti-sémitisme.

Le livre de Victor Ostrovsky’s « Par tromperie » raconte ses expériences personnelles en tant qu’agent des services secrets israéliens : le Mossad. Ce livre est une litanie à glacer le sang de la perfidie d’Israel dans ses relations avec ses « amis ». Par exemple : le Mossad refusa de partager des informations critiques au sujet d’une mission suicide planifiée à Beyrouth qui aboutit à la mort de   241 Marines de la paix américains et 58 paras français. Le Mossad refusa aussi de partager sa connaissance du lieu des otages américains qui mena au scandale de l’Iran-Gate. Il y a aussi eu des rapports dans les médias principaux sur des espions israéliens arrêtés aux US. Comme détaillé sur ce site, ces soi-disant espions, se présentant comme des étudiants israéliens en art, sont apparus collecter des informations  sur les « pirates » impliqués dans les attaques du 11 septembre. Toute information qu’ils aient pu obtenir ne fut cependant pas donnée aux services d’intelligence américains. Bien sûr, il est tout à fait possible qu’il y ait plus dans cette affaire particulière que ce qui en a pour l’instant été révélé.

Ostrovsky révèle pourquoi le Mossad n’a pas besoin d’une vaste « équipe » permanente comme les autres agences du renseignement : les membres des communautés juives en Europe, aux E.U. et en Amérique du Sud sont armés et entraînés en secret par le Mossad, en unités « d’auto-défense ».

Ostrovsky était un expert en test d’armes et après avoir été recruté et entraîné par le Mossad, il devint un officier exemplaire avec un bagage qui le rendit impropre à ce travail : une conscience. Ostrovsky se désillusionna de plus en plus au sujet des objectifs et des opérations du Mossad qui, il le sentit, avait bien peu à voir avec la protection d’Israel et des Juifs, et beaucoup plus avec une déstabilisation globale, visant l’avidité et l’enrichissement personnel.


Vendredi 5 mars 2004 (signs 415)

Hier, nous faisions les commentaires suivants :

Notre tâche, ici sur la page des Signes, et sur le site web en général, est de tenter de mettre les pièces de ce puzzle global et historique ensemble, afin que nous et nos lecteurs puissions acquérir une vue plus claire de la nature et de la réalité du monde dans lequel nous vivons. Avec chaque nouvelle pièce que nous avons trouvée, l’image s’est éclaircie et la gravité de ce qu’elle représente est devenue indéniable.

Idéalement, il ne devrait alors y avoir pour nous aucun besoin de « battre le tambour » quotidiennement. Dans un monde idéal, tout le monde serait suffisamment conscient pour voir et accepter les Signes qui sont si évidents autour de nous. Il apparaît cependant que ce n’est pas le cas, et ce n’est guère le moment de prendre nos désirs pour des réalités.

Les gens sont endormis. Le sommeil est REEL. Ce n’est pas le sommeil que nous associons au lit et à la nuit. C’est un sommeil éveillé. [...]
Le point central que nous voulons faire c’est qu’il apparaît que ce n’est pas un jeu, ce n’est pas un exercice. La gravité de la situation est telle que notre existence même est peut-être en péril. Nous réitérons que cela n’est pas issu d’une source unique d’information que nous avons en notre possession, mais plutôt le résultat d’une observation objective du monde dans lequel nous vivons ainsi que des actions et de la nature des personnes qui semblent « tenir la barre ».
Il est temps de se réveiller.

Pour se réveiller, il faut réaliser qu’on est endormi. Pour approfondir la compréhension de ce point central de sommeil éveillé, nous présentons aujourd’hui un essai par A.R. Orage de son livre Exercices et Essais psychologiques.

Sommes-nous éveillés ?
Comment pouvons-nous à n’importe quel moment nous prouver que nous ne sommes pas endormis, en train de rêver ? Les circonstances de la vie sont parfois aussi fantastiques que celles des rêves ; et elles changent avec la même rapidité. Et si nous nous réveillions et découvrions que la vie éveillée était un rêve, et notre sommeil et nos rêves actuels seulement des rêves dans le rêve ?
Il y a une doctrine traditionnelle, en général associée à la religion, mais qui envahit de tout temps la grande littérature, que notre état de veille actuel n’est pas du tout celui d’être réellement éveillé. Ce n’est certes pas un sommeil de nuit, ni l’ordinaire somnambulisme ; mais c’est, d’après la tradition, une forme particulière de sommeil, comparable à une transe hypnotique dans laquelle il n’y a cependant pas d’hypnotiseur mais seulement de la suggestion, ou de l’autosuggestion. Dans un premier temps, depuis le moment de notre naissance et avant, nous sommes sous la suggestion que nous ne sommes pas entièrement éveillés ; et il est universellement suggéré à notre conscience que nous devons rêver le rêve de ce monde – comme nos parents et nos amis le font. Il est notoire que les jeunes enfants trouvent difficile de distinguer cette fantaisie, leurs autres rêveries pour ainsi dire, du rêve que leurs parents vivent. Plus tard dans l’enfance, quand la suggestion d’origine s’est retirée, l’autosuggestion se maintient dans un état plus ou moins continu. Nos amis, nos voisins, et tous les objets que nous percevons agissent comme des suggestions oniriques soporifiques. Nous ne nous frottons plus les yeux comme dans notre prime enfance en doutant de la réalité de ce monde. Nous rêvons, mais  nous ne doutons plus que nous sommes éveillés. [...]
Naturellement c’est difficile de nous convaincre que nous sommes endormis. Une personne qui dort, au milieu d’un rêve, ne peut généralement pas se réveiller elle-même. Le rêve peut être si déplaisant qu’il la réveille ; ou elle se réveille naturellement ; ou on peut la secouer jusqu’à l’éveil. Il est très rare de pouvoir se réveiller volontairement. C’est d’autant plus difficile de se réveiller d’un sommeil hypnotique. Et s’il est ardu de se réveiller de son propre voeu de ces états de sommeil relativement légers, nous pouvons imaginer la difficulté de se réveiller volontairement du profond sommeil et du rêve de notre état d’éveil.
Mais comment pouvons-nous nous convaincre que nous sommes réellement dans une forme de sommeil quand, ainsi qu’il nous apparaît, nous sommes vraiment éveillés ? En comparant nos deux principaux états de conscience connus et en observant leurs saisissants points communs. Quelles sont par exemples les particularités de notre sommeil ordinaire que nous connaissons par le souvenir de nos rêves ? Le rêve se produit, c’est-à-dire que nous ne le provoquons pas de façon délibérée, pas plus que nous ne créons ou inventons les personnes et les évènements que nous rencontrons chaque jour.
Un autre élément commun de nos modes endormis et éveillés est la variabilité de notre conduite. Nous sommes parfois horrifiés, parfois satisfaits de nous souvenir de notre comportement dans une situation rêvée. C’est vrai que quelle qu’ait été notre conduite, humiliante ou flatteuse à l’égard de notre fierté, nous n’aurions pas pu la changer. Notre trouble ou notre contentement sont uniquement à mettre au compte de la révélation présumée de notre moi inconscient. Mais comment en fin de compte, est-ce que ces faits diffèrent de ceux de nos rêves éveillés ? Dans ces rêves éveillés nous sommes aussi désolés ou ravis, pas de façon préméditée, mais parce que cela arrive ; et notre regret ou notre satisfaction est également contingente à l’effet que l’épisode a sur notre orgueil. Mais pouvons-nous dire sincèrement, à l’avance, que quoiqu’il arrive, nous nous comporteront de telle et telle manière et pas autrement. Ne sommes-nous pas soumis à la suggestion du moment et susceptibles d’être détournés de notre résolution par la colère, la cupidité, l’enthousiasme ? Comme dans le rêve du sommeil, notre vie éveillée nous prend toujours par surprise, et nous nous comportons constamment comme nous n’aurions jamais imaginé le faire. Rétrospectivement, nous ne pouvons pas non plus dire sincèrement que nous aurions pu faire mieux ou pire dans la situation de la veille. Si cela se répétait exactement, sans aucun doute nous le pourrions. Mais en considérant comment et quand cela s’est passé, avec nous comme nous l’étions à ce moment-là, cela ne pourrait pas avoir été différent de n’importe quel rêve que nous avons eu.
Une examination sérieuse du parallèle entre les deux états de sommeil et de veille révèle de nombreuses autres similarités. Seule une de plus nécessite d’être mentionnée ici – la ressemblance de notre mémoire vis à vis de l’expérience de ces deux états. C’est vrai que nous conservonc de notre vie éveillée un souvenir plus ou moins continu, alors que nous gardons de notre vie onirique une série de souvenirs discontinus. Mais en dehors de cette différence spécifique, notre faculté mnémonique effective apparaît se comporter de la même manière relativement aux deux formes de l’expérience. Nous savons combien il est difficile de se rappeler volontairement un rêve de la nuit précédente ; le rêve était impressionnant, et nous avions tous ses détails à l’esprit au réveil, mais en un instant, la totalité avait disparu sans laisser de traces. Le souvenir de la vie de la veille n’est pas si infidèle ou capricieux par rapports aux évènements principaux, mais où sont aujourd’hui les vivants détails d’hier ? Nous avons clairement vu mille et un objets, nous leur avons même prêté attention.  Nous avons écouté des conversations, nous avons parlé, nous avons vu des hommes et des choses dans la rue, nous avons lu des livres ou des journaux, nous avons lu et écrit des lettres, nous avons mangé et bu, et été ou fait une quantité innombrable d’objets et d’action. Ceci se passait seulement hier, le vivant rêve éveillé d’hier. Combien de ces détails nous reste-il en mémoire aujourd’hui ; ou de combien pourrions-nous nous souvenir en faisant un effort ? Aussi complètement que nos rêves de la nuit, la masse de nos rêves éveillés d’hier sombre dans l’oubli de notre inconscience.
On pourrait craindre qu’il y a quelque chose de morbide dans les spéculations précédentes ; et qu’un effort pour voir notre vie éveillée seulement comme une forme de sommeil doit diminuer son importance pour nous et la notre pour elle. Mais cette attitude envers un fait possible et probable est elle même morbidement timide. La vérité est que, de même que dans les rêves de nuit le premier symptôme du réveil est de soupçonner que l’on dort, le premier symptôme d’éveil de notre état de veille – le deuxième éveil dans la religion – est de soupçonner que notre état présent d’éveil est aussi le rêve. Etre conscient que nous ne sommes que partiellement éveillés est la première condition pour devenir et nous rendre plus complètement éveillés.

En effet, l’éveil n’est pas un processus qui peut se produire en une nuit. Réaliser que nous sommes endormis d’un point de vue intellectuel est certes utile, mais cette connaissance n’est pas la destination finale en elle-même. Pour être complètement éveillé, des « chocs » sont nécessaires. Quand nous dormons la nuit, une douce musique ne pourrait pas nous réveiller mais une fanfare le pourrait certainement. En se réveillant si brusquement, nous ne nous sentirions pas à notre aise. Mais il est possible, et même probable, de se rendormir.

En conséquence, du travail sur soi est nécessaire. Le sommeil éveillé consiste en une myriade de programmes, de réactions inconscientes qui pousse à réagir au lieu d’agir. En nous purifiant de nos influences ‘A’ du sommeil éveillé, nous commenceront à nous voir plus objectivement. Coïncidant avec cette purification intérieure, nous allons commencer à voir le monde extérieur plus objectivement. Le sommeil éveillé est la poussière, la saleté et les traces de doigts sur la lentille de la perception d’un individu. Tant que la lentille n’est pas nettoyée, on ne pourra pas faire la mise au point sur les Signes.

D’un autre coté, si on commence à travailler sur soi, les informations telles que celles qui sont présentées sur la page des Signes peut agir comme un mécanisme de chocs sur soi. Lire simplement les nouvelles et les commentaires associés ne nettoiera pas la lentille par miracle – mais cela peut fournir un point de référence auquel le lecteur peut comparer ses propres perceptions. Cette comparaison peut fournir à l’individu un aperçu de ses travers personnels, ses programmes émotionnels, et le reste des influences ‘A’ contre lesquelles nous devons tous batailler.

Naturellement, le chemin ne s’arrête pas tout net. Si nous devons représenter et vivre le concept de la véritable création, notre apprentissage et notre développement ne peuvent s’arrêter. Nous pourrions nous éveiller de notre sommeil de veille, mais cela ne suffit pas de s’asseoir, se frotter les yeux, bailler, et ensuite se rendormir. C’est pourquoi, penser que nous sommes réveillés quand nous ne le sommes pas peut devenir un réel obstacle. Un moment d’éveil ou de vision – ou même une centaine de milliers de moments – ne signifie pas que notre travail est terminé.

Alors que l’état du monde extérieur s’assombrit de plus en plus, mettant possiblement notre existence même en péril, nous avons chacun une opportunité personnelle d’utiliser les chocs fournis pour croître.

Il est temps de se réveiller.


Lundi 8 mars 2004 (signs 418)

La science est quelque chose d’amusant. Dans son nouvel article Jupiter, Nostradamus, Edgar Cayce, et le Retour des Mongols, Laura Knight-Jadczyk écrit sur la bande bleue récemment remarquée autour de Jupiter :

Cela nous amène à considérer maintenant : qu'est-ce qui pourrait bien causer cette énorme bande bleue ? Je voudrais attirer l'attention du lecteur sur un extrait de mon article Picknett and Prince on the Cassiopaeans (Picknett et Prince sur les Cassiopéens) Cela peut fournir quelques indices nécessaires pour répondre à cette question:

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Picknett et Prince :  [Les Cassiopéens déclarent que ] le gaz dominant dans les atmosphères de Jupiter et de Saturne est l'ammoniac : Les deux sont constituées à 99 pour cent d'hydrogène et d'hélium. Jupiter a une quantité minuscule (une fraction d'un pour cent) d'ammoniac.

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Laura répond : P et P déclarent avec assurance que la composition tant de Saturne que de Jupiter est " de 99 pour cent d'hydrogène et d'hélium."

Tout d'abord, quand les astronomes parlent de la composition de la planète entière, ils disent "On croit que...." et ensuite, parfois ils donnent les raisons pour lesquelles ils croient ainsi et parfois non. Deuxièmement, la composition de la planète entière diffère de la composition de l'atmosphère. Troisièmement, la composition des régions supérieures de l'atmosphère peut être complètement différente de la composition des régions inférieures. Quatrièmement, concernant des "avis experts" sur la composition des planètes, voici une sélection; faites tourner la roue et choisissez-en un :

Avis 1 Jupiter, d'autre part, peut bien être liquide partout, bien qu'il puisse avoir un petit noyau solide (disons jusqu'à 15 fois la masse de Terre!) d'éléments plus lourds comme le fer et le silicium s'étendant jusqu'à peut-être 15 % de son rayon.

Avis 2   4 % de la masse de la planète sont dans un noyau intérieur rocheux.

Avis 3. Le noyau d'une planète est sa partie centrale, sphérique. Il peut être divisé en deux régions : la région intérieure est faite d'un mélange de nickel, de fer et de soufre, tandis que la partie externe est faite de silicates. La composition du noyau de Jupiter ressemble à la composition de la Terre dans l'ensemble.

Avis 4 : Jupiter a une rotation rapide et un grand noyau hydrogène métallique

Avis 5 : Au centre de la planète il peut y avoir un noyau de matériel rocheux se massant autour de 10 à 15 fois celui de la Terre.

Avis 6 : On croit que Jupiter a un petit noyau rocheux, mais c’est surtout une boule géante d'hydrogène liquide et de gaz.

Avis 7 : Selon une théorie formulée en 1958, l'intérieur de Jupiter inclut un grand noyau d'hydrogène métallique.

Avis 8 : Une forte concentration de masse est placée dans le centre, ou le noyau; on pense qu'il est composé de roche et de glace contenant des composés de métaux, d'oxygène, de silicium et d'éléments volatils lourds.

Maintenant que vous avez fait une sélection, vous pouvez écrire un livre et déclamer votre "avis expert" comme étant le seul correct comme Picknett et le Prince l'ont fait.

Il semble y avoir de nombreux scientifiques et experts à « l’esprit scientifique » qui sont convaincus d’avoir toutes les réponses. Malheureusement, il semble que nombre de leurs réponses sont basées sur un manque de recherche sévère. On pourrait dire que les diverses sciences, dans leurs formes généralement acceptées de nos jours, relèvent plus de la religion que de la science. En fait, si notre monde contenait autant d’experts si brillants, les découvertes à faire trembler la terre seraient monnaie courante – cependant cela ne paraît pas être le cas.

Au travers de l’histoire, il y a eu très peu de grands penseurs qui aient contribué aux diverses branches de la science avec de profondes idées. Certains furent brûlés sur le bûcher pour leurs vues ; d’autres furent tout simplement ignorés par leurs pairs. Il, semble y avoir une tendance parmi les scientifiques – et parmi ceux qui les citent – à vouloir suivre la ligne du parti. Comme les fondamentalistes religieux, ils veulent simplement réciter les vers acceptables de la bible de leur choix – et ils veulent que tout le monde fasse de même. Faire tanguer le bateau est considéré comme un suicide professionnel.

Dans une discussion récente à QFS, le Professeur Arkadiusz Jadczyk remarquait :

Avant tout, il devrait être remarqué que beaucoup des grandes contributions à la science ont été considérées ainsi seulement à titre posthume. Pourquoi ? Parce que beaucoup de personnes n’étaient pas prêtes à accepter une nouvelle vérité révolutionnaire. Quelle conclusion en tirer ? La conclusion est que tout scientifique, quel que soit son age, peut avoir grandement contribué à la science, mais la science ne le sait pas encore, elle n’est pas encore prête.

Maintenant, que dire d’Alex Mueller, qui reçut le Prix Nobel en 1987 pour avoir découvert la superconductivité à haute température ?

Par SIMON ROMAN
The Scientist
1[25]:12, Nov. 16, 1987

Il y a une paire d’années, deux éminents scientifiques réalisèrent une expérience.

Rien d’inhabituel, pourriez-vous penser. Repensez-y ; quand est-ce que des éminents scientifiques de votre connaissance ont pour la dernière fois réalisé une expérience personnelle ? Allez dites-le, quand ?  

Ces excentriques procédèrent de façon étrange. Ils ne semblent pas avoir débattu pour savoir si ce qu’ils proposaient était respectable en termes Popperiens, ou uniquement d’après ceux de Feyerabend. Non – Ils ont simplement fait l’expérience.   Ils n’ont pas pu passer des heures dans la bibliothèque à chercher dans le savoir et les théories établis, car n’importe quel jeune diplômé de chimie ou physicien des matériaux leur aurait dit quoi en attendre. Non, ils ignorèrent la bibliothèque, quittèrent leur bureau, entrèrent dans leur laboratoire et réalisèrent une expérience. Une expérience très stupide ; un non-diplômé leur aurait dit qu’ils allaient mesurer la conductivité d’un isolant, ou au mieux d’un semi-conducteur. Comme prévu, cela donna un résultat très stupide : des signes de supraconductivité dans une céramique à une température bien trop élevée. Je me réfère bien évidemment, à K. Alex Müller et J. Georges Bednorz, les gagnants du Prix Nobel de Physique de 1987.    

Leurs résultats montrent que nous devons jeter notre théorie de la supraconductivité et quelques-unes de nos théories de liaisons des solides. Ils appellent aussi à remettre en questions nos hypothèses sur la structure de la science.  

L’une d’entre-elles est que des scientifiques sont assis dans des bureaux et des bibliothèques, à penser, tandis que les étudiants en recherche et les techniciens font le sale boulot. Les étudiants et les techniciens manquent souvent d’expérience ou de compréhension pour voir des anomalies mineures et des effets intrigants lorsqu’ils se présentent. Et ceux qui ne peuvent pas voir ce qui vaut la peine d’être trouvé ne vont probablement pas trouver ce qui vaut la peine d’être cherché. De nombreuses pistes prometteuses passent probablement inaperçues et ne sont jamais rapportées.  

Très peu de science importante n’est jamais sortie des bureaux, avec l’exception du Bureau Suisse des brevets. Comme pour les bibliothèques, ils sont loin du berceau de l’innovation, étant en fait le tombeau des idées mortes.   Cette découverte est aussi venue de Suisse. Il y a probablement des raisons culturelles pour cela. Cela n’aurait sûrement pas pu venir du voisinage de l’Autriche. Pensez à un scientifique autrichien connu. Freud ? Il y a peu de scientifique au sujet de Freud. Lorenz ? Oui, mais ses vues sont maintenant dépassées. Schrödinger ? Oui il apparaît sur un billet autrichien – lui à l’équation omnipotente, lui à l’équation qui souffrait du léger défaut qu’elle était insoluble dans presque tous les cas d’intérêt matériels. Ceci est la science des bureaux, et les Autrichiens que je connais sont convaincus que la place des scientifiques est dans les bureaux, de préférences dans des rôles managériaux, mais sûrement en dehors d’expériences désordonnées. [...]    

Donc la normalité doit être restaurée. L’est-elle ? Est-ce que nous comprenons la science basique d’un feu de bois ? Nous connaissons son exploitation et sa technologie depuis des millénaires, mais notre entendement de la chimie basique de la combustion n’est en aucun cas complet.  Jusqu’ici l’humanité a toujours été assez sage pour exploiter les effets qu’elle ne comprenait pas. Ce qui est bien, car l’espèce serait morte de soif bien avant d’avoir eu une compréhension adéquate de l’état liquide. La découverte d’IBM, à la lumière du savoir disponible, fut le résultat d’une expérience tout à fait folle.  Ce qui nous conduit à penser, en dépit de Popper, que nous ne sommes pas prêts de révolutionner notre connaissance en formant et testant des hypothèses ancrées dans la théorie actuelle. [...]  

Les idées présentées au sujet du flot principal de la science s’applique aussi à notre recherche individuelle. Quand on travaille sur soi, il n’est pas suffisant de lire ce qu’un autre a fait. Ce n’est pas suffisant de manipuler des idées à un niveau strictement intellectuel. On doit faire. Naturellement, il peut y avoir une phase préparatoire. Le physicien, le chimiste, ou le biologiste ne peut pas apprendre son métier en une nuit. En fait, des années d’étude et de dur labeur sont nécessaires. Mais à un moment ou à un autre, l’étudiant doit obtenir son diplôme. Nous aussi nous devons passer notre diplôme et commencer individuellement notre recherche.

La recherche peut prendre plusieurs formes. Souvent, de la recherche est nécessaire pour préparer une histoire ou un commentaire de la page des Signes. Les clés pour comprendre ce qui arrive en ce moment sur la planète peuvent être cachées dans le passé. En ce sens, plusieurs bibliothèques peuvent se révéler utiles – mais en fin de compte, toutes les sources doivent être vérifiées. Nous devons alors de même vérifier les sources de nos programmes internes individuels. Données externes, expérimentation, et comparaison des résultats peuvent être plutôt utiles dans une telle tentative. Cependant, en dernier recours, nul autre ne peut conduire ces expériences à notre place. Les programmations sociales et culturelles doit être identifiées et neutralisées. La peur de travailler contre la graine de cette réalité ne doit pas nous arrêter. La volonté de faire et de continuer à faire, face à toute résistance, doit être cultivée.

Si nous comprenons certaines vérités seulement au niveau intellectuel nous deviendrons une bibliothèque : loin du berceau de l’innovation ; le tombeau des idées.

Dans l’article ci-dessus, Roman écrit :

Donc, la normalité doit être restaurée. L’est-elle ? Est-ce que nous comprenons la science basique d’un feu de bois ? Nous connaissons son exploitation et sa technologie depuis des millénaires, mais notre entendement de la chimie basique de la combustion n’est en aucun cas complet.

Similairement, il est assez clair qu’en tant qu’espèce, les humains ont été des machines fonctionnelles durant des millénaires. Nous naissons, nous vivons, nous mourrons. Mais pouvons-nous dire que nous sommes réellement conscients ? Il est évident que nous sommes tous fonctionnels dans un sens physique et mental – mais sommes nous pleinement conscients de ce que nous faisons et pourquoi ? Sommes-nous à la barre, guidant notre vaisseau corporel dans les eaux de la réalité ? Ou bien sommes-nous affalés sur la chaise du capitaine, saouls comme des barriques et complètement inconscients de la tempête qui fait rage et qui ébranle notre vaisseau de part et d’autre ?  Peut-être que c’est cette science de la conscience, cette science d’être, qui doit être recherchée. Nous découvrirons peut-être en même temps quelque chose sur la science extérieure.

Quel que soit le type de recherche que nous conduisons, les anciennes idées doivent être examinées dans une lumière différente. Il y a pléthore de religions et de sciences pour ceux qui ont besoin de la hiérarchie, de la structure et de l’entropie. Créer, innover, nécessite quelque chose de complètement neuf.

"[N]ous ne sommes pas prêts de révolutionner notre connaissance  en formant et testant des hypothèses ancrées dans la théorie actuelle. "

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Mercredi 10 mars 2004 (signs 420)

Voilà maintenant plusieurs décennies que les principales religions ont accusé un certain déclin dans le nombre de croyants occupant les bancs des églises. On a suggéré que c’était dû à un réveil graduel d’au moins une partie de l’humanité, au sentiment de culpabilité et aux contradictions inhérentes sur lesquelles les religions les plus institutionnalisées sont fondées. Dans le même temps, il est suggéré que le « réveil » de l’humanité, ou d’une partie, représente une étape de développement dans l’évolution de notre espèce. Quelles qu’en soient les raisons, il apparaît que la tendance à s’écarter de la foi aveugle a été anticipée bien avant son apparition, et qu’un nouveau genre de religion a été créée, dans laquelle les désenchantés ont été cloisonnés.

Tout le potentiel du mouvement du Nouvel Age à fournir des réponses réelles et sensées aux questions fondamentales de notre existence a été rapidement co-opté par certains groupes gouvernementaux. Quand de nouvelles théories et idées sur tout, du sens de la vie aux OVNIs, se sont répandues, des artistes de la désinformation ont délibérément entretenu les croyances et « le droit au salut », corrompant ainsi toute possibilité pour des honnêtes chercheurs de ne jamais trouver la vérité.

En réplique au désir authentique des chercheurs de vérité de FAIRE quelque chose face à ce qu’ils VOIent dans le monde, les doctrines du Nouvel Age prétendent que nous pouvons « changer le monde ». D’après ces groupes, si nous nous concentrons tous à envoyer simplement « de l’amour et de la lumière » à notre planète, nous pouvons même créer « le paradis sur terre ». Une autre suggestion légèrement différente mais tout aussi ridicule, est que nous devrions faire confiance à nos « frères des l’espace », lesquels se révèleront bientôt. La propagation subtile de vérité intelligemment enveloppée de mensonges est l’empreinte du COINTELPRO.

En nous approchant de la compréhension de la nature entropique de ce monde, nous pouvons aisément être découragés en réalisant qu’il y a pas grand chose de faisable pour l’arrêter. Ceci est une réponse naturelle et est essentiel pour notre motivation dans notre quête pour découvrir la vérité. Le stratagème le plus sournois utilisé pour dissuader ceux qui ont « le goût des choses qui sont vraies », est de suggérer qu’une réponse négative à ce que nous voyons dans le monde est uniquement le reflet d’un problème à  l’intérieur de l’individu. La corruption de cette réponse naturelle est même plus perverse via la croyance que voir du négatif perpétue le négatif.  Ces deux tactiques relèvent d’une entorse subtile de la vérité. Même si nous pouvons être séduits par ce monde et les illusions qu’il produit, il est possible de se réveiller de ce rêve. Mais seulement si on a le véritable désir de s’éveiller.

La vérité toute simple est alors qu’il n’y a rien que vous puissiez faire pour l’état de ce monde, car le monde n’a pas besoin d’être réparé. Tout comme le lion n’a pas « tort » quand il dévore le bébé impala, il n’y a rien de « mal » avec la nature entropique du service de soi de notre monde et des nombreuses personnes y vivant. Laissez-nous demander ceci à nos lecteurs : si vous entrez dans la maison d’un autre, et qu’après un certain temps vous commencez à réaliser que vous n’aimez pas le décor, est-ce que vous vous mettez à arracher le papier peint et à réarranger le mobilier ? Ce monde n’est pas le nôtre. Ce n’est pas à nous de juger les besoins du monde ou de qui que ce soit. La seule personne que chacun d’entre nous a le droit, ou plutôt l’espoir de changer, c’est nous-mêmes.

Ainsi, bien que nous ne puissions pas changer le monde, nous pouvons faire quelque chose sur notre propre état. Premièrement, nous devons nous débarrasser de cette paresse qui nous conduit à continuellement nous défausser de notre responsabilité vis-à-vis de notre existence. Comme nous le demandions hier, qu’est –ce qui est important dans notre existence ? Qui en est responsable ? Etes-vous en vie pour prendre tout ce qui est possible de la vie sans rien contribuer en retour ? Une existence consciente peut-être un poids comme un cadeau. Cela dépend de votre attitude à son égard. Si la conscience de soi vous conduit à prendre et nourrir seulement le soi, et si le monde entier fait la même chose, alors notre destruction collective est assurée. Si vous utilisez votre conscience pour découvrir votre potentiel de créativité, pour donner quelque chose au monde plutôt que de prendre sans fin, il y a peut-être de l’espoir. Alors que pouvez-vous faire, que pouvez-vous donner ? Comme c’est si souvent dans le cas avec la vérité, c’est très simple. Vous pouvez vous résoudre à vous réveiller. Ne rien laisser vous arrêter dans votre quête pour tenir et faire face à la vérité de la réalité, avec courage et foi. Vous pouvez vous engager à mettre toute la force de votre conscience et de votre volonté pour face à la réalité objective. A poursuivre impitoyablement votre quête personnelle pour la connaissance et la vérité. Ceci est tout ce que la vie vous demande. Maintenant, à vous de décider si vous pouvez le faire.


Vendredi 12 mars 2004 (signs 422)

Nous avons fréquemment commenté l’idée que la réalité dans laquelle l’homme réside est une illusion ou un monde rêvé. Nous affirmons souvent que notre état par défaut est d’être endormi. Pour aider à éclaircir notre point de vue, nous considérons aujourd’hui quelques exemples plus spécifiques de ce sommeil.

Il semble que notre réalité n’est pas un concept concret ni complètement compris, peu importe avec quelle force nous essayons de nous en convaincre. Du point de vue de la physique moderne, on ne peut même pas dire que l’humanité comprend la construction fondamentale de l’univers. Il est clair que nous ne comprenons pas ce qu’est la gravité. Il y a des équations qui décrivent comment cette force agit sur les objets, mais rien n’arrive à vraiment nous expliquer ce que c’est ou pourquoi elle existe au juste. Il est entièrement possible que la gravité soit reliée à la conscience d’une certaine façon. Mais en cet instant, sur la base de la physique actuelle, tout ce que nous pouvons faire c’est deviner. Nous ne savons tout simplement pas.

Néanmoins il y a des scientifiques qui se persuadent qu’en raison des progrès que l’humanité a faits, nous sommes d’une certaine façon les « maîtres » de cette réalité. Bien entendu, permettez-nous d’être d’un autre avis. Souhaiter quelque chose ne la rend pas réelle, au moins dans notre état actuel. La « raison » d’un point de vue scientifique implique souvent d’écarter les faits qui ne soutiennent pas une théorie pour un certain nombre de raisons, incluant des intérêts personnels, des pressions politiques ou religieuses.

Du point de vue religieux, l’homme semble être complètement ridicule dans son raisonnement. On pourrait même dire que dans le cas de la religion, la raison s’est volatilisée. Nous pensons que les différentes religions pourraient être organisées en différents niveaux de conscience. Par exemple, les chrétiens sont nombreux autour du globe. Certains de ces chrétiens croient simplement ; d’autres agissent selon leurs croyances.

Beaucoup de chrétiens portent leur religion comme une sorte de médaille honorifique. Ils ne vont peut-être pas régulièrement à l’office, ou ne participent pas aux rituels prescrits. Cependant tout ce qu’ils font, ils le font en tant que « chrétien ». A l’évidence, ceci est une contradiction – on ne peut pas dire que l’on appartient à une certaine religion si on néglige de participer effectivement à cette religion. Comment peut-on déclarer « Je suis chrétien » dans un souffle et à la respiration suivante soutenir le meurtre de dizaines de milliers dans une « guerre contre la terreur » ? C’est dans ce sens que de nombreux chrétiens rêvent.

L’humanité excelle à détruire et à tuer. Notre capacité à commettre des actes haineux a augmenté de façon exponentielle ces derniers temps – cependant nous proclamons haut et fort que nous croyons en tel ou tel dieu, et que tuer est mal. Ces individus religieux sont endormis dans le sens où ils ne sont pas conscients de la dissonance cognitive créée en eux par la contradiction entre leur religion et la société qu’ils soutiennent.

Cette dissonance est un outil plutôt utile pour les puissances en présence. Si des pensées conflictuelles nous incommodent, nous pouvons simplement rationaliser l’inconfort en déclarant que cela doit être les mauvais « en face ». Après avoir éliminé les païens, nous pouvons nous raconter que le Bien a triomphé du Mal – fin de l’histoire. Dans ce cas, les croyances sont uniquement basées sur le désir qu’elles soient réelles. Ce qui manque c’est l’action.

Bien sûr, il y a ces chrétiens qui sont profondément dévoués à leurs croyances. Ils participent activement aux multiples activités de l’organisation qu’ils ont choisie. Ils peuvent même affirmer franchement leur opposition à toute guerre, en adhérant aveuglément à la structure des croyances qui a été établie pour eux. Dans ce cas, la source du système de croyance rigide n’est pas mise à l’épreuve. Si une véritable et honnête comparaison était faite entre les doctrines religieuses, l’histoire, et les sciences, on pourrait agiter de nombreux drapeaux rouges. Dans la recherche de la connaissance, on ne peut pas avoir une religion qui contredit la science, ou une science qui contredit la religion, sans que les deux soient fausses. La connaissance doit être précise et concrète. Ce qui manque, c’est l’objectivité.

Notre discussion n’est certes pas limitée au christianisme. D’innombrables autres religions et philosophies doivent être inclues elles aussi. Mais il semble que dans chacun de ces cas, l’homme est en train de rêver. Et la religion n’est pas le seul aspect de la vie d’un homme qui fasse partie de son sommeil. Nous pouvons nous identifier avec force avec certaines équipes sportives, ou avec les communautés consignées dans lesquelles nous vivons. Nous voulons que ces organisations soient les meilleures. Nous nous persuadons que c’est le cas. Là, nous sommes en plein rêve.

Il est évident qu’aucune pierre ne doit être laissée de coté. Si nous voyons un caillou sur notre chemin – aussi petit soit-il – et que nous nous décidons de l’ignorer, nous n’acceptons pas la réalité telle qu’elle est. Nier n’importe quel aspect de la réalité c’est chercher à s’abriter du vent glacé de ce qui est ; c’est une tentative de contrôle. Découvrir la réalité ne nous rendra pas toujours gais ni enjoués. Puisque l’entropie semble être la direction de ce monde, il y a beaucoup à son sujet qui est horrifiant et dérangeant.

Cependant, comme nous l’avons mentionné, il semble que notre réalité n’est pas un concept concret ni complètement compris. Nous ne savons pas quelle est la vraie nature de l’existence, quelle partie de notre « réalité » est réelle et laquelle est un rêve. Ce qui semble vrai c’est que le désir n’est pas suffisant ; nous devons agir. L’action seule n’est pas non plus suffisante ; nous devons agir en nous basant sur une compréhension objective. Et en fin de compte, une compréhension objective du monde extérieur n’est pas possible sans une revue honnête et brutale de ce qui est à l’ intérieur de nous.

 


En tant que propriétaires et éditeurs de ces pages, nous souhaitons souligner que le matériel présenté ici est le fruit de notre recherche et de notre expérimentation en communication supraluminique. Nous nous demandons parfois si les Cassiopéens sont ce qu¹ils prétendent être, parce que nous ne tenons rien pour vérité indiscutable. Nous prenons tout "cum granulo salis", même si nous considérons qu¹il y a de bonnes chances que ce soit la vérité. Nous analysons constamment ce matériel ainsi que beaucoup d¹autres qui attirent notre attention, issus de divers domaines de la Science et du mysticisme. Honnêtement, nous ne savons pas CE QU'EST la vérité, mais nous croyons qu¹elle est « quelque part par là» et que nous pouvons sans doute en découvrir une partie. Oui, nous pouvons dire que nos vies ont été enrichies par ces contacts, mais certains éléments nous ont aussi rendus perplexes et nous ont désorientés, et ils restent encore à être clarifiés. Nous avons certes trouvé beaucoup de «confirmations» et de « corroborations » dans d¹autres domaines, entre autres la Science et l¹Histoire, mais il y a aussi de nombreux éléments qui, par nature, sont invérifiables. C¹est pourquoi nous invitons le lecteur à partager notre recherche de la Vérité en lisant avec un esprit ouvert, mais sceptique.

Nous n¹encourageons pas « l'adepte-isme », ni aucune « Vraie Croyance ». Nous ENCOURAGEONS la recherche de la Connaissance et de la Conscience dans tous les domaines qui en valent la peine, comme le meilleur moyen de discerner le mensonge de la vérité. Voici ce que nous pouvons dire au lecteur: nous travaillons très dur, plusieurs heures par jour, et nous le faisons depuis de nombreuses années, pour découvrir la raison de notre existence sur Terre. C¹est notre vocation, notre queste, notre mission. Nous recherchons constamment à valider et/ou à affiner ce que nous envisageons comme possible, probable, ou les deux. Nous faisons cela avec l¹espoir sincère que toute l¹humanité pourra en bénéficier, si ce n¹est maintenant, alors dans un de nos futurs probables.

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